(Minghui.org) M. Luo Wei, 68 ans, de Shanghai, a été arrêté le 1er mars 2021 pour avoir distribué des informations sur le Falun Gong. Il a été détenu au centre de détention du district de Putuo. Le 4 août 2022, le tribunal du district de Putuo l’a condamné à une peine de prison d’un an et demi.

Le Falun Gong est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Depuis le début de la persécution du Falun Gong, M. Luo, ancien employé de la Shanghai Petroleum Company, a été condamné à une peine de camp de travail et à deux peines de prison, pour un total de onze ans et demi, pour avoir défendu sa croyance.

Un an et demi de camp de travail forcé

M. Luo, sa femme Mme Chi Bo et Luo Dan, leur fille de 16 ans, se sont rendus sur la place Tiananmen à Pékin le 15 février 2000 pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong. Ils ont déployé une bannière sur laquelle on pouvait lire « Falun Dafa est bon » et ont été arrêtés. La police les a battus et a donné un coup de pied à l’arrière de la tête de Luo Dan.

La famille a été détenue pendant un mois au centre de détention du district de Xuhui après avoir été ramenée à Shanghai. M. Luo a ensuite été condamné à un an et demi de travaux forcés. Il a été licencié par son employeur pendant cette période.

Mari et femme condamnés

Lorsque Mme Chi a été arrêtée à nouveau parce qu’elle avait distribué des documents sur le Falun Gong en janvier 2002, la police s’est également emparée de M. Luo et de leur fille. Le couple a ensuite été condamné. M. Luo a été condamné à trois ans d’emprisonnement et Mme Chi à une peine indéterminée. Leur fille de 17 ans a été emmenée au centre d’éducation juridique de Shanghai, un centre de lavage de cerveau caché.

Condamné de nouveau à sept ans

M. Luo a été arrêté une nouvelle fois le 10 mars 2009 et détenu au centre de détention de Jinshan. Il a ensuite été condamné à sept ans de détention à la prison de Tilanqiao, où il a été constamment torturé.

Surveillance 24 heures sur 24

La prison mettait deux détenus dans la même cellule pour surveiller 24 heures sur 24 les pratiquants de Falun Gong. Les pratiquants étaient contraints de s’asseoir face au mur pendant la journée. Ils étaient souvent battus, victimes d’abus verbaux et affamés. Parfois, les gardiens incitaient les détenus à priver les pratiquants de sommeil.

Torture physique et travail forcé

L’une des tortures les plus courantes consistait à administrer des décharges électriques avec plusieurs matraques en même temps. Plusieurs gardiens frappaient les zones sensibles des pratiquants, comme la tête, les lèvres, les paumes, la plante des pieds, le dos et la poitrine.

Lorsque les pratiquants faisaient des grèves de la faim pour protester contre la persécution, les gardes les nourrissaient de force avec du congee très chaud ou des aliments salés. Certains ajoutaient des substances toxiques à la nourriture.

Certains pratiquants ont indiqué qu’on les avait attachés sur un lit en position de l’aigle écarté. Pour les empêcher de crier, les gardes leur scotchaient la bouche.

Reconstitution de torture : attaché sur un lit

En plus de torturer les pratiquants, les gardes les obligeaient à effectuer de très longues heures de travail non rémunéré. Ceux qui refusaient de le faire étaient tabassés à coups de matraques électriques.

Informations sur les responsables de la persécution :

Zhu Wenbo (朱文波), président du parquet du district de Putuo : +86-21-52553688

Wu Xiaojun (吴晓军), procureur du parquet du district de Putuo.

Qian Lina (钱丽娜), juge au tribunal du district de Jing’an : +86-21-36120000

Voir aussi :

La prison Tilanqiao à Shanghai : l’Alcatraz de l’Orient

Traduit de l’anglais