(Minghui.org) Le premier mois de 2022 a enregistré la condamnation de 132 pratiquants de Falun Gong à la prison pour leur croyance, dont 8 cas qui ont eu lieu en 2020, 88 cas en 2021 et 36 cas en 2022.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999. Depuis lors, d’innombrables pratiquants ont été arrêtés, détenus, condamnés et torturés pour avoir défendu leur croyance. Mais en raison de la stricte censure de l’information en Chine, les cas de persécution ne peuvent pas toujours être signalés en temps utile et toutes les informations ne sont pas facilement accessibles.
Les 132 condamnations récemment confirmées sont réparties dans 20 provinces et municipalités. Pékin, ville hôte des Jeux olympiques d’hiver de 2022, a enregistré le plus grand nombre de cas (17), suivie par la province du Guangdong (16) et la province du Heilongjiang (14). Le Liaoning (12), le Jilin (11), le Hebei (10) et le Shandong (10) ont également enregistré un nombre de cas à deux chiffres. Dans les autres régions, le nombre de cas se situait entre 8 et 1.
Au moins 31 des pratiquants condamnés étaient âgés de 60 ans ou plus en janvier 2022, dont 13 sexagénaires, 12 septuagénaires et 6 octogénaires.
À la mi-janvier 2022, quelques semaines avant le coup d’envoi des Jeux olympiques d’hiver à Pékin, les autorités ont condamné 11 habitants de la ville entre deux et huit ans pour avoir envoyé aux médias étrangers des photos de la ville vide pendant la pandémie.
En réponse à cette violation flagrante des droits de l’homme, le Département d’État américain a exhorté le Parti communiste chinois à « mettre immédiatement fin aux abus et aux mauvais traitements dépravés infligés aux pratiquants de Falun Gong, à libérer ceux qui sont emprisonnés en raison de leur croyance et à s’occuper de la localisation des pratiquants disparus », a rapporté un responsable du Département d’État dans un courriel adressé à The Epoch Times.
« Depuis 1999, le Parti communiste chinois (PCC) cherche à éradiquer le Falun Gong, une méthode spirituelle originaire de Chine, ainsi que ses pratiquants pacifiques et les défenseurs des droits de l’homme qui se sont battus pour le droit de pratiquer leur croyance », poursuit le courriel.
« De nombreux éléments montrent que le gouvernement de la RPC continue de réprimer et de maltraiter cette communauté à ce jour », écrit le responsable, ajoutant que des milliers de pratiquants de Falun Gong sont détenus, harcelés et, selon certaines sources, torturés et maltraités chaque année simplement pour la pratique de leur croyance.
David Matas, avocat des droits de l’homme au Canada, voit un lien direct entre les lourdes peines et les prochains Jeux olympiques d’hiver. Ces condamnations montrent que le PCC a l’intention d’intimider ceux qui osent exprimer des opinions différentes de celles autorisées par le régime.
En fait, c’est devenu un protocole pour le PCC d’intensifier la persécution avant et pendant les Jeux olympiques afin de décourager les dissidents de dénoncer la brutalité du régime lors de ce genre de grands événements.
Les lourdes peines sont totalement motivées par des considérations politiques, a expliqué M. Matas. En Chine, une punition telle qu’une peine de prison mettrait un frein à tout comportement ou toute croyance différente de la voix officielle du PCC. Les peines de prison sont fondées sur les « besoins politiques » du régime et manquent de cohérence. À l’occasion des Jeux olympiques d’hiver, le PCC inflige des peines plus lourdes pour étouffer les voix différentes afin de faire bonne figure devant les visiteurs. Ces mesures, bien sûr, donnent une image encore pire du PCC.
Vous trouverez ci-dessous des exemples de certains des cas de condamnation signalés en janvier 2022.
Condamnés avant les Jeux olympiques d’hiver de Pékin
Onze pratiquants de Falun Gong de Pékin condamnés à la prison à l’approche des Jeux olympiques d’hiver
Onze pratiquants de Falun Gong ont été condamnés par le tribunal du district de Dongcheng à Pékin le 14 janvier 2022, après avoir été arrêtés pour avoir envoyé à des médias étrangers des photos de la ville vide pendant la pandémie. La condamnation est intervenue quelques semaines avant les Jeux olympiques d’hiver de 2022, qui doivent se tenir en Chine du 4 au 20 février.
- M me Xu Na a été condamnée à huit ans de prison et à une amende de 20 000 yuans.
- M. Li Zongze, M. Li Lixin, M me Zheng Yujie et Mme Zheng Yanmei ont chacun été condamnés à cinq ans de prison et à une amende de 10 000 yuans.
- M me Deng Jingjing, M. Zhang Renfei, M. Liu Qiang et Mme Meng Qingxia ont été condamnés à quatre ans de prison et à des amendes de 8000 yuans.
--M me Li Jiaxuan et Mme Jiao Mengjiao ont été condamnées à deux ans de prison et à des amendes de 4000 yuans.
Les onze pratiquants ont été arrêtés le 19 juillet 2020 par plus de 100 policiers. Des agents du ministère de la Sécurité d’État ont vu des photos de Pékin publiées sur le site Web The Epoch Times en juin 2020. En examinant les vidéos de surveillance, les agents ont vu Mme Xu et d’autres pratiquants passer et ont donc commencé à les surveiller.
Après l’inculpation des pratiquants le 2 avril 2021, le juge du tribunal du district de Dongcheng a empêché leurs avocats de consulter les documents relatifs à leur affaire. Il a décidé qu’il ne leur permettrait de consulter les documents que lorsque tous les avocats représentant les onze pratiquants se présenteraient en même temps au tribunal. En outre, les avocats n’étaient pas autorisés à faire des copies ou à prendre des photos des documents et le tribunal ne fournissait aucune copie papier ou électronique des dossiers.
Les pratiquants ont été jugés le 15 octobre 2021 et ont été condamnés le 14 janvier 2022.
Avant sa dernière condamnation, M me Xu avait également été prise pour cible lors des Jeux olympiques de Pékin en 2008 et condamnée à trois ans de prison en novembre 2008. Son mari, le célèbre chanteur folk M. Yu Zhou, est mort en détention onze jours après leur arrestation en janvier 2008. Il avait 42 ans.
Un autre résident de Pékin condamné avant les Jeux olympiques d’hiver
Un autre habitant de Pékin, M. Lei Zhongfu, a également été condamné à la prison avant les Jeux olympiques d’hiver.
M. Lei a été arrêté aux environs d’août 2020 et est détenu au secret depuis lors. Sa dernière arrestation est due à sa détermination à maintenir sa croyance dans le Falun Gong pendant la campagne « Plan zéro » en mars 2020, une opération de harcèlement coordonnée visant chaque pratiquant figurant sur la liste noire du gouvernement. Une autre pratiquante arrêtée avec lui, M me Zhao Chunying, est également détenue au secret depuis mars 2020.
La famille de M. Lei a été informée au début de l’année 2022 qu’elle devait se rendre au palais de justice pour récupérer son verdict. Les détails de sa condamnation ne sont pas encore disponibles.
M. Lei est retraité du Second Bureau de la construction de Chine. Depuis le début de la persécution en 1999, il a été arrêté et incarcéré à plusieurs reprises. Il a été arrêté le 9 mars 2002 et condamné à trois ans de prison. Comme M me Xu, il avait également été arrêté avant les Jeux olympiques de Pékin en 2008 et détenu pendant plus de trois ans dans le tristement célèbre camp de travaux forcés de Masanjia, dans la province voisine du Liaoning.
Pendant la campagne de harcèlement de mars 2020, il a été contraint de se soumettre à un examen médical et de subir des prélèvements sanguins et des photos. La police l’a également obligé à signer un formulaire prétendant qu’il avait passé l’examen médical volontairement avant de l’autoriser à rentrer chez lui.
Deux habitantes de Pékin trentenaires condamnées à la prison
Le 10 décembre 2021, le tribunal du district de Haidian a déclaré M me Liu Zixuan et Mme Ye Linlin coupables. Toutes deux ont été condamnées à quatre ans de prison pour leur pratique du Falun Gong.
Le 7 août 2019, vers 22 heures, M me Liu, âgée de 30 ans, et Mme Ye, âgée de 32 ans, ont été arrêtées dans leur appartement commun à Pékin. Des agents du poste de police de Xisanqi ont saccagé leur domicile et confisqué leurs livres de Falun Gong, leurs imprimantes, leurs ordinateurs portables et 40 à 50 exemplaires de brochures d’information sur le Falun Gong.
Un procureur a révélé par la suite que les deux femmes avaient été enregistrées par des caméras de surveillance entrant dans une zone résidentielle et qu’elles étaient donc soupçonnées d’y distribuer des documents sur le Falun Gong. Les brochures trouvées par les agents dans le quartier ont ensuite été utilisées comme preuves à charge contre elles.
La police a ordonné aux deux pratiquantes de rédiger des déclarations de renonciation au Falun Gong. Ils leur ont également montré des déclarations de renonciation écrites par deux autres pratiquants et leur ont dit qu’elles pouvaient rejeter la faute sur les autres pratiquants pour se disculper. Mais toutes deux ont refusé de trahir leur conscience. Elles sont depuis détenues au centre de détention du district de Haidian.
Le tribunal du district de Haidian avait initialement prévu une audience en septembre 2020, mais l’a reportée au moins cinq fois avant de finalement tenir une audience le 25 février 2021.
Lors de la deuxième audience des pratiquantes, le 4 août, la grand-mère de M me Liu, âgée de 80 ans, et la mère de Mme Ye sont venues y assister. Le juge Tan a affirmé que la grand-mère de Mme Liu, seule personne de sa famille à pouvoir assister à l’audience, n’était pas de sa famille proche et il a bloqué son entrée dans la salle d’audience.
Lorsque la femme âgée a tenté de raisonner le juge Tan, un agent s’est approché et lui a crié dessus, puis, avec un autre agent, ils ont traîné la femme âgée hors de la salle d’audience. La mère de M me Ye a été autorisée à assister à l’audience.
Condamnés pour avoir défendu leur croyance
Le 23 mars 2021, M. Wang Defu, un habitant du canton de Dingxing, dans la province du Hebei, s’est rendu dans le village voisin de Xiaojinzhuang pour parler aux gens de la persécution du Falun Gong. Il est tombé sur le secrétaire du village, Xiao Shan, qui a refusé de l’écouter et lui a tapé la tête contre le mur. La tête de M. Wang était ensanglantée. Xiao a appelé la police, qui a emmené M. Wang au poste de police du village de Liuzhuo. Après un test de coronavirus, il a été emmené au centre de détention du canton de Dingxing.
La famille de M. Wang n’a jamais été autorisée à lui rendre visite ni à lui envoyer des produits de première nécessité. Un garde leur a révélé plus tard que M. Wang avait été condamné à trois ans de prison et qu’il serait transféré à la prison de Jidong.
Peu après, la femme de M. Wang a reçu une lettre de la prison, indiquant qu’il avait été condamné à trois ans de prison pour « atteinte à l’ordre public » (le prétexte habituel utilisé pour criminaliser les pratiquants de Falun Gong) et qu’il était désormais détenu à la prison n o 4 de Jidong. Datée du 20 décembre, la lettre précise également que la peine de prison a été déterminée par les autorités de Baoding et n’a rien à voir avec le canton de Dingxing, qui est sous l’administration de Baoding.
La condamnation de M. Wang a plongé sa famille dans une profonde détresse. Sa mère avait subi une opération du dos et pouvait tout juste commencer à marcher seule. Sa femme a été attristée par son emprisonnement. Il a également un frère aîné, qui est aveugle.
M me Li Lianye, de la ville de Handan, dans la province du Hebei, a été signalée par le secrétaire de la ville de Dashe le 30 juin 2021, pour y avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong la nuit précédente. Les autorités ont identifié la plaque d’immatriculation de la voiture de Mme Li et ont localisé son domicile en consultant les vidéos de surveillance.
Un groupe de policiers a arrêté M me Li à son domicile le 15 juillet 2021. Son véhicule privé et un téléphone portable ont été confisqués. Après avoir été interrogée au poste de police du village de Tushan, elle a été emmenée au centre de détention no 3 de la ville de Handan.
La police est retournée au domicile de M me Li le 17 juillet et a fouillé son sous-sol. En se basant sur les informations de son téléphone portable, ils ont trouvé son autre domicile et l’ont mise à sac le 18 juillet.
Le 6 décembre 2021, le tribunal du canton de Ci a tenu une audience vidéo sur le cas de M me Li au centre de détention. Son avocat a plaidé non coupable en son nom. Le 4 janvier 2022, le juge a condamné Mme Li à trois ans de prison et à une amende de 3000 yuans.
Un homme du Zhejiang a été condamné pour avoir parlé du Falun Gong à ses élèves du jeu de Go
Un homme de la ville de Hangzhou, dans la province du Zhejiang, a été arrêté le 24 avril 2021 pour avoir parlé du Falun Gong à ses élèves de jeu de Go. Alors que M. Hong Chang était détenu dans un centre de détention local, les gardes ont fait en sorte que six détenus le surveillent et le torturent. Ils lui ont interdit d’appeler ou de rencontrer sa famille. Ils l’ont également empêché de parler à d’autres personnes ou d’acheter des produits de première nécessité. Fin décembre 2021, le tribunal du district de Xihu l’a condamné à une peine de cinq ans de prison assortie d’une amende de 50 000 yuans.
Avant cette dernière condamnation, M. Hong, âgé de 53 ans, avait purgé une peine dans un camp de travail et deux peines de prison, soit huit ans au total, pour avoir défendu sa croyance. Comme il refusait de renoncer au Falun Gong dans le camp de travail, il a été torturé avec le banc du tigre, nourri de force avec de l’eau au piment et ses orteils ont été brûlés avec un briquet. Pendant qu’il purgeait une peine de prison, les gardiens et les détenus le privaient souvent de sommeil et le forçaient à rester debout jusqu’à vingt heures consécutives. Ils l’ont également affamé, lui ont menotté les poignets dans le dos et lui ont infligé des décharges électriques dans le cou avec des matraques électriques.
Le 1 er juin 2021, Mme Song Xiaomei, une habitante âgée de 51 ans de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, a été arrêtée à son domicile. Les policiers ont refusé de montrer leur carte d’identité, même après que sa famille le leur a demandé à plusieurs reprises. Les livres de Falun Gong de Mme Song (plus de 70), plusieurs téléphones portables et un ordinateur ont été confisqués.
L’agent Meng Fanyu a frappé M me Song à la tête et l’a agressée verbalement au poste de police de Fude. Il lui a ordonné de déverrouiller son téléphone portable. Elle a refusé d’obtempérer et sa tension artérielle a augmenté. La police a également tenté de tromper la famille de Mme Song pour qu’elle témoigne contre elle en promettant de lui infliger une peine plus légère si elle coopérait.
La police a révélé que M me Song avait tweeté des informations sur la persécution du Falun Gong et avait « calomnié » les dirigeants du Parti communiste chinois lors d’un voyage au Japon et que ses messages ont été retweetés par plusieurs personnes. À cause de cela, elle a été accusée de « saper l’application de la loi » et son arrestation a été approuvée le 17 juin.
La famille de M me Song a appris plus tard par son avocat que l’agent Meng l’avait battue après son arrestation. Lorsqu’ils ont essayé de demander justice pour elle, un autre policier leur a dit : « Nous ne traiterons aucune plainte concernant [la persécution du] Falun Gong. Vous pouvez déposer plainte auprès de qui vous voulez. »
Le 29 novembre 2021, M me Song a comparu devant le tribunal du district de Pulandian. Son avocat a plaidé non coupable pour elle. Sa famille n’a pas été informée de l’audience, mais a récemment appris qu’elle avait été condamnée à une peine de quatre ans et demi. Mme Song a fait appel du verdict.
M me Jin Chengrong, ingénieure principale en instrumentation à Tianjin, a été condamnée pour avoir distribué des dépliants d’information sur le Falun Gong.
En décembre 2020, M me Jin, âgée de 57 ans, a été arrêtée et son domicile a été saccagé par des agents du poste de police de Ruijing. Elle a été détenue au centre de détention du district de Beichen. Mme Jin a été jugée secrètement en août 2021 et condamnée à trois ans de prison et à une amende de 10 000 yuans. Depuis qu’elle y a été emmenée, la prison pour femmes de la ville de Tianjin a refusé les visites de sa famille.
M me Jin souffrait d’hypotension, d’hyperplasie mammaire, de toux chronique et d’un cancer de la thyroïde. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996, tous ses problèmes de santé ont disparu. Elle s’est sentie redevable et elle a voulu partager son histoire avec les gens et clarifier les faits concernant le Falun Gong, elle a donc souvent distribué des documents d’information pendant son temps libre.
Avant sa dernière condamnation, M me Jin avait été arrêtée en janvier 2007 et condamnée à trois ans de prison avec trois ans de probation. En raison des persécutions répétées dont elle fait l’objet, sa famille vit dans la peur. Entre le 18 mai 2007 et le 18 mai 2010, son lieu de travail a également réduit son salaire mensuel à 700 yuans.
Un homme de la ville de Shenzhen, dans la province du Guangdong, a été condamné à huit ans de prison et à une amende de 5000 yuans pour avoir diffusé des informations sur le Falun Gong.
Le 30 mai 2019, M. Guan Yibo, âgé de 52 ans, a allumé un serveur wifi portable alors qu’il prenait le métro pour se rendre au travail. Lorsque les passagers se connectaient au wifi, ils recevaient des informations sur le Falun Gong sur leur téléphone. L’un des passagers ayant reçu ces informations a signalé M. Guan à la police. La police a attendu à la station de métro le lendemain matin et a arrêté M. Guan alors qu’il se rendait à son travail. Son domicile a également été saccagé.
Le 1 er juin, M. Guan a été emmené au centre de détention no 2 de la ville de Shenzhen et le le 16 septembre, il a été transféré au centre de détention du district de Nanshan.
Le 19 mars 2021, le tribunal du district de Nanshan a tenu une audience vidéo. Le juge a annoncé le verdict le 28 juillet. M. Guan a fait appel auprès de la cour intermédiaire de la ville de Shenzhen, qui a décidé le 18 septembre de confirmer le verdict initial.
M. Guan est le seul soutien financier de sa famille. Sa condamnation a fortement perturbé ses parents âgés et ses jeunes enfants.
Des citoyens âgés pris pour cible
M me Yin Wenyan, une veuve de la ville de Wuhan, dans la province du Hubei, a récemment été condamnée à un an de prison avec un an de probation pour sa pratique du Falun Gong. De plus, Mme Yin, âgée de 84 ans, a reçu l’ordre de se présenter au bureau local de la justice deux fois par semaine. Elle doit demander l’autorisation du bureau de la justice si elle prévoit de sortir de Wuhan. Son mandat doit expirer le 21 octobre 2022.
M me Yin, ingénieure médicale à la retraite, a été signalée pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong le 2 août 2019. La police a localisé son domicile grâce à des vidéos de surveillance et l’a arrêtée trois jours plus tard. Son domicile a également été mis à sac. Elle a été interrogée au poste de police jusqu’à 2 heures du matin, puis libérée sous caution. Un an plus tard, le 5 août 2020, la police l’a placée sous résidence surveillée.
Les autorités n’ont cessé de la harceler pendant cette période. Il se trouve que son fils est décédé des suites d’une maladie. Alors qu’ils pleuraient encore la mort de leur fils, M me Yin et son mari malade ont déménagé loin de chez eux pour éviter tout nouveau harcèlement. Mais son mari n’a pas pu supporter la pression mentale et est décédé peu après.
Inquiète pour M me Yin, une de ses proches l’a invitée à rester chez elle, mais la police a continué à la harceler par téléphone. Ne voulant pas que sa parente soit impliquée, Mme Yin est retournée chez elle en décembre 2020. La police n’a pas tardé à frapper à sa porte. Un agent du bureau de la justice du district de Wuchang l’a également appelée, mais il a refusé de révéler son nom lorsqu’on le lui a demandé.
La police a dit à M me Yin qu’elle avait soumis son cas au parquet du district de Wuchang. Le 4 janvier 2021, le procureur l’a inculpée et a transmis son dossier au tribunal du district de Wuchang. Mme Yin a été jugée le 23 juillet 2021.
Fin décembre 2021, deux membres du personnel du tribunal du district de Wuchang ont rendu visite à M me Yin et lui ont remis le verdict : elle a été condamnée à un an de prison avec un an de mise à l’épreuve et à une amende de 2000 yuans. Il lui a également été ordonné de suivre un « programme de correction communautaire » pendant sa peine.
Deux femmes octogénaires condamnées à la prison
Le 22 décembre 2021, deux femmes de la ville de Shuangyashan, dans la province du Heilongjiang, ont été condamnées pour leur croyance dans le Falun Gong. Le 20 décembre, le tribunal de Hongxinglong a convoqué M me Yang Wenshu et Mme Liu Guiqing, toutes deux âgées de 80 ans. Comme elles ont refusé de se présenter en raison de leur état de santé, des fonctionnaires du tribunal se sont présentés à leur domicile deux jours plus tard pour annoncer les verdicts.
M me Yang, 80 ans, et Mme Liu, 83 ans, ont été condamnées chacune à un an de prison et à une amende. Mme Yang avait initialement été condamnée à six mois de prison, mais comme elle a refusé de plaider coupable et a demandé aux employés du tribunal de ne pas participer à la persécution, la peine a été portée à un an.
Les deux femmes ont été dénoncées par les parents d’un étudiant pour avoir parlé du Falun Gong le 14 octobre 2020 à ce dernier. La police a localisé les pratiquantes grâce aux caméras de surveillance et les a suivies pendant les deux jours suivants.
M me Yang et Mme Liu ont été arrêtées le 16 octobre alors qu’elles distribuaient des documents d’information sur le Falun Gong dans un quartier résidentiel. La police a saccagé leur domicile et confisqué leurs livres sur le Falun Gong, des photos du fondateur du Falun Gong, des ordinateurs, des imprimantes, du papier à photocopier et des billets de banque sur lesquels étaient imprimées des informations sur le Falun Gong. (En raison de la stricte censure de l’information en Chine, de nombreux pratiquants utilisent des moyens créatifs pour sensibiliser le public à la persécution, notamment en imprimant de courts messages sur les billets de banque.)
Les deux femmes ont été libérées à 21 heures le jour de leur arrestation. Elles ont été contraintes de porter des bracelets de localisation GPS et il leur a été interdit de quitter une zone désignée par la police. M me Liu a commencé à avoir des difficultés à marcher. La police est restée à l’extérieur des appartements des deux femmes pour les surveiller. Comme les deux femmes étaient voisines, elles ont été accusées de se réunir chaque fois qu’elles se rendaient visite. La police, qui a ensuite soumis le dossier au parquet, a harcelé les femmes à plusieurs reprises, leur a posé des questions et les a prises en photo.
Une femme de 73 ans condamnée à cinq ans et demi
M me Liu Lili, de la ville de Tangshan, dans la province du Hebei, a récemment été condamnée à cinq ans et demi de prison pour sa pratique du Falun Gong. Il a été rapporté qu’aucun procès formel n’a eu lieu et que le verdict a été annoncé au centre de détention no 1 de la ville de Tangshan. Les autres détails de sa condamnation ne sont pas disponibles au moment de la rédaction de ce document.
La dernière condamnation de M me Liu fait suite à un raid de la police le 13 juillet 2019, lorsque plus de 30 agents ont fait irruption chez elle et ont saccagé sa résidence. Bien que la police ait cédé et n’ait pas arrêté Mme Liu après que sa belle-mère alitée les a suppliés de ne pas le faire, les agents sont fréquemment revenus harceler Mme Liu et sa famille, les prenant parfois en photo.
Traumatisés par la police, la belle-mère de M me Liu, âgée de 90 ans, et le mari de Mme Liu, qui luttait depuis plus de vingt ans contre les séquelles d’un accident vasculaire cérébral et la cécité, sont décédés l’un après l’autre.
Depuis que M me Liu a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996, elle a toujours joui d’une bonne santé, ce qui lui a permis de s’occuper de son mari et de sa belle-mère alités. Mais le harcèlement fréquent a eu raison de sa santé.
En août 2020, la police a de nouveau fouillé le domicile de M me Liu et l’a emmenée au poste de police local pour l’interroger. Elle a nié avoir commis des actes répréhensibles en pratiquant le Falun Gong. Après que le centre de détention no 1 de la ville de Tangshan a refusé de l’admettre en découvrant qu’elle souffrait de plusieurs maladies, la police a obligé son fils à payer une caution de 10 000 yuans avant de la libérer.
Au cours des mois suivants, la police a harcelé et intimidé M me Liu à plusieurs reprises. Peu après qu’elle a été conduite au parquet pour répondre à des questions en février 2021, la police a de nouveau tenté de la placer en détention le 17 mars. Le centre de détention no 1 de la ville de Tangshan a de nouveau refusé de l’accepter en raison de son grave état de santé, mais le 20 mars, la police a réussi à forcer les gardiens à l’accepter.
Deux femmes du Henan, âgées de 60 et de 80 ans, condamnées à la prison
Deux habitantes de la ville de Xinyang, dans la province du Henan, font appel de leur condamnation injustifiée pour leur pratique du Falun Gong.
Le 22 juin 2021, M me Bai Yuzhen, 80 ans, a été arrêtée chez elle. L’autre pratiquante, Mme Jin Yuling, 60 ans, qui lui rendait visite, a également été arrêtée. Les deux femmes ont également vu leurs domiciles saccagés.
Le 14 décembre 2021, M me Jin et Mme Bai ont été jugées par le tribunal du canton de Huangchuan au centre de détention no 1 de la ville de Xinyang. En raison de son âge avancé, Mme Bai titubait en entrant dans la salle d’audience improvisée. Le juge les a gardées menottées tout au long de l’audience.
Le procureur Wu Weichen, du parquet du canton de Huangchuan, a accusé les femmes de « saper l’application de la loi », le prétexte standard utilisé pour criminaliser les pratiquants de Falun Gong. Il a présenté des livres sur le Falun Gong, des documents d’information, des lecteurs multimédia et des billets de banque confisqués à leurs domiciles comme preuves de l’accusation.
Une autre pièce à conviction était la vidéo de deux femmes enregistrée par une caméra de surveillance dans un centre commercial. Sur la vidéo, les deux femmes portaient des masques et des chapeaux. Il n’est pas possible de voir clairement s’il s’agit vraiment de M me Bai et Mme Jin. On ne sait pas non plus si Mme Bai et Mme Jin ont reconnu que c’était bien elles qui étaient enregistrées.
Les avocats des deux pratiquantes ont plaidé non coupable en leur faveur. Les pratiquantes ont également témoigné pour leur propre défense et ont raconté comment elles ont bénéficié de la pratique du Falun Gong. Elles ont fait valoir que la police a saccagé leurs domiciles alors que personne n’était présent. Elles ont fait valoir que puisque la police a violé la loi en premier lieu, les objets présentés ne devraient pas être admissibles comme preuve à charge contre elles. Le juge Zhang Junjun a constamment interrompu les femmes.
Le 11 janvier 2022, le juge a annoncé les verdicts pour les pratiquantes. M me Jin a été condamnée à trois ans et demi de prison avec une amende de 8000 yuans. Mme Bai a été condamnée à trois ans de prison et à une amende de 5000 yuans. Elles ont fait appel auprès de la cour intermédiaire de la ville de Xinyang.
Détresse des familles
Un ingénieur en logiciel de la ville de Changchun, dans la province du Jilin, a été condamné à une peine de prison d’un an et demi pour sa pratique du Falun Gong. Sa femme attend le verdict pour leur croyance commune.
M. Xie Rongchun
M. Xie Rongchun, âgé de 51 ans, et sa femme, M me Xu Lina, 40 ans, ont été harcelés pour la première fois par des membres du comité résidentiel le 17 avril 2021. Les membres du comité résidentiel ont tenté de tromper le couple pour qu’il ouvre la porte en prétendant offrir des vaccins gratuits contre le coronavirus. Comme le couple a refusé d’ouvrir la porte, la police est revenue trois jours plus tard et les a arrêtés. Ils ont d’abord été placés en détention administrative pendant quinze jours dans le centre de détention de Weizigou, puis en détention criminelle le 5 mai. M. Xie a été transféré au centre de détention no 3 de la ville de Changchun, et Mme Xu a été emmenée au centre de détention no 4 de la ville de Changchun.
La police a soumis le cas de M. Xie à Liu Yang du parquet du district de Chaoyang. Le 29 septembre, il a été jugé par le tribunal du district de Chaoyang par vidéoconférence. Le 29 décembre 2021, le président du tribunal, Zhao Ruoyu, l’a alors condamné à un an et demi de prison. La libération de M. Xie est prévue pour le 5 novembre 2022.
L’affaire de M me Xu fait l’objet de poursuites distinctes. Elle a comparu une fois au tribunal et attend maintenant le verdict.
Lorsque les parents de M. Xie, octogénaires, se sont rendus dans les centres de détention pour rendre visite au couple, ils étaient tellement accablés par leur incarcération qu’ils étaient incapables de se tenir debout.
Au début du mois de février 2020, quelques brochures contenant des informations sur le Falun Gong sont apparues dans un quartier de la ville de Shanwei, province du Guangdong. Le secrétaire de quartier Zheng Zequn l’a signalé à la police, qui l’a traité comme une affaire majeure. Après des mois d’enquête, les 9 avril et 9 juin 2020, après les avoir accusés de distribuer les brochures, la police a arrêté M. Huang Shengwei, 50 ans, et sept autres pratiquants.
La police a pris la clé de M. Huang et a saccagé son domicile en l’absence de toute personne. Les objets de valeur de sa femme, dont plus d’une dizaine de bijoux en or, 7500 yuans en espèces, des ordinateurs et des cartes bancaires, ont disparu après la descente de police. Deux jours plus tard, la police a de nouveau fouillé le domicile de M. Huang et a laissé derrière elle des gants jetables et des mégots de cigarettes. La famille de M. Huang a signalé l’incident à la police, qui a nié avoir pris les objets de valeur et a refusé d’enquêter sur le vol.
Lorsque la femme de M. Huang s’est rendue au département de police le 21 avril 2020 pour demander sa libération, le policier Zhong Weicheng lui a dit : « Je vais juste le faire accuser. »
Zhong a également enregistré des vidéos de la femme de M. Huang afin de l’intimider et de le forcer à admettre les accusations fabriquées. Le juge Huang Weiqun du tribunal de la ville de Shanwei a ensuite condamné M. Huang à cinq ans et demi de prison.
Lorsque M. Huang a été arrêté le 9 avril 2020, sa femme était enceinte de six mois. Avec la condamnation de M. Huang, elle a du mal à s’occuper de leur enfant, âgé aujourd’hui d’environ 17 mois, et de sa belle-mère, âgée de 70 ans.
Un couple du Sichuan arrêté à nouveau pour leur croyance, une mère âgée meurt de chagrin
Un couple marié de la ville de Chengdu, dans la province du Sichuan, a été condamné à la prison pour leur pratique du Falun Gong. La mère du mari, âgée de 80 ans et accablée de chagrin, est décédée trois mois après leur arrestation.
Le 28 septembre 2020, après avoir été enregistrés par des caméras de surveillance en train de distribuer des documents d’information sur le Falun Gong, M. Li Fuquan et M me Liu Kequn ont été arrêtés. M. Li a été détenu au centre de détention du canton de Dayi et Mme Liu au centre de détention du canton de Pi.
M me Liu a été arrêtée à l’hôpital, alors qu’elle s’occupait de sa tante, qui est muette et a du mal à marcher toute seule. Les arrestations du couple ont plongé la mère de M. Li et la tante de Mme Liu, toutes deux octogénaires, dans un profond désespoir.
La mère de M. Li a tellement pleuré à cause des précédentes arrestations et condamnations du couple qu’elle est devenue aveugle. Cette fois, elle est tombée malade de chagrin et est décédée le 16 janvier 2021. À la mi-août 2021, le couple a été condamné à trois ans de prison chacun.
Avant ce dernier cycle de persécution, le couple avait déjà été arrêté le 28 mai 2004. M. Li a été condamné à huit ans de prison à la prison du bourg de Huangxu et M me Liu à sept ans à la prison de Yangmahe. M. Li a été battu par les détenus et a eu des côtes cassées alors qu'il était en prison.
Visés à plusieurs reprises pour leur croyance
Un ancien ingénieur de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, devenu paralysé après dix ans de torture en prison, a été à nouveau condamné pour sa croyance dans le Falun Gong.
M. Lu Kaili (également traduit par Lyu Kaili), 57 ans, a été arrêté le 20 juin 2021, après que la police a vu sur le cadre de sa porte des couplets affichant : « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est le plus important ; la vertu et les bonnes actions apporteront des bénédictions. »
Le 20 juin 2021 était la journée de la fête des Pères. Comme les parents de M. Lu sont décédés il y a de nombreuses années, sa seule famille à Dalian est son épouse et ses beaux-parents, tous deux octogénaires. Son arrestation leur a porté un coup dur, en particulier à son beau-père qui se remettait encore d’une opération.
Après cinq jours dans le centre de détention de la ville de Dalian, M. Lu a été transféré au centre de détention de Yaojia. Les gardiens ont d’abord refusé de l’admettre en raison de son état de santé, mais la police les a contraints à le prendre. Lorsque sa famille a demandé sa libération, un policier leur a dit : « Il est inutile que vous vous adressiez à moi. C’est un ordre d’en haut de l’arrêter. »
M. Lu avait auparavant subi une blessure à la colonne vertébrale après dix ans de torture à la prison de Panjin. Il venait tout juste d’apprendre à marcher avec une seule béquille peu de temps avant d’être à nouveau arrêté. Son handicap lui a causé beaucoup de souffrances au centre de détention, où il devait marcher sans béquille, en plus de souffrir d’incontinence. La douleur dans ses jambes l’empêchait souvent de dormir la nuit. Lorsque son avocat lui a rendu visite, il a été transporté sur le dos d’un détenu.
Le 16 décembre 2021, M. Lu a été jugé au tribunal de Ganjingzi et a été condamné à une peine de huit mois de prison et à une amende de 5000 yuans. Il a fait appel du verdict.
Avant sa dernière condamnation, M. Lu a purgé deux peines dans des camps de travaux forcés et une peine de prison. Il a passé au total treize ans et demi derrière les barreaux au cours des vingt-trois dernières années, et a subi la torture, notamment le lit de mort, la suspension avec des menottes et l’administration de décharges électriques à haute tension.
Après avoir intercepté des signaux de télévision en 2005 pour diffuser une vidéo dénonçant les crimes du Parti communiste chinois, il a été condamné à dix ans de prison. Les gardiens de prison lui ont fréquemment infligé des décharges électriques avec des matraques électriques, et ce, pendant des heures chaque fois. En 2010, il a sauté du toit d’un immeuble parce qu’il ne pouvait plus supporter la douleur physique extrême. Il s’est blessé au coccyx et il est devenu paralysé et incontinent.
M. Lu avant la persécution
M. Lu après sa libération de la prison de Jinzhou
Après avoir passé plus de six ans en détention, un ancien médecin est condamné à encore quatre ans de prison pour sa croyance
Un ancien médecin de la ville de Kunming, province du Yunnan, a été kidnappé de nuit à son domicile le 21 avril 2021, pour avoir refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong.
Le D r Hu Jinzhao, 54 ans, a été détenu au deuxième centre de détention du district de Panlong et s’est vu refuser les visites de sa famille. Sa famille s’est renseignée et a finalement appris qu’il avait été condamné à quatre ans de prison et à une amende de 8000 yuans début décembre 2021. Il a déposé un recours auprès du centre de détention.
Avant sa dernière arrestation, le D r Hu, un ancien médecin traitant de l’hôpital psychiatrique de la province du Yunnan, a subi de multiples arrestations depuis le début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999. Il a été torturé dans un centre de détention pendant un mois, dans un camp de travaux forcés pendant trois ans et quarante jours, dans un centre de lavage de cerveau pendant une semaine, et dans une prison pendant trois ans. En raison de la persécution, son employeur lui a retiré son poste de médecin et l’a empêché de travailler ailleurs. Incapable de supporter la pression et le harcèlement constant, sa femme a divorcé.
Dr Hu Jinzhao
Violation des procédures légales par la police
Lorsque M me Shen Xiaona de la ville d'Anshan, province du Liaoning, est retournée chez elle avec son enfant le soir du 27 avril 2021, elle a été traînée à l’intérieur par plusieurs policiers qui s’étaient cachés dans son appartement. Environ 20 agents étaient entrés par effraction chez elle ce soir-là.
Le directeur de police, Xu Tong, a frappé M me Shen à la tête ainsi que dans le dos. Ni lui ni ses agents ne portaient l’uniforme de police. Un agent a agité sa carte d’identité devant Mme Shen et l’a rapidement rangée. Sans mandat de perquisition, ils ont saccagé son domicile et ont confisqué ses livres de Falun Gong et ses bijoux. Même si la police a plus tard retourné ses bijoux, ils ont refusé de retourner ses livres de Falun Gong.
Après avoir vu la police frapper sa mère et saccager leur domicile, la fille de M me Shen a très peur dès qu’elle voit un policier dans la rue.
M me Shen a été emmenée au poste de police de Qidashan vers minuit. Elle a été attachée à une chaise de fer, un échantillon de son sang a été pris de force et elle a été battue par la police.
La famille de M me Shen a engagé un avocat pour elle. L’avocat a soumis une plainte contre les agents de police pour l’arrestation arbitraire et la violence, pourtant le Département de police de Gaoxin a quand même approuvé son arrestation le 3 juin 2021.
M me Shen a été jugée par le tribunal de Lishan le 27 décembre 2021. Le procureur l’a accusée d’avoir parlé du Falun Gong à Jiang Juan et d’avoir donné à ce dernier deux clés USB contenant des informations sur le Falun Gong. Jiang ne s’est pas présenté au tribunal pour accepter le contre-interrogatoire.
L’avocat de M me Shen a fait valoir que c’est sa liberté de croyance et d’expression de pratiquer le Falun Gong et d’en parler aux gens. Elle n’a violé aucune loi et n’a fait de mal à personne. Alors que l’avocat a demandé un acquittement, le juge l’a condamnée à trois ans de prison le 27 décembre 2021.
En octobre 2021, deux habitantes de la ville de Qingyuan, province du Guangdong, ont été condamnées à la prison pour leur pratique du Falun Gong.
M me Shao Yanfang, 36 ans, et Mme Lai Chengmei, 57 ans, ont été arrêtées dans la soirée du 11 avril 2021. Trente-deux agents sont arrivés dans plusieurs voitures et un bus au domicile de Mme Shao, alors qu’elle était en train de dîner avec sa fille de 13 ans et son fils de 11 ans. Lorsqu’elle a refusé de laisser entrer les policiers, ceux-ci ont enfoncé la porte et coupé l’électricité à plusieurs reprises. Lorsque les lumières s’allumaient et s’éteignaient, ses deux enfants étaient terrifiés.
Les policiers ont fait irruption après avoir forcé M me Shao à ouvrir la porte. Ils ont tenté de lui mettre une cagoule noire sur la tête, mais son fils les a arrêtés. Mme Shao n’a cessé de crier en signe de protestation « Falun Dafa est bon ! » Les policiers ont ensuite essayé de lui bourrer la bouche avec un chiffon, mais ils ont renoncé sous la forte protestation de sa fille.
En apprenant l’incident, le mari de M me Shao s’est précipité chez lui, mais la police l’a bloqué à l’extérieur.
Les policiers ont passé quatre heures à fouiller le domicile de M me Shao, ils ont confisqué son ordinateur, son imprimante, son massicot, sa laminatrice, son papier à copier et de nombreuses autres fournitures de bureau. Ils l’ont accusée d’utiliser ce matériel pour produire des documents sur le Falun Gong. Ils l’ont menottée et emmenée.
La police s’est rendue chez M me Lai, ils l’ont menottée et lui ont mis une cagoule noire sur la tête, avant de l’emmener.
M me Shao et Mme Lai ont toutes deux été contraintes à un examen médical complet et ont reçu l’ordre de lire une page et demie de mots. Elles ont soupçonné la police d’enregistrer leurs voix pour leur base de données de surveillance. La police les a ensuite emmenées au centre de détention du district de Yangshan, puis les a transférées au centre de détention de la ville de Yingde après que la police a soumis leur dossier au parquet de la ville de Yingde, chargé de traiter les affaires du Falun Gong dans la région de Qingyuan.
Le 28 octobre 2021, le tribunal de la ville de Yingde a condamné M me Shao à cinq ans de prison et à une amende de 30 000 yuans. Mme Lai a été condamnée à deux ans et demi de prison et à une amende de 10 000 yuans.
Une femme du Jilin condamnée à la prison, la police confisque 200 000 yuans en espèces
Mme Cui Weiwei, habitant la ville de Changchun, province du Jilin, a été arrêtée le 9 novembre 2020. La police a confisqué son ordinateur portable, l’imprimante du travail de son mari, 200 000 yuans en espèces et d’autres biens. Quand par la suite, la famille a cherché à ce que l’argent soit rendu, la police a refusé et lui a seulement rendu le téléphone portable de son fils.
Le tribunal du district de Chaoyang a tenu deux audiences secrètes, respectivement le 14 mai et le 5 septembre 2021, sans que la famille de M me Cui en soit informée. Celle-ci a refusé de plaider coupable et a maintenu que sa pratique du Falun Gong ne violait aucune loi.
Le 15 décembre, le juge président du tribunal, Chen Xiaojing, a condamné M me Cui à une peine de trois ans et à une amende de 10 000 yuans. Elle a fait appel du verdict et est toujours détenue au centre de détention no 4 de la ville de Changchun au moment de la rédaction du présent article.
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Traduit de l’anglais
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