(Minghui.org) Des banderoles avec « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » sont apparues sur la route allant du canton de Yilan au canton de Fangzheng, le 1er janvier 2013, au matin. Le gouverneur Wang Xiankui de la province du Heilongjiang voyageait dans la région ce jour-là, furieux et craignant pour sa position, il a ordonné une enquête pour en découvrir la source.

En trois mois, plus de 50 pratiquants ont été soit arrêtés soit ont disparu.

Le Parti communiste chinois (PCC) semble dépouiller ceux qui le suivent du peu de conscience et de gentillesse qui leur reste et les transformer en subalternes impitoyables qui ne font qu’exécuter des ordres. L'arrestation en masse des pratiquants du Heilongjiang prouve une fois de plus que tant que le régime communiste est au pouvoir, la bonté et la justice seront compromises.

Le gouverneur pique une crise, les pratiquants souffrent

Désireux d'apaiser la colère du gouverneur, les fonctionnaires du bureau de la sécurité publique de la province du Heilongjiang, du Bureau 610 de la ville de Harbin, et du département de police se sont immédiatement mis en état d'alerte et ont mis en place une « équipe de cas spéciaux » pour aller enquêter dans le canton de Yilan.

À la fin du mois de mars, plus de 50 pratiquants avaient été arrêtés ou avaient disparu. Lorsqu'on les interroge, les policiers impliqués dans les arrestations affirment : « Le gouverneur est furieux » et « Nous exécutons les ordres du gouverneur Wang Xiankui. »

                            

Les arrestations massives ont affecté les pratiquants à Yilan, Fangzheng et d'autres cantons et villes sous la juridiction de la ville de Harbin. Ces mesures irrationnelles ont été prises en raison de la fureur du gouverneur en voyant les banderoles de clarification des faits, mais ce qui les a vraiment déclenchées, ce sont les mots « Falun Dafa est bon ! »

Ce qui s'est produit dans le Heilongjiang est une reprise de ce qui s'est réellement passé et continue à se produire dans tout le pays après que Jiang Zemin ait décidé d'interdire le Falun Gong en 1999.

Une planification méticuleuse de l’arrestation des pratiquants

Le chef de la section Technologie de l'information du Bureau de la sécurité publique dans la province du Heilongjiang s'est posté dans le canton de Yilan pour diriger toute l’enquête. Des équipements de haute technologie ont été utilisés pour obtenir les numéros de téléphone portable des pratiquants et des agents ont été envoyés pour surveiller leurs conversations et les suivre. Ils ont même utilisé le GPS pour localiser et mettre à jour les emplacements des pratiquants toutes les 30 minutes. Des agents de police surveillaient même les pratiquants à l'extérieur de leurs domiciles.

Tout a été méticuleusement organisé, et les détails n’étaient connus que par certains membres clés. Même les policiers subalternes impliqués dans les arrestations n'avaient pas connaissance à l'avance de qui ils devaient cibler.

Une future mariée parmi les victimes, des objets de valeur pillés

La police s'est mise en action à partir de 18h00, le 29 mars 2013. Des groupes distincts d'agents ont été dépêchés dans les différentes villes pour des descentes aux domiciles des pratiquants, suivies d’arrestations. La police frappait aux portes et aux fenêtres, ou escaladait tout simplement les murs et sautait dans la cour. Sans présenter ni pièces d'identité, ni mandats de perquisition, ils ont fouillé les domiciles et procédé à des arrestations.

Les services de police et les commissariats des cantons de Yilan, Fangzheng, et Tonghe étaient impliqués. En quatre jours, ils ont arrêté plus de 50 pratiquants. Parmi les victimes figuraient l'institutrice Mme Hou Yuxiang, qui venait de rentrer d'une visite à sa maison natale dans la province du Shandong, Mme Jiang Lianying, 69 ans, qui prenait soin de son mari malade et de sa vieille mère centenaire, ainsi que la future mariée Mme Sun Lili, dont le mariage devait avoir lieu d’ici quelques jours.

De nombreux objets de valeur ont été confisqués par la police, y compris des téléphones portables, des ordinateurs, des imprimantes, des voitures, et même de l'argent donné par les parents pour leur fille à marier.

Rien n'est trop excessif concernant les pratiquants

Pour faire céder les pratiquants, la police a eu recours à toutes sortes de tactiques, y compris la détention, les coups, l'intimidation et les interrogatoires sous la torture.

La personne âgée, Mme Wang Hongzhen, a fait une rechute de sa maladie cardiaque lors de son arrestation. Jia Shuqin a été envoyée aux urgences deux fois après avoir été torturée dans le centre de détention. M. Mo Zhikui a craché du sang après avoir été torturé lors d'un interrogatoire par les services de police de la ville de Harbin. La police a même interrogé et torturé le mari de Mme Zhang Jingjun, un non-pratiquant, pendant une nuit entière avant de finir par le libérer.

Le PCC est dénué de conscience

Aucune personne raisonnable ne peut comprendre pourquoi la police, qui ferme souvent les yeux sur la prostitution, le trafic de drogue et le jeu, ne ménage aucun effort pour tourmenter les personnes les plus aimables dans la société.

Il est clair que tant que le Parti existera, il n'y aura pas de juste place pour la bonté et la justice dans cette société. Ce n'est pas la faute des individus au sein du Parti, mais le résultat de la nature amorale de l'ensemble de l'organisation communiste. La machine du PCC détruit inlassablement toute bonté et conscience que ses membres pourraient avoir et remplit leurs cœurs de méchanceté, d'égoïsme et de brutalité.

Traduit de l'anglais en Europe