(Minghui.org) Un groupe d'officiers de la province du Anhui a fait irruption dans l'appartement loué d'une ancienne infirmière de la province du Heilongjiang et l'a arrêtée à la mi-juillet de cette année. Quand elle a refusé de fournir des informations sur ses compagnons de pratique du Falun Gong, la police l'a menacée de déplacer son cas au Parquet.

Son arrestation a été approuvée par le Parquet un mois plus tard, ce qui par la loi signifie qu'elle fait face à procès et une peine de prison possible.

Mme Ma Xiaohua (马晓华), 54 ans, était une infirmière au département d'obstétrique et de gynécologie de l'Hôpital de la Ferme n°597 dans la province du Heilongjiang. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995.

Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999, elle a été arrêtée, détenue et condamnée dans un camp de travaux forcés à plusieurs reprises pour ne pas avoir abandonné sa croyance en Falun Gong. Elle a été soumise à diverses formes de torture au fil du temps.

Pour rester plus près de sa fille, Mme Ma a déménagé dans le canton de Nanling, ville de Wuhu, Anhui en 2011.

Même si elle était loin de la police du Heilongjiang, elle est tombée dans les mains de la police du Anhui.

La police du canton de Nanling, dans l'Anhui, a trouvé où elle habitait et est entrée par effraction. Ils l'ont illégalement arrêtée, ont fouillé sa maison et confisqué des biens personnels et de l'argent.

La police l'a mise dans le centre de détention de Wuhu le lendemain, en dépit d'une pression artérielle élevée de 180/100.

La police l'a interrogée après minuit le 18 juillet. Ils lui ont demandé où elle avait obtenu son imprimante et son graveur de CD. Elle ne leur a pas répondu et elle n'a pas signé le dossier de l'interrogatoire.

La police l'a interrogée à nouveau le 31 juillet. Ils l'ont accusée de ne pas penser à son enfant et de ne pas s'acquitter de sa responsabilité de mère. Ils ont dit qu'à cause d'elle, sa fille et son gendre sont impliqués et que leurs emplois étaient en danger.

Puis la police a dit qu'ils avaient arrêté d'autres pratiquants de Falun Gong qui ont dit plus tard à la police qu'elle avait produit tous les documents de Falun Gong. La police a demandé à Mme Ma de leur dire ce que les autres pratiquants avaient fait. En retour, ils ont dit qu'ils allaient donner à Mme Ma la durée minimale de la peine.

Voyant à travers la ruse de la police, Mme Ma a refusé d'obtempérer.

Puis la police a procédé à son cas. Le 19 août, deux membres du personnel du Parquet de Nanling sont venus au centre de détention. Ils ont dit à Mme Ma que son cas irait au parquet. Ils sont venus pour vérifier certains faits et lui ont également dit qu'elle pouvait engager un avocat.

Mme Ma leur a dit qu'elle n'avait pas commis aucun crime et a déclaré que la police avait effectivement commis un crime contre elle.

Deux jours plus tard, deux policiers se sont rendus au centre de détention pour lui dire que le mandat d'arrêt contre elle avait été approuvé. Mme Ma a depuis embauché un avocat de la défense.

La mère de Mme Ma, 76 ans, a demandé aux gens qui se soucient de la justice à la fois en Chine et à l'étranger d'aider sa fille.

Pratiquants surveillés

L'équipe de surveillance Internet du poste de police et du Bureau de la sécurité nationale de Wuhu ont été les principaux moteurs de cette persécution. Ils ont écouté les conversations des téléphones portables des pratiquants pendant une longue période.

Ils utilisent ces conversations pour étendre leur recherche aux autres et pour recueillir des « éléments de preuve », tels que les commandes postales de matériaux nécessaires pour produire des documents clarifiant la vérité. Ensuite, ils demandent à la police locale de saccager les maisons des pratiquants, de prendre leurs ordinateurs, leurs téléphones portables, leur matériel d'impression, et les documents de clarification comme preuves supplémentaires.

Lorsque les pratiquants sont arrêtés, la police les menace et essaye de les tromper en donnant les noms des autres pratiquants ; la police fait également pression sur la famille pour aider à faire coopérer le pratiquant.

Traduit de l'anglais au Canada