(Minghui.org) Lorsqu’une femme de la ville de Mianyang, province du Sichuan a été libérée le 20 juillet 2022, après avoir purgé une peine de trois ans pour sa pratique du Falun Gong, sa famille a été dévastée de voir que cette femme autrefois en bonne santé se retrouve dans un état végétatif persistant.

Mme Liao Guanghui

Mme Liao Guanghui, née le 26 février 1953, est tombée le 10 mars 2021, alors qu’elle était incarcérée dans la prison pour femmes de la province du Sichuan, située dans la capitale, Chengdu. Elle est restée inconsciente depuis lors. La prison a refusé la demande de sa famille de la libérer pour raisons médicales et l’a maintenue en détention jusqu’à la fin de sa peine. À cause de son coma prolongé, l’hôpital de la prison a déclaré qu’elle était devenue un « légume ».

L’hôpital pénitentiaire n’ayant pas correctement fixé son crâne lors de la craniotomie, le côté droit de sa tête présente une large zone enfoncée. Elle a également une canule de trachéotomie au niveau de la gorge, une sonde d’alimentation dans le nez et un cathéter urinaire. Tout son corps est raide.

Quelques heures après son retour de prison, ne sachant pas comment s’occuper d’elle et enlever les mucosités dans la canule de trachéotomie, sa famille l’a emmenée dans un hôpital local. Une semaine plus tard, le 27 juillet à 8 heures du matin, elle a soudain été prise de convulsions généralisées, ses lèvres et le haut de son corps sont devenus violets. Bien qu’elle ait survécu après avoir été réanimée, sa famille craint qu’elle n’ait développé une épilepsie due à la lésion au cerveau.

Arrestation et peine de prison

Mme Liao a été arrêtée à son domicile le 20 juillet 2019, en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. La police a passé des heures à saccager son domicile, puis l’a emmenée au centre de détention de la ville de Mianyang.

Le tribunal du district de Fucheng a tenu un procès contre Mme Liao le 1er septembre 2020, mais sa famille n’a pas été autorisée à y assister. Lorsque son fils est entré dans la galerie, le juge a ordonné à l’huissier de le faire sortir. Alors que le juge avait condamné Mme Liao à trois ans de prison avec quatre ans et demi de probation à la fin de l’audience, il a plus tard changé d’avis et a révisé sa peine à trois ans de prison avec une amende de 3000 yuans. Mme Liao a été emmenée dans le cinquième quartier de la prison pour femmes de la province du Sichuan le 21 janvier 2021.

Inconsciente après une chute

Le 10 mars 2021 à 5 heures du matin, la famille de Mme Liao a reçu un appel d’une gardienne de prison qui lui a dit de se rendre à l’hôpital Huaxi pour signer l’autorisation de lui faire une craniotomie. La gardienne a prétendu qu’elle était « tombée et s’était cogné la tête en allant aux toilettes », mais le médecin a révélé qu’elle avait des blessures à la trachée et à l’un de ses poumons.

Le 14 mars, lorsque M. Li Shuangquan, le mari de Mme Liao et son fils lui ont rendu visite à l’hôpital, elle avait la tête enveloppée de gaze et elle était sous oxygène. Dévasté de la voir dans le coma, son fils l’a appelée : « Maman, maman ! » Mais Mme Liao n’a donné aucune réponse et n’a même pas bougé les yeux.

Le 30 mars 2021, alors qu’elle était toujours dans le coma, les gardiennes de la prison ont trompé sa famille en leur faisant signer un formulaire de consentement disant qu’ils acceptaient de la transférer à nouveau à l’hôpital de la prison, dont la qualité des soins était moins bonne. Les gardiennes ont promis qu’il serait plus facile pour la famille de lui rendre visite là-bas, mais elles ne l’ont jamais autorisé à la voir pendant les 493 jours qui ont suivi et n’ont jamais répondu à ses demandes, par écrit ou par téléphone, de la libérer pour raisons médicales.

Six jours avant la libération prévue de Mme Liao, le 14 juillet 2022, son mari a demandé que la prison prenne en charge ses frais médicaux à l’avenir. Mais la prison a refusé, affirmant qu’elle avait déjà beaucoup dépensé pour elle.

M. Li et son fils se sont rendus à l’hôpital de la prison le 20 juillet pour venir chercher Mme Liao. Les gardiennes ne les ont pas autorisés à entrer dans l’hôpital de la prison, mais elles l’ont renvoyée chez elle en ambulance. Ce n’est qu’à ce moment-là que sa famille a vu Mme Liao pour la première fois depuis leur dernière visite à l’hôpital.

Ruine financière

Pendant que Mme Liao purgeait sa peine, les autorités ont suspendu sa pension, invoquant une politique qui interdit aux retraités de percevoir des prestations pendant leur incarcération, bien qu’aucune loi chinoise sur le travail ne prévoie une telle disposition.

Avant cela, son mari a rencontré les mêmes difficultés et sa pension a été suspendue entre juillet 2012 et juillet 2017, pendant qu’il purgeait lui aussi une peine pour sa pratique du Falun Gong.

Aujourd’hui, avec l’augmentation des frais médicaux de Mme Liao, sa famille a de la peine à joindre les deux bouts.

Compte-rendu de sortie de Mme Liao fourni par l’hôpital (en chinois uniquement)

Informations sur les responsables de la persécution :

Wu (吴), gardien de prison : +86-18010650330

Wang Yaheng (王雅恒), secrétaire du comité résidentiel de Chaoyang : +86-13658111840

Chen Hui (陈辉), chef du Bureau de la sécurité intérieure du district de Fucheng : +86-13981185400

Zhao Yijiang (赵一江), agent, Bureau de la sécurité intérieure du district de Fucheng : +86-13730702336

Rong Quan (荣全), secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Mianyang et du Département de police de la ville de Mianyang

Liu Shicheng (刘世成), chef du Département de police du district de Fucheng

Zheng Tao (郑涛), policier, poste de police de Huayuan

Wu Qian (吴倩), juge-président du tribunal du district de Fucheng

He Mei (何梅), juge au tribunal du district de Fucheng

Chen Hong (陈虹), juge au tribunal de district de Fucheng

Liu Yuping (刘玉萍), greffier du tribunal du district de Fucheng

Voir aussi :

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Traduit de l’anglais