(Minghui.org) Le 8e quartier de la prison pour femmes du Jilin est consacré à la torture des pratiquantes de Falun Gong, en particulier celles qui refusent de renoncer à leur croyance. La prison est un acteur majeur dans la région, facilitant la persécution du Falun Gong depuis les vingt dernières années.
Au fil des ans, le personnel pénitentiaire a acquis une grande expérience dans la torture des pratiquantes pour les amener à se soumettre et à abandonner leur croyance. L'établissement est ouvert aux membres du personnel d'autres prisons du pays pour leur permettre de visiter et d'apprendre les façons dont les pratiquantes sont torturées dans cet établissement.
Isoler les pratiquantes
La prison a mis en place une équipe de gestion rigoureuse, dirigée par le gardien Zhang Yu, lequel est connu pour sa volonté de recourir à la force meurtrière.
Les pratiquantes se voient refuser les appels téléphoniques même après avoir été contraintes de renoncer à leur croyance. Zhang Yu les place à différents étages du bâtiment pour qu'elles soient livrées à elles-mêmes. Si une pratiquante est particulièrement résistante, elle est placée dans une cellule avec quatre collaboratrices 24 heures sur 24. Les collaboratrices sont des prisonnières qui sont de connivence avec les gardiennes pour torturer et laver le cerveau des pratiquantes en échange de récompenses ou de réductions de peine.
Au 1er étage d'un bâtiment, il y a un lit de mort utilisé pour briser les pratiquantes qui résistent aux autres moyens de torture et au lavage de cerveau.
Lit de mort
Confinement solitaire
Les collaboratrices trompent souvent les pratiquantes pour qu'elles violent les règles de la prison et utilisent cette excuse pour les placer en cellule d'isolement. Une fois à l'intérieur, les pratiquantes sont soumises à de graves tortures.
En cellule d'isolement, l'unique source d'eau est l'eau de la cuvette des toilettes. On informe la pratiquante que si elle a soif, ou veut se brosser les dents et se laver, elle doit prendre l'eau des toilettes. Elle reçoit deux cuillères de farine de maïs et elle doit la manger avec ses mains. L'appel est fait toutes les deux heures. Si elle ne répond pas, les haut-parleurs de la pièce émettent un bruit de forte intensité sans interruption jusqu'à ce qu'elle s'effondre mentalement. L'endroit est si humide que la couette n'est jamais sèche.
Lavage de cerveau
Les nouvelles arrivantes sont placées avec l'équipe de gestion rigoureuse et soumises à un lavage de cerveau intensif. Elles sont envoyées dans d'autres étages une fois qu'elles sont « transformées » et qu'elles ont cessé de résister. Les gardiennes choisissent une pratiquante « transformée » et la forment pour devenir une « éducatrice ». Les éducatrices sont capables de faire un lavage de cerveau efficace à d'autres pratiquantes pour qu'elles renoncent à leur croyance.
Li Minghua a été envoyé en prison en 2006. On lui a offert l'occasion d'apprendre la psychologie et d'autres moyens insidieux de torture. Elle est capable de piéger les pratiquantes et de leur faire croire qu'il est dans leur intérêt d'abandonner la pratique.
Intimider et torturer les nouvelles arrivantes
Tous les jours, pendant une longue période, chaque pratiquante est obligée de rester assise sur un tabouret déraisonnablement petit pendant de longues heures. Les tabourets de 15 cm ont une surface rugueuse et très vite les fesses des pratiquantes deviennent rugueuses et saignent. Avec le temps, leurs blessures s'infectent souvent et commencent à nécroser.
Le fait de rester assis dans cette position exerce une pression énorme sur le corps et provoque des douleurs atroces. Chaque jour, les pratiquantes sont obligées de rester assises sans bouger pendant quatorze à dix-neuf heures.
Assise sur un petit tabouret pendant de longues périodes
Les pratiquantes nouvellement arrivées qui refusent de coopérer avec les collaboratrices n'ont pas l'autorisation de se doucher, parfois pendant deux semaines ou plus. Même si elles coopèrent, elles n'ont souvent pas l'autorisation de prendre de douche ou de laver leurs vêtements.
Des produits de première nécessité indisponibles ou limitées
Les pratiquantes ne sont pas autorisées à apporter de produits de première nécessité, à l'exception de ce qu'elles ont à ce moment-là. La prison les fait attendre trois mois avant de pouvoir se procurer ce qu'elles ont achetés. Pendant trois mois, elles n'ont eu que deux rouleaux de papier toilette, un petit tube de dentifrice et un pain de savon.
Les pratiquantes qui refusent de suivre les ordres ne sont pas autorisées à acheter de marchandises. Quiconque leur prête ce dont elles ont besoin a des ennuis avec les autorités.
Chaque mois, les pratiquantes qui refusent de signer des déclarations de renoncement au Falun Gong sont autorisées à acheter des produits de première nécessité pour environ 12 $. Celles qui signent les déclarations reçoivent 37 $. Ce montant augmente à 61 $ et 115 $ pour les « éducatrices » et les autres détenues.
Pratiquantes torturées dans la prison pour femmes du Jilin
Les tactiques les plus souvent utilisées sur les pratiquantes inébranlables pour les forcer à abandonner leur croyance sont l'isolement et le fait de rester assise sur de petits tabourets. Voici la liste des pratiquantes connues pour avoir souffert de telles formes de torture.
1. Mme Che Pingping de la ville de Jilin, province du Jilin, a été mise à l'isolement en août 2019. Elle a fait une grève de la faim et a été gavée deux fois par jour.
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Mme Che Pingping à nouveau arrêtée après quatre ans de prison
Une enseignante de l'université du Jilin détenue et torturée depuis près de deux ans
Mme Che Pingping, pratiquante de Falun Gong
2. Mme Li Guiying a été obligée de s'asseoir sur un petit tabouret de 15 cm pendant une longue période. Elle a fait une crise cardiaque après avoir été humiliée par une collaboratrice et a été hospitalisée. Elle a été mise en cellule d'isolement en août 2019.
3. Dés 3 heures du matin et pendant dix-neuf heures, tout en étant assise sur un petit tabouret, Mme Jin Yan était agressée physiquement. Une fois, elle a refusé de se lever tôt et a été placée en isolement pendant trois mois : du 21 mars au 17 juin 2019.
4. Mme Chi Suqin, 65 ans, a été mise à l'isolement pendant deux mois. La seule eau qu'elle avait à boire provenait des toilettes. On lui donnait un petit morceau de pain à chaque repas. La chair de ses fesses s'est infectée à force de s'asseoir sur un petit tabouret.
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Deux sœurs de la ville de Tumen détenues dans la prison de Changchun
5. Mme Chi Suling, sœur de Mme Chi Suqin, a dû s'asseoir sur un petit tabouret dix-huit heures par jour à partir de 4 heures du matin. Elle n'était pas autorisée à parler et ses repas étaient constitués de légumes marinés. Après deux mois, sa tension artérielle est devenue dangereusement élevée, jusqu'à 240 mmHg, et elle a été transportée d'urgence à l'hôpital.
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6. Mme Tian Lingquan, 73 ans, a refusé de suivre les ordres et, malgré sa dangereuse hypertension (210 mmHg), les gardes l'ont forcée à s'asseoir continuellement sur un petit tabouret tous les jours à partir d'août 2019.
7. De 4 heures du matin à 22 heures, Mme Sun Shiying devait s'asseoir sur un tabouret de 15 cm de hauteur. Elle n'était pas autorisée à parler ou à se laver et ne pouvait utiliser les toilettes que trois fois par jour. Les muscles de ses jambes étaient endommagés par les tortures précédentes et elle avait mal lorsqu'elle marchait. À de nombreuses reprises, elle a quand même été obligée de rester debout pendant de longues heures.
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8. Mme Qi Ming a été obligée de s'asseoir à plusieurs reprises sur un petit tabouret jusqu'à ce que la chair de ses fesses se fende et se colle à ses sous-vêtements.
Les pratiquantes de la prison pour femmes du Jilin qui ont refusé de renoncer à leur croyance comprennent :
Mme Jin Yan, Mme Che Pingping, Mme Liu Xiangzhuo, Mme Xiang Lijie, Mme Zhu Xiyu, Mme Zhang Guozhen, Mme Cui Mingshu, Mme Tian Lingquan, Mme Yang Hongyan, Mme Li Guiying, Mme Zheng Chunling, Mme Yan Shufang, Mme Niu Yuhui et Mme Lei Xiuxiang.
Les pratiquantes emprisonnées au moment d'écrire ce rapport comprennent :
Mme Yu Shuchun, Mme Wei Xiujuan, Mme Li Junwei, Mme Yang Jinyu, Mme Li Fengqin, Mme Xiao Yongfen, Mme Qi Ming, Mme Wang Yulan, Mme Chen Shumei, Mme Ding Fuhua, Mme Su Yuqing, Mme He Xiuzhen, Mme Gao Guiying, Mme Zhou Xiaoli, Mme Li Fenglan, Mme Qin Xiuzhi, Mme Yang Lihua, Mme Wang Jingxia, Mme Jiang Xiulian, Mme Li Jing, Mme Wang Guifang, Mme Wang Shufan, Mme Zhang Yujie, Mme Guo Yuzhen, Mme Yang Xianghua, Mme Li Xiufeng, Mme Hao Jie, Mme Li Ruifeng, Mme Li Shaozhen, Mme Li Guihua, Mme Ma Xiurong, Mme Wang Caixia, Mme Liu Dongyang, Mme Han Guangzhi, Mme Lian Jinhua, Mme Chi Suqing, Mme Chi Suling, Mme Liu Suzhen, Mme Zhou Xiulian, Mme Bie Lihua, Mme Yan Yaqin, Mme Wang Juan, Mme Xu Jingbo, Mme Gong Shiyun, Mme Yong Xian, Mme Xu Guizhi, Mme Fu Yanqiu, Mme Guo Shuxue, Mme Xu Lina, Mme Han Bing, Mme Liu Yue, Mme Fei Yi, Mme Qin Liqin, Mme Ma Hua, Mme Wang Jianhua, Mme Ren Shuxia, Mme Leng Fengling et Mme Wang Shuhua.
La prison pour femmes du Jilin participe de manière agressive à la persécution des pratiquantes de Falun Gong. Les membres du personnel qui sont principalement chargés de torturer les pratiquantes de Falun Gong sont :
An Tongyu, directeur de la prison
Wei Lihui, directeur adjoint de la prison
Qian Wei, chef du quartier no 8
Chen Xi, capitaine
Gardiennes de prison : Gao Yang, Tu Qiang, Zhang Yishu, Zhang Yu, Sun Ningli
Traduit de l'anglais
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