Suite de la première partie : http://fr.minghui.org/articles/2013/1/8/41827.html

(Minghui.org) Quand les gens achètent ces produits à prix abordables qui sont « Made in China », que ce soit des vêtements, des biens de consommation ou des décorations de Noël, ils ne savent probablement pas que beaucoup d'entre eux sont fabriqués dans les prisons et les camps de travaux forcés chinois et qu'il y a des histoires inconnues de sang et de larmes derrière ces produits.

Dans la prison pour femmes de la province du Liaoning, les primes pour les gardes sont liées au rendement de la production. Par conséquent, les gardes dans chaque section font de leur mieux pour que les pratiquantes de Falun Gong et d'autres prisonnières travaillent plus fort. Les matières premières de nombreux produits de camps de travail sont dangereux et les conditions de travail sont très mauvaises. Par exemple, lorsque les prisonnières fabriquent manuellement des coton-tiges, elles peuvent faire ce travail sans s'être lavé les mains. Elles peuvent juste être sorties des toilettes ou avoir des maladies contagieuses. Cependant, elles font des sacs de cure-dents, des sacs à baguettes et des sacs à pain toute la journée.

Voici une liste partielle de produits fabriqués dans des camps de travail de la prison pour femmes de la province du Liaoning au cours des dernières années :

  • Les boîtes de gâteaux, les sacs à pain et les boîtes à hamburger de « Holiland » (Hao Li Lai) sont fabriquées pour la compagnie d'alimentation Taoli dans la ville de Shenyang. Des boîtes de nourriture, de médicaments, de chaussures et de cosmétiques sont fabriquées pour d'autres marques.

  • La série de vêtements militaire « Rongfa » pour l'usine de vêtements Rongfa dans la province du Jilin. La prison fabrique principalement différents sortes d'uniformes de police, des imperméables et des vestes militaires et des vestes d'hiver en coton.

  • Vêtements pour la société Feilong (nom chinois pour la société japonaise) qui exporte au Japon et en Corée du Sud. Les pantalon Feilong sont fabriqués pour les hommes.

  • Exporte des vêtements pour les vêtements Baijiahao de Shanghai. La marque est Basic House.

  • Des coton-tiges pour la société Tianjie dans la ville de Shenyang. Shenyang Tianjie Health Care Products Co., Ltd. exporte ses produits aux États-Unis, en Europe, en Israël, Australie, en Corée du Sud et d'autres.

  • Exporte des vêtements pour Liaoyang Guanglin Garments Enterprises Group. Les vêtements de Guanglin sont exportés au Japon, en Corée du Sud, Hong Kong, Panama, aux États-Unis, Royaume-Uni et au Canada.

  • Des vêtements japonais et sud-coréen pour la manufacture de Fushun Apparel Yinhe. L'entreprise se trouve au 11 Chemin Leifeng ouest, district de Wanghua dans la ville de Fushun, province du Liaoning.

  • La prison fabrique toutes sortes de lingerie. Elle fabrique également des vêtements pour l'exportation pour les entreprises de commerce extérieur de Dalian et de Dandong.

  • La dixième section de la prison fabrique des vêtements pour la Shenyang Zhonghe Clothing Co., Ltd. Wang est le nom de famille du directeur de l'entreprise dans la prison. La dixième section de la prison travaille aussi pour la manufacture de vêtements de Dandong Yuxin. Jiang est le nom de famille du directeur de l'entreprise.

  • La marque de pantalon « BangBang » ou Shenyang Anna Garment Group exporte en Corée du sud, au Japon, en Europe et dans les Amériques.

'辽宁省女子监狱监狱长杨莉与沈阳安娜服装公司签订所谓的“服装生产协议”(网络图片)'

    Yang Li, directrice de la prison pour femmes de la province du Liaoning. Yang a signé un accord de fabrication de vêtements avec le Shenyang Anna Garment Group (photo en ligne)

    3. Deux histoires de pratiquantes de Falun Gong

Le camp de travaux forcés de Longshan à Shenyang détient des pratiquantes de Falun Gong et les persécute. Le camp de travail force les pratiquantes de Falun Gong et d'autres détenues à fabriquer des produits pour l'exportation tel que des bougies et des colliers faits à la main. Chaque jour, les détenues doivent travailler plus de 15 heures. Les matières premières contiennent des fumées âcres qui sont toxiques pour les humains. Même si les produits sont fabriqués en Chine, l'emballage des bougies colorées fabriqué à la prison dit « Fabriqué en Thaïlande. »

'沈阳龙山教养院的奴工产品:彩蜡'

Produit du travail forcé du camp de travaux forcés de Longshan à Shenyang : bougies colorées

Mme Ren Shujie était propriétaire d'une petite entreprise de vêtements au marché de Donghu dans le district de Yuhong dans la ville de Shenyang. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998 et est ainsi devenue une personne saine, droite, positive, et bienveillante. Ses clients et ses pairs au marché la considéraient tous comme une bonne personne. En mai 2002, Mme Ren a été arrêtée et condamnée à trois ans dans un camp de travail forcé pour avoir distribué des documents clarifiant la vérité. Au camp de travaux forcés de Longshan à Shenyan, elle a été gravement battue et forcée à faire du travail d'esclave parce qu'elle refusait de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Ren a raconté son histoire lors d'une vidéo sur le site de Minghui : « Nous devions partir à 6h30 pour le petit déjeuner et arriver au travail à 7h. C'est au troisième étage. Chaque tonneau de cire pesait au moins 40 jin (environ 44 livres, un peu moins de 20 kg.) Les tonneaux ressemblaient à des barils de bière. Ils étaient pleins de cire. Chaque jour, nous devions monter et descendre les escaliers avec les tonneaux. Un jour, j'ai pleuré parce que j'étais très fatiguée. J'avais transporté 40 tonneaux de cire !

En moyenne, nous devions travailler jusqu'à 22h30, chaque jour. Il n'y avait pas de pause pour déjeuner. Même si vous preniez une pause au milieu de la journée, vous deviez travailler plus tard le soir. En fait, nous devions travailler plus longtemps pour compenser chaque pause prise au cours de la journée. Lorsque les heures étaient prolongées, on ne parlait plus de 22h30. Parfois on s’arrêtait à minuit. Cela durait plusieurs jours et pas seulement un ou deux jours. L'intensité du travail était très lourde sans mentionner que nous avions peu de temps pour manger et que nous devions nous arrêter de manger même si nous avions encore faim. Nous n'avions ni pause, ni aucune liberté. Il n'y avait que le travail et le travail dans nos esprits. »

Mme Ren est décédée le 1er septembre 2005, à 42 ans. Elle laisse dans le deuil son fils adolescent.

'沈阳法轮功学员任淑杰和儿子'

Mme Ren Shujie, pratiquante de Falun Gong, et son fils

Le camp de travaux forcés de Shenyang Zhangshi détient les pratiquants masculins du Falun Gong. Les produits qui y sont fabriqués sont des peignes, des baguettes, des faux cils, des grilles pour la cuisson, des ampoules pour néon et d'autres articles. Le camp de travail est partenaire avec Shenyang Haiwei Jewelry Co. Ltd pour produire des peignes. Les produits sont exportés dans plus de 10 pays dont le Japon, les États-Unis et de nombreux pays d'Europe. La compagnie Haiwei fournit les matières premières et l'assemblage. Le camp de travaux forcés de Zhangshi force les pratiquants de Falun Gong et d'autres détenus à fabriquer la tête du peigne et les boîtes d'emballage. Les vapeurs de la colle pour les boîtes d'emballage sont nocives au système respiratoire et les autres matériaux de production sont toxiques pour les humains.

Li Xiaoyuan, pratiquant de Falun Gong

    M. Li Xiaoyuan était un excellent mécanicien à la première usine de moulage de la Coopération Shenyang Aircraft. Il était très respecté par ses collègues. Cependant, avant le Nouvel An chinois en 2002, il a été arrêté et envoyé au camp de travaux forcés de Shenyang Zhangshi.

Là, M. Li a subi la torture, y compris être déshabillé, suspendu à une porte en fer et sauvagement battu, électrocuté avec des matraques électriques et gelé dans une salle glacée. Comme il a persévéré dans sa croyance en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, la police l'a détenu avec les criminels et l'a soumis aux travaux forcés intensifs.

Le 25 avril 2002, M. Li a refusé de prendre part aux travaux forcés. Le garde Yang Shu et des prisonniers l'ont électrocuté avec des matraques électriques d'un voltage de 120 000 watts. Il a été sauvagement battu et privé de sommeil. La torture a duré quatre jours. Le corps de M. Li était noir et bleu partout et était enflé. Il ne pouvait pas marcher tout seul et devait utiliser une chaise spéciale pour aller aux toilettes. En mai et juin, M. Li a été secrètement transféré au camp de travaux forcés de Guanshan Liaoning où il est mort suite aux abus le 9 novembre 2003. Il avait 46 ans.

Dans les prisons et les camps de travaux forcés en Chine, les pratiquants de Falun Gong sont soumis au lavage de cerveau violent, ainsi qu'aux travaux forcés. Les produits des travaux forcés fabriqués au camp de travail de Masanjia dans la province du Liaoning comprennent des fleurs faites à la main, des plumes (réalisé avec des matériaux toxiques), des colliers et des bracelets faits main, des bâtons de glace à l'eau, des robes pour les fillettes, des robes de mariée, des accessoires pour cheveux, des manteaux militaires d'hiver en coton, des vêtements de camouflage, des gilets pour les prisonniers, de l'ail pelé (pour l'exportation) et ainsi de suite.

Les produits fabriqués dans le camp de travaux forcés de Shenyang Shenxin comprennent des objets occidentaux pour les vacances, des bougies colorées, des agneaux, des pigeons, des aigles, des squelettes, des boules et des étoiles en mousse, les idéogrammes dorés de « Fortune » et des baguettes.


Les produits « Made in China » fabriqués dans le camp de travaux forcés de Shenyang Shenxin : les idéogrammes dorés de « Fortune »

    4. « Fabriqué dans des camps de travaux forcés en Chine » - la vérité cachée

Le Parti communiste chinois (PCC) dissimule les faits concernant les produits chinois fabriqués dans les camps de travaux forcés. En 2006, le badge d'identification d'un prisonnier est tombé accidentellement dans un conteneur de produits finis au camp de travaux forcés de Shenyang Shenxin. Le badge d'identification affichait une photo, le nom du prisonnier et le nom du camp de travail. L'insigne a été retrouvé avant que le conteneur quitte le camp de travail. Les gardes ont été pris de panique. Ils ont interrogé les prisonniers en privé et adopté des méthodes d'examen encore plus rigoureuses sur les produits destinés à l'exportation dans le but de dissimuler la vérité sur les travaux forcés, notamment la persécution brutale des pratiquants de Falun Gong.

Aujourd'hui, les travaux forcés continuent. Les produits issus des travaux forcés sont exportés partout dans le monde, violant ainsi les protocoles de commerce internationaux. Un tel commerce répand également la persécution du Falun Gong à tous les niveaux de la communauté mondiale.

Nous espérons sincèrement que les gens du monde libre suivront les histoires de sang et de larmes derrière les produits de travaux forcés, aideront à mettre fin à la persécution brutale du Falun Gong, protégeront les valeurs universelles de Authenticité-Bienveillance-Tolérance et aideront à protéger les droits inaliénables des citoyens chinois qui cherchent à être aimables et bons. Ces actions permettront également de protéger les droits innés de chaque être humain.

Traduit de l'anglais au Canada