(Minghui.org) Vers la fin du mois de septembre 2012, Li Kunnan, le vice-président du comité de gérance du quartier de la rue Changjiang, dans la ville de Kunshan, a donné l'ordre à plusieurs subordonnés de 'rendre visite' à Mme Li Jinan. Ceux-ci lui ont dit :  « Tout comme lors de l'Expo Mondiale de l'année 2010, il vous est interdit de quitter Kunshan pendant la durée du 18ième Congrès du Parti communiste chinois et vous serez suivie et surveillée jour et nuit. » Le harcèlement a vraiment beaucoup nui à Mme Li et à sa famille.

La pratiquante de Falun Gong Mme Li Jinan a 58 ans. Autrefois, elle était enseignante et fonctionnaire du gouvernement. Elle est titulaire d'un diplôme d'études supérieures et pendant assez longtemps, elle a aidé financièrement quelques étudiants pauvres.

Peu de temps après la visite de Li Kunnan, les voisins de Mme Li ont trouvé un dispositif de surveillance à l'intérieur du bâtiment. Ceci a fait beaucoup de bruit auprès des résidents de l'immeuble et il a ensuite été enlevé. Peu de temps après, les agents secrets du PCC sont venus installer un nouveau dispositif, celui-ci a encore été enlevé. Plusieurs jours plus tard, ils ont installé le dispositif une troisième fois près de la cage d'escalier.

En fait, la surveillance de Mme Li a commencé il y a quelques années, quand plusieurs dispositifs de surveillance ont été installés autour de sa résidence. Les détails ont été rapportés dans: « La persécution du fonctionnaire gouvernemental, Mme Li Jinan, qui est connue pour sa gentillesse et sa générosité. »(http://en.minghui.org/html/articles/2010/5/25/117379.html)

Tout juste après que le troisième dispositif de surveillance ait été enlevé, le 1er novembre, la Division de la sécurité à domicile et le Bureau 610 de la ville de Kunshan ont envoyé un grand groupe de personnes pour aller harceler Mme Li. Tout comme ils ont fait en 2010, ils l'ont surveillée continuellement. Ils ont mis en place des surveillances à tour de rôle, le personnel du comité du quartier la surveillait pendant la journée et le personnel du poste de police allait la surveiller la nuit. Le garde de la sécurité de la communauté résidentielle et le département central de contrôle de la police ont également apporté leur aide pour la surveiller en coopération. En tout, des dizaines de personnes ont été impliquées dans cet effort.

La surveillance était devenue tellement intense que Mme Li était suivie à chaque pas. Dès qu'elle quittait son domicile, quelqu'un la suivait de très près. Quand cette personne la perdait de vue, la personne qui surveillait l'écran de l'ordinateur dans la salle de contrôle l'informait comment s'approcher de Mme Li. Ses voisins se demandaient de quoi le PCC avait peur et pour quelle raison ils étaient aussi nerveux et avaient peur des disciples de Dafa qui cultivent Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Pendant l'Expo Mondiale, des gens employés par le PCC ont surveillé Mme Li pendant plus de sept mois en utilisant de telles méthodes agressives. Non seulement ils ont envoyé une grande équipe pour cette tâche, mais ils avaient également préparé un ordinateur portable dans lequel chaque personne assignée à une tâche de surveillance de Mme Li devait enregistrer ses activités quotidiennes. Si quelqu'un refusait de participer à cette tâche, on le menaçait de licenciement. Ainsi, bien que les personnes qui étaient assignées à cette tâche savaient toutes que Mme Li était une bonne personne, elles étaient forcées d'accomplir cette tâche sans épargner leurs efforts.

Même quand Mme Li allait aux bains publics pour prendre une douche, deux hommes étaient assignés à rester à l'entrée et à la surveiller.

Quand Mme Li se rendait à l'école primaire pour aller y chercher sa petite-fille pour la ramener chez elle, la personne qui la surveillait la suivait de très près. Depuis que sa petite-fille a six ans et qu'elle est à l'école primaire (cela est arrivé pendant l'Expo Mondiale), elle a été suivie par ces gens. Ceci l'a perturbée tant physiquement que psychiquement. Comment Mme Li, pouvait-elle expliquer tout ceci à sa petite-fille ? Tout cela fait-il partie de la « société harmonieuse » du PCC ? Les gens qui étaient engagés pour ce travail étaient eux aussi des parents et ils avaient appris la vérité sur le Falun Gong des pratiquants à de nombreuses reprises. Au moins, ils étaient au courant que Mme Li était une bonne personne. Pourtant, ils ne voulaient pas écouter quand on leur demandait de suivre plus discrètement l'enfant. Au moment où l'enfant rentrait de l'école, ils restaient à la porte d'entrée. L'enfant est maintenant en troisième année (CE2) - combien de temps encore vont-ils continuer à la suivre ?

Le PCC n'a pas seulement installé des surveillants autour du domicile de Mme Li et à l'intérieur de son immeuble, même la porte d'entrée et celle de derrière ont été pourvues de dispositifs de surveillance. Tout cela a eu un impact sérieux sur leur vie quotidienne.

Mme Li harcelée et persécutée à de nombreuses reprises

Mme Li avait été autrefois fonctionnaire du gouvernement. En 1993, elle a commencé à soutenir financièrement Hong Gang, un enfant pauvre du canton de Lingyi, dans la région de Yimeng, province du Shandong. À cette époque, Hong Gang était en deuxième année (CE1). Mme Li ne l'aidait pas uniquement financièrement, elle lui écrivait régulièrement des lettres pour communiquer avec lui. Afin de lui éviter une gène, à chaque lettre qu'elle écrivait, elle ajoutait une enveloppe neuve pourvue d'un timbre. Cette interaction pendant plus de dix ans a créé un lien pareil à celui d'une mère avec son fils.

Au mois de novembre 2002, Mme Li a été condamnée illégalement pour sa pratique du Falun Gong et elle a perdu le contact avec Hong Gang. L'année suivante, Hong Gang a été admis à l'université grâce à ses bonnes notes. Quand il a reçu la lettre qui lui annonçait qu'il était admis, il a tout de suite voulu écrire à Mme Li, mais sa lettre lui est revenue avec la mention « non livrable. » Quand Hong Gang est entré à l'université , il pensait de plus en plus à Mme Li. Il a raconté son histoire à un journaliste qui en a écrit un article intitulé « Mais où êtes-vous, bienveillante Mme Li, » qui a été publié le 27 mars 2006 dans l'édition de Kunshan Daily, afin d'aider Hong Gang dans sa recherche de Mme Li.

Cette histoire a touché beaucoup de gens. Ils pensaient qu'il était impossible qu'il existe une personne aussi bonne qu'elle dans la société moderne. Il leur était inconcevable que Mme Li souffre de la persécution en prison uniquement pour avoir suivi les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance et pour avoir essayé d'être une bonne personne.

En mai 2006, Mme Li a finalement été relâchée de la prison, mais le Bureau 610 local et la police ont surveillé toutes ses activités et ils l'ont forcée à devenir sans abri et dépourvue afin d'éviter toute persécution.

En mai 2009, après que Mme Li soit retournée chez elle, la police locale a installé publiquement deux dispositifs de surveillance dans son appartement. Les deux petites lampes indicatrices clignotent constamment. Même sa cuisine et ses toilettes n'ont pas été épargnées de la surveillance continue. La police a également installé une caméra dans l'habitation voisine et un projecteur qui sont destinés à surveiller l'entrée du bâtiment où elle habite. Le gouvernement local a engagé le comité du quartier, les gardes de la sécurité de sa commune et des voisins pour participer à sa surveillance. Dès que Mme Li sortait de son domicile, de multiples agents secrets la suivaient de près.

La maman de Mme Li, une octogénaire, est venue de très loin à Kunshan pour lui rendre visite le 18 avril 2010. Quand elle est descendue du train, elle a été effrayée par le grand groupe de personnes qui suivaient Mme Li jusqu'à la gare. Peu importe où elles se rendaient, pour aller faire des courses ou pour une simple promenade, les agents secrets les suivaient pas à pas.

Le 24 avril 2010, Mme Li a accompagné sa mère à Jinxi pour y faire un tour. Un grand groupe d'agents secrets les suivait en véhicule. Même quand elles sont allées au bain public pour prendre une douche, les agents secrets ont envoyé quelqu'un à l'intérieur pour les suivre. Ce genre de torture mentale a mis une grande pression psychologique sur la mère de Mme Li.

Le 25 avril 2010, la mère de Mme Li est partie à Shanghai pour y rendre visite à un parent. Mme Li l'a accompagnée à la gare. Les agents de surveillance ont appelé la police et suite à cela, un grand groupe de membres du personnel du Bureau 610 et des policiers de la division de la sécurité à domicile du département de la police se sont avancés à toute allure vers le train afin d'empêcher Mme Li de partir de Kunshan, en la menaçant qu'elle serait arrêtée si elle partait. Sans avoir le choix, sa mère, les larmes aux yeux, a dû quitter Kunshan toute seule.

Le Bureau 610 et la Division de la sécurité à domicile continuent encore à faire du tort à Mme Li et à sa famille pendant cette persécution.

Les principaux organismes et les individus responsables dans cette persécution :

Le comité politique et judiciaire de la ville de Kunshan

Le département de la police de la ville de Kunshan

La division de la sécurité à domicile de la ville de Kunshan

Le bureau 610 de la ville de Kunshan

La rue de Changjiang de la ville de Kunsha

Le vice-président du bureau de la rue de Changjiang de la ville de Kunshan, Ye Kunnan

Le poste de police de Changjiang de la ville de Kunshan

La communauté Xihe de la rue Changjiang de la ville de Kunshan

Le directeur de la communauté de Xihe, Yu Huilin

Le directeur-adjoint de la communauté de Xihe, Gu Huikang

Le directeur-adjoint de la communauté de Xihe, nom de famille : Xia

Traduit de l'anglais en Belgique