Par une pratiquante de Queensland, Australie

Plusieurs pratiquants du Falun Gong sont allés à un dîner organisé par la Société Amicale Australie-Chine, à Brisbane. Le dîner était co-parrainé par une agence de voyage locale en vue de promouvoir la Chine. Plusieurs pratiquants ont présenté un numéro de danse avec des costumes traditionnels chinois.

Nous étions quatre pratiquants présents à ce dîner et nous nous étions assis immédiatement à différentes tables. J’ai regardé autour de moi et vu un visage familier et me suis aperçue que cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vue. Alors que le dernier service achevait, je suis allée la saluer. Il y avait un occidental assis près d’elle qui a pointé l’emblème sur ma robe et m’a demandé ce que signifiait ce symbole. Je lui ai dit que c’était le symbole du Falun Gong. Il n’a rien dit, mais mon amie m’a demandé depuis combien de temps je pratiquais le Falun Gong. Je lui ai répondu que cela faisait quatre ans et combien j’en avais beaucoup bénéficié. Je pouvais sentir qu’ils ne se sentaient pas à l’aise, alors j’ai retiré quelques dépliants de mon sac pour les remettre à elle et à son ami. Je leur ai sincèrement dit de les lire afin qu’ils aient la chance de comprendre les faits. Puis je les ai quittés et suis revenue à ma table.

Une minute après, j’ai été informée que le président de cette association qui était l’hôte de cet événement voulait me voir. Je suis allée le voir (c’était le même homme qui m’avait demandé des renseignements sur l’emblème) et il m’a dit avec colère qu’il n’était pas permis de faire la politique ici. Je lui ai calmement demandé comment mon geste a été perçu comme une affaire politique. Je bavardais tout simplement avec une amie que je n’avais pas vue depuis si longtemps et lui ai donné des informations sur ce que j’ai fait pendant tout ce temps. Il m’a dit que cette dame était son épouse. J’ai répliqué : « Demandez à votre épouse s’il vous plaît si la conversation entre elle et moi était de nature politique » et il a aussi ajouté qu’il ne voulait plus voir aucun de ces dépliants ici. Je lui ai serré la main et lui ai dit que ce n’était pas du tout mon intention de créer des ennuis.

De retour à ma table, j’étais vraiment triste de me rendre compte que cet Occidental a été empoisonné par la propagande et il me rappelait les Chinois en Chine. Alors, je suis retournée à sa table et lui ai offert mes excuses pour l’avoir vexé. Je lui ai dit que je n’avais aucun agenda politique, n’en ai jamais eu et n’en aurais jamais. J’ai continué à lui expliquer ce qu’est le Falun Gong et pourquoi il est important de clarifier les faits – car de nombreuses personnes ont été trompées par la propagande sans savoir vraiment ce qui se passait. Aujourd’hui, dès que j’ai ouvert ma bouche, j’ai été qualifiée de politique. Est-ce que c’était juste? Il m’a dit que son ami chrétien en Chine lui a dit que notre grand Maître a déclaré qu’il était la réincarnation de Jésus Christ. C’est pour cette raison qu’il nous en voulait beaucoup. Je lui ai demandé s’il avait lu Zhuan Falun et il a répondu non. J’ai aussi déclaré que c’était un des nombreux mensonges perfides répandus par le régime de Jiang. Sa propagande adressée aux Bouddhistes mentionnait que notre grand Maître a déclaré qu’il était la réincarnation de Sakyamuni. Je lui ai aussi dit que l’objectif de cette propagande était de créer la peur, le conflit, la méfiance et la haine envers le Falun Gong afin de justifier l’injustifiable persécution des pratiquants du Falun Gong. Après avoir entendu ces faits, il est demeuré silencieux, moins hostile et il est devenu plus amical. Nous avons continué à parler pendant une heure environ. Puis, il m’a remis sa carte d’affaires et m’a invité à venir le voir si jamais je revenais à Brisbane.


Traduit au Canada le 4 mars 2003.