(Minghui.org) Près de 9000 citoyens chinois ont été arrêtés ou harcelés en 2018 pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong, une pratique du corps et de l'esprit fondée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis juillet 1999.

Selon les informations recueillies par Minghui.org, 4848 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés et 4127 ont été harcelés. Au moment de la rédaction du présent rapport, 2414 des pratiquants arrêtés étaient toujours en détention.

M. Jia Zhaomin, 48 ans, professeur de collège à Ji'nan, province du Shandong, a été arrêté le 11 novembre 2018 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Après cela, la police a publié des photos de lui sur WeChat et Baidu, et a ordonné à des « trolls » (Note de l'éditeur : des gens qui créent des controverses dans les discussions en ligne) sur Internet financés par l'État de l'attaquer dans les échanges pour salir sa réputation et justifier la persécution.

Certains pratiquants visés en 2018 ont été persécutés à plusieurs reprises en raison de leur croyance au cours des deux dernières décennies. M. Sun Fangxi, de la ville de Hefei, province de l'Anhui, a été arrêté le 3 mars 2018 alors qu'il passait des contrôles de sécurité à la place Tiananmen à Pékin. Sa dernière arrestation a eu lieu moins de deux ans après qu'il a purgé treize ans de prison pour avoir capté les réseaux de sa télévision locale câblée afin d'y diffuser des programmes dénonçant la persécution du Falun Gong par le régime communiste chinois.

Les arrestations collectives étaient courantes en 2018. Dans la province du Heilongjiang, 119 pratiquants de deux villes ont été arrêtés le 9 novembre 2018. Quelques jours plus tard, 17 autres pratiquants de la ville de Dalian (province du Liaoning) et 36 pratiquants du canton de Qingyun (province du Shandong) ont été arrêtés les 12 et 18 novembre, respectivement.

Dans la ville de Yushu, province du Jilin, la police a arrêté 27 pratiquants depuis début novembre 2018 afin d'accumuler des points supplémentaires pour leurs évaluations de fin d'année. Selon des gens à l'intérieur, chaque pratiquant de Falun Gong arrêté compte comme cinq suspects non pratiquants et le policier gagne 10 points.

En plus des arrestations massives, la police a harcelé un grand nombre de pratiquants dans le cadre de la campagne «  Frapper aux portes » de 2017 et de la nouvelle campagne de répression des gangs en 2018, au cours de laquelle les policiers visent les pratiquants de Falun Gong au lieu des membres de gangs pour respecter les quotas. Dans la seule province du Hebei, 2201 pratiquants ont été harcelés en prévision d'une importante réunion organisée par le régime communiste dans la province.

Bon nombre des pratiquants visés sont des personnes âgées. Au total, 403 pratiquants (soit plus de 8 % des personnes arrêtées) sont âgés d'au moins 65 ans. Parmi les personnes harcelées, 180 (plus de 4 %) ont 65 ans ou plus.

Mme Zou Guiqin, 90 ans, de Mongolie intérieure, a été arrêtée le 18 novembre 2018 pour avoir affiché des dépliants sur le Falun Gong. Elle s'est évanouie après que la police l'a menacée de la mettre en prison en raison de sa croyance. Elle a été libérée après deux heures d'interrogatoire au poste de police.

Un autre couple, M. Yu Jiachuan, âgé de 91 ans, et son épouse de 88 ans, M me Wu Ruiqing, ont été harcelés et ont été photographiés par des policiers du poste de police de Haiyang à Qinhuangdao, Hebei, le 25 juillet 2018.

Des professionnels hautement accomplis figuraient également parmi les pratiquants visés. Mme Guo Xueping, présidente du Tianyang Taifu Real Estate Group à Shijiazhuang, dans la province du Hebei, risque d'être poursuivie après son arrestation le 19 septembre 2018.

Certains des pratiquants arrêtés ont été battus, gavés et soumis à d'autres sévices pendant leur détention.. Zhang Ming, de la ville de Dandong, province du Liaoning, a été arrêté le 29 juin 2018 pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. Il a été maltraité et a souffert d'hypertension artérielle et de palpitations cardiaques. Son épouse, M me Xiu Jinqiu, également pratiquante de Falun Gong, a été torturée à mort le 28 novembre 2013, trois mois après son arrestation. Leur fille, Mme Zhang Hongyu, a fui aux États-Unis. Elle demande maintenant la libération de son père.

Parmi les personnes visées, 2050 ont vu leurs maisons saccagées et leurs biens et objets de valeur confisqués. La police a extorqué 2 168 723 yuans à 260 pratiquants, avec une médiane de 3000 yuans et une moyenne de 8373 yuans par personne.

Un couple marié de la ville de Jilin, province du Jilin, M. Li Dekuan et M me Liu Li, a été arrêté le 30 avril 2018. La police a confisqué 100 000 yuans en liquide dans leur résidence.

M me Wang Chao, de la ville de Yantai, province du Shandong, s'est également vu confisquer plus de 100 000 yuans en espèces par la police lors de son arrestation le 28 novembre 2018. Beaucoup de ses objets liés au Falun Gong ont également été pris.

Les pratiquants visés proviennent de 30 provinces et municipalités de Chine. En particulier, un cinquième des pratiquants arrêtés (1006) se trouvaient dans la province du Shandong, suivi par le Liaoning (526) et le Jilin (490). Le Liaoning et le Shandong ont également enregistré le plus grand nombre de pratiquants condamnés à la prison en raison de leur croyance en 2018.

Les arrestations et le harcèlement ont eu lieu tout au long de l'année, le mois d'août ayant enregistré le plus grand nombre de cas de harcèlement (1037) et le mois de mai le plus d'arrestations (696).

1. Arrestations massives

Le régime chinois a lancé une nouvelle campagne en janvier 2018 pour combattre les gangs criminels. Mais dans certaines provinces, dont le Hebei, le Shandong, le Sichuan et le Liaoning, les pratiquants de Falun Gong sont devenus les cibles.

D'autres arrestations massives ont eu lieu autour d'événements majeurs.

Arrestations de groupes dans le Shandong tout au long de 2018

Avant le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui s'est tenu dans la ville de Qingdao, province du Shandong, les 9 et 10 juin 2018, les autorités de Qingdao et de ses villes voisines ont procédé à des arrestations massives de pratiquants locaux de Falun Gong. Dans la ville de Weifang, 163 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés entre avril et juin.

Peu après le sommet, la police du Shandong a commencé à surveiller les pratiquants. Bon nombre d'entre eux ont été visés pour remplir les quotas de la campagne de répression des gangs depuis juillet 2018.

Dans la ville de Zhaoyuan, province du Shandong, 20 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés entre août et septembre, également lors de la campagne de répression des gangs.

Dans le canton de Qingyun, province du Shandong, 36 pratiquants ont été pris pour cible lors d'une arrestation massive le 18 novembre 2018.

À l'exception de quelques pratiquants qui ont été libérés en raison de leur âge avancé, les autres pratiquants restent dans des centres de détention et se voient refuser les visites familiales.

Province du Heilongjiang : 119 pratiquants de Falun Gong arrêtés dans deux villes en une journée

Le 9 novembre 2018, 119 pratiquants de Falun Gong de Harbin et Daqing, province du Heilongjiang, ont été arrêtés. Il a été signalé que la police surveillait les téléphones portables et/ou les activités des pratiquants dans les médias sociaux au cours des mois qui ont précédé les arrestations. La police a arrêté les pratiquants selon une liste de noms.

Deux des pratiquantes arrêtées, M me Wu Xiulan et Mme Mu, ont environ 80 ans.

La plupart des pratiquants ont été arrêtés tôt le matin avant d'aller travailler. La police a fouillé leurs maisons et confisqué leurs livres de Falun Gong et leurs ordinateurs.

L'une des victimes, M. Lu Guanru, fait actuellement l'objet d'une mise en accusation après que le parquet local a approuvé son arrestation en décembre. Son avocat n'avait pas le droit de lui rendre visite au centre de détention de Daqing.

Les pratiquants de Falun Gong visés dans la province du Jilin

Le Jilin a été l'une des provinces où la persécution des pratiquants de Falun Gong a été la plus sévère.

Dans la ville de Shulan, 12 pratiquants et un membre de leur famille ont été arrêtés le 18 juillet 2018. La police a arrêté les pratiquants pendant qu'ils dormaient. Une pratiquante a été enlevée en sous-vêtements. Plusieurs autres ont été harcelés la même nuit ou le lendemain.

Dans la ville de Changchun, 26 pratiquants de Falun Gong et les membres de leur famille ont été arrêtés le 12 octobre 2018, deux jours après l'annonce par les autorités provinciales du Jilin de la campagne pour « combattre les gangs criminels. »

Quatorze des personnes arrêtées étaient toujours en détention au début de janvier 2019. Cinq pratiquants — M. Zheng Weidong, M me Zhao Xu, Mme Zhao Qiuyue, Mme Wang Xiuying et Mme Wu Yanan — font l'objet d'une mise en accusation après leur arrestation approuvée par le parquet fin novembre.

La pratiquante la plus âgée visée était Mme Yang Peixia, âgée de 73 ans, qui est actuellement détenue au centre de détention no 4 de Changchun. La plus jeune pratiquante est Mme Wang Hong'na, au début de la trentaine. Mme Wang a été libérée le 26 novembre 2018.

La grand-mère de Mme Wang, Mme Xia Deyun, 88 ans, a été traumatisée et hospitalisée après l'arrestation de sa petite-fille.

Trente et un pratiquants de Falun Gong et les membres de leur famille dans la province du Liaoning ont été arrêtés en deux jours

Trente et un pratiquants de Falun Gong et les membres de leur famille de neuf régions de la province du Liaoning ont été arrêtés entre le 22 et le 23 août 2018.

Le Bureau de la sécurité publique de la province du Liaoning a créé une équipe spéciale chargée d'orchestrer les arrestations massives, qui a demandé à la police des régions touchées de mener des actions spécifiques, notamment une surveillance accrue.

Avant les arrestations, la police a suivi les pratiquants et surveillé leurs appels téléphoniques. La pratiquante la plus âgée arrêtée était M me Chen, 81 ans, de la ville de Chaoyang. Quatre membres de la famille des pratiquants qui ne pratiquent pas le Falun Gong ont également été arrêtés.

2. Nombre élevé de cas de harcèlement dans la province du Hebei

La province du Hebei, qui a été la province où le Falun Gong a été le plus durement persécuté au cours des dix-neuf dernières années, a connu autant de cas de harcèlement en 2018 que le reste de la Chine réuni, une tendance sans précédent et préoccupante.

Outre les campagnes nationales « Frapper aux portes » et de la répression des gangs, la réunion annuelle secrète du régime communiste à Beidaihe, début août 2018, a également contribué à l'augmentation des cas de harcèlement en juillet et août.

Dans la ville d'Anguo, la police et le personnel des comités résidentiels ont harcelé 107 pratiquants en juillet, y compris ceux qui avaient cessé de pratiquer le Falun Gong en raison de la persécution.

Dans le seul canton de Laishui, plus de 500 pratiquants ont été harcelés par la police en août.

Un policier de la ville de Cangzhou, dans la province du Hebei, a révélé à un pratiquant que c'est le service de police du Hebei qui a ordonné le harcèlement. On a demandé aux policiers de demander aux pratiquants s'ils pratiquaient encore le Falun Gong et de les filmer pendant qu'ils répondaient à la question.

La police a menacé les demandes d'admission à l'université des pratiquants ou les perspectives d'emploi des membres de leur famille s'ils refusaient de coopérer.

Les policiers ont également pris soin d'obtenir les renseignements personnels des pratiquants, comme leur numéro de téléphone portable et leur numéro d'identification WeChat. Certains policiers ont pris des photos de force des pratiquants, ainsi que de l'intérieur et de l'extérieur de leur maison.

3. Des pratiquants âgés visés

La police a battu un homme de 83 ans pendant le jour férié honorant les personnes âgées

M. Min Shigao, 83 ans, de la ville de Zhongxiang, province du Hubei, a été arrêté par la police le 17 octobre 2018 lors d'une foire aux temples du Double Neuvième Festival, alors qu'il venait de terminer sa visite de la foire et se préparait à partir. La police a pris son sac et sa clé de vélo électrique avant de lui donner une raclée sauvage. Ses mains ont été blessées et ont saigné abondamment.

Après l'avoir emmené au poste de police, un policier l'a poussé contre un mur et a crié : « Je t'enterrerai vivant si tu ne meurs pas [des coups]. » M. Min a été libéré quatre heures plus tard.

Une femme de 83 ans arrêtée pour avoir cherché à faire libérer sa fille

M me Peng, 83 ans, résidente de la ville de Wuhan, a été malmenée par la police dans sa voiture le 22 mars 2018 alors qu'elle demandait la libération de sa fille au premier centre de détention. Sa fille, Mme Huang Yufeng, a été arrêtée le 8 octobre 2017 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens.

M me Peng s'est rendue au centre de détention avec une lettre au directeur, dans laquelle elle affirmait qu'aucune loi en Chine ne criminalisait le Falun Gong et que sa fille n'aurait pas dû être arrêtée en raison de sa croyance.

Un policier lui a arraché sa lettre et trois autres l'ont emmenée du hall d'entrée à la cour arrière. Un cinquième gardien l'a photographiée.

Elle a été interrogée au poste de police pendant cinq heures avant d'être libérée.

Une femme de 70 ans relâchée au seuil de la mort

M me Mu Yongxia, une enseignante retraitée de 70 ans de la province du Heilongjiang, a été arrêtée le 16 mars 2018 alors qu'elle se rendait chez sa sœur, âgée de 80 ans, qui ne peut plus prendre soin d'elle-même.

Souffrant de son arrestation et de sa détention, M me Mu a développé des symptômes de problèmes cardiaques, d'hypertension artérielle, d'étourdissements, de crampes et de pression dans la poitrine. Elle avait de grandes difficultés à respirer et souffrait de maux de dos. Elle a été emmenée à la clinique pour recevoir de l'oxygène à plusieurs reprises. Le centre de détention voulait la libérer pour un traitement médical, mais le service de police n'était pas d'accord. La famille s'est rendue dans divers services pour demander sa libération pour des raisons médicales, mais sans succès.

Vers la mi-juin, M me Mu souffrait de nausées et ne pouvait ni manger ni boire. Elle était étourdie et réagissait négativement à tout médicament qu'on lui administrait. Elle a été emmenée plusieurs fois à l'hôpital, mais rien n'a aidé.

Au neuvième jour, elle ne pouvait toujours pas prendre de nourriture ni de boisson. Le tribunal a exigé que sa famille paie une caution de 20 000 yuans pour la libérer. Sa famille n'en avait pas les moyens. Craignant qu'elle ne meure, le centre de détention de la ville de Daqing l'a laissée devant sa porte dans l'après-midi du 10 juillet. Elle est rentrée chez elle sur le point de mourir.

Les autorités ont refusé de libérer une femme de 75 ans malgré un diagnostic de cancer

M me Li Qingxia, 75 ans, de la ville de Yushu, province du Jilin, a souffert d'hypertension artérielle, d'une fièvre élevée et de douleurs à la jambe qui l'ont empêchée de marcher après avoir été conduite au centre de détention après son arrestation le 10 août 2018 pour avoir parlé du Falun Gong aux gens.

Bien que sa fille ait soumis son dossier médical qui montrait qu'elle avait reçu un diagnostic de cancer de l'utérus, les autorités ont refusé de la libérer.

M me Li est maintenue en détention depuis. Elle fait face à d'autres poursuites en justice après que le procureur du parquet de la ville de Yushu a approuvé l'arrestation de Mme Li le 24 août 2018.

Une femme de Harbin émaciée après neuf mois de détention

M me Ren Xiuyun, 69 ans, était extrêmement émaciée et épuisée lorsqu'elle a été libérée après neuf mois de détention le 1er décembre 2018.

M me Ren a été arrêtée le 1er mars 2018 dans une gare après avoir été signalée comme pratiquante de Falun Gong alors qu'elle passait par la sécurité à la gare.

La police l'a arrêtée après avoir trouvé de la musique de Falun Gong sur son téléphone portable. Ils ont également saccagé sa maison et confisqué ses livres de Falun Gong et d'autres documents connexes. Elle a été condamnée à neuf mois de prison le 20 août par le tribunal du district de Daowai.

Une femme du Hubei envoyée pour la 8e fois en 14 ans dans le même centre de lavage de cerveau

M me Zhou Mingli, la soixantaine avancée, a été arrêtée le 24 avril 2018 après que la police lui a coupé l'électricité et l'a saisie lorsqu'elle a ouvert la porte pour vérifier si ses voisins avaient encore du courant.

Elle a été détenue au premier centre de détention de Wuhan pendant dix jours avant d'être transférée au centre de lavage de cerveau d'Etouwan, où elle a été incarcérée huit fois et contrainte de renoncer à sa croyance au cours des quatorze dernières années.

Centre de lavage de cerveau d'Etouwan, qui ne porte aucun signe à l'extérieur

M me Zhou est rentrée chez elle fin novembre après plus de six mois de détention dans un centre de lavage de cerveau.

4. Professionnels visés

Les pratiquants visés en 2018 proviennent de tous horizons. Plusieurs d'entre eux sont des professionnels dans différents domaines, y compris des professeurs d'université, des employés du gouvernement, des ingénieurs, des médecins, des artistes, des comptables et des créateurs de mode.

Une promotrice immobilière du Hebei fait face à des poursuites judiciaires à cause de sa croyance

M me Guo Xueping, présidente du groupe immobilier Tianyang Taifu à Shijiazhuang, province du Hebei, risque d'être poursuivie pour sa croyance dans le Falun Gong.

M me Guo est une promotrice immobilière accomplie dont l'entreprise possède des filiales dans différents secteurs d'activité, des centres de villégiature aux supermarchés en passant par les écoles de langues. Malgré sa carrière réussie et sa prospérité, elle se sentait souvent perdue et vide à l'intérieur.

Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en 2013, elle a été ravie de trouver des réponses aux nombreuses questions qu'elle se posait sur la vie. Elle a présenté cette pratique à plusieurs de ses amis et membres de sa famille.

Alors qu'elle rendait visite à sa fille aux États-Unis en 2017, elle a pu constater de première main comment les pratiquants de Falun Gong à l'extérieur de la Chine peuvent pratiquer leur foi sans craindre d'être harcelés. Elle est devenue plus déterminée à faire savoir aux gens que la persécution du Falun Gong est illégale.

À cause de cela, elle a été prise pour cible par la police.

Après l'avoir surveillée pendant un certain temps, plusieurs policiers sont entrés par effraction dans le bureau de M me Guo l'après-midi du 19 septembre 2018. La police a saccagé son entreprise et confisqué ses imprimantes, ses ordinateurs et ses livres de Falun Gong. Elle est toujours détenue dans un centre de détention secret à l'hôtel Shuili, dans le canton de Yuanshi.

La police se prépare maintenant à soumettre son dossier au parquet de Jinzhou.

Une architecte arrêtée pour sa croyance devant ses collègues choqués, son enfant malade traumatisé par la descente de police

M me Sun Lihua, architecte dans la quarantaine à Yantai, province du Shandong, a été arrêtée le 22 juin 2018. La police soupçonnait qu'elle avait distribué des documents reliés au Falun Gong dans un quartier résidentiel de luxe lorsque le dirigeant du Parti communiste Xi Jinping s'est rendu dans la ville de Yantai le 11 juin 2018.

La police a emmené M me Sun chez elle et a saccagé sa résidence devant son mari et leur enfant de 14 ans, qui était en congé de maladie. Les policiers ont confisqué l'ordinateur et l'imprimante de Mme Sun, ainsi que sa voiture.

Lorsque le mari de M me Sun a tenté de raisonner les policiers au sujet de la descente, ils l'ont également arrêté et l'ont gardé au poste de police jusqu'à minuit, laissant leur enfant effrayé seul à la maison.

Le parquet a approuvé l'arrestation de M me Sun le 8 juillet. La police a soumis son dossier au parquet le 13 août.

M me Sun est actuellement détenue au centre de détention de Yantai. Sa famille a engagé un avocat pour la représenter. Elle dit que la pratique du Falun Gong est légale et nie tout acte répréhensible.

5. Torturés et maltraités en détention

Certains pratiquants ont été soumis à des tortures brutales et à des interrogatoires en garde à vue alors que la police tentait de leur arracher des aveux et de les contraindre à renoncer à leur croyance.

Un homme dans une condition critique après avoir été sauvagement battu par la police

M. Chai Dongsheng, de Harbin, dans la province du Heilongjiang, a été sauvagement battu par des policiers après son arrestation le 27 décembre 2018. Il souffrait de trois fractures osseuses à la jambe droite et de blessures à la tête. Il est maintenant dans un état critique et est traité dans une unité de soins intensifs. Il est resté dans le coma depuis lors.

Mme Zhang Peiying torturée dans le centre de détention no 3 de la ville de Handan

M me Zhang Peiying, 43 ans, a été arrêtée le 16 mai 2018 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens.

Elle a été enfermée dans une cellule d'isolement et attachée à un « lit extensible » pendant deux jours alors qu'elle était détenue au centre de détention n o 3 de la ville de Handan pour ses efforts constants de sensibilisation à la persécution. Par la suite, elle souffrait et ne pouvait pas se lever ni marcher pendant plusieurs jours.

M me Zhang a été condamnée à trois ans de prison en décembre 2018.

Illustration de la torture : lit extensible

Des pratiquants de Falun Gong fouillés à nu et soumis à une prise de sang

Après l'arrestation de dix résidents de la ville de Fushun le 24 avril 2018, la police les a déshabillés et les a fouillés. On a également prélevé aux pratiquants deux gros tubes de sang contre leur gré. Les médecins masculins ont ensuite radiographié les pratiquantes pendant que les policiers les surveillaient dans la pièce voisine.

La police n'a donné aucune raison pour les prélèvements d'échantillons de sang.

6. Administration de substances

Une femme de Tianjin, gavée et droguée en détention, tombe dans le coma un jour après sa libération conditionnelle

M me Tang Zhongyan a été arrêtée avec son mari, M. Gao Fengcun, le 4 décembre 2018. La police a saccagé leur résidence et confisqué leurs ordinateurs, téléphones portables et articles reliés au Falun Gong.

M. Gao a ensuite été libéré sous caution pour des raisons médicales. M me Tang a été placée en détention et envoyée au centre de détention du district de Baodi le lendemain de son arrestation.

Elle a entamé une grève de la faim pour protester contre l'arrestation et a été gavée. Les gardiens l'ont également droguée et lui ont donné des décharges électriques avec des matraques électriques après l'avoir attachée à une chaise en métal. Elle a raconté l'inconfort extrême qu'elle a ressenti dans ses organes internes par la suite et elle est restée extrêmement faible.

Lorsque son avocat s'est rendu au centre de détention, les gardiens lui ont dit que M me Tang avait refusé de le rencontrer. L'avocat a soupçonné que c'était les gardiens qui avaient rejeté la réunion de peur qu'il n'apprenne leur brutalité à l'encontre de Mme Tang.

Les gardiens ont accepté de la libérer pour raisons médicales le 24 décembre. M me Tang est rentrée chez elle vers 23 h le 25 décembre 2018 et est tombée dans le coma le lendemain.

Mme Li Xiumin est paralysée après qu'on lui a injecté des substances inconnues à l'hôpital psychiatrique

M me Li Xiumin, 49 ans, de Harbin, province du Heilongjiang, a été arrêtée fin octobre 2018 pour avoir tenté d'expliquer les faits du Falun Gong à la police et de les persuader de ne pas persécuter le Falun Gong.

Elle a été emmenée au centre de détention de Yaziquan ce soir-là. Après plus de dix jours, elle a été transférée dans un hôpital psychiatrique. Les gardiens lui ont rasé la tête et lui ont injecté des substances inconnues dans le mollet.

Elle est vite devenue paralysée. Le personnel de l'hôpital psychiatrique l'a abandonnée dans un centre d'aide humanitaire. Elle a été ramenée chez elle par son fils le 29 novembre.

M me Li était encore capable de parler quand elle est arrivée à la maison. Mais trois jours plus tard, sa langue est devenue rigide. Elle se sentait extrêmement mal à l'aise et se grattait la poitrine. Elle a aussi commencé à perdre la vue.

Plus de 20 ampoules sont apparues sur son mollet, qui est progressivement devenu rond, des cicatrices noires, avec un trou d'aiguille dans le centre. Elle a perdu beaucoup de poids en peu de temps.

7. Famille séparée

Une veuve dévastée par la deuxième arrestation de sa fille soignante pour sa pratique du Falun Gong

La mère de M me Liu Rehan, âgée de 79 ans, a été dévastée d'apprendre qu'elle avait été arrêtée de nouveau pour avoir pratiqué le Falun Gong le 4 décembre 2018.

Après avoir perdu son mari dans la persécution en 2004 et vu sa fille cadette fuir pour échapper à d'autres persécutions, la mère âgée, qui compte sur M me Liu pour prendre soin d'elle, est maintenant désespérée.

Son petit-fils de 22 ans, qui a grandi en étant témoin de la persécution qui déchire sa famille, se rend maintenant chez elle deux fois par semaine pour l'aider.

Le fils de M me Liu n'avait que 4 ans lorsqu'elle a été arrêtée pour la première fois en 2001. Son mari, un policier, a divorcé alors qu'elle purgeait une peine de trois ans dans un camp de travail.

Après sa libération, M me Liu a eu le cœur brisé de voir son fils devenir distant et haineux envers elle en raison de la propagande haineuse contre le Falun Gong enseignée par ses professeurs à l'école. Il lui a fallu des années pour arranger sa relation avec son fils, qui par la suite a soutenu sa pratique du Falun Gong.

La mère est torturée à mort, le père est arrêté pour avoir dénoncé la persécution de leur croyance

M me Zhang Hongyu a décidé d'aller aux États-Unis pour dénoncer à la société internationale les persécutions dont sa famille a été victime, un an après que sa mère, Mme Xiu Jinqiu, a été torturée à mort le 28 novembre 2013 et trois mois après avoir été arrêtée pour avoir distribué des dépliants sur le Falun Gong.

N'ayant jamais cessé de s'inquiéter pour son père, qui a décidé de rester en Chine, le cœur de M me Zhang s'est brisé quand elle a appris que son père, M. Zhang Ming, avait été arrêté le 29 juin 2018 pour avoir distribué de la documentation pour dénoncer la persécution du Falun Gong.

Il a été rapporté que M. Zhang aurait été maltraité au centre de détention de Kuandian et souffrirait d'hypertension artérielle et de palpitations cardiaques. Les autorités ont refusé de lui fournir des soins médicaux ou de lui accorder une libération pour raisons médicales.

La police avait soumis son dossier au procureur et il fait face à une mise en accusation.

Alors qu'il recueillait des informations pour inculper M. Zhang, la police a harcelé son père de 90 ans et lui a demandé s'il pratiquait le Falun Gong. Les membres de sa famille étaient indignés, car le vieil homme avait perdu la majorité de son ouïe et était incapable de parler clairement.

Incapable de retourner en Chine maintenant, M me Zhang fait tout ce qu'elle peut pour sauver son père. Elle appelle la société internationale à prêter attention à son cas et à faire pression sur les autorités chinoises pour qu'elles le libèrent, ainsi que tous les autres pratiquants de Falun Gong détenus illégalement.

Mme Zhang Hongyu et ses parents

Voir aussi :

Ville de Yushu, province du Jilin : La police arrête des pratiquants de Falun Gong pour gagner des points supplémentaires lors de l'examen de performance de fin d'année

Canton de Qingyun, province du Shandong : 36 pratiquants de Falun Gong arrêtés en un seul jour

Les pratiquants de Falun Gong du Shandong visés par la campagne de démantèlement des gangs du régime communiste

Province du Heilongjiang : 119 pratiquants de Falun Gong arrêtés dans deux villes en une journée

Changchun, province du Jilin : Vingt-six personnes arrêtées en octobre lors d'une descente visant les pratiquants de Falun Gong

Zhaoyuan, Shandong : Arrestation de 20 pratiquants de Falun Gong depuis août 2018

Trente et un pratiquants de Falun Gong et les membres de leur famille dans la province du Liaoning ont été arrêtés en deux jours

Shulan, province du Jilin : Douze pratiquants de Falun Gong arrêtés en une nuit

Cent soixante-trois pratiquants de Falun Gong arrêtés à Weifang, province du Shandong, avant le sommet de l’OCS

Laishui, province du Hebei : La campagne « Frapper aux portes » vise plus de 200 pratiquants de Falun Gong en un mois

Rapport de Minghui : 486 pratiquants de Falun Gong arrêtés en novembre 2018

Rapport Minghui : 296 pratiquants de Falun Gong arrêtés en octobre 2018

Rapport de Minghui : 271 pratiquants de Falun Gong arrêtés en septembre 2018

Rapport de Minghui : 310 pratiquants de Falun Gong arrêtés et des centaines harcelés en raison de leur croyance en août 2018

3628 pratiquants de Falun Gong arrêtés ou harcelés pour leur croyance au cours du premier semestre de 2018

590 pratiquants de Falun Gong arrêtés ou harcelés pour leur croyance en janvier et février 2018

Voir aussi en chinois :

2018年老年法轮功学员被迫害案例-1

2018年老年法轮功学员被迫害案例-2

Traduit de l'anglais au Canada