(Minghui.org) Une habitante de 49 ans de la ville de Changsha, dans la province du Hunan, a été transférée à la prison pour femmes de la province du Hunan en juillet 2022 pour purger une peine de trois ans et quatre mois pour sa pratique du Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Avant sa dernière condamnation, Mme Gong Xianghui avait été arrêtée au moins six fois et détenue dans un centre de lavage de cerveau pendant près de trois ans. Elle a perdu trois emplois en raison de la persécution et a été contrainte d’avorter à 24 semaines.

Mme Gong Xianghui

Mme Gong et son mari, M. Lu Congying, ont été appréhendés par la police lors d’une arrestation collective le 27 octobre 2020. Alors que M. Lu a été libéré au bout de neuf jours, Mme Gong est restée détenue au centre de détention no 4 de la ville de Changsha.

Afin de forcer M. Lu à fournir des informations sur d’autres pratiquants, la police l’a harcelé en novembre et décembre 2020, menaçant d’arrêter son fils ou de le battre à mort. Terrifié, M. Lu est tombé malade et est devenu grabataire. Il dépend de ses parents, âgés de 80 ans, pour s’occuper de lui.

Mme Gong a été condamnée à la prison par le tribunal de la ville de Liuyang le 7 décembre 2021 et transférée à la prison pour femmes de la province du Hunan en juillet 2022.

Persécution antérieure

Mme Gong, une comptable, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996. Peu de temps après, ses rhumatismes et ses problèmes oculaires ont disparu. Elle s’est également bien entendue avec ses beaux-parents, tous deux pratiquants de Falun Gong. Impressionné par les changements survenus chez sa femme et ses parents grâce au Falun Gong, son mari, M. Lu, a également adopté cette méthode en 2011.

Entre le 19 et le 22 juillet 1999, lorsque le régime communiste a officiellement ordonné la persécution, Mme Gong, qui était enceinte de son premier enfant, a été retenue sur son lieu de travail et a reçu l’ordre de divers groupes d’agents de renoncer à sa croyance.

Quelques jours plus tard, d’autres pratiquants et elle, dont sa belle-mère, ont été emmenés dans un auditorium et contraints de regarder des vidéos diffamant le Falun Gong. Chacun d’entre eux a reçu l’ordre de rédiger une déclaration promettant d’abandonner le Falun Gong, faute de quoi ils ne seraient pas autorisés à rentrer chez eux. Sa détention a laissé sa grand-mère grabataire, âgée de 80 ans, qui dépendait d’elle pour ses soins, dans une situation désespérée. Sous une pression énorme, Mme Gong a démissionné de son emploi. Tout ce qu’elle possédait en rapport avec le Falun Gong a été confisqué.

Mme Gong a été arrêtée à nouveau en mai 2000 et détenue pendant deux jours. Son petit garçon de 5 mois a pleuré sans elle.

Plus de dix agents ont fait irruption au domicile de Mme Gong le 18 janvier 2001 et l’ont emmenée, ainsi que son fils d’un an et ses beaux-parents, au centre local de lavage de cerveau. À l’époque, elle était enceinte de son deuxième enfant.

La famille a dû rester dans des pièces sombres, sans lumière du jour, et a été surveillée 24 h sur 24. Certains fonctionnaires ont menacé de tuer l’enfant en bas âge.

Le fils de Mme Gong a été détenu pendant trois mois, puis envoyé chez ses grands-parents maternels. Ses beaux-parents ont été détenus au centre de lavage de cerveau pendant deux ans et trois mois avant d’être libérés en avril 2003.

Parce que Mme Gong a refusé de renoncer au Falun Gong, elle a été contrainte d’avorter au centre de lavage de cerveau alors qu’elle était enceinte de six mois.

Le personnel du centre l’a également torturée. Ils lui ont tiré les cheveux, lui ont tordu le bras et lui ont arraché un ongle. Plusieurs agents de police l’ont également piétinée et frappée à coups de pied, tout en l’insultant.

Le 8 mars 2004, six mois seulement après sa libération, Mme Gong a de nouveau été arrêtée alors qu’elle rendait visite à une amie. La police l’a soumis à une fouille corporelle et a emporté des documents de Falun Gong. Cette fois, elle a été détenue pendant quinze jours. La compagnie d’assurance pour laquelle elle travaillait l’a également licenciée.

Elle a été de nouveau licenciée en février 2005, quelques mois seulement après avoir trouvé un emploi dans un jardin d’enfants local, après avoir refusé de signer une déclaration promettant que sa famille et elle ne participeraient à aucune activité liée au Falun Gong.

Son arrestation suivante a eu lieu le 1er août 2010. La police l’a giflée, l’a insultée et l’a enchaînée à une chaise pendant plusieurs heures. Ses poignets sont devenus gonflés à cause de cela. Après seize jours de détention, elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau de Laodaohe, où deux personnes la surveillaient 24 h sur 24. Ils lui ont constamment ordonné d’abandonner le Falun Gong et l’ont menacée de lui infliger des décharges électriques.

Plusieurs membres du personnel l’ont agressée sexuellement entre le 15 et le 31 août 2010. Malgré ses vives protestations, personne n’a tenu les auteurs responsables.

Mme Gong a été arrêtée une nouvelle fois en juillet 2014 et on lui a confisqué 1000 yuans en espèces et une clé USB. La police a tenté de l’arrêter à nouveau le 12 août 2014, mais elle n’était pas chez elle. Huit mois plus tard, le 10 avril 2015, la police est revenue et a confisqué son ordinateur portable, son antenne parabolique et certains documents liés au Falun Gong.

En plus de la persécution de Mme Gong, son mari a été arrêté en septembre 2011 et détenu pendant une journée. Il a été licencié de son emploi en 2012. Il a retrouvé un emploi peu après, mais il a été arrêté alors qu’il se rendait au travail le 12 août 2014. La police l’a détenu au centre de lavage de cerveau de Laodaohe pendant près d’un mois et a causé d’énormes pertes sur son lieu de travail.

Voir aussi :

Mise à jour sur des pratiquants de Falun Gong ciblés dans la ville de Changsha et une arrestation de masse dans la province du Hunan

Mme Gong Xianghui de la ville de Changsha est arrêtée et battue par la police

Les employés de l’école d’art pour enfants, du département de culture de la province du Hunan, sont obligés de diffamer le Falun Gong

(Un article connexe est disponible dans la version chinoise.)

Traduit de l’anglais