(Minghui.org) Une nouvelle musique qui comprenait une version d’une heure du deuxième exercice de Falun Dafa est sortie en 2018. J’ai essayé de pratiquer la version d’une heure plusieurs fois, mais j’ai arrêté chaque fois parce que tenir mes bras en l’air aussi longtemps était très douloureux, et cela me donnait la nausée. J’ai honte de dire que j’ai rejeté la version d’une heure comme quelque chose que je n’avais pas à faire. J’ai utilisé l’excuse que j’avais déjà une routine d’exercice très stable, et que la changer était trop difficile.

Les membres de ma famille ne pratiquent pas, je travaille à plein temps, j’ai une bonne routine d’étude, je suis impliqué dans de multiples projets pour clarifier la vérité et, en 2018, lorsque la nouvelle musique est sortie, je pratiquais les cinq exercices quotidiennement, alors je me suis permis de penser que j’en faisais déjà assez et que je n’avais pas besoin de faire plus d’exercices, ou plus de quoi que ce soit.

Le temps est passé et tout d’un coup, un jour, j’ai accidentellement omis de pratiquer les exercices un matin. J’avais l’habitude de pratiquer les quatre exercices debout avant la pensée droite le matin, et je pratiquais l’exercice assis le soir. C’était ma routine depuis de nombreuses années et je n’ai jamais manqué un jour. Mais ce matin-là, je n’ai entendu aucune de mes alarmes. J’étais vraiment surpris. Et puis, une semaine plus tard, cela s’est reproduit. C’était très étrange. Je ne savais pas pourquoi cela se produisait.

Très vite, la situation a empiré. Les deux premières fois, j’avais manqué les exercices inconsciemment, puis j’ai commencé à le faire consciemment et, au bout de quelques semaines, je n’étais plus du tout capable de me lever pour pratiquer les exercices le matin. C’était comme si ma volonté s’était complètement éteinte. Mon autodiscipline semblait ne plus exister. J’étais désemparé.

J’étais inquiet – très inquiet – mais je n’arrivais pas à m’en sortir. J’ai parlé à quelques pratiquants de la ville, mais leurs compréhensions ne m’ont pas aidé, et j’ai remarqué que j’avais du ressentiment et de la jalousie. Je rejetais la faute sur autrui et je cherchais une aide extérieure. Un troisième pratiquant à qui j’ai parlé a reconnu que ma situation était très préoccupante, mais cela n’a pas aidé non plus. Comme parler aux compagnons de cultivation ne m’a pas aidé, je n’en ai plus parlé et je l’ai gardé pour moi.

Dans le Zhuan Falun, Maître Li enseigne :

« Comme je l’ai dit l’autre jour, il y a beaucoup de gens qui font les exercices avec une pensée incorrecte ; vous voyez quelqu’un s’exercer en position debout, ses mains et ses jambes tremblent de fatigue. Mais son cerveau n’est pas en repos,… » (Cinquième Leçon, Zhuan Falun)

En réfléchissant à mon état de cultivation, j’ai dû m’avouer que, bien que je pratique les exercices tous les jours depuis environ huit ans, ma conscience s’est souvent égarée. C’était mon habitude de rêvasser. Comment mes exercices pouvaient-ils avoir un quelconque effet si je rêvassais en les pratiquant ?

J’ai continué à étudier diligemment le Fa tout au long de cette épreuve, mais ma pensée droite était très faible. Je sentais que mon état de cultivation avait terriblement régressé. Cette tribulation a duré plusieurs mois.

Bien que je sois profondément inquiet, mon cœur est resté déterminé à continuer à cultiver, même si j’avais l’impression d’échouer complètement et de ne pas pouvoir réussir. Je cultive dans l’illusion et je ne peux pas percevoir mon côté cultivé. Je devais simplement poursuivre tous les autres aspects de la cultivation et ne pas succomber à la peur d’échouer parce que je ne pratiquais pas les exercices régulièrement.

Faire une percée

Puis, un jour, j’ai commencé à essayer de prêter plus d’attention à la pensée droite. J’ai accédé à une sous-catégorie sur Minghui pour lire spécifiquement des articles sur la pensée droite. Chaque fois que je pouvais émettre la pensée droite en privé, je disais les formules à haute voix pour forcer mon esprit à se concentrer et j’essayais d’imaginer le mot Mie. Très rapidement, ma pensée droite a commencé à devenir plus forte.

Quelques jours plus tard, je regardais mes téléchargements de musique de Dafa et j’ai tout d’un coup décidé d’essayer de pratiquer la version d’une heure du deuxième exercice. Heureusement, j’ai réussi à tenir l’heure complète. Quelques jours plus tard, j’ai décidé d’essayer de changer mes alarmes matinales. Après m’être levé pour pratiquer les exercices debout (y compris la version d’une heure du deuxième exercice) avec succès quelques fois, je me suis senti de nouveau plein d’espoir, même si je ne me levais toujours pas à l’heure tous les jours.

Puis, un matin, une pensée est apparue dans mon esprit comme si elle y avait été placée. J’ai réalisé que lorsque mes alarmes se déclenchent, si je décide consciemment de ne pas me lever, je choisis le chemin que les forces perverses veulent que je prenne, ce qui revient à choisir la perversité. Une autre façon de voir les choses est : « Si je ne me lève pas du lit pour pratiquer les exercices, c’est parce que c’est inconfortable de se lever tôt et que c’est inconfortable de pratiquer les exercices. La recherche du confort est un attachement issu de ma nature démoniaque. Si je vais sciemment de l’avant avec ma nature démoniaque, ne suis-je pas en train de choisir le mal plutôt que le bien ? » Maintenant, lorsque mes réveils sonnent, je me rappelle que c’est un choix entre le bien et le mal que je fais chaque matin.

Ce n’est qu’après avoir commencé à écrire ce témoignage que j’ai enfin vu la situation dans son ensemble et que j’ai réalisé que ma tribulation avec les exercices était due au fait que je n’avais pas tenu compte de la version d’une heure du deuxième exercice. Je pense que la partie la plus importante de cette expérience est que j’ai persisté avec d’autres aspects de la cultivation, comme l’étude du Fa et la clarification de la vérité, même si je luttais et que j’avais l’impression d’échouer dans un aspect de la cultivation.

Extrait d’un partage présenté au Fahui national d’Australie en 2021.

Traduit de l’anglais