(Minghui.org) Le 21 décembre, la cinquième série de conférences sur le Fa a commencé dans la ville de Guangzhou (province du Guangdong). C’était la dernière série de conférences sur le Fa organisée en Chine. À cette époque, le Falun Gong était déjà très répandu et les gens venaient de tout le pays pour assister au stage, même des provinces éloignées du nord-est et de la région autonome ouïghoure du Xinjiang. Ils sont venus pour obtenir le Dao (la Voie), qu’ils considèrent comme la meilleure chose qui soit dans leur vie. De nombreuses histoires émouvantes ont été racontées. Certaines personnes sont arrivées trop tôt et n’avaient apporté qu’une petite somme d’argent pour leurs frais de subsistance. Ils ont donc réduit leurs dépenses quotidiennes en nourriture à deux yuans, ce qui, dans une ville comme Guangzhou, est trop peu pour se remplir l’estomac. C’est pourquoi des pratiquants de Pékin ont donné cent yuans à chacun d’entre eux. Une jeune femme du nord-est de la Chine n’avait plus aucun revenu depuis que son entreprise publique, ainsi que quelques grandes et moyennes entreprises industrielles, avait fait faillite. Elle est allée vendre des légumes pour gagner un peu d’argent afin d’assister aux conférences de Fa, et avec ce peu d’argent, elle a aidé d’autres personnes à assister également aux conférences de Fa. Deux frères, venus avec leur duvet, ont survécu comme des vagabonds grâce à la nourriture donnée par les gens et ont dormi dehors, exposés aux caprices de la météo.

Le Maître donne des conférences de Fa lors du deuxième stage à Guangzhou en 1993.

Il a été rapporté que plus de cinq mille personnes étaient venues et que celles qui sont arrivées en retard n’ont pas pu obtenir de billets pour les conférences. Bien avant le début de la première conférence, le matin du premier jour du stage, la place devant le gymnase était déjà remplie de monde. Parmi elles, environ 500 personnes n’avaient pas de billets. Certains pratiquants de Pékin leur ont donné leurs billets. En leur donnant les billets, les deux parties, ainsi que les personnes qui les entouraient, ont eu les larmes aux yeux. Après le début de la conférence, les personnes sans billets sont restées sur la place devant le gymnase. Leur persévérance a profondément touché les employés du gymnase, qui ont alors fait une exception et ouvert un bâtiment adjacent où ils ont installé une télévision reliée à un magnétoscope synchronisé pour que ces personnes puissent regarder les conférences.

La cinquième série de conférences de Fa à Guangzhou a été un événement exceptionnellement grandiose. On pouvait voir que les gens étaient désireux d’obtenir le Fa. La conscience des êtres avait été éveillée et leur respect pour le Maître était indescriptible dans n’importe quelle langue. Un jour, les pratiquants sont arrivés très tôt, se tenant silencieusement des deux côtés du couloir entre la porte du gymnase et la salle à l’intérieur. La foule ne laissait aucun espace dans le gymnase, à l’exception du couloir par lequel le Maître allait entrer. Lorsque l’enseignant est arrivé, il a été accueilli avec un grand respect. Le grand respect pour le Maître qui émanait du cœur de chacun a étonné les employés du gymnase. Ils ont demandé aux pratiquants : « Quel genre de personne est votre Maître ? Nous n’avons jamais vu autant de gens accorder autant de respect à quelqu’un. »

La cinquième série de conférences de Fa à Guangzhou a enthousiasmé et encouragé les pratiquants. Nous avions réalisé ce que le Maître nous avait enseigné et quel chemin nous suivrions pour notre propre cultivation. Chacun avait décidé de poursuivre sa pratique jusqu’au bout.

La cinquième série de conférences de Fa à Guangzhou fut le dernier cours donné par le Maître en Chine continentale. Quelques années plus tard, le Falun Gong a atteint son apogée en Chine.

Pour assister au cinquième stage, des personnes sont venues spécialement des États-Unis, de Hong Kong et de certains pays européens. Une fois de retour, ces personnes sont devenues le premier groupe de pratiquants dans leur région et ont ensuite beaucoup œuvré à la transmission du Fa dans le monde entier, apportant ainsi une grande contribution au Fa.

Une échelle qui monte au ciel – une scène merveilleuse qui s’est produite lors de la méditation assise d’un pratiquant en Chine. L’échelle dorée sur la photo n’existait pas à l’origine dans la pièce

En repensant à mon parcours de cultivation ces huit dernières années, je me suis beaucoup réjoui de la chance que j’ai eue de vivre à l’époque où Dafa a commencé à se propager, d’écouter les conférences du Maître en personne et de recevoir l’enseignement de la pratique par le Maître en personne. Quelle précieuse affinité prédestinée ! Beaucoup de gens m’envieraient d’avoir une telle affinité. Bien qu’au cours de ces années, j’aie rencontré de nombreuses tribulations et beaucoup souffert, mes sentiments et ma façon de penser sont totalement différents de ceux que j’avais lorsque je n’avais pas d’autre choix que de souffrir des tortures de la maladie avant ma cultivation dans Dafa. Dans ma cultivation, après avoir souffert, j’ai clairement senti des substances sales être éliminées de mon corps morceau par morceau. Aujourd’hui, mon corps est plein d’énergie, ma vie est pleine d’espoir et j’entrevois un avenir radieux.

En fait, la vie de tout être était belle à l’origine. Par simple ignorance des principes de l’univers, un être a, sans le savoir, accumulé beaucoup de karma et entraîné sa vie dans un abîme de souffrances. Le Maître nous a expliqué les vrais principes de l’univers, a purifié nos corps et nous a dotés du Falun et de tous les mécanismes nécessaires à notre cultivation, ce qui nous a permis de nous cultiver dans Dafa et d’élever sans cesse nos niveaux sur les plans physique et spirituel. Les non-pratiquants peuvent voir la souffrance dans la vie des pratiquants, alors que nous, en tant que pratiquants, nous serons très heureux parce que nous sommes des êtres qui s’élèvent et qui peuvent exister pour toujours ensemble avec l’univers. Dans le passé, cela n’aurait été considéré que comme une démonstration de la bonne volonté des êtres humains, alors qu’aujourd’hui, nous suivons réellement et sincèrement ce chemin et nous sommes vraiment capables de sauter hors de l’abîme de la souffrance, en retournant à notre origine véritable.

Il a été très difficile pour notre Maître de diffuser le Fa. Il l’a fait sans une seule minute ou seconde de repos pendant les neuf années qui se sont écoulées depuis le début de la transmission du Fa. Il y a beaucoup de choses que nous ne connaîtrons jamais et que nos cœurs ne pourront jamais comprendre. La noblesse et la grandeur de son caractère moral, l’immensité et la magnificence de sa sagesse, ne serait-ce qu’un dix millième, ne peuvent être exprimées en langage humain. En juillet 1999, en Chine continentale, j’ai vu des stations de radio et des chaînes de télévision fabriquer des rumeurs à tout va, avec des motifs cruels, faisant surgir les mauvaises mentalités des gens. Sans parler des gens ordinaires, même certains pratiquants ont commencé à vaciller. J’ai trouvé cela pitoyable jusqu’à l’absurde. Comment peut-on examiner les principes du Bouddha du point de vue des conceptions humaines et juger les principes de Bouddha en utilisant le raisonnement des êtres humains ?

En cette dernière heure de la rectification de l’univers par le Fa, nous devons suivre le Maître sur le chemin qui nous attend, comme nous l’avons fait auparavant, pour nous-mêmes et surtout pour l’avenir éternel des êtres de l’univers.

Traduit de l’anglais