(Minghui.org) Je pratique le Falun Dafa depuis dix-sept ans, depuis mon adolescence. Aujourd’hui père de jumeaux, je suis reconnaissant à la méthode de m’avoir offert tant de choses merveilleuses dans la vie. À l’occasion du 30e anniversaire de la présentation du Falun Dafa auprès du public, je partage ici mon histoire dans l’espoir que vous apprendrez également à apprécier la grandeur du Falun Dafa.

J’ai commencé à pratiquer à un jeune âge

J’ai grandi dans la campagne du nord de la Chine. Ma famille était pauvre et je vivais avec mes parents et mes grands-parents paternels. J’ai entendu parler du Falun Dafa par un parent.

Après avoir lu le livre Zhuan Falun, j’ai été attiré par le principe du Falun Dafa, Authenticité-Bienveillance-Tolérance. J’ai également découvert le but de la vie, qui est de devenir une bonne personne et de retourner d’où nous venons. Je lisais souvent le Zhuan Falun après l’école sur la colline derrière ma maison. Je continuais souvent jusqu’à la tombée de la nuit. Ce furent les jours les plus heureux de ma vie.

Mes parents ne pratiquaient pas, bien qu’ils sachent ce qu’est le Falun Dafa. En raison de la persécution du Falun Dafa par le Parti communiste chinois (PCC), mon père était très opposé à cette discipline et même il me battait si je la pratiquais. D’autres membres de ma famille ‒dont ma mère et mes grands-parents ‒étaient également contre ma pratique, car ils ne voulaient pas que je sois battu. Moi, cependant, j’étais déterminé à maintenir ma croyance.

« Devenir une meilleure personne en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance n’est pas un crime », pensais-je. En fait, c’est le PCC qui commettait un crime en ciblant des pratiquants innocents et en trompant le public. J’ai décidé de faire connaître le Falun Dafa à un plus grand nombre de personnes et de démentir la propagande diffamatoire du PCC. En commençant par ma famille, j’ai passé deux ans à tout expliquer. Ils ont mieux compris la méthode et ont convenu que « le bien et le mal seront récompensés en conséquence ».

Parce que je persévérais dans ma pratique, ma famille m’a progressivement soutenu. Leur attitude à l’égard de Dafa est passée de l’indifférence à l’acceptation, puis aux louanges. Mon père a expliqué à ses amis la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen mise en scène par le PCC et il a également aidé à produire des documents sur le Falun Dafa. Ma mère a lu Hong Yin, un recueil de poèmes de M. Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa.

Ma famille a également reçu des bénédictions. Lors d’un grave accident de voiture, mes deux parents se sont rétablis. Ma grand-mère a également commencé à pratiquer Dafa. Sa santé s’est améliorée et elle n’a plus eu besoin de sa canne ni de médicaments.

Deux ans de détention dans un camp de travail

Après avoir parlé du Falun Dafa à mes camarades de classe, un de mes professeurs m’a signalé à la police. J’ai été arrêté et envoyé dans un centre de lavage de cerveau. Parce que je tenais fermement à ma croyance, la police m’a gardé dans un centre de détention avant de me donner une peine de deux ans de détention en camp de rééducation par le travail.

Du statut d’étudiant à celui de détenu dans le camp de travail, il y a eu un grand contraste et j’étais souvent en larmes. Ma tristesse ne provenait pas de mon épreuve personnelle ou de la douleur physique. Je me sentais plutôt mal pour les gardiens. Ils savaient clairement que les pratiquants de Falun Dafa étaient des gens bien. Mais sous la pression du PCC et à la recherche de leurs gains personnels, ils ont choisi d’ignorer leur conscience et de maltraiter les pratiquants à volonté.

Pendant ces longs jours derrière les barreaux, je me suis progressivement calmé. Pour moi, ces gardiens avaient été utilisés comme des outils par le PCC pour persécuter des innocents. La détention illégale m’a fait comprendre plus clairement que le Falun Dafa est juste et que je ne l’abandonnerai jamais.

Ma famille souffrait également. Comme je refusais de renoncer à ma croyance, il leur était interdit de me rendre visite. Pendant les six premiers mois de ma détention, ils ne savaient même pas où j’étais. Ma mère a vérifié tous les centres de détention de la ville, mais personne ne lui a dit où je me trouvais. Mes grands-parents âgés ont eu une impression de déjà vu, comme si une autre Révolution culturelle se déroulait. La santé de mon grand-père s’est détériorée et on lui a diagnostiqué une maladie cardiaque.

Nos voisins et les villageois locaux parlaient également de ma détention. « Ce garçon est emprisonné et son avenir est ruiné », disait l’un d’eux, « quelle fille épouserait une personne comme lui ? ». Ils parlaient de ma famille dans le dos de mes parents, pensant que j’étais sans espoir. Certains parents nous regardaient aussi de haut.

Un mariage heureux

J’étais déjà adulte quand j’ai été libéré du camp de travail. Sans avoir fait d’études, j’ai trouvé un emploi dans une usine en ville. Mes collègues de travail étaient des jeunes de mon âge. Pendant les pauses, je partageais souvent avec eux des histoires de la culture traditionnelle chinoise et les faits du Falun Dafa. Presque tous ont appris ce qu’était le Falun Dafa et ont démissionné des organisations du PCC.

À cette époque, il était possible de convertir les travailleurs temporaires en employés à temps plein. C’était important pour notre sécurité d’emploi et notre revenu. Mon directeur m’a demandé de postuler et j’ai réussi l’entrevue. Mais au moment de préparer les papiers pour la transition, je me suis retrouvé sans diplôme d’études secondaires.

J’ai parlé avec ma responsable et lui ai expliqué que je n’avais pas pu terminer ma scolarité à cause de ma détention pour ma croyance en Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Elle était en larmes et m’a dit : « Je suis désolée d’entendre cela. Je ne savais pas qu’une jeune personne comme toi avait tant souffert. Je pense que tu devrais dépenser de l’argent pour obtenir un faux diplôme. Tu pourras alors travailler avec moi comme employé à plein temps. » J’ai dit que je ne ferais pas cela, car cela va à l’encontre du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance auquel j’adhère. J’ai également promis de travailler avec diligence quoi qu’il arrive. Elle a respecté mon opinion et m’a promu au poste de chef d’équipe. Ma responsabilité consistait à établir les horaires de travail et à former les nouveaux employés.

Grâce à l’organisation du travail, j’ai fait la connaissance d’un autre groupe de travailleurs, dont ma future épouse. C’était une gentille fille, très pure. Elle était si timide que son visage rougissait lorsqu’elle parlait avec des garçons. Au travail, j’ai continué à parler des histoires de la culture traditionnelle chinoise racontées sur la radio Minghui et j’ai expliqué le sens profond de la sagesse traditionnelle et de l’intégrité.

Elle aimait ces histoires et nous nous entendions bien. Nous faisions également des sorties ensemble les week-ends. Lorsque nous avons commencé à sortir ensemble, je lui ai raconté mon histoire. J’ai dit que je n’avais pas obtenu de diplôme d’études secondaires à cause de la persécution de ma croyance. J’ai également décrit ma situation familiale. Dans la Chine d’aujourd’hui, si une famille n’a pas de voiture, pas de maison et pas d’économies décentes, il est difficile pour un homme de trouver une femme. Mais elle a dit qu’elle ne se souciait pas de ces choses. « Je t’apprécie en tant que bonne personne. Tant que nous serons des gens bien, les choses changeront », a-t-elle dit. Je lui ai donné un exemplaire du Zhuan Falun et lui ai conseillé de le lire. C’est ainsi qu’elle est aussi devenue une pratiquante.

Sa famille a découvert plus tard qu’elle avait commencé à pratiquer le Falun Dafa avec un pratiquant comme petit ami. Ils étaient fortement opposés à notre relation et ont menacé de la renier. Ma femme savait qu’il n’y avait rien de mal à suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et elle me considérait comme une bonne personne. Elle a donc quitté sa famille et est venue me voir. Finalement, ses parents n’ont eu d’autre choix que d’accepter notre mariage. Au fil du temps, ils ont progressivement appris ce qu’était le Falun Dafa et que les pratiquants étaient les meilleures personnes. Toute sa famille nous a alors soutenus.

Après notre mariage, ma femme et moi avons vécu ensemble avec mes parents et mes grands-parents. Nous sommes heureux et ne nous sommes jamais disputés. Ma femme fait la cuisine avec ma grand-mère et elle aide parfois mes parents dans les travaux agricoles. Elle les respecte beaucoup.

Un an après notre mariage, ma femme est tombée enceinte de jumeaux. Toute la famille était ravie. Les deux garçons sont en très bonne santé et ils sont maintenant à la maternelle. Mes voisins m’ont tous dit que j’avais beaucoup de chance d’épouser une femme qui ne me demandait rien et qui se souciait beaucoup de la famille. De plus, nous avons deux fils. « On ne peut pas trouver une aussi bonne épouse même en dépensant une fortune », a dit l’un d’eux.

Un voisin d’une cinquantaine d’années vient souvent me rendre visite. Il était membre du PCC, mais a refusé de démissionner même après que d’autres pratiquants l’ont incité à le faire. Après avoir discuté avec lui du Falun Dafa et de la façon dont le PCC a diffamé le Falun Dafa, il a tout compris. Il a dit que ma famille avait vraiment de la chance.

« Très peu d’épouses vivraient avec leurs beaux-parents. De plus, sans voiture ni maison moderne, qui voudrait t’épouser de nos jours ? » a-t-il dit, « mais maintenant tu as tout et quatre générations vivent ensemble. Je sais que tout cela est une bénédiction du Falun Dafa. »

« Le PCC n’aurait pas dû persécuter le Falun Gong. Je vous soutiens et je vais démissionner du PCC parce qu’il est pourri jusqu’à la moelle », a-t-il ajouté.

Un emploi stable

Après mon mariage, j’ai trouvé un emploi en ville, dans une entreprise privée. Au début, le salaire était faible, moins de 3000 yuans par mois. Comme ma femme avait également un emploi, nous nous en sommes sortis. Sur mon lieu de travail, j’étais responsable de la recherche et du développement. Cela demandait beaucoup de patience et un grand sens des responsabilités. En tant que pratiquant, je savais que tout irait bien.

Au début, mes collègues ne me connaissaient pas et ne savaient que j’étais un pratiquant. En suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, je travaillais dur et ne me disputais pas avec les autres pour la gloire ou l’intérêt personnel. Les gens aimaient parler avec moi et me faisaient confiance. Après que le PCC a commencé sa campagne « frapper à la porte » (la police ou les fonctionnaires rendent visite aux pratiquants un par un et leur demandent d’abandonner leur croyance dans le Falun Dafa), mes collègues étaient curieux et m’ont posé des questions à ce sujet. J’ai partagé mon expérience personnelle et démystifié la propagande diffamatoire du PCC. Ils ont cru ce que je disais et ont démissionné des organisations du PCC. Nous avons également regardé ensemble des vidéos sur le Falun Dafa ou sur le rejet du PCC. Certains collègues ont également commencé à lire le Zhuan Falun. En nous entendant parler de la persécution du Falun Dafa, un responsable a dit : « Vous pouvez croire n’importe qui, sauf le PCC. »

Mon supérieur m’a également félicité pour mon éthique de travail. « Bravo. Tu as un grand potentiel », me disait-il souvent. Il a également dit que mon salaire était trop bas et a proposé de l’augmenter. Certains collègues avaient travaillé là pendant cinq ou six ans sans augmentation de salaire. Mais mon supérieur a augmenté mon salaire peu de temps après mon arrivée.

Plus tard, la demande pour les produits de notre entreprise a augmenté et mon supérieur a changé mon salaire fixe en un salaire à la commission lié au nombre de produits que je terminais. C’était une incitation pour les nouveaux travailleurs et cela signifiait plus de revenus pour moi. À cette époque, mon salaire mensuel était de plus de 8000 yuans. « C’est suffisant », ai-je dit à mon supérieur. « S’il y a des possibilités d’augmentation de salaire à l’avenir, veuillez les donner à mes collègues. »

« Vous travaillez dur et vous êtes très responsable. De plus, vous avez deux enfants à élever », a-t-il expliqué. « J’ai parlé avec le propriétaire de l’entreprise et il a dit que vous le méritez. De plus, nous avons besoin de vous pour former les nouveaux travailleurs. »

« Bien que vous n’ayez pas de diplôme d’études secondaires, ce dont nous avons besoin ici, ce sont des compétences techniques que vous possédez. Vous ne gagnerez pas moins que ces cols blancs », a-t-il poursuivi.

Un an plus tard, mon entreprise a embauché d’autres personnes et je suis devenu formateur. Lorsque les nouvelles recrues que je formais devenaient des employés à temps plein ou obtenaient une augmentation de salaire, je recevais également une prime. À l’heure actuelle, je suis le responsable technique de l’entreprise. Mon salaire mensuel a commencé à 3000 yuans, puis il est passé à 8000 yuans pour atteindre aujourd’hui 15 000 yuans, ce qui est supérieur au salaire de certains cadres. Après l’entrée en bourse de l’entreprise, certains employés vétérans ont reçu des actions. Le propriétaire de l’entreprise m’a expressément félicité lors de la réunion des employés et m’a donné des actions.

Je suis une personne ordinaire et je sais que toutes ces bénédictions viennent du Falun Dafa.

Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa, a écrit :

« Le De est accumulé avant la naissance, être empereur, ministre, riche, noble tout cela vient du De, sans De on ne peut pas les obtenir, le De perdu tout cela se disperse. » (« Riche et vertueux », Points essentiels pour avancer avec diligence)

J’espère que mon histoire vous aidera à comprendre le Falun Dafa et à trouver un avenir meilleur.

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Traduit de l’anglais