(Minghui.org) Le Maître a dit :

« L’histoire de l’humanité est créée pour la rectification de la loi, seuls les disciples de Dafa sont dignes de manifester ici leur splendeur et leur gloire. » (« À la conférence de Loi européenne 2005 », Points essentiels pour avancer avec diligence III)

J’aimerais rappeler certaines de mes expériences où j’ai validé Dafa et sauvé des êtres. J’espère qu’elles encourageront mes compagnons et mes compagnes de cultivation à être diligents.

Installer un site d’impression de documents d’information

En 2006, un pratiquant m’a dit qu’un site d’impression de documents d’information sur le Falun Gong arrêtait sa production et qu’il voulait donner une imprimante laser et des copies inachevées des Neuf Commentaires sur le Parti communiste chinois aux pratiquants qui pourraient en avoir besoin. À cette époque, je venais de rentrer de chez mes parents dans un village qui n’avait pas de site d’impression, j’ai donc accepté de livrer l’imprimante et les livres inachevés au village de la province du Shandong.

Quelques jours plus tard, on m’a dit de récupérer un gros carton près d’un dépôt de camions à proximité de mon appartement. J’ai loué un tricycle pour m’aider à transporter la boîte au dépôt, mais je ne l’ai pas ouverte. Après en avoir discuté avec un camionneur, nous avons convenu que je laisserais le carton au dépôt de la station et que je reviendrais le lendemain matin le récupérer. J’avais planifié suivre le camion jusqu’à la province du Shandong.

Cette nuit-là, je me suis sentie mal à l’aise, comme si la police allait venir m’arrêter, mais je ne savais pas pourquoi. J’ai commencé à émettre la pensée droite et j’ai supplié le Maître de me protéger. Un moment plus tard, j’ai eu le sentiment que le problème venait de la boîte contenant l’imprimante. Le camionneur avait peut-être découvert les copies inachevées des Neuf Commentaires. Je me suis demandé si je devais quand même y aller le lendemain.

Je me suis alors rappelé ce que le Maître a dit :

« Clarifier la vérité et sauver les êtres, les forces anciennes n’osent pas s’y opposer, l’important est que l’état d’esprit au moment de faire des choses ne leur permette pas de pénétrer par une faille. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Loi de Boston en 2002 », Enseignement du Fa dans les conférences II)

J’ai demandé au Maître sa protection et j’ai décidé de m’y rendre le lendemain pour clarifier la vérité au camionneur.

Clarifier la vérité

Le lendemain, je suis arrivée à la station à 9 h. Un homme dans la cinquantaine m’a emmenée dans une salle. Je voulais chercher le chauffeur du camion, mais l’homme m’a demandé de rester là. J’ai senti que la pièce était remplie d’entités perverses dans l’autre dimension, mais je n’avais pas peur.

Je lui ai clarifié la vérité pendant plus d’une demi-heure, les mots justes coulaient de ma bouche très simplement. Je savais que c’était le Maître qui me donnait la sagesse. À ce moment-là, il était presque 10 h.

Après m’avoir écoutée, l’homme avait une expression d’inquiétude sur le visage et m’a demandé : « Ai-je l’air d’une mauvaise personne qui persécute les pratiquants de Falun Dafa ? » J’ai répondu : « Puisque vous comprenez ce que je viens de dire, vous ne feriez certainement pas ce genre de chose. Tout le monde a une nature aimable et veut un avenir merveilleux pour sa famille et lui-même. »

Cet homme a hoché la tête, il a composé un numéro sur son téléphone et il a dit : « Vous n’avez pas besoin de venir maintenant. Cette dame est déjà partie. Je ne sais pas où elle est allée. » J’ai deviné que l’appel avait été fait au poste de police.

Après l’appel, cet homme a dit : « Le camion de 9 h est parti. Je vais vous trouver un autre camion. Mais faites attention la prochaine fois. Il y avait des livrets inachevés et des pages détachées dans votre boîte. » Je l’ai remercié et j’ai suivi le camion de 10 h jusqu’à ma destination.

Dans mon cœur, j’ai dit au Maître : « Maître, votre disciple a été négligente. La prochaine fois, je prendrai soin de tout bien faire. Je dois me débarrasser de mes attachements, comme celui de ne pas être responsable. »

Installer un site familial d’impression

En 2004, j’ai créé un site familial d’impression pour télécharger des articles de Minghui.org, les imprimer et graver des DVD pour les pratiquants locaux. À cette époque, j’étais très craintive. J’avais toujours l’impression que quelqu’un me surveillait quand je fabriquais ces documents et que la police allait bientôt m’arrêter. J’avais tellement peur que je n’arrêtais de transpirer. Mais comme nous avions besoin de ces documents, je m’efforçais de continuer.

Un jour, pendant l’étude du Fa, j’ai lu :

« Clarifier la vérité et sauver les êtres, les forces anciennes n’osent pas s’y opposer, l’important est que l’état d’esprit au moment de faire des choses ne leur permette pas de pénétrer par une faille. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Loi de Boston en 2002 », Enseignement du Fa dans les conférences II)

J’ai étudié cela à plusieurs reprises et j’ai compris que clarifier la vérité pour sauver les êtres est la meilleure chose que nous puissions faire et que le Maître me protégeait. Lors du partage d’expériences entre les pratiquants locaux, certains ont dit que de mauvaises personnes surveillaient les sites d’impression. Certains sites avaient été détruits et que les pratiquants avaient été arrêtés.

J’ai dit : « Ce n’est pas vrai. Le site d’impression est l’endroit le plus sûr, car le Maître protège les pratiquants. » Sur la base de cette croyance pure et inébranlable, je me suis cultivée, j’ai clarifié la vérité, j’ai produit des documents d’information et j’ai coordonné les sites de production pendant plus d’une décennie.

D’autres pratiquants ont dit que j’étais « polyvalente », c’est-à-dire que je savais tout faire. Lors de la première publication des Neuf Commentaires, j’ai acheté une machine à ronéotyper et loué un bungalow pour imprimer les Neuf Commentaires avec l’aide d’autres pratiquants.

Parfois, j’imprimais des livrets, j’achetais des fournitures et je distribuais moi-même ce qui avait été imprimé à d’autres pratiquants. J’arrivais au bungalow à 8 h 30, j’imprimais jusqu’à 17 h, puis je rentrais chez moi. Je passais à travers quatre boîtes de feuilles de papier par jour. Je sentais que le Maître était à mes côtés, donc je me sentais en sécurité et solide. Je n’avais pas de pensées mauvaises et chaque jour passait rapidement.

Surmonter les interférences

Plus tard, on a eu besoin de plus de documents, j’ai donc demandé à quelques pratiquants de venir m’aider à les agrafer. Cependant, après quelques jours, ils ne se sont pas montrés.

Une pratiquante a dit qu’elle avait vu un grand diable sur le toit de la maison. Une autre m’a informée qu’elle émettrait la pensée droite pour ce site de production, en notant qu’il y avait des entités perverses tout autour. Elle a même dit que le projet était trop grand et que les murs autour de cette maison étaient trop bas.

Tous les commentaires étaient négatifs. Certains pratiquants m’ont même demandé de fermer le site, car c’était trop dangereux. J’ai répondu : « J’ai loué la maison pour un an, bien que le bail se termine bientôt. Le Maître protège cet endroit. Il n’y a aucun danger à clarifier la vérité et à sauver les êtres. »

Je n’ai plus pu maintenir mon xinxing et j’ai commencé à me plaindre. Plus tard, en étudiant le Fa, j’ai compris que c’était mon attachement à me faire valoir et à rechercher la renommée qui donnait aux forces anciennes l’occasion de créer une perturbation. Les forces anciennes se servaient des pratiquants qui n’avaient pas l’esprit clair pour créer la perturbation.

À l’expiration du bail, j’ai donné la machine à ronéotyper à un autre pratiquant. Plus tard, j’ai retrouvé ces quelques pratiquants qui s’étaient plaints et j’ai partagé mon expérience avec eux, en disant : « Nous, pratiquants, nous devrions renforcer notre pensée droite. Ce que vous avez vu n’était qu’illusion. Valider le Fa est la chose la plus sûre et la plus sacrée à faire. Ces entités perverses et le démon qui sapent le Fa vont tous être détruits pendant la rectification par le Fa. Ne les voyez pas comme si grands et puissants au point qu’ils puissent nous retenir de sauver les êtres. »

Le Maître a dit :

« Le Maître approuve ce que les disciples de Dafa font. Aussi longtemps que vous faites les choses avec le vœu de valider la Loi et de sauver les êtres, je vais approuver tout ce que vous faites. Et quand vous allez faire ces choses, il y aura mes Corps de Loi ou divinités pour les amplifier et faire ce que vous êtes en train de faire de manière plus magnifique et extraordinaire, et ils vont vous aider. (Applaudissements) Souvent, vous n’arrivez pas à voir les choses de cette manière, et aussitôt que vous rencontrez des difficultés vous allez trouver le Maître. Mais lorsque cette difficulté se présente, c’est justement le moment pour vous de vous élever, d’établir votre vertu majestueuse et de créer la gloire. » (« Enseignement du Fa à la conférence de New York, 2008 », Enseignement du Fa dans les conférences VIII)

J’ai compris que mon chemin de clarification de la vérité s’élargissait à mesure que je validais le Fa.

Sauver une pratiquante

Je me souviens qu’une pratiquante avait été arrêtée alors qu’elle distribuait des documents de clarification de la vérité la nuit, et qu’elle avait été emmenée dans un poste de police. Le lendemain était un dimanche. Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’ai pris un taxi pour me rendre au poste de police à 9 h.

Lorsque je suis arrivée à la porte du poste, un jeune policier sortait. Je lui ai expliqué la vérité en lui disant : « La nuit dernière, vous avez arrêté une pratiquante de Falun Dafa. Ce serait mieux pour vous de ne pas participer à la persécution du Falun Dafa. Veuillez vous rappeler que le “Falun Dafa est bon”. »

Le jeune homme a répondu : « Merci, Madame. Je viens de commencer mon quart de travail ce matin, alors je n’y ai pas participé. » Je l’ai regardé sortir du poste et j’ai pensé : « Sortez et ne revenez pas. Ne revenez qu’après que j’ai fini de sauver cette pratiquante. »

Quand je suis entrée dans le poste, j’ai vu que la pratiquante s’était endormie assise sur une chaise. Un policier était en train d’écrire à une table. J’ai émis la pensée droite pour lui, lui demandant de ne pas commettre de crime contre Dafa.

Je me suis approchée de la pratiquante et je lui ai frappé la jambe avec mon pied, en lui disant : « Pourquoi es-tu encore là ? Rentre chez toi. » Elle a ouvert les yeux, m’a regardée, elle a désigné le policier et elle a dit : « Il ne veut pas me laisser partir. »

Le policier a levé la tête et a dit : « Quand le chef du poste arrivera, nous t’emmènerons au centre de détention. Si tu ne fais pas ce qu’on te dit, tu seras envoyée dans un camp de travail pour deux ans. »

J’ai dit à la pratiquante : « Ce qu’il a dit ne compte pas. Seul ce que le Maître dit compte. Je vais émettre la pensée droite pour toi. Sors d’ici aussi vite que possible. » Le policier de service a quitté le bureau tandis qu’un autre policier quittait son bureau. Ils se sont dirigés vers le hall principal du poste de police. La pratiquante ne pouvait pas s’échapper même si elle avait voulu le faire.

J’ai supplié le Maître, dans mon cœur, de donner du pouvoir à ma pensée droite et de faire en sorte que les deux policiers retournent à leur bureau. L’un d’eux est retourné à son bureau, alors j’ai clarifié la vérité à l’autre policier et je l’ai suivi dans son bureau. La pratiquante a remarqué qu’elle était la seule à être restée dans la pièce, alors elle est partie.

J’ai dit au policier : « Les pratiquants de Falun Dafa distribuent des documents pour dire aux gens la vérité sur le Falun Dafa. Ils sauvent des gens. Si vous la laissez partir, vous ferez une bonne action. »

Il a dit : « Nous parlerons d’elle quand le chef de police arrivera. » J’ai continué : « Jeune homme, pourquoi ne pas laisser partir la bonne personne. C’est une bonne action et vous obtiendrez des mérites infinis. » Il m’a regardée et il a dit : « Quel est votre nom ? » Quand je lui ai demandé pourquoi il voulait le connaître, il a répondu : « Je veux vérifier si vous êtes, vous aussi, une pratiquante de Falun Dafa. »

J’ai dit : « Jeune homme, que je pratique ou non le Falun Dafa n’est pas important. La chose la plus importante est de vous faire comprendre la vérité. Puisque vous m’appelez Madame, rappelez-vous s’il vous plaît “Falun Dafa est bon”. » Tout en parlant, j’ai lentement marché vers la sortie et je me suis échappée. J’ai vu que le policier qui était sorti était revenu. Cela faisait environ quinze minutes que cette pratiquante avait été laissée seule, alors j’ai pensé qu’elle serait déjà loin.

Après avoir quitté le poste de police, je me suis rappelé avoir vu la photo du Maître et un sac de livres de Dafa que les policiers avaient confisqués. Je me suis sentie mal de ne pas les avoir pris, alors je suis allée chercher la belle-mère de cette pratiquante et je l’ai emmenée avec moi au poste de police. Au poste de police, j’ai vu que la photo du Maître et les livres de Dafa avaient disparu, mais le chef était là.

La belle-mère de la pratiquante a dit au chef de la police : « Ma belle-fille a du respect à mon égard depuis qu’elle pratique le Falun Dafa. Vous devriez la libérer. » Le chef a répondu : « Votre belle-fille s’est échappée. Si vous ne me croyez pas, je peux vous montrer la vidéo de surveillance. Elle a suivi une personne au visage rond, dans le noir, et elle s’est échappée. »

En fait, nous ne nous étions pas échappées ensemble. Le chef m’a regardée et j’ai immédiatement émis la pensée droite pour l’empêcher de me reconnaître. Il a poursuivi : « Nous sommes aussi à sa recherche. Nous ne l’avons pas trouvée non plus chez elle. Nous n’avons même pas fini d’écrire notre rapport. Après avoir écrit le rapport, nous devons encore le soumettre. Il y a trois policiers qui la cherchent encore dehors. »

J’ai dit au chef : « Vous devriez tous arrêter de la chercher et ne pas soumettre de rapport. Vous pouvez juste la laisser partir. Si sa famille vient vous voir, vous pouvez leur demander de me chercher. De cette façon, vous ferez une bonne action. » Le chef de police a accepté.

Réflexion sur ma récente cultivation

J’ai réfléchi sur ma cultivation de ces dernières années. Je ne suis plus aussi assidue qu’avant. Je me suis détendue dans ma cultivation et j’ai des pensées plus humaines lorsque je fais des choses.

Dans le passé, j’étais capable de prendre du recul quand je devais faire face à des conflits dans la famille et entre pratiquants. Je ne prenais pas tout à cœur et j’accordais la priorité à la validation du Fa et au salut des êtres.

Aujourd’hui, je dois faire face à des conflits entre pratiquants et, en plus, je me plains et j’ai du ressentiment, ce qui affecte notre coopération en tant qu’un seul corps pour sauver les êtres.

Le Maître nous a prévenus :

« Ce dont le Maître s’inquiète le plus c’est que, à l’heure actuelle, une partie des élèves sont devenus non diligents. Au début de la persécution, tout le monde était très en forme et vous avez inversé la situation dans son intégralité. Avec la détente de l’environnement, tu t’es au contraire relâché. Concernant le xiulian, il y a une phrase, je vous l’ai aussi dite auparavant : “En cultivant et pratiquant comme au début, la réussite est assurée.” (Applaudissements chaleureux) Beaucoup de personnes n’arrivent pas à réussir le xiulian, c’est parce qu’elles n’arrivent pas à traverser à mesure que le temps passe. Solitude, ennui, être si familier avec une chose qu’on ne prend plus la peine de bouger, ou bien s’y être déjà accoutumé. N’importe quelle chose peut faire qu’un homme devienne indolent. » (Enseignement du Fa à la Journée mondiale du Falun Dafa)

Le Maître a enduré de grandes souffrances pour prolonger le temps que nous avons maintenant. Chaque pratiquant doit le chérir. Nous devons étudier davantage le Fa, bien nous cultiver, bien coopérer pour sauver les êtres et reprendre une cultivation diligente.

Traduit de l’anglais