(Minghui.org) Vingt-quatre ans après que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, des pratiquants de 44 pays ont soumis une nouvelle liste des coupables à leurs gouvernements respectifs avant la Journée des droits de l’homme, le 10 décembre 2023, les exhortant à tenir ces personnes responsables de la persécution du Falun Gong en Chine. Les pratiquants ont demandé à leurs gouvernements d’interdire l’entrée sur leur territoire aux responsables de ces actes et aux membres de leur famille, et de geler leurs avoirs à l’étranger.

Le nom de Zhang Gaoli, ancien membre du comité permanent du comité central du PCC et ancien vice-premier ministre du Conseil d’État, figure sur cette liste.

Informations sur le responsable de la persécution

Nom complet du responsable : Zhang (nom de famille) Gaoli (prénom) (张高丽)

Sexe : Masculin

Pays : Chine

Date/année de naissance : Août 1946

Lieu de naissance : Ville de Jijiang, province du Guangdong

Zhang Gaoli

Titre et fonction

2013 ‒ 2018 : Vice-premier ministre du Conseil d’État chinois

2012 ‒ 2017 : Membre du comité permanent du comité central

2007 ‒ 2012 : Secrétaire du comité municipal du Parti de Tianjin

2002 ‒ 2007 : Secrétaire du comité du Parti de la province du Shandong

2001 ‒ 2003 : Gouverneur de la province du Shandong

1998 ‒ 2001 : Secrétaire adjoint du comité du Parti de la province du Guangdong, secrétaire du comité du Parti de la municipalité de Shenzhen

Depuis le début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999, Zhang Gaoli a suivi de près la politique de persécution génocidaire de l’ancien président du PCC, Jiang Zemin, qui consistait à « salir leur réputation, les ruiner financièrement et détruire leur corps physique ». Pendant que Zhang occupait divers postes dans le Guangdong, Shenzhen, Shandong, Tianjin et ailleurs, il a participé activement à la persécution, ce qui a entraîné l’arrestation et la condamnation de nombreux pratiquants. Certains sont devenus invalides ou sont morts des suites de la torture subie.

Principaux crimes

1. Participation de Zhang à la persécution à Shenzhen

De 1998 à 2001, Zhang a été secrétaire adjoint du comité du Parti de la province du Guangdong, secrétaire du comité du Parti de la municipalité de Shenzhen et premier secrétaire du comité du Parti du district de police de Shenzhen. Pendant cette période, il a activement promu la politique de persécution du PCC. En mars 2001, Zhang a dirigé et lancé une opération de 90 jours à Shenzhen, soulignant la nécessité de viser et de « réprimer résolument le Falun Gong ».

Selon les données disponibles, entre le début de la persécution, le 20 juillet 1999, et la fin de l’année 2000, à Shenzhen, au moins 152 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés. En 2001, au moins 60 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés.

Sous la directive de Zhang, la police, les tribunaux et les parquets de la ville de Shenzhen ont travaillé main dans la main pour mettre les pratiquants de Falun Gong en prison. En mars 2000, M. Li Jianhui a été condamné à une peine de quatre ans de prison par le tribunal du district de Futian, devenant ainsi le premier pratiquant de Falun Gong à être condamné dans la province du Guangdong. Son épouse, Mme Dai Ying, a été condamnée à une peine de trois ans de prison. En octobre 2000, M. Zhou Lei, M. Zhuang Wenshu, M. Li Zhenmin, M. Chao Hao et M. Li Fulin ont été condamnés à des peines de 7 à 12 ans de prison pour avoir distribué des dépliants de Falun Gong sur l’avenue Shennan, la route Huaqiang et d’autres routes principales de Shenzhen.

En outre, un grand nombre de pratiquants ont été détenus à « l’École d’éducation juridique de Shenzhen » et soumis à un lavage de cerveau. Beaucoup d’autres ont été condamnés à des peines de camp de travaux forcés. Les pratiquants masculins étaient généralement détenus dans le deuxième camp de travaux forcés de la ville de Shenzhen, tandis que les pratiquantes étaient détenues dans le camp de travail pour femmes de la province du Guangdong. Même les pratiquants de Hong Kong, de Taïwan et de l’extérieur de la Chine ont été pris pour cible par les autorités de Shenzhen.

2. L’implication de Zhang dans la persécution dans la province du Shandong

De 2001 à 2007, Zhang a été gouverneur de la province du Shandong, secrétaire adjoint et secrétaire du Comité du Parti de la province du Shandong. Il a prôné à plusieurs reprises la persécution du Falun Gong dans des discours publics et internes. La province du Shandong est devenue l’une des provinces où la persécution est la plus sévère.

Le 21 mars 2002, Zhang a présenté un rapport sur le travail du gouvernement en tant que gouverneur du Shandong lors de la cinquième session du neuvième congrès populaire de la province du Shandong. Il a appelé à la poursuite de la répression du Falun Gong afin de renforcer le pouvoir politique du PCC au nom de la stabilité sociale.

Le 8 décembre 2002, Zhang a visité le Département de la sécurité publique de la province du Shandong, le Bureau provincial des appels (qui traite les pétitions et les doléances) et d’autres départements. Il a insisté sur le fait que « nous devons résolument sévir contre le Falun Gong, maintenir une position de haute pression et ne jamais relâcher nos efforts ni faire preuve de mollesse ».

Le 8 janvier 2003, Zhang a assisté à la conférence provinciale du PCC sur les affaires politiques et juridiques du Shandong, qui a souligné la nécessité « d’approfondir la lutte contre le Falun Gong » et de maintenir une répression sévère.

Le 4 juin 2003, Zhang a pris la parole lors de la conférence de travail du Comité provincial du PCC du Shandong et a fait de la « répression résolue du Falun Gong » l’axe de son travail pour « créer un environnement social stable et harmonieux ».

En janvier 2004, le Comité provincial du PCC du Shandong et le gouvernement provincial ont publié la « Décision sur la construction d’un “Shandong sûr” » et ont inscrit le Falun Gong sur la liste des cibles d’une répression sévère. En 2004, Zhang a donné des instructions sur le « Shandong sûr » à 45 reprises en tant que gouverneur du Shandong.

En 2004, la province du Shandong était la troisième du pays pour le nombre de pratiquants de Falun Gong persécutés à mort. Prenons l’exemple de la ville de Weifang, une ville de niveau préfecture. Pendant le mandat de Zhang à Shandong (2001-2007), 59 pratiquants sont morts des suites directes de la persécution. Dans la ville de Weifang, 67 autres pratiquants ont été condamnés (17 en 2002, 19 en 2003, 16 en 2004, 3 en 2005, 3 en 2006 et 9 en 2007) et 355 pratiquants ont été envoyés dans des camps de travaux forcés (74 en 2002, 28 en 2003, 44 en 2004, 64 en 2005, 44 en 2006 et 101 en 2007).

Un autre exemple est celui du champ pétrolifère de Shengli et de la ville de Dongying dans le Shandong. En mars 2003, un pratiquant du champ pétrolifère de Shengli a été persécuté à mort et trois autres ont été condamnés à la prison. En plus, 57 pratiquants ont été envoyés dans des camps de travaux forcés, 142 ont été détenus, 5 ont été internés dans des hôpitaux psychiatriques, 67 ont eu leur domicile saccagé, 77 ont été contraints de vivre loin de chez eux pour éviter la persécution et 383 pratiquants ont été arrêtés et placés sous surveillance.

Selon les rapports de suivi, entre mars 2003 et novembre 2009, 2 pratiquants du champ pétrolifère de Shengli et de la ville de Dongying sont morts des suites de la persécution, 71 ont été condamnés à des peines de prison ou à des peines de camp de travaux forcés et 198 personnes ont été détenues et soumises à un lavage de cerveau.

Ce qui précède n’est qu’une partie des cas de persécution. En raison de la censure stricte de l’information, les chiffres réels seraient beaucoup plus élevés.

3. La participation de Zhang à la persécution à Tianjin

De 2007 à 2012, Zhang a continué à persécuter le Falun Gong après avoir déménagé à Tianjin pour occuper le poste de secrétaire du comité municipal du Parti. Avant les Jeux olympiques de Pékin en 2008, il a appelé à « intensifier la répression du Falun Gong » et à « éradiquer le Falun Gong ». Il a ordonné aux postes de police de tous les districts, cantons et villes de mener des descentes maison par maison contre les pratiquants de Falun Gong figurant sur la liste de la police.

Zhang s’est également rendu dans le district de Dagang pour ordonner personnellement à la police de harceler et d’arrêter les pratiquants, en les obligeant à promettre de ne pas faire appel pour le Falun Gong pendant les Jeux olympiques. Les lieux de travail et les familles des pratiquants ont reçu l’ordre de les surveiller. De nombreux pratiquants ont été arrêtés à Tianjin au cours de cette période.

Voici quelques cas du district de Wuqing, à Tianjin. Entre 2007 et 2012, lorsque Zhang était au pouvoir à Tianjin, au moins 9 pratiquants ont été persécutés à mort, 18 ont été condamnés et 5 ont été envoyés dans des camps de travaux forcés.

En juillet 2009, dans le district de Dagang, à Tianjin, plus de 400 pratiquants ont été arrêtés, plus de 200 ont été envoyés dans des camps de travaux forcés, 20 ont été licenciés et plus de 10 familles ont été séparées. Au moins 588 pratiquants du district de Dagang ont été harcelés par la police, le comité de quartier ou des membres du Parti sur leur lieu de travail. 236 autres ont été arrêtés et 67 ont eu leur domicile saccagé. Un grand nombre de biens personnels, tels qu’ordinateurs, téléviseurs, imprimantes et livres de Falun Gong, ont été confisqués.

L’« héritage » de Zhang en matière de persécution perdure même après son départ de Tianjin. En août 2017, dans le district de Wuqing, 27 pratiquants ont été persécutés à mort, 66 ont été condamnés, 93 ont été envoyés dans des camps de travaux forcés, 818 ont été arrêtés, 97 ont été détenus dans des classes de lavage de cerveau, 104 ont été harcelés, 11 ont été licenciés et un pratiquant a disparu.

En outre, Zhang a également soutenu les prélèvements d’organes sur les pratiquants de Falun Gong vivants. Pendant son mandat à Shandong et à Tianjin, de nombreuses institutions de transplantation d’organes dans la province du Shandong, telles que le Centre de transplantation hépatique de l’hôpital Qianfoshan et le Centre de transplantation d’organes du Premier hôpital central de Tianjin, auraient procédé à des transplantations d’organes de pratiquants encore vivants à grande échelle. En juillet 2010, Zhang a inspecté le centre de transplantation d’organes du premier hôpital central de Tianjin et l’a encouragé à « continuer à tirer parti de ses avantages en matière de transplantation d’organes ». Cette année-là, le nombre total de greffes de foie réalisées par le centre représentait un tiers du total des greffes de foie réalisées en Chine.

Traduit de l’anglais