(Minghui.org) Le virus COVID a commencé à se propager pendant le Nouvel An, au début de l’année 2020. La plupart des villes de Chine ont été confinées et l’économie s’est arrêtée. À cette époque, mes pensées droites n’étaient pas fortes et j’ai décidé de partir à l’étranger pour rendre visite à ma fille. Je pensais pouvoir éviter les problèmes en Chine et pratiquer tranquillement pendant mon séjour. Je n’ai pas pensé à mes responsabilités en tant que pratiquante de Falun Dafa. Je n’ai pas pensé à sauver les gens. Au lieu de cela, j’ai pensé à moi-même et à ma famille.

Après avoir rejoint ma fille, j’ai lu le Fa et j’ai émis la pensée droite tous les jours. Cependant, chaque fois que je méditais, je n’arrivais pas à mettre mes jambes dans la position du lotus. Même lorsque j’utilisais une corde pour attacher mes jambes, la douleur était profonde. Le Maître nous a dit de regarder à l’intérieur quand les choses arrivent. Je me suis rappelé ce que le Maître a dit :

« Vous êtes déjà au courant que les disciples de Dafa ont parcouru le processus de la plénitude parfaite, et l’histoire a confié aujourd’hui aux disciples de Dafa une mission encore plus grande, ce n’est pas votre propre libération et plénitude parfaite, mais c’est d’apporter le salut à des êtres encore plus nombreux, c’est pour cela que vous avez le mérite d’être disciples de Dafa. » (« Enseignement du Fa et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain », Enseignement du Fa dans les conférences III)

Les paroles du Maître étaient comme un lourd marteau qui me martelait en me réveillant. Oui, les disciples de Dafa doivent être désintéressés et faire passer les autres avant eux. Comment puis-je ne penser qu’à moi ? J’aurais dû rester en Chine pour clarifier la vérité et sauver les gens. Lorsque j’ai fait les exercices le lendemain, mes jambes ne me faisaient plus mal et j’ai pu méditer dans la position du lotus complet. J’ai décidé de retourner en Chine. Cependant, en raison du confinement, peu importe le nombre de fois où j'ai réservé les billets, ils ont été annulés. Même si je ne pouvais pas rentrer immédiatement, je pouvais encore sauver des gens.

J’ai trouvé les pratiquants locaux et j’ai rejoint l’étude collective du Fa et leurs efforts de clarification de la vérité. Cependant, j’ai compris que les êtres que je devais sauver se trouvaient en Chine et que je devais donc rentrer dès que possible.

Examiner mon état de cultivation

Après mon retour en Chine, j’ai dû être placée en quarantaine à Shanghai pendant quatorze jours. J’ai profité de ce temps pour lire les enseignements. Chaque jour, à moins de pratiquer les exercices ou d’émettre la pensée droite, je lisais le Fa. Pendant que je lisais le Fa, mon mari écoutait les enregistrements des conférences du Maître. Sous l’influence du Fa, il a changé. Il pratiquait les quatre exercices debout avec moi tous les soirs.

Parce que je passais tant d’heures à lire les enseignements chaque jour, mes pensées droites étaient renforcées. Je sentais que, dans le passé, bien que je lisais le Fa chaque jour, mon esprit n’était pas calme. De plus, je ne faisais pas vraiment bon usage de mon temps pour lire le Fa. Bien étudier le Fa est fondamental pour sauver les gens. Je sentais que mon attachement à me protéger était très fort. Ainsi, même si je parlais aux gens de la persécution, j’avais toujours peur. J’avais peur que les gens n’acceptent pas ce que je disais ou qu’ils ne comprennent pas. J’avais peur qu’on me signale à la police. Je savais que mon égoïsme m’en empêchait. Je me sentais gênée de clarifier la vérité à des inconnus. J’ai renforcé ma pensée droite. Je devais bien faire ces trois choses.

Éliminer mon attachement aux biens matériels

Ma fille m’a récemment téléphoné. Elle m’a dit que je devais faire deux choses : la première était que je devais vendre une de mes maisons dès que possible et transférer l’argent sur un compte bancaire à l’étranger. Ensuite, je devais rédiger mon testament et lui laisser tout mon argent et mes biens. Je lui ai dit : « Tu es le seul enfant que ton père et moi avons, alors tu peux être sûre que l’argent et les biens te reviendront tous. À qui d’autre pourrions-nous les donner ? »

La maison que notre fille nous a demandé de vendre est située dans un quartier animé de la ville. Le terrain a de la valeur, environ 50 000 à 60 000 yuans par mètre carré. Cependant, nous n’avons pas pu vendre la maison parce que les parents de mon mari y vivent. Ils sont très âgés. Nous ne pouvions pas les faire souffrir pendant les années qui leur restaient à vivre en les obligeant à déménager dans leur propre habitation. Cet endroit n’a pas d’ascenseur et ils devraient monter et descendre sept étages pour sortir.

J’ai toujours essayé de satisfaire toutes les demandes de ma fille. Cette fois-ci, comme je n’ai pas fait immédiatement ce qu’elle demandait, elle a fait des histoires. Le conflit s’est produit tout à coup, et je ne savais pas comment le résoudre. J’ai appelé ma grande sœur pour lui demander conseil. Nous avons longuement discuté, mais elle n’avait aucune suggestion. Je me suis soudain souvenue que chaque problème rencontré par un pratiquant est une bonne chose. Je pensais que le Maître me donnait l’occasion de me défaire de mon attachement à ma fille.

Au début de notre mariage, mon mari travaillait dans une autre ville. J’étais occupée par mon travail, mais je devais quand même m’occuper de notre fille. Ses parents ne me traitaient pas bien et ne m’ont jamais aidée. Maintenant, ils sont vieux. En tant que pratiquante, je savais que je devais bien les traiter, comme s’il s’agissait de mes propres parents.

J’ai dit à ma fille : « Je ne peux pas demander à tes grands-parents de déménager. Dans cette société corrompue, nous devons nous souvenir des anciennes vertus telles que “respecter les personnes âgées et prendre soin des jeunes”. De plus, je suis une pratiquante, donc je ne peux pas faire ça. »

De nos jours, les enfants chinois ont tous subi un lavage de cerveau par le Parti communiste chinois (PCC). Influencés par la culture du Parti, ces jeunes ne pensent qu’à faire de l’argent. Voyant que je n’avais pas suivi son plan, elle a proposé que nous lui transférions la propriété de nos deux maisons. Elle nous a demandé d’inscrire son nom sur les actes de propriété et de rédiger notre testament. J’ai pensé qu’elle allait un peu trop loin. Mes beaux-parents ont plus de 80 ans, mais nous ne leur avons jamais demandé de faire leur testament. Que se passait-il avec ma fille ?

Ma fille m’appelait tous les jours et faisait des histoires à ce sujet. On aurait dit que l’argent était plus important pour elle que tout le reste. Nous, les pratiquants, ne sommes pas attachés à ces choses matérielles pour lesquelles les gens se battent. Mon mari et moi avons discuté de la question et nous avons finalement décidé de transférer la maison à notre fille.

Utiliser chaque occasion pour sauver des gens

Une de mes anciennes camarades de classe, membre retraitée du PCC au niveau de la division, est venue chez moi. Je lui ai dit à quel point le Falun Dafa est merveilleux et lui ai parlé de mes expériences de cultivation. Je lui ai rappelé que j’étais une sexagénaire et que j’étais en parfaite santé. Elle a dit que j’avais l’air plus jeune que la plupart des gens de notre âge. Elle a dit que le Falun Dafa était bon. Cependant, lorsque j’ai parlé de démissionner du PCC et de ses organisations pour la jeunesse, elle a hésité. Je me suis demandé si j’avais tout expliqué parfaitement. Je me suis soudain souvenue que Maître avait dit :

« Utilisez la pensée droite, vous pensez que cela doit être fait de telle ou telle façon alors faites-le, lorsque vous rencontrez des problèmes vous saurez naturellement comment les résoudre. À condition que la pensée droite soit forte, tout se passera bien sans heurt et c’est sûr que vous ferez bien. » (« Enseignement du Fa et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain », Enseignement du Fa dans les conférences III)

Elle a réfléchi quelques instants, puis a dit : « Je devrais me retirer du PCC pour être en sécurité. »

L’automne dernier, j’ai chanté une chanson en marchant dans un parc. La dame qui marchait devant moi s’est arrêtée soudain, s’est retournée et m’a souri. J’ai dit : « Vous devez aussi aimer chanter. » Nous avons commencé à discuter des chansons que nous aimions chanter. Je lui ai demandé si elle avait entendu parler du Falun Dafa. J’ai expliqué que le principe de Dafa, Authenticité-Bienveillance-Tolérance, est universel. J’ai dit que des millions de personnes en Chine avaient pratiqué le Falun Dafa il y a plus de vingt ans.

Elle a répondu : « Je le sais. Une pratiquante de Falun Dafa qui travaille dans notre hôpital sera confinée dans un endroit sécurisé lorsque les autorités supérieures viendront pour une inspection. » Lorsque j’ai demandé pourquoi, elle a répondu : « Parce qu’elle pratique le Falun Dafa. » Je lui ai demandé si elle pensait que c’était juste, et elle a répondu : « Je ne sais pas. » Puis je lui ai demandé ce qu’elle pensait de cette pratiquante, et elle a immédiatement répondu : « C’est une bonne personne. » J’ai dit : « Votre hôpital persécute les gens bien. » Elle a hoché la tête en signe d’accord.

J’ai commencé à lui expliquer les faits, notamment comment le Falun Dafa a été présenté pour la première fois au public le 13 mai 1992 et comment il s’est répandu dans le monde entier au cours des deux dernières décennies. Je lui ai également raconté comment le PCC a commencé la persécution ainsi que les atrocités de prélèvements d’organes orchestrés par l’État. Après avoir écouté en silence, elle a accepté de démissionner du PCC et de ses organisations pour la jeunesse. Elle a dit qu’elle se souviendrait de dire : « Falun Dafa, est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance, est bon. » Nous avons échangé nos numéros de téléphone.

Elle m’a invitée chez elle pour lui enseigner les exercices. Elle m’a dit : « Après avoir pratiqué les exercices, je me sens très détendue et je suis capable de dormir vraiment bien. »

Une semaine plus tard, elle m’a présentée à ses amis. J’ai commencé à leur clarifier la vérité dès que je les ai rencontrés et ils ont tous démissionné du PCC et de ses organisations pour la jeunesse. Ils n’ont cessé de me remercier.

Traduit de l’anglais