(Minghui.org) La situation de la COVID est toujours très grave en Chine. Les hôpitaux et les crématoriums sont débordés tandis que le Parti communiste chinois (PCC) continue de dissimuler les données sur les infections et les décès.

Shanghai

Une vidéo reçue par RFA (Radio Free Asia) sur l’hôpital de Changhaï à Shanghai montrait le hall de l’hôpital rempli de lits d’hôpitaux et de patients. Lorsqu’un journaliste de RFA a fait un suivi le 10 janvier, l’hôpital a déclaré qu’il n’y avait eu aucune amélioration.

Les habitants locaux ont déclaré que les hôpitaux de Shanghai étaient tous surchargés. Un habitant du nom de Lin a déclaré à RFA que lui et sa famille se sentaient extrêmement mal en point après avoir contracté la COVID. « Ce n’est pas aussi léger que le prétendent les médias », a-t-il expliqué. Zhang Wei, chercheur à la bibliothèque de Shanghai, est décédé de la COVID le 11 janvier.

Pékin

Selon un rapport de VOA (Voice of America) du 11 janvier, un habitant de Pékin vivant actuellement aux États-Unis a déclaré avoir perdu cinq proches au cours des huit derniers jours, dont son père, son beau-père et sa grand-mère paternelle. Parmi les défunts, seuls sa grand-mère – qui s’occupait de lui depuis l’enfance – et l’oncle de sa femme ont été diagnostiqués positifs à la COVID. Les trois autres sont morts avant d’avoir pu être testés.

« Avec tant d’êtres chers qui meurent comme ça, je ne peux vraiment pas l’accepter », a-t-il déclaré à VOA. Mais le même jour, une séance d’information du CDC chinois a annoncé : « Aucun nouveau décès [COVID] ».

Province du Jiangsu

Wu, une habitante de la ville de Suzhou, dans la province du Jiangsu, a déclaré à Epoch Times le 11 janvier que sa mère avait été infectée par la COVID dans un centre pour personnes âgées de la ville de Suzhou, et qu’on lui avait demandé de déménager. La femme est décédée avant le transfert.

Wu a déclaré qu’elle et un autre membre de la famille avaient chacun un équipement de protection intégrale pour rendre visite à sa mère le 1er janvier. Sa mère était déjà inconsciente, ils ont donc donné leur consentement au centre pour personnes âgées pour la transférer à l’hôpital, car le centre ne pouvait plus s’occuper d’elle. « Nous avons accepté. Mais après l’arrêt de l’oxygène et de l’injection intraveineuse, ma mère est décédée immédiatement », a-t-elle expliqué. « Le certificat de décès ne mentionnait pas la COVID et indiquait simplement qu’elle était décédée de mort naturelle. »

Province du Shandong

La situation de la COVID dans la ville de Qingdao, dans la province du Shandong, reste grave avec environ 90 % des habitants locaux infectés et un nombre de morts augmentant rapidement. Un témoin a déclaré que le crématorium de Laixi (une ville au niveau du district sous l’administration de Qingdao) avait incinéré 79 corps le 31 décembre 2022. Un autre habitant a déclaré qu’après la mort de son parent il y a cinq jours, et son transfert dans un autre crématorium, on a dit à la famille qu’ils devaient attendre au moins cinq jours avant qu’il puisse être incinéré.

En raison du nombre élevé de décès dans la région métropolitaine de Qingdao, les corps étaient souvent transportés à Laixi (à 25 km) ou à Pingdu (à 110 km) pour y être incinérés. La femme d’un sous-directeur du district de Laixi était enceinte de son deuxième enfant, elle n’a donc pas pu prendre de médicaments contre la fièvre après avoir contracté la COVID. Elle et son bébé à naître sont décédés plus tard. Les banques de sang des hôpitaux de Qingdao s’épuisent. Il y a peu de véhicules dans les rues maintenant, et la plupart des agences gouvernementales et des entreprises ont été fermées parce qu’un trop grand nombre de leurs employés sont infectés.

De hauts fonctionnaires et des célébrités meurent de la COVID

Encore plus de hauts fonctionnaires et de célébrités sont récemment morts de la COVID. Il y a eu notamment Qi Shan (ancien directeur adjoint du Comité permanent de l’Assemblée populaire provinciale du Yunnan, secrétaire adjoint du groupe du Parti), Hu Xuming (ancien secrétaire du groupe du Parti et procureur en chef du parquet du Ningxia), Jiang Xuefu (retraité général de division, ancien commandant de la 25e base d’entraînement expérimentale) et Feng Binglin (ancien directeur général adjoint de China State Shipbuilding Corporation).

Fu Jianhua, un policier à la retraite du Département de police de Wuhan dans la province du Hubei, est décédé de la COVID le 9 janvier.

Lai Xinmin, vice-président du Département de génie mécanique et d’automatisation de l’université Jiao Tong de Shanghai, est décédé à 58 ans le 7 janvier. Lai aurait été infecté par la COVID. Après avoir été testé négatif six jours après avoir été infecté, il est retourné au travail, pour ressentir à nouveau un malaise et décéder rapidement. Wang Tao, secrétaire adjoint du comité du Parti de l’École de chimie et de génie chimique de l’Université des sciences et technologies de Mongolie intérieure, est décédé de la COVID à 52 ans.

Décès sous-déclarés

L’OMS (l’Organisation mondiale de la santé) a annoncé le 11 janvier que les autorités chinoises sous-estimaient encore largement le nombre de décès dus à la COVID. L’agence n’est donc pas en mesure d’obtenir suffisamment d’informations pour évaluer la situation.

La société britannique de données sur la santé, Airfinity, estime que la Chine compte actuellement 2,99 millions de nouveaux cas de COVID par jour et un nombre quotidien de décès de 18 900. La firme a également estimé que le nombre total de personnes infectées en Chine depuis le 1er décembre est de 44,3 millions avec 269 400 décès. L’entreprise prévoyait un premier pic de vague le 13 janvier, lorsque 3,7 millions de personnes seraient infectées. Au cours des dix jours suivants, les décès seraient probablement de 25 000 par jour, portant le nombre cumulé de décès à 584 000 depuis que le PCC a levé la politique zéro-COVID le 7 décembre 2022.

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Traduit de l’anglais