(Minghui.org) Le régime communiste chinois a été soumis à une pression toujours croissante de la part de la communauté internationale depuis que les atrocités des prélèvements d'organes qu'il a perpétrés contre des pratiquants de Falun Gong vivants ont été exposés pour la première fois. D'un côté, le régime nie avec effronterie les accusations, de l'autre côté, il refuse obstinément de coopérer avec les enquêteurs indépendants.

Un soldat chinois raconte cette histoire qu'il a lui-même observe :

« Un jour de décembre 2000, vers 1h du matin, notre unité de l'armée a soudain été appelée pour un rendez-vous d'urgence et nous nous sommes rués en tenue armée vers la gare de Dandong. Nous avons strictement cerné la gare. Peu de temps après, un train venant de Tianjin est arrivé. Un certain nombre d'officiers de l'armée et de médecins sont descendus du train et se sont entretenus secrètement avec nos officiers. Ensuite, une partie de notre unité a été envoyée pour escorter le train avec deux soldats responsables de chaque wagon. Nous n'avions aucune idée de ce qui était transporté avant de monter dans le train, mais nous sentions simplement que l'atmosphère était anormalement intense. Lorsque nous sommes montés dans le train, nous avons été choqués de découvrir que le train de marchandises habituellement utilisés pour transporter du bétail était rempli de pratiquants de Falun Gong. Il y avait des hommes et des femmes, des vieux et des jeunes. Nous avons entendu dire qu'ils étaient des pratiquants de Falun Gong qui étaient allés à Pékin faire appel à la justice pour le Falun Gong. Tous étaient menottés à une barre en acier fixée en haut du compartiment comme des poulets... Je ne sais pas combien de temps cela nous a pris, mais nous sommes arrivés finalement à destination, Sujiatun dans la ville de Shenyang. »

Sujiatun, la destination du train, est l'endroit où les atrocités des prélèvements d'organes ont été révélés pour la première fois.

Quel que soit la personne au pouvoir, le PCC reste le PCC et sa nature perverse ne changera jamais. Il est absolument impossible que le PCC esquive la responsabilité pour les crimes monstrueux qu'il a commis et ces crimes ne peuvent être effacés. À moins que le PCC pervers ne soit totalement abandonné et que tous les pratiquants de Falun Gong détenus ne soient libérés et que les victimes et leurs familles ne reçoivent compensation, le crime du siècle, c'est-à-dire les prélèvements systématiques des organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants, autorisés par le Parti, ne pourra jamais être effacé.

Le site Minghui invite les personnes au bon cœur de Chine continentale à fournir des preuves sur ces atrocités de prélèvements d'organes et demande aux gens du monde entier de parler à leurs amis, proches, collègues et voisins, de ces crimes contre l'humanité.

Sections dans ce rapport :

Partie A : Le régime développe des tactiques afin de détourner l'attention de ses crimes

1. Les déclarations du PCC

2. Souvenirs d'un soldat : Des pratiquants transportés à Sujiatun

3. Des pratiquants de Falun Gong cible des prélèvement d'organes

Partie B : Augmentation marquée des transplantations d'organes

1. La pression internationale ne doit pas se relâcher : Comprendre en profondeur les crimes de prélèvements d'organes sur des êtres vivants.

2. Les prélèvements d'organes ont-ils toujours lieu ?

3. Combien d'organes par an ont été réellement fournis par des prisonniers condamnés à mort en Chine ?

Prisonniers condamnés à mort au sens large.

4. D'où provenaient les organes ? Le grand bond des transplantations d'organes entre 2003 et 2006.

5. Les pratiquants de Falun Gong portés disparus ont été la source principale des prélèvements d'organes.

6. Les hôpitaux affiliés à l'Armée de Libération du peuple et la police armée représentaient la force principale derrière les prélèvements d'organes à vif.

Partie A : Le régime développe des tactiques afin de détourner l'attention de ses crimes

1. Les déclarations du PCC

Il est certain que le Parti communiste chinois (PCC), par sa nature même, n'attendra pas tranquillement la venue de sa propre fin. Ces quelques dernières années, il a mené une série d'actions à propos des transplantations d'organes.

- En 2007, la Régulation des transplantations d'organes humains interdisant la vente d'organes humains a été voté par le Conseil d'État chinois ;


- La même année, La Cour suprême du peuple de Chine a repris le pouvoir pour réexaminer la peine de mort qu'il avait délégué pendant 27 ans ;

- En 2009, le régime du PCC a admis pour la première fois que des organes provenaient de prisonniers exécutés (auparavant, le PCC avait de façon répétitive nié cela) ;

- En janvier 2010, le régime a démarré des programmes pilotes de dons d'organes humains posthumes dans dix provinces ;


- En 2012, il a assuré qu'en moins de deux ans, la source des organes à greffer ne reposerait plus sur les prisonniers exécutés ;

- En 2013, il a encore assuré qu'il mettrait en place un système de don d'organes dans toute la Chine et s'attendait à ce que le système fonctionne bien dans deux ans.

Depuis les « Deux Congrès » du Congrès national du Peuple et du Congrès national du Parti communiste de Chine, le Ministère chinois de la santé a été intégré dans un autre département (la Commission de la santé nationale et de la planification familiale) et Huang Jiefu a été démis de ses fonctions de Ministre adjoint de la santé.

Avant d'être congédié, Huang Jiefu a dépeint cette image dans un entretien avec les médias : en deux ans, la Chine ne reposera plus sur les « prisonniers exécutés » pour obtenir des organes. Le système de don d'organes chinois sera bien établi et les médecins de greffes d'organes pourront enfin montrer leurs compétence sur la scène internationale. Ils se sentiront fiers quand ils opéreront pour prélever des organes et n'auront plus peur de tuer un de leurs compatriotes.

Mais, les faits corroborent-ils cela ?

2. Souvenirs d'un soldat : Des pratiquants transportés à Sujiatun

Le site Minghui a publié il n'y a pas longtemps un court message : « Suspicion de lien avec le prélèvement d'organes : un soldat se souvient d'un événement à faire froid dans le dos » (http://fr.minghui.org/articles/2013/4/8/43131.html)

« C'était par une froide journée de décembre 2000. Notre unité a été soudainement appelée pour une mission urgente vers 1 h du matin. Nous avons enfilé notre équipement complet et sommes allés à la gare de Dandong et l'avons encerclée. Après un court moment, un train de Tianjin est arrivé. Quelques fonctionnaires et médecins militaires sont descendus du train. Après une conversation en privé avec nos officiers, plusieurs soldats de notre unité, y compris certains de notre compagnie, ont été retirés pour escorter le train. Deux soldats ont été assignés à chaque wagon.Nous ne savions pas ce qu'il y avait dans les voitures du train avant de monter, mais nous ressentions l'intensité de la situation et c'était très inhabituel. Dès que nous sommes montés dans la voiture, nous avons été choqués par ce que nous avons vu. C'était un train pour le transport des bestiaux et les voitures avaient un toit ouvert. Cependant, elles ne transportaient pas d' animaux, mais des pratiquants de Falun Gong. Il y avait des hommes et des femmes, jeunes et âgées. On nous a dit qu'ils avaient été arrêtés parce qu'ils étaient allés à Pékin faire appel pour le Falun Gong. Leurs poignets étaient menottés et attachés à une barre en métal en haut de la voiture [...] Je ne me souviens pas combien de temps nous avons voyagé, mais nous sommes finalement arrivés à destination, le district de Sujiatun de la ville de Shenyang, province du Liaoning. »

3. Des pratiquants de Falun Gong, cibles des prélèvement d'organes

La « politique » top secret mise au point par les principaux coupables du PCC, Jiang Zemin, Luo Gan, Liu Jing et Zhou Yongkang était celle-ci : Vers l'an 2000, des millions, voire des dizaines de millions de pratiquants de Falun Gong qui sont allés faire appel à la justice pour le Falun Gong pourraient être désignés comme des condamnés à exécuter.

Les médecins de transplantations d'organes n'étaient intéressés que par les profits dégagés par les greffes d'organes tandis que la clique de Jiang Zemin voulait éliminer le Falun Gong. Les deux groupes, l'un se servant de l'autre, étaient de connivence pour toucher la manne de profits. (Aujourd'hui, les médecins essaient même de présenter leurs crimes comme des exploits et veulent publier leur « réussite académique » afin d'être reconnus.) Leur crimes sont sans précédent et sont trop nombreux pour tous les rapporter.

Qui pourrait avoir imaginé qu'une chose aussi perverse se passait : traiter les pratiquants qui sont allés faire appel à Pékin comme « des condamnés à mort pour le prélèvement d'organes à vif ? »

Les crimes de prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants étaient commis à grand échelle par une chaîne de production avec à sa tête Jiang Zemin, Luo Gan, Liu Jing et Zhou Yongkang, jusqu'à l'Armée de libération du peuple (l'armée chinoise), la police, les tribunaux et les hôpitaux. Tous ceux qui y ont participé sont coupables et à cause de cela, ils restent tous muets, pensant que tant qu'ils ne disent rien, les gens en dehors de ce cercle ne découvrirons jamais ce qui s'est passé.

Leurs tactiques actuelles sont : d'abord, le PCC admet ouvertement s'être servi de prisonniers exécutés comme source des organes (il a nié totalement cela dans le passé) et ensuite, il ment en disant que dans deux ans, ils ne compteront plus sur les prisonniers exécutés pour avoir des organes en vue des greffes, afin de susciter des sentiments positifs et de la reconnaissance de la part de la communauté internationale.

Mais les « prisonniers exécutés » ne sont qu'une couverture camouflant des crimes monstrueux. Le régime veut gagner la reconnaissance de la communauté internationale de façon à faire oublier ses crimes. Cela est son véritable motif, bien caché.

Quel que soit la forme de camouflage qu'essaie d'utiliser le PCC, cela ne restera qu'un camouflage. Les ruses habituelles de voyou jouées par le PCC sont déterminées par sa nature perverse.

Quel que soit la personne au pouvoir, le PCC reste le PCC et sa nature perverse ne changera jamais. Il est absolument impossible que le PCC esquive la responsabilité pour les crimes monstrueux qu'il a commis et ces crimes ne peuvent être effacés. À moins que le PCC pervers ne soit totalement abandonné et que tous les pratiquants de Falun Gong détenus ne soient libérés et que les victimes et leurs familles ne reçoivent compensation, le crime du siècle, c'est-à-dire les prélèvements systématiques des organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants, autorisés par le Parti, ne pourra jamais être effacé.

Le site Minghui invite les personnes au bon cœur de Chine continentale à fournir des preuves sur ces atrocités de prélèvements d'organes et demande aux gens du monde entier de parler à leurs amis, proches, collègues et voisins, de ces crimes contre l'humanité.

Partie B : Augmentation marquée des transplantations d'organes

1. La pression internationale ne doit pas se relâcher : Comprendre en profondeur les crimes de prélèvements d'organes sur des êtres vivants.

Il y a deux faits principaux que le PCC essaie d'ignorer et de rendre flou : le premier est que les prélèvements d'organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong continuent de se produire, même si c'est à moindre échelle. L'autre est le prélèvement à grande échelle sur les pratiquants de Falun Gong à vif avant 2007, surtout entre 2003 et 2006.

La communauté internationale s'est toujours opposée à l'usage de prisonniers exécutés comme source d'organes par le PCC. Maintenant que les prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants ont été révélés, la communauté internationale est devenue plus vigilante et prend des mesures plus rapides et strictes envers cela.

Par exemple :

- Quelques intellectuels ont publié des articles dans des journaux prestigieux appelant à « aucune acceptation, aucune publication et aucune coopération » contre des articles et des projets de recherche venant de médecins spécialistes des greffes d'organes en Chine continentale ;

- Le Ministère taiwanais de la santé demande aux médecins de ne pas recommander à leurs malades d'aller en Chine continentale pour une greffe d'organe ;


- L’Australie a interdit les projets de coopération sur les transplantations d'organes avec la Chine continentale,

- Des députés en Belgique et au Canada ont proposé des lois interdisant les voyages en Chine en vue de greffes d'organes ;

- En France, certains députés ont proposé une loi qui exige des malades qui cherchent une greffe d'organe à l'étranger de fournir des documents avant leur retour en France qui certifie qu'ils n'ont pas été impliqués dans des ventes d'organes ;


- Israël a adopté une législation pour interdire les promoteurs de greffes d'organes et exige des compagnies d'assurance de ne verser aucun paiements aux patients qui sont allés en Chine pour recevoir une greffe d'organe ;


- Aux États-Unis, dès le mois de juin 2011, les personnes demandant des visas, pas pour l'immigration, doivent remplir un document supplémentaire, le formulaire DS-160, qui déclare qu'ils n'ont pas été directement impliqués dans une transplantation forcée d'organe ou de tissu corporel.

C'est bien sûr une très bonne chose que la communauté internationale fasse pression sur le régime du PCC. Mais, l'attention est portée sur les prélèvements d'organes sur des prisonniers exécutés.

Si nous limitons nos efforts uniquement dans ce domaine, nous risquons de dévier de notre but de révéler les crimes du PCC des prélèvements d'organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong et de dénoncer complètement le PCC pervers afin que les gens connaissent la vérité.

De plus, cela fournirait une excuse au PCC pour blanchir ses crimes de prélèvements d'organes à vif. Le PCC a établi une variété de politiques (qu'elles soient appliquées ou non est une autre affaire) pour satisfaire aux pressions de la communauté internationale, ce qui fait qu'encore une fois la communauté internationale est bernée, de façon à ce que le PCC pervers puisse s'en dégager en transformant des crimes immenses en petits crimes et de petits crimes en rien du tout.

Mais l'histoire de l'humanité n'existe pas pour le PCC. Nous devons presser la communauté internationale d'organiser des équipes d'enquête indépendantes pour aller en Chine continentale pour révéler complètement les secrets sombres. Nous devons créer une dynamique autour du monde et persévérer dans ces efforts.

Encore plus important, il devons rendre impossible au PCC de penser qu'il peut se « blanchir » de ses crimes. Les crimes pervers commis constituent une injustice intolérable. Quelles que soient les ruses employées par le PCC, ce parti et ceux qui ont participé dans ces crimes n’échapperont pas à la punition de l'histoire.

2. Les prélèvements d'organes ont-ils toujours lieu ?

Huang Jiefu a déclaré dans la vidéo-conférence du Groupe national de travail sur les dons d'organes humains qui s'est tenue le 25 février 2013 que « le nombre de condamnations à mort dans notre pays diminue chaque année de 10% ».

Les chiffres des condamnés à mort en Chine continentale, fournis par la Fondation Dui Hua des États-Unis.

Nous avons remarqué que, bien qu'il y ait eu une réduction du nombre de greffes d'organes d'un total de 20 000 par an dans la période de pic entre 2003 et 2006, le nombre de greffes d'organes est toujours maintenu à 10 000 par an ces dernières années, ce qui est bien supérieur que les 5 000 ou 6 000 cas avant l'an 2003, lorsque les prélèvements d'organes à vif n'étaient pas encore devenu une opération à grande échelle.

Le 22 février 2013, quand les autorités du PCC ont lancé leur programme pilote de don d'organes humains, ils ont reconnu le fait que depuis janvier 2010, ils avaient atteint un total de 659 cas de dons d'organe en trois ans, avec 1 804 organes.

Ensuite, avec la diminution constante des condamnations à mort et la lente progression dans les dons humains, commen le PCC maintient-il le nombre de greffes (à peu près 10 000 par an) ? L'explication du PCC est « des dons d'organes entre vifs ».

Le PCC soutient que ces dernières années, les dons d'organes entre vifs représentent 35 % des greffes d'organes, un chiffre beaucoup plus important que dans aucun autre pays. Des statistiques venant de l'Enregistrement des greffes de foie en Chine montre que du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2009, 2 529 cas de différents types de greffes de foie divers ont été opérées en Chine, dont 299 cas de greffes d'organes à vif. Selon leurs statistiques, les greffes d'organes entre vifs ne comptaient que pour 11,8 %.

Le problème des greffes d'organes entre vifs reste sujet à controverse. La France suggère qu'il vaut mieux ne pas utiliser le don d'organe entre vifs parce que ce faisant, il y a de bonnes chances d'avoir deux malades au lieu d'un seul à l'origine. Dans les cas de transplantation de foie chez l'adulte, 30 % des donneurs se trouvent face au danger de complications multiples, y compris la mort.

Est-il tout à fait vrai que le don d'organe entre vifs, qui est traité avec tant de soin dans les autres pays, a augmenté si rapidement en Chine ? Nous ne le savons pas véritablement. Néanmoins, tant que le PCC n'a pas fait une confession complète sur ses crimes de prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong, nous avons des quantités de raisons de croire que les « dons d'organes entre vifs » comprennent des organes pris sur des pratiquants de Falun Gong vivants contre leur volonté.

3. Combien d'organes par an ont été réellement fournis par des prisonniers condamnés à mort en Chine ?

En 2011, Huang Jiefu a publié dans le prestigieux journal médical international The Lancet un article intitulé « Un programme pilote de don d'organes après mort cardiaque en Chine » dans lequel il disait qu'environ 65 % des organes venaient de corps décédés (plus de 90 % de prisonniers exécutés) et les 35 % restant venaient de dons entre vifs.

Nous avons procédé à un calcul simple pour voir combien exactement d'organes viennent de condamnés à mort en Chine par an. Depuis 2008, à peu près 10 000 greffes d'organes ont été faites en Chine chaque année. Si on se base sur ce que soutient Huang Jiefu, que 90 % des 65 % des organes venaient de prisonniers condamnés, alors les prisonniers ont donné à peu près 5 850 organes.

Dans un autre article intitulé « Politiques gouvernementales et greffe d'organes » publié en 2008 par Huang Jiefu dans The Lancet, il a révélé des données concernant la période entre 2000 et 2002 montrant que le nombre de cas par an se situait entre 6 000 et 6 500. En considérant que le nombre de condamnations à mort était un peu plus élevé à ce moment-là, nous pouvons dire que les chiffres sont en correspondance avec le nombre de prisonniers condamnés à mort après 2008. Au plus, il aurait pu y avoir 6 500 cas de dons d'organes venant de prisonniers condamnés à mort et le nombre aurait dû diminuer avec le temps.

Alors, comment expliquer que pendant la période allant de 2003 à 2006, quand il n'existait rien qui ressemble à « des dons d'organes entre vifs », le nombre de greffes d'organes ait augmenté soudain de 15 000 à 20 000 par an ?

2000 – 2008 : Trois phases du marché des greffes d'organes en Chine

Période

Nombre annuel de greffes d'organes

Source principale des donneurs

Phase I

Avant 2003

En moyenne autour de 6 000 depuis 2000 (avec des chiffres encore plus faibles avant 2000)

Condamnés à mort

Phase II

Entre 2003 et 2006

12 000 en 2004, selon d'autres estimations, le nombre de 2005 est de 15 000, et celui de 2006 de 20 000, pas de données nationales disponibles pour 2003, mais dans un grand hôpital militaire de transplantations d'organes, il y a eu une augmentation de près de 60 % entre 2002 et 2003 (avec 801 cas), qui a ensuite presque doublé jusque 1 601 cas en 2004 (ce que le site web de l'hôpital déclare être le plus haut chiffre d'opérations de greffes d'organes au monde en 2004)

Condamnés à morts et d'autres sources inconnues

Phase III

2007 et plus tard

Chute d'environ 40% en 2008 (pas de données nationales disponibles pour 2007)

Condamnés à mort et proches donneurs vivants

Le tableau ci-dessus est basé sur les statistiques fournies par Huang Jiefu (ancien Ministre de la Santé) et Shi Bingyi (directeur du Centre de transplantation d'organes de l'Armée de libération du peuple)

Diagramme montrant les données présentées dans le tableau au-dessus

En 2009, le site Minghui a publié un rapport approfondi intitulé « Les pratiquants de Falun Gong systématiquement assassinés pour leurs organes : réfuter l’explication des "condamnés à mort" du régime chinois », disant que l'excuse des prisonniers condamnés à mort ne pouvait en aucun cas soutenir le développement des transplantations d'organes en Chine au cours des dix dernières années.

Prisonniers condamnés à mort au sens large

Quel groupe en Chine est traité comme des « condamnés à mort »? Du point de vue du nombre, ce sont les pratiquants de Falun Gong.

Le cas d'un étudiant d'université battu à mort par la police alors qu'il se trouvait dans une maison de refuge a soulevé des vagues de condamnation sur l'internet contre les policiers impliqués et le système des maisons de refuge, avec le résultat que ce dernier a été aboli ; alors que les voix à s'élever contre la tuerie brutale et continue de dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong au grand cœur sont très peu nombreuses.

Une des raisons est que les gens ont développé beaucoup de compréhensions erronées au sujet du Falun Gong et adoptent une attitude indifférente envers le groupe à cause de la diffamation et les mensonges répandus partout contre eux par le PCC. De plus, le PCC essaie de cacher la vérité afin que les gens ne voient pas ce qui se passe vraiment dans la persécution du Falun Gong.

Selon la définition du PCC, qui sont les prisonniers « condamnés à mort » ? Des pratiquants de Falun Gong détenus qui sont considérés comme leur plus grand « ennemi » sont par le fait les prisonniers condamnés à mort au sens large.

4. D'où provenaient les organes ? Le grand bond des transplantations d'organes entre 2003 et 2006

Si ce n'était la persécution du Falun Gong lancée presque seul par Jiang Zemin, les pratiquants de Falun Gong n'auraient pas servi de source d'organes abondante et il n'y aurait pas eu ce « tourisme de greffes d'organes » enfiévré. La transplantation d'organes en Chine aurait pris un tout autre chemin. Une crise de manque d'organes (au lieu d'une augmentation explosive d'organes) aurait pu se produire en 2004 et l'établissement d'un système de dons d'organes aurait pu être programmé en 2005 au lieu de plus tard en 2010.

Donc, s'il n'y avait pas eu une énorme source supplémentaire d'organes, l'augmentation dans les transplantations d'organes depuis 1999 jusqu'à aujourd'hui se serait faite tout en douceur, sans croissance rapide, ni décroissance rapide.

Mais le diagramme plus haut montre une autre situation. Il y a eu une augmentation soudaine entre 2003 et 2006, indiquant indéniablement que les prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants avaient lieu. Le fait que le PCC essaie de couvrir les crimes qu'il a commis au cours de cette période ne fait que donner du poids et d'ajouter encore plus de culpabilité à ces crimes.

5. Les pratiquants de Falun Gong portés disparus ont été la source principale des prélèvements d'organes.

Les tests sanguins effectués sur des pratiquants de Falun Gong dans les camps de travaux forcés ou les prisons sont souvent mentionnés. Ces tests préparent le prélèvement de leurs organes. En fait, ces pratiquants des camps de travail ne constituaient pas la source principale des organes.

La véritable tragédie à grande envergure s'est déroulée dans les « camps de concentration ». Entre 1999 et 2001, la démarche principale entreprise par les pratiquants de Falun Gong contre la persécution était d'aller à Pékin faire appel pour que justice soit rendue au Falun Gong en déroulant des banderoles sur la Place Tiananmen.

À cause de la politique de persécution par implication initiée par Jiang Zemin et le régime du PCC, qui comprenait le licenciement professionnel des membres de la famille des pratiquants, la sanction des dirigeants de leurs lieux de travail, la privation de primes de tous les employés de leur lieu de travail et l'obligation des municipalités d'endosser la responsabilité, de nombreux pratiquants ont choisi de ne pas donner leurs noms, ni leurs adresses.

Les camps de travail et les prisons en Chine ne pouvaient pas détenir ces soi-disant « prisonniers » sans noms pendant longtemps. Comme ces pratiquants ne pouvaient pas être enregistrés selon les procédures normales, ils ont dû être transférés ailleurs.

Où ces pratiquants de Falun Gong disparus avaient été transférés ? Le PCC a suivi ses procédures habituelles et il n'est donc pas étonnant qu'ils les aient confiés à l'armée. Ainsi, ces nombreux pratiquants de Falun Gong disparus sont devenus les victimes des prélèvements d'organes par le PCC.

6. Les hôpitaux affiliés à l'Armée de Libération du peuple et la police armée représentaient la force principale derrière les prélèvements d'organes à vif.

Une caractéristique majeure de l'opération de prélèvements d'organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong est que les ressources d'organes étaient contrôlées par l'Armée de libération du peuple et la plupart des hôpitaux ayant participé sont des hôpitaux militaires. En raison de l'extrême discrétion de l'armée, il est encore plus difficile pour une personne extérieure de connaître toute la vérité.

Le centre de transplantations d'organes du 1er Hôpital central de Tianjin a connu un développement rapide en peu d'années et a changé son nom en Centre de transplantation d'organe oriental, le plus grand de son genre en Asie. Shen Zhongyang , le directeur et fondateur du centre, a établi le Centre de recherche sur la greffe du foie de la Police armée à l'Hôpital général de la police armée en 2003 (une année repère qui marque l'augmentation des prélèvements des organes) et il en est devenu le directeur.

La liaison étroite entre Shen Zhongyang et la police armée a joué un rôle important pour plusieurs unités de greffes d'organes sous sa direction, pour permettre l'accès à une nouvelle source d'organes.

Une autre personne active dans les transplantations d'organes en Chine est Shi Bingyi, le directeur du Centre de transplantation d'organes de l'Armée de libération du peuple, qui est situé dans l'Hôpital général de l'Armée, département des employés (connu aussi sous le nom d'Hôpital 309). Les hôpitaux militaires ne dépendent pas de l'administration du Ministère de la santé, mais dépendent du département de logistique générale de l'Armée de libération du peuple.

En tant que haut dirigeant du Centre de transplantation d'organes de l'Armée de libération du peuple, Shi Bingyi pourrait détenir davantage d'informations et de renseignements que Huang Jiefu, l'ancien Ministre adjoint de la santé. Le centre de renseignements du Registre scientifique chinois des transplantations du rein (www.csrkt.org) établi par le Ministère de la santé en août 2008, est sous le contrôle du 2e Hôpital affilié à l’Hôpital général de l'Armée de libération du peuple où travaille Shi Bingyi.

La communauté internationale doit rester vigilante et consciente des actions fréquentes entreprises par le PCC en relation aux greffes d'organe et elle doit voir au-delà des vrais motifs du PCC qui est de blanchir ses crimes de prélèvements d'organes.

Tant que la persécution du PCC du Falun Gong continue et que les crimes de prélèvement d'organes ne sont pas complètement réglés, tout ce qu'il essaie d'entreprendre revient à tromper le monde.

Pour de plus amples informations sur les prélèvements d'organes à vif, lire : « Les pratiquants de Falun Gong systématiquement assassinés pour leurs organes : réfuter l’explication des « condamnés à mort » du régime chinois »


Source : « Politique du gouvernement et transplantation d'organes en Chine » par Huang Jiefu, 2008

 

Nombre de transplantation d'organes en Chine (par année), données pour 2005, 2006, 2008, fourni par Shi Bingyi, directeur du Centre de transplantations d'organes de l'Armée de libération du peuple – les autres années sont « les meilleures estimations »

Traduit de l'anglais en Europe