(Minghui.org) En mai 2022, 42 cas de pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance ont été signalés : 2 ont été condamnés en 2020, 7 en 2021, et 33 en 2022, dont 2 en janvier, 4 en février, un en mars, 6 en avril, 19 en mai, et un dont le mois de condamnation est inconnu.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. Depuis lors, d’innombrables pratiquants ont été arrêtés, détenus, condamnés et torturés pour avoir défendu leur croyance. Mais en raison de la stricte censure de l’information en Chine, les incidents ne peuvent pas toujours être signalés en temps utile, et toutes les informations ne sont pas facilement accessibles.

Les pratiquants condamnés, dont 26 (62 %) étaient des femmes, provenaient de 9 provinces. La province du Liaoning a enregistré le plus grand nombre de cas (9), avec 6 des pratiquants concernés arrêtés lors d’une opération de descente de police (la police a affirmé que les arrestations collectives étaient un « cadeau » pour la célébration du centenaire du Parti communiste chinois le 1er juillet 2021).

Parmi eux, 15 des pratiquants avaient 60 ans et plus, dont 3 octogénaires et 7 septuagénaires. Un homme et une femme âgés de 78 ans ont été condamnés respectivement à 3 et 5 ans de prison.

Leurs peines de prison allaient de 6 mois à 8 ans, dont 4 cas de probation. Certains d’entre eux ont été condamnés pour avoir lu des livres sur le Falun Gong dans des maisons privées, tandis que d’autres ont été visés pour avoir parlé aux gens de la persécution. On compte 21 pratiquants qui ont été condamnés à des amendes pour un montant total de 188 000 yuans, soit une moyenne de 8 952 yuans par personne.

Deux des pratiquants condamnés étaient eux-mêmes d’anciens policiers. Parmi les autres, on compte un enseignant, une infirmière, un chauffeur de moto-taxi et un informaticien.

Même si certains pratiquants âgés ont été autorisés à purger leur peine chez eux en raison de leur âge avancé, ils ont reçu l’ordre de se présenter chaque semaine au bureau local de la justice et de passer fréquemment des appels vidéo avec les autorités pour confirmer qu’ils restent chez eux. Les autorités ont également ordonné à certains de leurs enfants de les surveiller et de les empêcher de contacter d’autres pratiquants de Falun Gong.

Certains de ces pratiquants ont subi des persécutions répétées depuis 1999. L’homme âgé de 78 ans susmentionné, qui a été condamné à 3 ans, a déjà purgé 2 peines de prison totalisant 11 ans et 6 mois. Une femme qui a purgé 15 ans de prison a été condamnée à nouveau à 8 ans.

Parmi les pratiquants condamnés figurent deux mères et leurs filles. La mère et la fille de la province du Liaoning ont été condamnées secrètement, les autorités n’ayant pas informé leur famille de l’endroit où elles se trouvaient ni de l’état de leur dossier.

Dans un autre cas, dans la province du Shandong, le juge a caché le verdict du pratiquant à sa famille afin de l’empêcher de faire appel en son nom.

Vous trouverez ci-dessous des exemples de certains cas. La liste complète des pratiquants condamnés peut être téléchargée ici (PDF).

Ciblage à répétition

Après 15 ans en prison, une femme du Sichuan est condamnée en secret à 8 ans supplémentaires

Mme Zhu Mingrong, 48 ans, a été arrêtée le 24 octobre 2021, après avoir été signalée par les parents d’un élève pour avoir parlé du Falun Gong à ce dernier. Cette habitante de la ville de Leshan, dans la province du Sichuan, a été secrètement condamnée à 8 ans de prison en avril ou mai 2022. Sa famille n’a jamais reçu d’avis concernant son cas.

Depuis le début de la persécution, Mme Zhu a été visée à plusieurs reprises. Elle a déjà été incarcérée pendant 15 ans pour sa pratique du Falun Gong. Elle a été arrêtée pour la première fois en octobre 1999, lorsqu’elle s’est rendue à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong. Elle a été détenue pendant 15 jours, puis condamnée à 3 ans de prison. Elle a été condamnée à 2 autres peines de prison, toutes deux de 6 ans, en 2003 et 2010.

Après avoir purgé 10 ans de prison et perdu son père, un homme du Sichuan est à nouveau condamné en raison de la persécution du Falun Gong

Après avoir purgé une peine de 10 ans de prison et perdu son père dans le cadre de la persécution du Falun Gong, un homme de la ville de Jiangyou, dans la province du Sichuan, a été à nouveau condamné à 6 ans. Il a fait appel du verdict.

Pour avoir défendu sa croyance dans le Falun Gong, M. Wei Bin a été condamné une première fois à une peine de 10 ans à purger à la prison de Deyang en 2002. Il a été battu et on l’a forcé à rester debout sous le soleil brûlant pendant de longues heures. Alors qu’il purgeait encore sa peine, son père, M. Wei Chaohai, a été arrêté en septembre 2009 et condamné à une peine de 7 ans de prison, également pour sa pratique du Falun Gong. M. Wei père a également été emmené à la prison de Deyang en 2011 où il a été torturé à mort le 1er janvier 2013.

La dernière arrestation de M. Wei a eu lieu le 18 juin 2021. Plus tôt ce jour-là, sa mère a été arrêtée. La police lui a arraché son sac à dos et ses clés de maison. Pendant qu’un groupe d’agents l’emmenait dans un centre de détention en lui cachant les yeux, un autre groupe d’agents s’est introduit chez elle avec ses clés et a arrêté M. Wei. La police a saccagé la résidence commune de la mère et du fils, confisquant ses livres de Falun Gong, ses cartes de dépôt bancaire et de nombreux autres objets de valeur.

Alors que la mère de M. Wei a été libérée sous caution le 2 juillet, il est resté en détention. Pendant deux semaines, la police l’a gardé menotté et l’a privé de sommeil. De temps en temps, il a été autorisé à dormir pendant deux ou trois heures. La plupart du temps, la police a continué à l’interroger et l’a forcé à admettre qu’il avait passé 3800 appels téléphoniques automatisés au grand public au sujet du Falun Gong.

Le tribunal de la ville de Jiangyou a tenu au total quatre audiences sur le cas de M. Wei. Son avocat a assisté aux trois premières audiences, mais pas à la quatrième, en raison de l’exigence d’une quarantaine pandémique de vingt et un jours. Lorsque le procureur a présenté les preuves de l’accusation soumises par la police au cours de l’audience, il s’agissait de deux feuilles d’enregistrements d’appels téléphoniques de M. Wei, et non des appels téléphoniques automatisés comme la police le prétendait. Le juge l’a condamné à une peine de 6 ans de prison et à une amende de 6000 yuans le 29 avril 2022.

Une enseignante condamnée pour sa croyance pour la deuxième fois en moins de trois ans

Mme Yu Meixia, 59 ans, du district de Changle, dans la province du Shandong, a été condamnée à 3 ans et 6 mois le 27 avril, à la suite de son arrestation le 4 février 2022, pour avoir parlé aux gens du Falun Gong. La dernière condamnation de Mme Yu a été précédée d’une peine de prison de 15 mois prononcée le 20 décembre 2019, également pour avoir parlé aux gens du Falun Gong.

Depuis que le régime communiste a ordonné la persécution du Falun Gong en 1999, Mme Yu, ancienne enseignante à la troisième école secondaire professionnelle du district de Changle, a été arrêtée au moins 5 fois. Son école a suspendu son salaire à 2 reprises, ce qui a entraîné une perte financière d’au moins 100 000 yuans. Sa pension a été suspendue lorsqu’elle a été libérée après avoir purgé sa précédente peine de prison en 2020.

Une policière condamnée à une peine demprisonnement

Mme Cheng Lianlian, de la ville de Baliwan, dans le district de Hongan, province du Hubei, a été arrêtée le 21 août 2021 après avoir été signalée pour avoir distribué des dépliants sur le Falun Gong. Elle a été détenue au centre de détention de Tuanfeng et a récemment été condamnée à une peine de 7 ans de prison. Une autre pratiquante qui a été arrêtée avec elle, Mme Zhang Guiying, a été condamnée à une peine de 3 ans.

Mme Cheng, une ancienne policière de 49 ans, a grandi dans une famille aisée. Gâtée par ses parents, elle était autoritaire, coléreuse, fourbe, arrogante et irrespectueuse envers ses parents. Elle ne s’entendait pas non plus avec les autres au travail.

Son petit ami de l’époque, M. Wang Jue, pratiquait le Falun Gong et lui a donné un exemplaire du Zhuan Falun, le texte principal de l’enseignement du Falun Gong. Elle a terminé la lecture du livre en une seule séance. En comparant son propre comportement avec les principes du livre, elle s’est sentie honteuse. Elle a décidé de changer et a commencé à pratiquer en mars 1998.

Très rapidement, son caractère s’est amélioré : elle a respecté ses parents, elle était amicale et elle a arrêté de mentir et d’intimider les autres. Ses migraines ont disparu. Elle a ensuite épousé M. Wang et ils ont eu un fils, Wang Xiaoxiao.

Comme le couple a refusé de renoncer au Falun Gong malgré la persécution, Mme Cheng a perdu son emploi et la famille a dû déménager fréquemment pour éviter la persécution. Lorsque leur fils de 11 ans est décédé dans un accident de voiture, son mari, qui avait déjà subi une pression énorme en raison de la persécution, s’est effondré mentalement et a été admis dans un hôpital psychiatrique.

Mme Cheng est ensuite retournée chez ses parents dans la ville de Baliwan et a travaillé dans un supermarché. Les agents du poste de police de Baliwan ne l’ont pas laissée tranquille ‒ ils l’ont souvent harcelée, puis l’ont arrêtée en août 2021, ce qui a entraîné sa dernière condamnation.

Les personnes âgées ne sont pas épargnées

Une femme de 78 ans condamnée à 5 ans de prison pour sa croyance

Mme Hu Yulian, une femme âgée de 78 ans de la ville de Daqing, dans la province du Heilongjiang, a été condamnée à une peine de 5 ans de prison et à une amende de 20 000 yuans le 26 avril 2022, pour sa pratique du Falun Gong.

Mme Hu, qui était retraitée du champ pétrolifère de Daqing, vivait seule. Elle a été harcelée à deux reprises par la police vers la mi-novembre 2021. Le 19 novembre, les policiers l’ont trompée pour lui faire ouvrir la porte en demandant à son fils de frapper à la porte. Ils ont fait passer à Mme Hu un examen physique, puis l’ont renvoyée chez elle en lui disant qu’ils reviendraient le lendemain à l’heure du déjeuner.

Lorsque les policiers sont revenus le lendemain, ils ont déclaré que le test COVID qu’elle avait passé la veille n’était pas valide. Ils l’ont convaincue de les suivre pour un autre test, avant de l’emmener au centre de détention de Dumeng. La police a d’abord dit à la famille de Mme Hu qu’elle serait détenue pendant 10 jours. Mais elle a refusé de la libérer à l’issue de cette période et a ensuite présenté son dossier au parquet pour qu’il engage des poursuites judiciaires.

Mme Hu a été jugée par le tribunal du district de Ranghulu le 18 janvier 2022. Le juge n’a pas autorisé sa famille à assister à l’audience, invoquant la pandémie comme excuse. Mme Hu a été sa propre avocate et a plaidé non coupable.

Lorsque le juge a rendu son verdict le 26 avril, il a déclaré qu’il avait initialement prévu de la condamner à 7 ans de prison, mais qu’en raison de son âge avancé, il avait réduit cette peine de 2 ans.

Après 11 ans et 6 mois en prison, un homme de 78 ans condamné à 3 ans supplémentaires

Arrêté le 10 décembre 2021 pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong, M. Hu Deyuan, un habitant de 78 ans de la ville de Yingtan, dans la province du Jiangxi, a été condamné à une peine de 3 ans de prison.

Depuis que le régime communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong, M. Hu, ancien agent de sécurité du Bureau des chemins de fer de Yingtan, a été condamné deux fois pour avoir défendu sa croyance.

M. Hu a été arrêté une première fois le 28 juin 2008. Il a comparu devant le tribunal du district de Yuehu le 11 novembre et n’a pas été autorisé à lire le texte qu’il avait préparé pour sa défense. Le procureur Fu Yan a présenté comme preuve de l’accusation une lettre que M. Hu a écrite à la police, lui demandant de ne pas persécuter le Falun Gong, alors qu’il était détenu. Le juge l’a condamné à 8 ans de prison.

M. Hu a été de nouveau arrêté le 9 mars 2017. La police l’a accusé d’avoir collé des affiches sur le Falun Gong.

M. Hu a été jugé par le tribunal du district de Yuehu le 7 juin. Le tribunal n’a informé sa famille du procès que tôt dans la matinée, le jour de l’audience. Le juge a dit à sa famille qu’il avait l’intention de le condamner à une peine de 3 ans et 6 mois à 7 ans de prison avec une amende de 10 000 yuans. S’ils payaient l’amende à temps, il prononcerait la peine la plus basse.

Désireuse de voir son proche libéré plus rapidement, la famille de M. Hu a payé l’amende comme c’était prévu, mais le juge a refusé de lui fournir un reçu. M. Hu a finalement été condamné à 3 ans et 6 mois et sa pension a été suspendue.

Des condamnations pour avoir sensibilisé les gens à la persécution

Une femme de 71 ans condamnée à 2 ans et 6 mois pour avoir lu des livres sur sa croyance spirituelle

Une femme âgée de 71 ans de la ville de Nantong, dans la province du Jiangsu, a été condamnée à 2 ans et 6 mois de prison pour sa pratique du Falun Gong.

Mme Shi Meilian a été arrêtée le 13 mai 2021, alors qu’elle étudiait des livres de Falun Gong au domicile d’une autre pratiquante, Mme Shen Yafang.

Mme Shen, Mme Shi et ses 12 autres invités, tous pratiquants de Falun Gong, ont été emmenés dans un centre local de lavage de cerveau. Mme Shen, 80 ans, a souffert de graves saignements vaginaux pendant sa détention. Elle et les douze autres personnes ont été libérées par la suite, mais Mme Shi a été maintenue en détention et emmenée au centre de détention de Nantong le 25 juin.

Le tribunal du district de Chongchuan a tenu une audience secrète et a ensuite condamné Mme Shi à une peine de 2 ans et 6 mois de prison. Elle a été conduite à la prison pour femmes de la ville voisine de Nanjing.

Avant cette dernière condamnation, Mme Shi a purgé une peine dans un camp de travaux forcés. Elle a été arrêtée une nouvelle fois le 16 août 2007, après que la police a obligé sa fille à l’emmener dans son magasin de textile. Elle a été détenue dans un hôtel et privée des visites de sa famille.

Une femme du Sichuan condamnée à la prison pour avoir parlé du Falun Gong à des gens

Mme Shui Qionghua, de la ville de Chengdu, dans la province du Sichuan, a été arrêtée le 13 mai 2021, après avoir été signalée pour avoir parlé aux gens du Falun Gong à un marché de producteurs.

Lors de son procès au tribunal du district de Shuangliu le 28 avril 2022, le procureur l’a accusée de « saper l’application de la loi avec une organisation sectaire », le prétexte standard utilisé contre les pratiquants de Falun Gong. Il a cité comme preuve les documents d’information sur le Falun Gong confisqués dans la voiture et au domicile de Mme Shui et a recommandé une peine de 3 à 7 ans de prison.

L’avocat de Mme Shui a plaidé non coupable pour elle. Il a fait valoir qu’aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong ni ne le qualifie de secte. Il a ajouté que le procureur n’avait fourni aucune preuve pour montrer comment sa cliente avait prétendument porté atteinte à la loi. En plus, les documents relatifs au Falun Gong qui lui ont été confisqués ne permettent pas de démontrer qu’elle a porté atteinte à quelqu’un ou à quoi que ce soit.

Le procureur a insisté en disant que c’est un « fait » indiscutable que le Falun Gong est une secte. Un membre de l’audience a essayé d’insister pour que le procureur fournisse des preuves à l’appui de cette affirmation, mais l’huissier l’en a empêché.

Après un bref ajournement, le juge a condamné Mme Shui à une peine de 2 ans de prison.

Une femme du Jilin condamnée pour avoir parlé à un étudiant de la persécution de sa croyance

Mme Song Changping, 56 ans, de la ville de Dehui, province du Jilin, travaillait comme concierge à l’école privée Longzhu. Elle a été arrêtée le 10 juillet 2021, après avoir été signalée par le directeur Wang pour avoir parlé du Falun Gong à un étudiant. Elle a été condamnée à une peine de 3 ans par le tribunal de la ville de Dehui et a été transférée au centre de détention de la ville de Dehui.

L’arrestation et la condamnation de Mme Song ont laissé sa famille dans une situation désespérée. Son mari travaille en dehors de la ville. Leur fils aîné ne peut pas travailler en raison d’un diabète grave. Leur fils cadet ne travaille pas non plus en raison d’une dépression. Mme Song était la principale personne à s’occuper de ses 2 fils et de ses 2 petites-filles.

Un homme du Guangdong reçoit une peine de 3 ans et 6 mois pour avoir distribué deux brochures sur le Falun Gong

Fin 2021 un homme de la ville de Shantou, dans la province du Guangdong, a été condamné à une peine de 3 ans et 6 mois pour sa pratique du Falun Gong ; son appel a été rejeté quelques mois plus tard.

Le 28 juillet 2020, M. Lin Zicheng, âgé de 69 ans, a placé deux brochures de Falun Dafa sur une voiture dans un quartier du district de Haojiang. Un membre du comité résidentiel les a vues et l’a signalé à la police, ce qui a entraîné l’arrestation de M. Lin quelques heures plus tard. Son domicile a également été saccagé.

M. Lin a été libéré sous caution le 18 août après avoir développé un problème de santé induit par les mauvais traitements subis au centre de détention du district de Haojiang. Lorsque la caution d’un an a expiré, le 13 août 2021, la police a placé M. Lin sous surveillance résidentielle.

Malgré son état de santé, M. Lin a été jugé par le tribunal du district de Jinping fin 2021 et condamné à une peine de 3 ans et 6 mois de prison et à une amende de 10 000 yuans. Il a fait appel auprès de la cour intermédiaire de la ville de Shantou, qui a décidé de maintenir sa peine initiale le 17 janvier 2022.

Avant sa dernière condamnation, M. Lin avait écopé d’une peine de 3 ans de prison le 18 mai 2010, pour avoir parlé du Falun Gong aux gens.

Un chauffeur de moto-taxi condamné à une peine d’un an pour avoir parlé du Falun Gong à son passager

M. Guo Zhongwei, 50 ans, de la ville de Shenzhen, dans la province du Guangdong, travaille depuis quelques années comme chauffeur de moto-taxi. Il a été arrêté dans la soirée du 17 juin 2021, après avoir été signalé par un passager auquel lui avait parlé du Falun Gong. Son domicile a été saccagé.

Le parquet du district de Longhua a approuvé l’arrestation de M. Guo le 23 juillet 2021, puis a transféré son dossier au parquet du district de Nanshan. Ce dernier l’a inculpé et a transféré son affaire au tribunal du district de Nanshan. Le 11 janvier 2022, il a comparu devant le tribunal et a été condamné à une peine d’un an de prison et à une amende de 2000 yuans.

Ce n’est pas la première fois que M. Guo, originaire de la province du Hunan, est visé pour sa croyance. Il a été arrêté une première fois en 2000 et détenu pendant 15 jours. Il a de nouveau été arrêté au cours de l’été 2007 et condamné à une peine de trois ans de prison par le tribunal du district de Guidong, dans la ville de Chenzhou, province du Hunan, le 12 septembre 2007.

Une mère de quatre enfants est condamnée à la prison pour avoir posé des affiches au sujet de sa croyance

Mme Pan Dongmei, de la ville de Maoming, dans la province du Guangdong, a été condamnée à une peine de 3 ans de prison le 28 décembre 2021. Le 24 mai 2021, cette mère de quatre enfants, âgée de 42 ans, et Mme Yang Shulan, alors âgée de 75 ans, ont été filmées par une caméra de surveillance en train de coller des affiches d’information sur le Falun Gong sur des poteaux électriques. La police a ensuite commencé à suivre et à surveiller les deux femmes.

Mme Pan a raccompagné Mme Yang chez elle le 22 juin. Dès qu’elles sont arrivées chez Mme Yang, elles ont été entourées par plus de dix agents et ont été arrêtées. La police a d’abord saccagé le domicile de Mme Yang, puis celui de Mme Pan. Les deux femmes ont été écrouées au centre de détention no 1 de la ville de Maoming.

Mme Pan a été condamnée à une peine de 3 ans de prison et à une amende de 10 000 yuans par le tribunal du district de Maonan le 28 décembre 2021. On ne sait pas si Mme Yang a été condamnée.

Depuis que le régime communiste a lancé la persécution du Falun Gong en 1999, Mme Pan, une vendeuse de légumes, a été visée à plusieurs reprises pour avoir défendu sa croyance.

Mme Pan, alors âgée de 21 ans, a été arrêtée le 3 avril 2001, alors qu’elle se rendait à Pékin pour faire appel du droit de pratiquer le Falun Gong. Pendant son incarcération au centre de détention du district de Chaoyang, les gardes l’ont attachée à une planche de bois et l’ont gavée. Ils ont enlevé ses chaussettes, lui en ont introduit une dans le vagin et l’autre dans l’anus. Ils ont également incité des détenues à lui mettre du ruban adhésif sur la bouche pour l’empêcher de crier. Elle s’est évanouie à la suite de la torture.

Pendant une autre séance d’interrogatoire le 11 avril, les policiers ont menotté Mme Pan à un pratiquant. Ils ont enlevé le pantalon de ce dernier et lui ont ordonné de le regarder. Elle a refusé d’obtempérer. Les policiers ont ensuite ordonné à Mme Pan de retirer son pantalon pour que les autres puissent la regarder. Elle a fortement résisté.

La police a ensuite utilisé un briquet pour brûler le menton de Mme Pan et celui du pratiquant ce qui a provoqué de nombreuses cloques sur leurs visages. Les policiers ont alors essuyé la fumée noire sur leurs visages avec du papier rigide, ce qui était très douloureux.

Mme Pan a été arrêtée une nouvelle fois le 8 mai 2008, après avoir été trompée par la police pour qu’elle se rendre au poste de police pour un entretien. Elle a été emmenée dans un centre de lavage de cerveau et y a été détenue pendant une période indéterminée.

Le 26 août, le 6 octobre et le 7 octobre 2020, Lyu Jianguo, du Bureau 610 de la ville de Meihua, ainsi que plusieurs agents de police l’ont harcelée et lui ont ordonné de signer des déclarations de renoncement au Falun Gong. Elle n’a pas obtempéré.

Le 20 septembre 2020, entre les trois épisodes de harcèlement, Mme Pan a été arrêtée dans le train à grande vitesse. Elle a été détenue au centre de détention no 2 de la ville de Maoming pendant dix jours pour de la détention administrative.

Les agents du Bureau 610 et les policiers se sont rendus au stand de légumes de Mme Pan le 24 décembre 2020, et l’ont arrêtée devant la foule. Au poste de police de Meihua, ils ont sorti la déclaration de renoncement au Falun Gong qu’ils avaient préparée et lui ont ordonné de la signer. Lorsqu’elle a refusé, ils ont tenu sa main et l’ont forcée à y apposer son empreinte digitale. Elle a ensuite été relâchée.

Moins d’un an après avoir purgé sa peine, un informaticien est à nouveau condamné pour son envoi de lettres au sujet de sa croyance

Moins d’un an après que M. Mo Qibing a fini de purger sa peine de 3 ans et 6 mois pour sa pratique du Falun Gong, cet homme de la ville de Yiyang, dans la province du Hunan, a été condamné à nouveau à une peine 3 ans et 8 mois pour avoir envoyé des lettres demandant l’annulation de sa précédente condamnation injustifiée.

M. Mo, un professionnel de l’informatique d’une quarantaine d’années a commencé à pratiquer le Falun Gong le 16 novembre 2007, après en avoir découvert grâce à un logiciel conçu pour contourner la censure d’Internet en Chine. Depuis lors, il n’a cessé de sensibiliser le public à la persécution, avant d’être lui-même pris pour cible.

M. Mo a été arrêté pour la première fois le 16 mai 2008. Il a été détenu dans un centre de détention pendant 15 jours, puis emmené au centre de lavage de cerveau de Laodaohe, où il a été détenu pendant 6 jours.

M. Mo a de nouveau été arrêté le 7 mars 2011 pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes. Il a été détenu au centre de détention du district de Taojiang et a ensuite été condamné à un an dans le camp de travaux forcés de Xinkaipu.

Le 28 février 2012, 4 jours après sa libération, il est allé rendre visite à une autre pratiquante, Mme Kuang Huanyuan, âgée de 80 ans. La police était là, en train de saccager le domicile de Mme Kuang. Ils ont arrêté M. Mo et lui ont infligé une nouvelle peine de 15 mois de camp de travail. Comme il n’a pas réussi l’examen physique requis pour l’admission, il a été libéré.

Le 29 avril 2013, M. Mo a été arrêté une nouvelle fois pour avoir parlé à des gens du Falun Gong dans une gare. Deux semaines plus tard, il a été transféré au centre de détention no 2 de la ville de Yiyang et fin 2013, il a été condamné à une peine de 3 ans de prison à Wangling.

Après sa libération, M. Mo a déménagé dans la province du Zhejiang pour travailler. Il a de nouveau été arrêté le 14 décembre 2017 et condamné à une peine de 3 ans et 6 mois pour avoir diffusé un avis publié par l’Administration chinoise de la presse et de la publication qui levait l’interdiction de publier des livres sur le Falun Gong. Les gardiens de la prison no 2 de la province du Zhejiang lui ont administré des décharges électriques sur tout le corps. Les cicatrices sont encore visibles aujourd’hui.

Après avoir été libéré le 13 juin 2021, M. Mo a envoyé une requête au tribunal du district de Ziyang pour qu’on réexamine son cas. Il a déclaré qu’il ne s’agissait plus de savoir si les autorités annulaient sa condamnation injustifiée, mais qu’il espérait profiter de cette occasion pour aider les membres du système judiciaire à comprendre les faits concernant le Falun Gong. Il a également envoyé 50 lettres à diverses agences gouvernementales pour expliquer les faits concernant le Falun Gong.

Pour avoir envoyé ces lettres, il a été arrêté le 20 novembre 2021 et écroué au centre de détention de la ville de Yiyang. Le tribunal du district de Ziyang a tenu une audience virtuelle le 14 avril 2022. Son avocat a été informé par le tribunal le 13 mai qu’il était condamné à une peine de 3 ans et 8 mois.

Les familles tenues dans l’ignorance de la situation des pratiquants

Une mère et sa fille secrètement condamnées à la prison parce qu’elles pratiquent le Falun Gong

Dix mois après la disparition d’une mère et de sa fille dans la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning, leur famille a enfin confirmé que les deux femmes sont détenues au centre de détention no 1 de la ville de Shenyang et que chacune d’entre elles avait été condamnée à une peine de 3 ans et 2 mois pour leur pratique du Falun Gong.

Mme Wang Rongjun, une vendeuse de magasin à la retraite de 72 ans, et sa fille, Mme Na Yan, une infirmière quadragénaire, ont disparu le 13 juillet 2021. Les membres de leur famille les ont cherchées partout, y compris à l’endroit où Mme Na travaillait, à l’hôpital no 6 de la ville de Shenyang, au poste de police local et au comité résidentiel, mais en vain. Lorsque la famille a parlé aux collègues de Mme Na à l’hôpital, elle a remarqué qu’ils semblaient très nerveux. Certains ont dit qu’ils ne savaient pas où elle se trouvait et d’autres qu’elle était partie en vacances.

La famille n’a appris que récemment que Mme Na et sa mère sont détenues au centre de détention no 1 de la ville de Shenyang et qu’elles avaient été condamnées par le tribunal du district de Liaozhong.

La famille se souvient que le 22 avril 2021, 3 mois avant la disparition de la mère et de la fille, des agents du poste de police de Nanshichang ont appelé Mme Wang et lui ont demandé son adresse et le numéro de téléphone de Mme Na. Mme Wang a demandé à la police pourquoi elle avait besoin de ses informations personnelles et de celles de sa fille. Les policiers ont prétendu qu’ils ne viendraient pas chercher Mme Wang à son domicile s’ils obtenaient le numéro de Mme Na. Mme Wang n’a pas obtempéré.

Un homme du Shandong secrètement condamné à la prison, le juge dissimule le verdict à la famille pour éviter tout appel

M. Zhang Tangjiang, 66 ans, qui habite la ville de Pingdu, province du Shandong, a été arrêté en juin 2021 pour sa pratique du Falun Gong. Lorsque son avocat a appelé le centre de détention de Mencun le 23 mai 2022, on lui a dit que M. Zhang avait été condamné à une peine de 4 ans de prison le 3 mars.

Ne trouvant pas le dossier de M. Zhang concernant l’appel du verdict, le centre de détention a refusé que l’avocat lui rende visite. Lorsque le 25 mai, les membres de la famille de M. Zhang sont allés lui rendre visite, une fois de plus, les gardiens ont refusé toute visite en invoquant la pandémie comme excuse.

Après son arrestation le 4 juin 2021, M. Zhang a d’abord été écroué au centre de détention de Chengyang pendant 2 semaines, puis transféré au centre de détention de Mencun, à Pingdu. Il a ensuite été mis en examen par le parquet du district de Huangdao et son affaire a été transférée au tribunal du district de Huangdao.

La famille de M. Zhang a appelé le tribunal vers le 29 novembre 2021. On leur a répondu que le tribunal n’avait pas son dossier. La famille a également appelé la personne responsable de son dossier, mais personne n’a répondu.

Le 1er décembre, la famille de M. Zhang a appris qu’il avait été jugé une semaine auparavant, mais qu’aucun verdict n’avait été annoncé.

Elle a appelé la présidente du tribunal, Ou Xiaobin, et s’est renseignée sur son affaire. Ou Xiaobin a affirmé que l’attitude de M. Zhang était mauvaise, car il avait refusé de plaider coupable ou de coopérer avec eux. Ou Xiaobin a dit que s’il changeait d’attitude par la suite, elle pourrait lui accorder une peine plus légère.

La famille de M. Zhang a fait valoir à Ou Xiaobin qu’aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong ou ne le qualifie de secte. Ou Xiaobin a répondu : « Le gouvernement a déjà pris la décision [de le qualifier de secte] en 1999. »

La famille de M. Zhang a rappelé Ou Xiaobin le 3 décembre. Une personne nommée Yin, qui s’est présentée comme étant un greffier du tribunal, répond à l’appel. La famille a demandé pourquoi le tribunal ne les avait pas informés de l’audience. Yin a répondu qu’ils n’avaient pas à le faire, car M. Zhang était un adulte.

Par la suite, la famille de M. Zhang a découvert plus de détails sur son audience : il a été jugé le 25 novembre 2021, par vidéoconférence. La séance a duré une demi-heure. M. Zhang a refusé d’accepter l’avocat commis d’office et s’est constitué lui-même en avocat pour plaider non coupable.

Après cela, la famille de M. Zhang n’a cessé d’appeler le tribunal au sujet du verdict, mais la juge Ou Xiaobin ne leur a jamais fourni la moindre information.

Lorsque l’avocat de M. Zhang a eu un appel vidéo avec lui le 7 janvier 2022, il l’a exhorté à faire appel dans les 10 jours suivant la réception du verdict.

Le fils de M. Zhang a rappelé la juge Ou Xiaobin le 8 mars 2022. Celle-ci ne lui a toujours rien dit, alors qu’elle venait de condamner M. Zhang cinq jours auparavant. Elle a également affirmé qu’elle ne pouvait pas confirmer qu’il était le fils de M. Zhang et lui a ordonné de se présenter en personne au tribunal pour sa requête. Cependant, en raison de l’augmentation du nombre de cas de COVID-19 à cette époque, les déplacements étaient limités dans la ville, ce qui a empêché la famille de faire appel pour M. Zhang dans le temps requis.

Lorsque le fils de M. Zhang a rappelé Ou Xiaobin le 24 mars, elle a continué à refuser de fournir la moindre information sur son dossier. Ce n’est que lorsque son avocat a appelé le centre de détention le 23 mai que les gardiens lui ont dit que M. Zhang avait été condamné à une peine de 4 ans de prison le 3 mars.

Condamnations collectives

Sept habitants du Liaoning condamnés à la prison pour leur pratique du Falun Gong

Sept habitants de la ville de Chaoyang, dans la province du Liaoning, ont été jugés les 16 et 17 décembre 2021 pour leur pratique du Falun Gong. Tous ont été condamnés à la prison.

–M. Zhang Kunshan, 50 ans, a été condamné à une peine de 7 ans. Il a fait appel du verdict.

–Mme Yu Shufen, 56 ans, a été condamnée à une peine de 3 ans et 2 mois. Elle a fait appel du verdict et a été déboutée.

–Mme Li Jing, 65 ans, a été condamnée à une peine de 3 ans et 6 mois.

–Mme Wu Yanling et son mari M. Wang Zhongxue, tous deux sexagénaires, ont été condamnés respectivement à des peines de 3 et 2 ans.

–Mme Liu Sulan, 76 ans, a été condamnée à une peine d’un an et 6 mois.

–Mme Wan Guiying, 73 ans, a été condamnée à une peine d’un an.

Mme Wan a été arrêtée le 8 septembre 2021, tandis que les 6 autres pratiquants ont été attrapés le 11 juin 2021, lors d’une opération de ratissage que la police a présenté comme un « cadeau » pour la célébration du centenaire du Parti communiste chinois le 1er juillet. Le même jour qu’elle, au moins 27 pratiquants ont été arrêtés.

M. Wang et sa femme Mme Wu sont des employés retraités de l’aciérie de Lingyuan. Lors de leur arrestation, la police a mis leur maison sens dessus dessous et a confisqué leur imprimante, leur ordinateur, leurs livres de Falun Gong et même leur papier d’imprimerie. Leur porte d’entrée est restée ouverte lorsque la police est partie. L’arrestation de Mme Wu, une enfant unique, a laissé son père, âgé de 90 ans, se débattre pour s’occuper de lui-même.

M. Zhang, également un employé retraité de l’aciérie de Lingyuan, a eu son domicile saccagé à 6 heures du matin, alors qu’il n’était pas chez lui lorsque la police est arrivée. Une foule a regardé les policiers charger leur voiture avec ses livres de Falun Gong, la photo du fondateur du Falun Gong et d’autres documents liés au Falun Gong. Un spectateur a déclaré qu’il se souvenait avoir vu la police interroger les personnes habitant les environs sur M. Zhang, une photo de lui à la main.

M. Zhang a été écroué au centre de détention de la ville de Lingyuan. M. Wang a été placé dans un centre de détention du district voisin de Jianping. Les cinq pratiquantes ont été emmenées au centre de détention pour femmes de la ville de Chaoyang.

Le tribunal de la ville de Lingyuan a entendu les affaires des pratiquants les 16 et 17 décembre 2021, par vidéoconférence. Le juge a interdit aux avocats et aux familles des pratiquants d’y assister en personne, en invoquant la pandémie comme excuse, alors que toutes les autres audiences du même tribunal ont eu lieu en personne.

Trois habitantes du Hunan condamnées à la prison

Trois personnes de la ville de Chenzhou, dans la province du Hunan, ont récemment été condamnées à la prison parce qu’elles pratiquent Falun Gong. Mme Zeng Qinling et Mme Tang Xueying ont été condamnées à une peine de 4 ans de prison et à une amende de 10 000 yuans chacune. Mme Tang Jiangnan a été condamnée à une peine de 2 ans de prison avec 2 ans de probation et une amende de 6000 yuans.

Mme Tang Jiangnan, une octogénaire, avait été arrêtée une première fois le 6 septembre 2021. Son ordinateur, son imprimante et le papier à photocopier qu’elle utilisait pour imprimer les documents d’information sur le Falun Gong ont été confisqués. Bien qu’elle ait été relâchée le jour même, la police est revenue et l’a emmenée au centre de lavage de cerveau de Xiameiqiao pour y être interrogée, et cela chaque jour pendant les trois semaines qui ont suivi. Elle a été forcée de fournir des informations sur d’autres pratiquants locaux.

Le 14 octobre, des policiers ont fait irruption au domicile de Mme Zeng. Ils ont confisqué ses livres de Falun Gong, ses documents d’information, son ordinateur et plusieurs téléphones portables. Elle a d’abord été emmenée au centre de lavage de cerveau de Xiameiqiao, puis transférée au centre de détention de la ville de Chenzhou. Comme son mari avait divorcé depuis longtemps de peur d’être impliqué dans la persécution et que sa fille vit dans une autre ville, aucun membre de sa famille n’a demandé sa libération après son arrestation.

Un mois plus tard, le 18 novembre, Mme Tang Xueying et son mari M. Zhu Zhixiong ont également été arrêtés et emmenés au centre de lavage de cerveau. La police a maintenu le couple sur des chaises d’interrogatoire et les a enchaînés aux chaises pendant plus de 6 heures. Bien que M. Zhu ait été libéré par la suite, Mme Tang a été emmenée au centre de détention de la ville de Chenzhou. Elle a été détenue dans une pièce séparée, avec une note sur la porte indiquant : « Non autorisée à rencontrer l’avocat ». Lorsque sa famille est venue lui rendre visite, elle n’a pas été autorisée à la voir non plus.

Le 11 avril 2022, le tribunal du district de Suxian a organisé une audience vidéo pour Mme Tang Xueying, Mme Zeng Qinling et Mme Tang Jiangnan.

Mme Tang Jiangnan était représentée par un avocat commis d’office, qui a plaidé coupable pour elle. Sa famille l’a également incitée à plaider coupable en échange de la clémence du tribunal. On ne sait pas exactement si elle a accepté ou pas. Les deux autres pratiquantes ont refusé d’accepter les avocats commis d’office et ont plaidé non coupables. Le juge a levé la séance en moins d’une heure et a annoncé les verdicts quelques jours plus tard.

Voir aussi :

Rapporté en avril 2022 : 57 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance

Rapporté en mars 2022 : 74 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance

Rapporté en février 2022 : 33 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance

Rapporté en janvier 2022 : 132 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance

En 2021, 1187 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés pour leur croyance

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Traduit de l’anglais