(Minghui.org) Dans le cadre de la campagne de persécution du Falun Gong qu’il mène depuis des décennies, le Parti communiste chinois (PCC) envoie les pratiquants en bonne santé mentale, qui refusent de renoncer à leur croyance, dans des hôpitaux psychiatriques pour y suivre des « traitements ».
Les pratiquants reçoivent des injections de médicaments qui endommagent les nerfs, sont soumis à des séances d’électroacupuncture à haute tension, sont gavés, attachés et battus. La technique la plus utilisée est l’injection de poison. La douleur subie par les victimes est inimaginable, et de nombreux pratiquants sont devenus des malades mentaux ou sont décédés des suites de ces expériences.
Reconstitution de torture : Injection de médicaments inconnus
Vous trouverez ci-dessous une sélection de cas de pratiquants en bonne santé mentale qui ont été envoyés dans des hôpitaux psychiatriques.
Pékin
Un policier des chemins de fer à la retraite envoyé dans un hôpital psychiatrique
M. Li Guozhi a travaillé comme agent dans la police ferroviaire à Pékin pendant dix-neuf ans avant de prendre sa retraite. Le 21 mars 2020, alors qu’il rentrait chez lui, il a été arrêté et emmené au poste de police du district de Fengtai.
Le lendemain, la police a emmené M. Li à l’hôpital Anding (un hôpital psychiatrique) dans le district de Chaoyang. Il a été conduit dans une pièce où une femme médecin l’a examiné. La police lui a dit : « Répondez à toutes les questions que le médecin vous posera. » M. Li a répondu : « Je n’ai pas demandé à voir un médecin. Pourquoi m’avez-vous amené ici ? » La police ne lui a pas répondu.
Lorsque le médecin l’a interrogé sur sa famille, M. Li a répondu qu’il ne souhaitait pas répondre. Le médecin l’a menacé de l’hospitaliser s’il n’obtempérait pas. Sachant que l’hôpital Anding est un hôpital psychiatrique, M. Li a dit : « Je ne souffre d’aucune maladie ni d’aucun trouble mental. Si vous prétendez que je suis un malade mental, vous devez me montrer les preuves médicales. »
M. Li s’est levé et est sorti. Par la suite, le médecin a dit à la police : « Je ne peux pas conclure qu’il souffre d’une maladie mentale. »
Ensuite, M. Li est rentré chez lui avec sa fille.
Après l’arrestation d’une femme, la police a procédé à son examen psychiatrique
Mme Zhang Fang, une habitante du district de Chaoyang, Pékin, a été condamnée à quatorze mois de détention le 25 février 2023, après avoir été détenue pendant près d’un an. De plus, elle a été condamnée à une amende de 2000 yuans.
Mme Zhang Fang, 67 ans, a été arrêtée chez elle le 9 mars 2022. La police a affirmé qu’une personne avait signalé qu’elle avait parlé du Falun Gong à des gens dans un bus. Après avoir vérifié les caméras de surveillance, la police a vu une personne dans la gare routière qui ressemblait à Mme Zhang et ils ont décidé de l’arrêter.
Mme Zhang a d’abord été détenue au centre de détention no 1 de Pékin et a été forcée de dormir à même le sol pendant près de trois mois. C’est seulement lorsque son arrestation a été approuvée, le 2 juin, que les gardiens l’ont autorisée à dormir dans un lit. La police a procédé à un examen psychiatrique sur Mme Zhang, alors qu’ils n’étaient pas des professionnels de la santé. Leur intention était de l’accuser de désordre mental à cause de la pratique du Falun Gong.
Province du Hebei
Un homme reçoit une injection de médicaments inconnus dans un hôpital psychiatrique
Le 2 juillet 2016, des policiers du poste de police de Jianshejie sont entrés de force chez M. Quan Wuzhou, un habitant de la ville de Qinhuangdao, province du Hebei. Sans montrer leur pièce d’identité, quatre policiers ont saccagé son domicile et l’ont arrêté.
M. Quan a été emmené à l’hôpital psychiatrique de Qinhuangdao, il a reçu des injections de substances toxiques qui ont endommagé ses nerfs centraux et, tous les jours, il a reçu des décharges électriques. Quand les membres de sa famille lui ont rendu visite environ dix jours plus tard, ils ont remarqué qu’il semblait souffrir de perte de mémoire et que ses yeux étaient ternes. Voyant qu’il était incapable de se souvenir de choses essentielles de sa vie, sa famille était en larmes. Les policiers ont dit à sa famille que M. Quan serait détenu pendant deux mois. Les policiers ont aussi demandé que le frère aîné de M. Quan signe certains documents. La famille a été obligée de payer 10 000 yuans par mois pour son traitement.
Une enseignante envoyée dans un centre de santé mentale pour y être soignée
Mme An Guiying, 73 ans, enseignante retraitée à l’école secondaire no 7 de Qinhuangdao, a été arrêtée en mars 2017, alors qu’elle distribuait des documents sur le Falun Gong. Elle a été emmenée dans un hôpital de la police pour un examen médical et on lui a diagnostiqué une hypertension artérielle et un taux élevé de lipides sanguins. Le centre de détention a refusé de l’accueillir et elle a été libérée sous caution.
Le même mois, Mme An a été emmenée au centre de santé mentale de la ville de Qinhuangdao pour y être soignée. Elle a été libérée après qu’il a été établi qu’elle n’était pas atteinte d’une maladie mentale. Sa famille, qui a coopéré avec les autorités pour tenter de la forcer à abandonner le Falun Gong, l’a de nouveau emmenée au centre de santé mentale à la fin de l’année 2017. Elle y a été détenue pendant au moins deux ans et a été contrainte de prendre chaque jour des médicaments nocifs pour les nerfs.
Une femme transférée d’un centre de détention vers un hôpital psychiatrique pour y être détenue pendant une semaine
Mme Li Ronghua, du district de Yi, a été arrêtée par des agents du poste de police de la ville de Tanghu le 22 juillet 2021. Bien qu’elle souffre d’hypertension artérielle et qu’elle n’ait pas passé l’examen physique d’entrée au centre de détention, elle a tout de même été admise.
Après avoir été détenue pendant une semaine, elle a été transférée à l’hôpital psychiatrique de la ville de Baoding, où elle a été détenue pendant une semaine supplémentaire avant d’être libérée.
Province du Hubei
Deux hommes de Wuhan arrêtés lors d’une réunion privée et envoyés dans un hôpital psychiatrique
Cinq habitants de la ville de Wuhan, province du Hubei, ont été illégalement arrêtés dans une maison privée le 16 juin 2022 pour leur pratique du Falun Gong. Deux d’entre eux, M. Li Chunlian et M. Chen Jun, ont été placés dans un hôpital psychiatrique et soumis à l’administration de médicaments, sans leur consentement.
Lorsque la famille de M. Chen lui a rendu visite, elle a remarqué qu’il était émacié et il a dit qu’il s’évanouissait souvent. De même, M. Li a également subi une perte de poids importante. Il n’a pas pu reconnaître sa famille lorsque celle-ci lui a rendu visite au début du mois d’octobre 2022.
Grâce aux efforts persistants des deux familles pour obtenir leur libération, les deux hommes sont rentrés chez eux le 8 avril 2023. M. Chen a perdu connaissance peu de temps après et a été réanimé à l’hôpital. Le médecin lui a posé une endoprothèse dans le cœur.
Le fils de M. Li étant handicapé et incapable de subvenir à ses besoins, M. Li a repris le travail après sa libération, malgré sa faible condition physique. Il est décédé subitement le 11 novembre 2024. Bien que sa famille n’ait pas les moyens ni l’autorisation de faire pratiquer une autopsie sur son corps, elle soupçonne qu’il est mort des suites des médicaments toxiques qui lui ont été administrés à l’hôpital psychiatrique.
Mme Hu Yanhua, retraitée de l’usine d’impression et de teinture no 2 de Wuhan, a été arrêtée vers 10 heures du matin le 31 mai 2023, à l’extérieur de son immeuble, alors qu’elle rentrait chez elle après son travail. Elle a été en détention provisoire pendant dix jours, puis emmenée dans un hôpital psychiatrique, alors qu’elle ne souffrait d’aucune maladie mentale. Après près de deux mois dans l’hôpital psychiatrique, on l’a transférée le 8 août 2023 dans un centre de lavage de cerveau.
La famille de Mme Hu n’a jamais été informée du lieu où elle se trouvait. La famille a appris d’une personne bien informée que les policiers qui l’avaient sortie du centre de détention provisoire étaient ceux du poste de police de Laodong. Ils l’avaient conduite directement à l’hôpital Youfu (un hôpital psychiatrique situé à l’est de la gare de Hankou, à Wuhan), où elle était restée pendant près de deux mois.
Le 8 août, trois agents du poste de police de Laodong ont poussé des travailleurs communautaires à forcer la porte du domicile de Mme Hu. Ils ont confisqué plusieurs clés USB, une tour d’ordinateur, des vêtements et d’autres effets personnels. Quelques heures plus tard, ils sont allés la chercher à l’hôpital psychiatrique et l’ont emmenée au centre de lavage de cerveau du district de Jianghan
Les hôpitaux psychiatriques « Ankang » facilitent la torture des pratiquants de Falun Gong
Les hôpitaux Ankang, des hôpitaux psychiatriques de haute sécurité administrés directement par le ministère chinois de la Sécurité publique, sont fortement impliqués dans la persécution du Falun Gong depuis leur création en juillet 1999. La police peut arbitrairement envoyer n’importe qui dans ces hôpitaux où il est illégalement incarcéré sans procédure régulière.
Un document de référence interne du PCC intitulé « Méthodes pour “transformer” les pratiquants de Falun Gong » indique que « des médicaments peuvent être utilisés si nécessaire afin d’atteindre l’objectif de “transformation” scientifique par le biais d’approches médicales et d’une politique d’expériences cliniques ».
Les pratiquants qui refusent de renoncer au Falun Gong après avoir été incarcérés dans des centres de détention, des camps de travail et des centres de lavage de cerveau sont généralement transférés dans des hôpitaux Ankang où les sévices psychiatriques sont plus brutaux.
Sous l’appellation de « thérapie psychiatrique », les fonctionnaires et les professionnels de la santé des hôpitaux Ankang injectent des substances endommageant les nerfs, soumettent à des séances d’électroacupuncture à haute tension, gavent, battent et restreignent les pratiquants de Falun Gong sur une chaise de fer pour les forcer à renoncer à leur croyance. L’injection de substances est la pire de ces tortures. Cela est non seulement extrêmement douloureux, mais peut également entraîner des troubles mentaux ou la mort. Outre les injections, d’autres médicaments ont été administrés régulièrement pour intensifier la torture ou, dans certains cas, provoquer des troubles mentaux afin de dissimuler les brutalités antérieures.
Province du Hunan
Une femme est brutalement torturée dans un centre de soins pour personnes âgées
Mme Liu, originaire de la ville de Huaihua, province du Hunan, a été arrêtée dans sa ville natale le 31 juillet 2021 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Elle a été emmenée au centre de soins pour personnes âgées de Zhongxinyi, où elle a enduré trois mois et demi de torture, notamment des coups, l’administration forcée de substances inconnues, le pincement des mamelons, l’épilation des poils pubiens et des piqûres d’aiguilles. Elle a également été contrainte de payer 18 000 yuans pour son séjour au centre de soins.
Le centre de soins pour personnes âgées de Zhongxinyi est une maison de retraite qui fournit des services de santé et de soins personnels. Il appartient au groupe de soins infirmiers à domicile de Zhongxinyi et à l’hôpital Huaihua Zhongxinyi, le premier s’est ouvert le 24 août 2020 et le second le 29 décembre de la même année.
Une femme du Hunan arrêtée deux fois en quatre mois, détenue dans un hôpital psychiatrique avant d’être condamnée
Le 16 mars 2020, Mme Huang Juxiu, de la ville de Yueyang, province du Hunan, a été arrêtée et sa maison a été fouillée. Elle a été placée en détention criminelle le 18 mars et libérée sous caution le 21 avril. Le parquet du district de Lou a approuvé son arrestation le 2 juin.
Le 7 juillet, elle a été de nouveau placée en garde à vue et envoyée à l’hôpital de réhabilitation psychiatrique de Yueyang.
Le 29 septembre, le juge l’a condamnée à un an de prison et à une amende de 3000 yuans. En octobre, elle a été envoyée à la prison pour femmes de la province du Hunan.
Le 17 mars 2020, Mme Guo Danxia, une comptable à la retraite de 73 ans a été arrêtée chez elle. Après son arrestation, elle a été détenue au centre de détention no 2 de la ville de Yueyang et envoyée dans un hôpital psychiatrique à la fin juin où elle a été forcée de prendre des médicaments psychiatriques. Peu après, elle a commencé à souffrir d’essoufflement, d’insomnie et était souvent dans un état délirant. Les visites de sa famille lui ont été refusées pendant toute la durée de son séjour.
Ensuite, elle a été condamnée à une peine de trois ans et deux mois ainsi qu’à une amende de 5000 yuans et envoyée à la prison pour femmes de Changsha.
Un pratiquant est envoyé dans un hôpital psychiatrique, sa famille est tenue dans l’ignorance
M. Lu Yongliang, âgé de 62 ans, a été arrêté à son domicile le 27 mai 2019, alors qu’il étudiait les enseignements du Falun Gong avec plusieurs autres pratiquants.
M. Lu a été conduit à l’hôpital psychiatrique de réadaptation de Yueyang au début du mois de juin 2020. Lorsque sa famille s’est rendue au centre de détention pour s’enquérir de sa situation, les gardiens leur ont dit que M. Lu se portait bien au centre de détention sans leur dire qu’il avait été transféré.
Le 20 juillet 2020, il a été condamné à quatre ans de prison et à une amende de 5000 yuans.
Province du Sichuan
Mme Pan Xiaoping, de la ville de Shifang, province du Sichuan, a été arrêtée en juillet 2015 pour avoir distribué des DVD sur le Falun Gong. Le tribunal de Shifang l’a condamnée à trois ans de prison le 16 septembre 2015. Elle a été transférée à la prison pour femmes du Sichuan le 11 novembre 2015.
Deux mois avant la fin de sa peine, les gardiens ont commencé à la traiter de psychotique. Ils l’ont gavée de médicaments pour « soigner » son problème psychiatrique, parfois tous les jours, parfois tous les deux jours. Elle ne se souvient plus combien de fois elle a été gavée, mais elle sait qu’elle a encore été gavée de « médicaments » la veille de sa libération.
Les médicaments lui ont causé des douleurs aux mains, aux pieds et aux dents. Son corps est devenu raide et elle a souffert d’une perte d’audition et de palpitations cardiaques.
Au début d’octobre 2019, quelques mois après sa libération, Mme Pan a souffert d’une dépression nerveuse. Son mari a dû l’enfermer à l’intérieur de leur maison pour qu’il puisse aller travailler.
Le 18 octobre 2019, la police a de nouveau arrêté Mme Pan et l’a placée en détention à l’hôpital psychiatrique de la ville de Shifang pendant plus de deux mois. Le médecin lui a ordonné de prendre un médicament inconnu. Lorsqu’elle a refusé, ils l’ont gavée et lui ont cassé une dent de devant.
Le 26 janvier 2020, un mois seulement après sa libération, la police l’a de nouveau arrêtée, c’était le deuxième jour du Nouvel An chinois. Elle a été détenue à l’hôpital psychiatrique de la ville de Shifang pendant près de six mois et a été libérée en juillet. Le médecin a continué à lui faire avaler de force des médicaments inconnus. Quatre de ses dents de devant ont été arrachées au cours des deux dernières détentions.
Il a fallu plusieurs jours au mari de Mme Pan pour découvrir qu’elle avait été ramenée à l’hôpital psychiatrique pour la troisième fois. Lorsqu’elle a refusé de prendre le médicament inconnu, le médecin l’a de nouveau gavée et lui a cassé une autre dent de devant.
Depuis sa libération le 29 décembre 2020, elle est incapable de prendre soin d’elle-même et son mari doit rester à la maison plus souvent pour s’occuper d’elle.
Une femme en bonne santé détenue dans un hôpital psychiatrique pendant 27 jours
Mme Wu Xiuying, une habitante de la ville de Pengzhou, province du Sichuan, a été arrêtée à son domicile par des agents du comité local de son village, du gouvernement de sa commune et de la police le 5 octobre 2021. Ils ont confisqué ses livres de Falun Gong et ont mis de force ses empreintes digitales sur un document concernant son cas.
Ensuite, Mme Wu a été détenue à l’hôpital psychiatrique de la ville de Pengzhou pendant vingt-sept jours. Elle a été forcée de prendre des médicaments psychiatriques à trois reprises pendant son séjour et a été battue lorsqu’elle a résisté. Les autorités ont continué à la harceler après sa libération.
Une femme est emmenée dans un hôpital psychiatrique pour une évaluation de sa santé mentale après son arrestation
Mme Luo Chuan, une habitante de la ville de Chengdu, province du Sichuan, a été arrêtée le 9 août 2022 et détenue au centre de détention de la ville de Chengdu. Le 12 octobre, la police l’a emmenée dans un hôpital psychiatrique local pour évaluer sa santé mentale. Sachant que de nombreux pratiquants de Falun Gong en bonne santé ont été qualifiés de « mentalement dérangés » et soumis à l’administration de médicaments sans leur consentement à l’hôpital psychiatrique, Mme Luo s’est fermement opposée à l’évaluation, mais le médecin a terminé de force la procédure. La police a tenté de faire pression sur sa fille pour qu’elle signe le résultat de l’évaluation de sa santé mentale et pour qu’elle renvoie l’avocat qu’elle avait engagé pour Mme Luo.
Province du Liaoning
La prison a envoyé une femme à l’hôpital psychiatrique
Mme Jiang Wei a déposé une plainte pénale en juin 2015 contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant chinois qui a lancé la persécution du Falun Gong. Elle a été arrêtée le 9 novembre de la même année. Elle a été condamnée à douze ans de prison et emmenée à la prison pour femmes du Liaoning en octobre 2016.
Un gardien punissait fréquemment Mme Jiang et la forçait à rester immobile pendant de longues périodes. De plus, le gardien a incité à plusieurs reprises les prisonniers à l’insulter, à la battre et à la maltraiter. Elle a également été mise en isolement.
En mai 2021, Mme Jiang a été admise dans un hôpital psychiatrique. Les gardiens ont appelé sa fille et l’ont informée que sa mère était traitée dans un hôpital psychiatrique.
Une femme détenue dans un hôpital psychiatrique pendant un mois et demi
Le 27 février 2020, Mme Wang a été illégalement arrêtée parce qu’elle distribuait des documents d’information sur le Falun Gong. Après que Mme Wang a réussi à s’échapper du poste de police cette nuit-là, les autorités ont envoyé plusieurs policiers à sa recherche, mais elle s’est à nouveau échappée.
Le 13 avril 2020, après plus d’un mois de détention dans un hôpital psychiatrique, la police a emmené Mme Wang pour un examen physique, en vue de la transférer au centre de détention no 2 de la ville de Shenyang. Les gardiens ont interdit à sa famille de lui envoyer des vêtements ou de l’argent. Son avocat n’a pas non plus été autorisé à lui rendre visite.
Le tribunal de district de Heping a jugé Mme Wang le 9 décembre 2020 et l’a condamnée à quatre ans de prison le 28 décembre 2020.
Province du Jilin
Après qu’une femme est tombée malade, la prison a tenté de l’envoyer en traitement psychiatrique
Mme Jin Min, une habitante de la ville de Changchun, a été condamnée à six ans de prison et envoyée à la prison pour femmes de la province du Jilin le 28 août 2022. Elle a été détenue dans la cellule 311 de la 8e division. Lorsque son état de santé s’est rapidement dégradé, la détenue Sun Yingjie l’a forcée à prendre des médicaments. De plus, les responsables de la prison ont demandé à sa famille de payer pour son traitement.
Mme Jin a développé une hypertension artérielle et ne pouvait plus parler. Lorsque sa famille lui a rendu visite, les gardiennes leur ont dit qu’elle recevrait un traitement médical si la famille était d’accord, mais que les médecins la traiteraient comme une malade mentale. Si la famille n’était pas d’accord, elle serait renvoyée dans une cellule sous surveillance stricte. La famille n’a pas accepté.
Lors de sa précédente incarcération, Mme Jin a vu les gardiennes donner un liquide inconnu à une pratiquante et celle-ci s’est mise à trembler.
Un homme accusé de maladie mentale pour s’être plaint de torture subie en prison
Dans la nuit du 10 mai 2018, M. Fu collait des affiches de Falun Gong lorsqu’une voiture de police s’est arrêtée devant lui. En novembre 2018, le tribunal de la ville de Huadian a jugé M. Fu sans en informer sa famille. Peu après, il a été condamné à cinq ans de prison. Il a été libéré de la prison de Gongzhuling le 9 mai 2023.
Alors qu’il était en prison, une équipe d’inspection est venue et M. Fu s’est plaint de la torture que lui et les autres pratiquants emprisonnés avaient subie. Un détenu l’a dénoncé aux gardiens, qui l’ont alors accusé d’être un malade mental et l’ont transféré dans un bloc cellulaire réservé aux malades mentaux.
Shanghai
Après s’être guérie d’un cancer grâce à la pratique du Falun Gong, une femme meurt après avoir été détenue à 20 reprises dans un hôpital psychiatrique
Pour avoir maintenu sa croyance, Mme Lu Xiuli a été détenue contre son gré dans des hôpitaux psychiatriques à 20 reprises et, chaque fois, elle a été torturée et on lui a injecté des médicaments inconnus. Bien qu’elle soit restée lucide après la plupart des détentions, sa dernière détention dans un établissement pour personnes âgées s’est avérée mortelle. Après quelques mois, elle est devenue mentalement incohérente et frappée d’incapacité.
Après avoir lutté contre des troubles mentaux et d’autres problèmes de santé, Mme Lu est décédée à l’âge de 72 ans en février 2021, pendant les vacances du Nouvel An chinois, trois mois après le décès de son mari des suites d’une maladie.
Parce que Mme Lu diffusait activement des informations sur le Falun Gong, elle a été arrêtée dix fois et détenue dans un hôpital psychiatrique une vingtaine de fois entre 2002 et 2018. Elle a été détenue entre quatre mois et plus d’un an, mais généralement moins d’un an. Chaque fois, on lui faisait ingérer de force des substances inconnues.
Fin 2018, peu après la sortie de Mme Lu d’un hôpital psychiatrique, elle a été arrêtée à nouveau, puis emmenée au centre pour personnes âgées Havre bleu de Songjiang, en banlieue de Shanghai.
Selon des pratiquants de Falun Gong locaux qui ont rendu visite à Mme Lu à l’hôpital psychiatrique, malgré la persécution qu’elle avait subie dans le passé, elle était restée lucide et pouvait communiquer clairement avec eux. Mais lorsqu’ils lui ont rendu visite au centre pour personnes âgées peu après son admission, elle délirait et était confuse. La seule chose qu’elle pouvait exprimer clairement était qu’elle espérait sortir de là.
De plus, il a été rapporté que la police a averti certains pratiquants locaux qu’ils [les pratiquants] ne seraient plus en mesure de trouver Mme Lu avant qu’elle ne meure.
Lorsque Mme Lu est sortie du centre pour personnes âgées quelques mois plus tard, au printemps 2019, elle était complètement désorientée. Elle était incapable de cuisiner ou de faire la lessive et ne se souvenait pas non plus de ce qui s’était passé dans le centre pour personnes âgées.
Lorsque le mari de Mme Lu a été hospitalisé dans un état critique en novembre 2020, elle a été ramenée au centre pour personnes âgées. Elle est décédée en février 2021, trois mois après la mort de son mari.
Une artiste de Shanghai envoyée dans un centre de lavage de cerveau après vingt mois d’abus psychiatriques
Mme Tang Weimin, 50 ans, était une artiste qui travaillait au centre d’art dramatique de Shanghai. Elle a été arrêtée à plusieurs reprises pour sa pratique du Falun Gong. Sa septième arrestation a eu lieu le 14 mai 2016. Elle a été gardée pendant trente jours dans un centre de détention, puis pendant vingt mois dans un hôpital psychiatrique. Après avoir été forcée de prendre des médicaments inconnus, Mme Tang avait des hallucinations auditives et ses cheveux sont devenus gris.
Moins de six mois après que Mme Tang a été libérée, le 7 août 2018, la police du district de Xuhui a fait irruption dans son appartement, lui confisquant ses affaires personnelles et l’emmenant au centre de détention de Xuhui. Deux jours plus tard, Mme Tang a été envoyée dans un centre de lavage de cerveau.
Selon un article de Minghui.org publié en février 2020, Mme Tang Weimin a été détenue dans un hôpital psychiatrique pour avoir refusé d’arrêter de pratiquer le Falun Gong. Elle y a été détenue pendant une longue période dont la durée est restée imprécise.
Province du Jiangsu
Une femme arrêtée et envoyée dans un centre de santé mentale
Mme Wang Yanyu, originaire de la ville de Changchun, province du Jilin, a séjourné chez sa fille à Shanghai. Elle a été arrêtée par deux policiers le 25 juin 2022 et a été détenue au centre de santé mentale de Bacheng à Kunshan, dans la province du Jiangsu.
La prison a tenté d’envoyer un homme dans un hôpital psychiatrique après l’avoir torturé
M. Liu Rongping, 62 ans, de la ville de Suihua, province du Heilongjiang, a été libéré le 13 juillet 2021, après avoir purgé trois ans et demi de prison pour sa pratique du Falun Gong.
Pendant son emprisonnement, M. Liu a été soumis à plus de dix méthodes de torture, notamment des décharges électriques, une camisole de force, l’obligation de s’asseoir sur un petit tabouret et la privation de nourriture. Pendant un certain temps, la brutalité de la torture a rendu M. Liu méconnaissable.
En raison de la malnutrition, de la privation de sommeil et de la torture, M. Liu est devenu désorienté. Après les deux premiers mois de torture, il était émacié et souffrait d’anémie grave. À un moment donné, il était méconnaissable ; ses yeux étaient exorbités et ses jambes enflées.
La prison voulait envoyer M. Liu dans un hôpital psychiatrique, mais l’hôpital a refusé de l’accepter en voyant qu’il parlait encore logiquement. Plus tard, M. Liu a été envoyé à l’hôpital de la prison et hospitalisé pendant deux mois.
Province du Zhejiang
Une femme de Ningbo envoyée à l’hôpital psychiatrique après son arrestation
Mme Yang Qinghua a été arrêtée par des agents du poste de police de Zhongma dans la matinée du 11 mars 2020. Elle a ensuite été envoyée à l’hôpital psychiatrique de Kangning, l’hôpital où elle avait été détenue à plusieurs reprises.
Province de l’Anhui
Mme Hu Hongmei, 75 ans du district de Jinzhai, province de l’Anhui, est décédée le 26 mars 2023, quelques mois seulement après avoir été libérée d’une hospitalisation d’office de huit mois dans un service psychiatrique.
Mme Hu ne souffrait d’aucun trouble mental et a été prise pour cible simplement en raison de sa pratique du Falun Gong. L’internement d’office de Mme Hu a eu lieu le 25 février 2022, lorsque le poste de police du bourg de Youdian et le gouvernement du bourg de Youdian l’ont appréhendée à son domicile et emmenée directement au service psychiatrique de l’hôpital de Baiyun.
Ils l’ont placée dans un service avec huit autres personnes, dont des militants des droits de l’homme. La gestion de l’hôpital était similaire à celle d’une prison. Mme Hu ne recevait jamais assez de nourriture et a été contrainte de prendre trois comprimés d’un médicament inconnu trois fois par jour, tous les jours. Lorsqu’elle refusait de prendre les comprimés, les infirmières l’attrapaient par le cou et la giflaient.
Parfois, cinq infirmières tenaient Mme Hu tout en la forçant à prendre les comprimés. Ses côtes ont failli être brisées. Les infirmières l’ont également nourrie de force, l’accusant de manger trop lentement. Parfois, elles lui insufflaient de l’air dans l’estomac par la sonde d’alimentation afin d’accroître ses souffrances. Alors que d’autres détenus pouvaient sortir pour faire une pause, Mme Hu n’a jamais été autorisée à quitter la pièce. Les gardiens pouvaient lui donner des coups de pied et l’attacher à volonté. Elle devait également subir une prise de sang tous les mois.
Après plus de huit mois de détention, la police a enregistré Mme Hu sur vidéo et l’a prise en photo. Ils lui ont également ordonné de signer une déclaration promettant de ne plus jamais pratiquer le Falun Gong.
Mme Hu n’étant pas mariée, son frère a été chargé d’aller la chercher à l’hôpital en octobre 2022 et de l’emmener à la maison de retraite du bourg de Youdian, où elle a été placée sous surveillance résidentielle. Après son admission en octobre 2022, le président de la maison de retraite, Wang Longfei et son personnel n’ont cessé de faire pression sur Mme Hu pour qu’elle renonce au Falun Gong. Alors qu’elle souffrait encore des complications liées à la prise forcée de substances inconnues à l’hôpital, elle a dû lutter pour faire face à la pression incessante et est décédée le 26 mars 2023.
Province du Fujian
M. Weng Changgui, un habitant de 49 ans de la ville de Fuqing, province du Fujian, a été admis à l’hôpital psychiatrique de la ville de Fuqing en 2022 après avoir été signalé pour avoir parlé du Falun Gong à d’autres personnes. En mai 2024, il était toujours détenu à l’hôpital psychiatrique.
Province du Jiangxi
Mme Wu Zhiping, 67 ans, une ouvrière d’usine sidérurgique à la retraite, de la ville de Nanchang, province du Jiangxi, a été harcelée par la police et le directeur du comité résidentiel le 14 avril 2021. Ils lui ont ordonné de signer une déclaration de renoncement au Falun Gong. Comme elle a refusé d’obtempérer, deux autres groupes de personnes l’ont harcelée à deux reprises le 1er avril.
Le soir du 19 avril, elle a quitté son domicile et est allée d’un endroit à l’autre pendant la nuit. Elle a été arrêtée peu après et emmenée au centre de lavage de cerveau local. Liu Zhibin, directeur adjoint du Bureau 610 de la ville de Nanchang, a personnellement organisé les séances de lavage de cerveau et ordonné aux pratiquants d’abandonner leur croyance. Comme Mme Wu refusait toujours d’obtempérer, elle a été transférée dans un hôpital psychiatrique.
Province du Shandong
Deux pratiquantes de Falun Gong détenues dans un hôpital psychiatrique après une arrestation massive
La police de la ville de Liaocheng, province du Shandong, a procédé à une arrestation massive le 16 septembre 2022. Plus de dix pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés et leurs maisons ont été saccagées.
Mme Xu Delan a été emmenée au service psychiatrique du quatrième hôpital populaire (hôpital psychiatrique) après son arrestation. Lorsque sa famille a demandé qu’elle soit libérée, les autorités ont utilisé diverses excuses pour éviter leurs questions. Elle a été libérée sous caution en décembre 2022 et condamnée à un an de prison avec deux ans de mise à l’épreuve en juillet 2023.
Mme Li Hongling a été arrêtée à son domicile et de nombreux effets personnels ont été confisqués. Elle a également été emmenée au service psychiatrique du quatrième hôpital populaire. En novembre 2022, elle a été transférée au centre de détention de la ville de Liaocheng. Elle a été condamnée à un an de prison le 10 janvier 2023.
Province du Henan
Un homme détenu dans un service psychiatrique du centre de santé après son arrestation
M. Yang Jinhan a été arrêté par des policiers, dont Shao Mingke, chef du poste de police de Bobi, le 25 avril 2022. Il a été détenu dans le service psychiatrique du centre de santé de Baiquan, dans le district de Hui, et a été libéré le 10 janvier 2023.
Des femmes détenues dans un service psychiatrique après leur arrestation
Selon un rapport de Minghui.org publié en août 2019, Mme Wang Fengyun et Mme Yue Julan étaient détenues dans un service psychiatrique de la prison pour femmes de Xinxiang, province du Henan. Elles ont persévéré dans la pratique des exercices de Falun Gong. L’une d’entre elles a été contrainte de porter une camisole de force, tandis que l’autre a été placée en isolement.
Province du Heilongjiang
Des pratiquants de Falun Gong détenus à l’hôpital Jiatai
Selon un rapport de Minghui.org publié en août 2023, plusieurs pratiquants de Falun Gong ont été détenus au quatrième étage de l’hôpital Jiatai de la ville de Wuchang.
Province du Shanxi
Un homme est envoyé dans un hôpital psychiatrique pour avoir parlé du Falun Gong à des gens
M. Zhai Yinxiang a été arrêté le 3 février 2020, après avoir été signalé parce qu’il parlait du Falun Gong aux gens dans la rue. Il a été libéré vers minuit, avant d’être à nouveau arrêté deux jours plus tard avec un autre pratiquant, M. Gao Xiaohong, après avoir été suivis par la police alors qu’ils affichaient des informations concernant le Falun Gong. M. Zhai a été détenu à l’hôpital psychiatrique de la ville de Yangquan jusqu’en août 2020.
Les deux pratiquants ont comparu devant le tribunal du district de Pingding le 26 septembre 2020. M. Zhai a été condamné à un an avec deux ans de probation. Après le procès, il a été emmené à l’hôpital psychiatrique du district de Pingding. M. Gao a été condamné à un an et demi et emmené le jour même au centre de détention du canton de Meng.
Mongolie intérieure
Une femme de 25 ans envoyée à l’hôpital psychiatrique après avoir été suspendue de l’école
En avril 2021, Mme Yan Ziting, 25 ans, de la ville de Hohhot, en Mongolie intérieure, a été renvoyée de l’école pour avoir parlé du Falun Gong alors qu’elle fréquentait l’établissement.
Les policiers l’ont harcelée au début du mois de juin 2021. Deux mois plus tard, elle a été trompée par sa famille et les autorités locales et envoyée dans un centre de lavage de cerveau pendant près de trois mois. Elle a ensuite été envoyée au centre de détention de la ville de Hohhot, où elle a été détenue pendant huit jours.
Le 28 novembre, elle a été emmenée dans deux hôpitaux psychiatriques de Pékin, l’hôpital Huilongguan et le sixième hôpital de l’université de Pékin, pour une « consultation médicale ». Elle est retournée dans la ville de Hohhot le 30 novembre.
Province du Guangdong
La famille d’une femme l’a retrouvée dans un hôpital psychiatrique deux mois après son arrestation
Mme Li Yanqun, 65 ans, a été arrêtée à son domicile le 17 mars 2020. Il a fallu deux mois à sa fille pour apprendre qu’elle était détenue à l’hôpital populaire no 3 de la ville de Foshan, un hôpital psychiatrique local bien connu. Le 21 octobre 2020, le tribunal du district de Chancheng a condamné Mme Li à sept ans de prison.
Sa famille a engagé deux avocats différents, mais aucun d’entre eux n’a pu prendre rendez-vous avec les deux centres de détention, qui ont nié avoir Mme Li sous leur garde. Après les demandes répétées des avocats, les autorités ont finalement révélé que Mme Li était actuellement détenue à l’hôpital psychiatrique, mais elles ont continué à rejeter les demandes de visite de sa famille. Il a fallu plus de deux mois à la fille de Mme Li pour découvrir qu’elle avait été envoyée à l’hôpital populaire no 3 de Foshan, un hôpital psychiatrique tristement célèbre dans la région.
Province du Yunnan
Une femme nécessitant de l’aide après une chute se fait arrêter et droguer
Mme Yu Qionghua était une employée dans une usine de conserves alimentaires dans la ville de Kunming, province du Yunnan. Elle a été emmenée au poste de police de Yueyatang après avoir été interpellée dans la rue le 5 mai 2019. Elle a fait une chute en roulant à vélo et un passant a appelé la police pour obtenir de l’aide. Quelques policiers sont arrivés et l’ont arrêtée après avoir découvert qu’elle avait sur elle des informations sur le Falun Gong. Elle a été placée dans un centre de détention pendant une semaine, puis dans un hôpital psychiatrique pendant une autre semaine avant d’être libérée.
Le père de Mme Yu, âgé de 92 ans, était terrifié et incapable de manger pendant plusieurs jours. La mère de Mme Yu et les autres membres de sa famille se sont rendus au poste de police à plusieurs reprises pour demander sa libération. Le 11 mai, on leur a dit de venir la chercher. Cependant, quand ils sont arrivés au poste de police, on leur a dit qu’elle devrait séjourner une autre semaine dans un hôpital psychiatrique local.
La famille de Mme Yu a demandé pourquoi la police enverrait une personne en parfaite santé dans un hôpital psychiatrique. Les agents ont menacé de la garder plus longtemps au centre de détention si sa famille refusait qu’elle soit transférée à l’hôpital psychiatrique. Sa famille n’a pas eu d’autre choix que d’accepter le séjour à l’hôpital.
Mme Yu a été libérée une semaine plus tard.
Province du Shaanxi
Une femme du Shaanxi détenue dans un hôpital psychiatrique pour avoir défendu sa croyance
Mme Zhang Caixia de la ville de Baoji, province du Shaanxi, est détenue dans un hôpital psychiatrique depuis plus de trois semaines pour sa pratique du Falun Gong. Le 25 août 2021, la police s’est d’abord rendue au domicile de Mme Zhang pour la harceler. Comme elle n’était pas chez elle à ce moment-là, ils l’ont arrêtée le lendemain à l’hôpital Weibin, où elle travaillait. Mme Zhang a d’abord été détenue dans un hôtel après son arrestation, puis transférée au centre de rééducation de Wangjiaya, qui est en fait l’hôpital psychiatrique municipal.
La famille de Mme Zhang ne savait pas où elle était détenue, jusqu’à ce qu’elle se rende au poste de police local le 7 septembre pour se renseigner sur son affaire. Lorsqu’ils se sont rendus à l’hôpital psychiatrique pour lui rendre visite, les gardiens ne les ont pas autorisés à la voir en personne, mais seulement par le biais d’un chat vidéo. Il a été rapporté que la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Baoji a ordonné son arrestation et n’approuverait pas sa libération à moins qu’elle ne rédige une déclaration de renoncement au Falun Gong. Elle a été libérée le 30 septembre 2021.
Province du Gansu
La prison pour femmes de la province du Gansu utilise des médicaments sur les pratiquantes
La plupart des pratiquantes de Falun Gong à la prison pour femmes de la province du Gansu sont détenues dans le 7e quartier, un quartier désigné pour torturer et laver le cerveau des pratiquantes dans le but de briser leur volonté et de les faire renoncer au Falun Gong. Yang Li est la directrice du 7e quartier. Elle a été transférée à ce quartier en 2021 et a travaillé avec Liu Xiaolan, la gardienne principale, pour torturer les pratiquantes de Falun Gong.
Mme Li Xiulan, septuagénaire, a été condamnée à trois ans de prison et devait être libérée en janvier 2023. Yang et Liu ont forcé Mme Li à prendre des médicaments psychiatriques tous les jours, alors qu’elle ne souffrait d’aucune maladie mentale. Lorsque Mme Li a refusé de continuer à prendre les médicaments, Yang l’a fait s’accroupir devant elle et l’a grondée, exigeant qu’elle continue. D’autres détenues sont venues et ont entouré Mme Li.
Mme Li Mingyi enseignait dans le village de Baiyun, dans le district de Gangu. Elle a été condamnée à cinq ans de prison. Les gardiens ont prétendu qu’elle était dépressive et l’ont constamment forcée à prendre des médicaments psychiatriques. Elle a été libérée en octobre 2022.
Xinjiang
Une habitante de la ville de Shihezi envoyée dans un hôpital psychiatrique
Les autorités de la ville de Shihezi, région autonome ouïghoure du Xinjiang, ont commencé à harceler Mme Zhan Ying début novembre 2020. Elle a été arrêtée le 24 novembre et emmenée dans un centre de lavage de cerveau. Des policiers ont également harcelé Mme Zou Xiaoyu, la fille de Mme Zhan, et ont exercé des pressions sur le père (divorcé de Mme Zhan) pour qu’il la force à quitter son domicile.
Mme Zou, qui pratique aussi le Falun Gong, a été persécutée en raison de sa croyance. Elle avait été arrêtée et son domicile avait été fouillé en 2018. Elle a d’abord été incarcérée au premier centre de détention de Shihezi avant d’être transférée dans un hôpital psychiatrique, puis dans un centre de lavage de cerveau. Elle était souvent battue et contrainte à rester debout pendant de longues heures au cours de sa détention prolongée au centre de lavage de cerveau.
Incapable d’endurer la pression, elle s’est mutilée à plusieurs reprises. Elle a été incapable de bouger ou de parler pendant un certain temps. Bien qu’elle ait progressivement récupéré avec sa libération, elle a encore de la difficulté à parler. Elle tremblait involontairement et ses jambes étaient faibles lorsqu’elle était bouleversée.
Voir aussi :
Les lourds secrets des hôpitaux psychiatriques « ankang » de Chine
Nouveaux cas de pratiquants décédés après avoir été drogués en détention (Photos explicites)
Traduit de l’anglais
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