(Minghui.org) En deuxième année d’école primaire, mon fils est allé chez sa grand-mère un jour de l’hiver de 2006 après son examen final. Il a regardé des vidéos de dessins animés toute l’après-midi et la soirée, et même après que sa grand-mère soit allée se coucher. Lorsqu’il est arrivé à la maison le matin suivant, j’ai remarqué que ses yeux étaient rouges et il ne pouvait arrêter de secouer la tête. Il tressaillait et hochait la tête, haussait les épaules, et sortait son ventre de temps à autre. Je ne suis pas arrivée à l’arrêter, même en lui tenant la tête des deux mains.

Je l’ai emmené à l’hôpital, où on lui a diagnostiqué un syndrome de Tourette, un trouble du comportement. Le médecin m’a dit qu’il n’y avait pas de traitement, mais il allait essayer des médicaments et de l’acupuncture. Lorsque j’ai demandé ce qui avait causé cela, il a dit : « Personne ne sait. »

J’étais désespérée et j’ai continué avec le traitement. Six mois ont passé et rien ne semblait changer, alors j’ai transféré mon fils dans un hôpital provincial et je l’ai placé sous les soins d’un expert. L’expert a recommandé des traitements plus intensifs et une dose plus élevée de médicaments. Un an plus tard, il ne montrait encore aucun signe d’amélioration. Nous avons décidé d’aller à Pékin pour aller chercher le médecin le plus réputé, et nous y avons loué un appartement. Après un moment, nous sommes retournés chez nous, mais nous avons continué d’aller à Pékin une fois par mois pour aller chercher les médicaments. Chaque jour, mon fils devait boire trois gros bols de médication liquide et prendre une poignée de pilules. Il n’avait pas d’appétit ensuite. À le regarder graduellement perdre du poids, je me sentais terriblement mal. Cela a continué pendant une année et ses symptômes ont empiré.

Il secouait la tête de façon plus fréquente et il s’urinait dessus chaque fois qu’il sortait son ventre. Alors qu’il était en cinquième année d’école primaire, il devait porter une couche. Lorsqu’il écrivait, sa main sautillait, et il manquait souvent un mot ici et là. Il a beaucoup manqué l’école et n’avait pas le temps de faire ses devoirs parce qu’il devait aller voir le médecin si souvent. Je me sentais triste en pensant à ce qui était arrivé à cet enfant intelligent. Malgré son état, lorsqu’il était en quatrième année, il était dans les premiers de sa classe et il a même été placé troisième dans une compétition de mathématiques au niveau national.

Mais son état de santé a rapidement régressé, ses notes ont chuté et il s’est retrouvé dans la moitié la plus faible de sa classe en cinquième année. Pour empirer les choses, il a commencé à pousser des sons de façon incontrôlée pendant les cours, ce qui dérangeait l’enseignant. Ses enseignants et camarades de classe se sont distanciés de lui à cause de son état. Son père ne pouvait accepter le fait que son fils intelligent, que tout le monde adorait, était devenu un enfant à problèmes, et il criait après lui chaque jour.

Mon fils pleurait désespéré : « Maman, est-ce que j’irai mieux un jour ? Tous mes amis se tiennent loin de moi. Cela me brise le cœur ! » Je l’ai serré dans mes bras et je ne pouvais arrêter de pleurer. J’avais essayé tous les traitements possibles et j’avais dépensé tout l’argent que j’avais, pourtant rien n’aidait. Mes cheveux sont devenus gris en deux semaines, et je pleurais tout le temps. Je l’ai sorti de l’école et j’ai loué un endroit près de la plage pour qu’il puisse se détendre et possiblement aller mieux.

De retour à la maison, il n’allait toujours pas mieux. Je ne pensais pas que cela fonctionnerait s’il retournait à l’école, alors je lui ai dit : « Pourquoi n’allons-nous pas vivre dans un temple ? C’est plus tranquille. » Il a pleuré : « Maman, je ne pourrai pas aller à l’école là-bas. Je veux aller à l’école et apprendre. » Des larmes ont coulé sur mon visage. La dernière chose que je voulais faire, c’était lui briser le cœur, mais il n’était pas en état d’aller à l’école.

Alors que j’étais à bout, ma voisine m’a demandé ce qui se passait, parce que j’avais l’air malheureuse. Lorsque je le lui ai dit, elle a répondu : « Il y a une façon pour lui d’être guéri. » J’avais hâte d’entendre ce qu’elle avait à dire ! Elle a continué : « Il sera bien s’il pratique le Falun Dafa. » Elle m’a dit que le Falun Dafa a des vertus curatives et de remise en forme étonnantes et que cela avait guéri un grand nombre de ses maux.

« Ils ne disent pas que c’est mauvais aux informations ? » ai-je demandé. Elle m’a dit que les nouvelles étaient fausses et que l’incident des auto-immolations place Tienanmen était fabriqué de toutes pièces pour diffamer le Falun Dafa. J’ai senti que ma voisine était très gentille et j’ai été très touchée. J’ai demandé si je pouvais emprunter son exemplaire du Zhuan Falun, les principaux enseignements du Falun Dafa, et elle me l’a rapidement apporté. Comme je lisais le livre, j’ai su qu’il y avait de l’espoir pour mon fils, et que ce n’était pas l’hôpital. « Ce livre peut aider mon fils », ai-je pensé.

J’ai terminé de lire le livre en trois soirs et je l’ai aussi fait lire à mon mari. Après l’avoir lu une fois, il a été d’accord pour laisser notre fils pratiquer le Falun Dafa. Lorsque nous lui avons demandé s’il voulait pratiquer, il a dit : « Mais nous n’avons pas la permission de pratiquer [à cause de la répression], et je ne pourrai pas aller à l’école si je le pratique. » Je lui ai dit que le livre n’avait rien à voir avec ce qui était dit à la télé, qu’il enseigne aux gens à être gentils et à suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans leur vie de tous les jours. « Il n’y a rien de mal à cela », lui ai-je dit. « Essaierais-tu ? » Il a été d’accord.

Comme mon mari et moi regardions notre fils lire le livre pendant une demi-heure, nous avons constaté qu’il ne se secouait pas et qu’il ne criait pas non plus. « Il ne pouvait contrôler ses mouvements que pendant une seule minute. Maintenant, il reste stable et silencieux pendant une demi-heure. Le livre fonctionne », a dit mon mari. Lorsque mon fils lisait d’autres livres, il se remuait encore beaucoup. Il a décidé de pratiquer.

Nous étudiions tous les trois le Zhuan Falun chaque jour. Mon fils pratiquait les exercices lorsqu’il avait le temps. En une semaine, ses symptômes se sont significativement améliorés. Je lui ai demandé s’il voulait encore prendre ses médicaments, et il a dit que non. Il a jeté le traitement coûteux dans la poubelle dehors.

Ma belle-mère a acheté deux bouteilles de médication en ligne pour mon fils, en disant que c’était efficace pour traiter les maladies nerveuses. Mon fils ne voulait pas blesser sa grand-mère en refusant. Il m’a dit : « S’il te plaît, dis à grand-mère que j’ai pris sa médication. Je vais continuer à pratiquer. Lorsque je serai guéri, je dirai à grand-mère et grand-père la vérité et je les ferai pratiquer le Falun Dafa aussi. » En effet, mes deux beaux-parents sont devenus pratiquants.

Un mois après que mon fils a commencé la pratique, il a passé son examen d’entrée au collège. Il est entré dans la meilleure classe avec la plus haute note de l’école en mathématiques. Quatre ans plus tard, il a été admis à l’école secondaire qu’il avait choisie.

Lorsqu’il était au lycée, il était très occupé avec ses devoirs scolaires, il arrivait souvent après 22 h, et il n’avait pas le temps d’étudier les enseignements du Falun Dafa. Je ne voulais pas qu’il arrête de pratiquer, alors je l’ai envoyé compléter son éducation à l’extérieur de la Chine. Son anglais n’était pas bon à ce moment-là, mais il a continué d’étudier les enseignements, et en trois mois, il a eu son diplôme de l’école de langues et a été admis dans une université. Il étudiait souvent les enseignements et partageait ses expériences avec le groupe de Falun Dafa local. Il a pu voir ses propres lacunes et pouvait penser d’abord aux autres lorsqu’il rencontrait des problèmes.

Ses résultats hors pair à l’université lui ont permis d’obtenir une bourse d’études chaque année. Après avoir terminé l’université en obtenant les meilleures notes, cinq établissements d’enseignement supérieur l’ont accepté dans leurs programmes, et il s’est inscrit à celui dont il avait toujours rêvé.

Des larmes me couvrent le visage tandis que j’écris cela. Mon fils est qui il est aujourd’hui grâce au Falun Dafa. Maître Li, le fondateur de la pratique, a éliminé son karma et lui a donné la sagesse. Le Maître a sauvé mon fils et sa famille, et il n’y a aucune façon d’exprimer suffisamment ma gratitude. J’espère que chacun se donnera la possibilité de comprendre ce qu’est le Falun Dafa. C’est une pratique juste que le Maître utilise pour sauver les gens.

Traduit de l’anglais