(Minghui.org) Pan Shuqin, juge présidente adjointe du tribunal de la ville de Fengcheng, suit de près le Parti communiste chinois dans la persécution du Falun Gong depuis 1999. Au cours des 12 dernières années en particulier, Pan a envoyé un total de 35 résidents locaux en prison pour leur croyance dans cette paisible méthode de raffinement de soi.

Plus récemment, Pan a planifié les procès consécutifs de deux femmes, les accusant toutes deux « d'utiliser une secte pour saper l'application de la loi », une accusation typique largement utilisée par le PCC pour pièger et condamner les pratiquants de Falun Gong.

Mme Jiang Fengli (姜凤丽) et Mme Lu Jun (卢俊) ont défendu leur droit constitutionnel de pratiquer et de diffuser des informations sur le Falun Gong à leur procès. Leurs avocats de Pékin ont plaidé non coupable en leur nom et réfuté les accusations contre leurs clientes. Ils ont clairement indiqué que l'Assemblée nationale populaire (corps législatif de la Chine) n'a jamais adopté de loi interdisant le Falun Gong ou le désignant comme une secte. En tant que tel, la persécution du Falun Gong est illégale depuis le début.

Un avocat a résumé la persécution sans fondement : « La persécution, y compris ce procès illégal, revient à porter atteinte aux personnes et à gaspiller les fonds publics. »

Incapable de réfuter les arguments de défense des avocats, Pan a ajourné les deux procès sans émettre de verdict.

La juge réprimande l’avocat : « Ne me faites pas la leçon sur votre conscience ! »

Mme Jiang a été arrêtée le 7 septembre 2014, après avoir offert une copie du logiciel anti-pare-feu à un directeur de police adjoint qui travaillait au noir comme chauffeur de taxi. Zhang Pingxian, du poste de police de Baoshan, a immédiatement appelé ses agents pour attraper Mme Jiang. La police a fouillé son domicile et confisqué ses livres de Falun Gong, un portrait de Maître Li Hongzhi et des exemplaires de l'Hebdomadaire Minghui.

Une centaine de personnes sont venues observer le procès de Mme Jiang le 4 décembre. La tribune du public dans la salle d'audience était pleine à craquer. Il y avait des gens debout, derrière et dans le couloir.

Un certain nombre de policiers et six ou sept agents du Bureau 610 étaient également présents.

Mme Jiang a fait une déclaration d'ouverture dans sa défense. « Auparavant, j’étais en mauvaise santé, mais j’ai complètement récupéré peu après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, » a-t-elle dit.

« Mes critères moraux se sont élevées. Maintenant j’ai vraiment plaisir à aider les autres et je m’entends bien avec tous mes voisins. J’ai personnellement vécu la splendeur du Falun Dafa. La pratique s’est propagée dans plus de 100 pays. Il n’y a qu’en Chine que pratiquer le Falun Gong n’est pas autorisé ».

Son avocat a ajouté : « Ma cliente est une simple femme de la campagne avec peu d'éducation, mais chaque mot qu'elle a prononcé est vrai. Elle veut seulement partager sa joie de pratiquer le Falun Gong avec d'autres. Comment cela pourrait-il être un crime ? »

« La famille de ma cliente a été brisée en raison de la persécution. Elle était seule et sans recours, et c’est sa foi en Authenticité-Bienveillance-Tolérance qui l’a sortie de là. Mais vous voulez lui retirer sa source de soutien spirituel ! »

« Vous diabolisez les bonnes personnes et les emprisonnez. C’est ce qui s’est passé pendant la révolution culturelle. C’est totalement absurde ! »

La juge Pan a interrompu à plusieurs reprises l'avocat qui faisait valoir que la pratique du Falun Gong n'enfreignait aucune loi.

« J’ai été engagé par ma cliente et j’ai une obligation légale de la représenter. En tant qu'avocat, je dois dire la vérité et agir selon ma conscience », a dit l'avocat.

Furieuse, la juge Pan a répliqué : « Ne me faites pas la leçon sur votre conscience ! »

Les spectateurs applaudissent la défense

L'avocat a ensuite énoncé ses derniers arguments de défense.

« Le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Gong consiste en des valeurs universelles qui sont largement adoptées dans plus de 100 pays dans le monde entier. En Chine, cependant, la pratique est persécutée depuis 15 ans et l'ensemble des autorités, tout le système juridique et des centaines de millions de personnes ont été entraînés dans cette persécution, qui a gaspillé d'énormes quantités de fonds publics et de main-d’œuvre. La persécution, y compris ce procès, porte atteinte aux personnes et gaspille les fonds publics ! »

« Les pratiquants de Falun Gong ont payé un lourd tribut pendant les 15 dernières années de persécution. Tant de personnes innocentes ont été condamnées au travaux forcés ou à l’emprisonnement. »

« Nous qui travaillons dans la profession juridique devrions considérer notre conscience comme la plus haute exigence quand nous défendons la loi. Nous devons mettre fin à cette persécution. C’est la seule façon dont nous puissions sauver notre pays. C’est l'espoir de notre nation ! »

La défense de l'avocat a été suivie d’applaudissements retentissants venant de la tribune.

La juge reste silencieuse au procès de la seconde femme

Mme Lu, âgée d'une cinquantaine d'années, a été piégée à se rendre au poste de police local et y a été illégalement détenue le 2 juillet 2014. La police a pris la clé de son domicile et l'a fouillé, emportant son ordinateur, une imprimante, des livres de Falun Gong et d'autres effets personnels. Ils ont également confisqué l'ordinateur dans la demeure de sa fille à proximité.

Plus tard, sa fille a reçu un « mandat de détention » suivi d'un « mandat d'arrêt » concernant sa mère. Aucun document n’avait la signature requise, juste le sceau du département de police de la ville de Fengcheng.

Le procureur a accusé Mme Lu d’avoir publié plus de 90 articles de Falun Gong sur QQ Zone, un réseau social.

L'avocat de la défense a fait valoir que sa cliente n’avait publié que 13 articles relatifs au Falun Gong et que même si sa cliente les avait publiés, elle n'avait enfreint aucune loi, parce que la Constitution chinoise protège le droit d'un citoyen à la liberté d'expression et la liberté de publication.

Il a souligné que la possession d'un ordinateur, d’une imprimante et de livres et avoir un accès à Internet n’est pas un crime, et donc que sa cliente devrait être blanchie de toutes les accusations.

La juge Pan a gardé en grande partie le silence tout au long du second procès. Elle a ajourné les procédures sans verdict après environ une heure.

Parties impliquées dans la persécution de Mme Jiang et Mme Lu :

Comité des affaires politique et juridiques de Fengcheng :

Ding Wenbo (丁文波), secrétaire : + 86-415-8144951 (bureau), + 86-15841502111 (téléphone portable)

Li Hongquan (李洪泉), secrétaire adjoint : + 86-415-8122826 (bureau) , + 86-13591529336, 13941595008 (téléphone portable), 86-415-8126046 + (Domicile)

Hua Jiqiang (花吉强), directeur du Bureau 610 : + 86-415-8158680 (bureau), + 86-13841562633 (téléphone portable)

Tribunal criminel de la ville de Fengcheng :

Pan Shuqin (潘淑琴), juge présidente adjointe : + 86-415-2277672

Ji Longbin (季龙斌), juge : + 86-415-2277710

Section des poursuites du Parquet de la ville de Fengcheng :

Tang Jinfeng (唐金凤), Guang Kunyu (关坤玉) : + 86-415-6276231

Zhao Yunshuang (赵运双) : + 86-13354159997 (téléphone portable), + 86-415-8125008 (domicile), + 86-415-6276217 (bureau)

Département de police de Fengcheng :

Wang Erlie (王尔烈), secrétaire de Parti/directeur : + 86-415-8138938 (bureau), + 86-13941585363 (téléphone portable)

Chen Bin (陈斌), instructeur de la Division de sécurité intérieure : + 86-13941595556 (téléphone portable)

Poste de police de Baoshan :

Zhai Shuzhen (翟树镇), directeur : + 86-415-8901007 (bureau), + 86-13941502210 (bureau), + 86-0415-8142877 (domicile)

Zhang Pingxian (张平先), directeur adjoint : + 86-0415-8900559 (bureau), + 86-13125590666, 13898502818 (téléphone portable)

Poste de police de Tongyuanbao :

Chen Lixin (陈利新), directeur : + 86-415-8511012 (bureau), + 86-13941524995 (téléphone portable), 86-415-8143398 + (domicile)

Division Internet du département de police de Dandong :

Li Qiang (李强), responsable de division : + 86-13842515006

Traduit de l'anglais en Europe