(Minghui.org) Depuis qu’une habitante de 42 ans de la ville de Jiamusi, dans la province du Heilongjiang, a été admise dans une prison en juin 2022 pour purger une peine de trois ans et demi en raison de sa pratique du Falun Gong, sa famille n’a pas eu l’autorisation de lui rendre visite ni de l’appeler.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Un gardien de prison nommé Wang Xin a récemment appelé la famille de Mme Liu Jinping pour lui dire qu’elle se soulageait dans son pantalon en signe de protestation. La famille a demandé à Wang ce qui était arrivé exactement à Mme Liu, mais il a refusé de fournir toute autre information.

La famille a ensuite appris de quelqu’un de l’intérieur que Mme Liu avait été sauvagement torturée dans la prison et elle soupçonne qu’elle est devenue incontinente à cause de la torture. Ils sont maintenant très inquiets pour elle, car la prison rejette toujours leurs demandes de visite.

Mme Liu Jinping

Mme Liu a été arrêtée à son domicile le 14 mai 2021. Alors qu’elle était interrogée au poste de police local, Wu Bin, le directeur du Bureau de la sécurité intérieure, lui a tordu les bras et lui a cogné la tête contre le mur. Elle est devenue presque incontinente et a eu la sensation de frôler la mort. Elle a été emmenée au centre de détention de la ville de Jiamusi le même jour, alors que sa tête était gravement enflée et blessée.

Mme Liu a été jugée par le tribunal de district de Xiangyang le 31 décembre 2021 et a été condamnée à trois ans et demi de prison et à une amende de 15 000 yuans le 6 janvier 2022. Elle a fait appel auprès du tribunal intermédiaire de la ville de Jiamusi. Le tribunal intermédiaire a décidé de confirmer le verdict initial le 18 mars, mais sa famille n’a jamais reçu de nouvelles concernant son cas. Ce n’est que lorsqu’ils se sont rendus au centre de détention pour s’enquérir de sa situation qu’ils ont appris qu’elle avait été transférée en juin à la prison pour femmes de la province du Heilongjiang.

La famille n’a cessé d’appeler la prison et le bureau de l’administration pénitentiaire, demandant à entrer en contact avec Mme Liu. Mais les gardiens de la prison n’ont jamais répondu à leurs appels. La famille a également envoyé deux lettres à Mme Liu, mais n’a jamais reçu de réponse non plus.

Le 4 janvier 2023, la famille a appelé le gardien de la prison. Bien que personne n’ait répondu, le gardien Wang Xin a rappelé dans l’après-midi. Wang a affirmé qu’ils ne demandaient pas à Mme Liu de renoncer au Falun Gong, mais que pour qu’elle puisse appeler sa famille, la première condition était qu’elle plaide coupable.

Inquiète pour Mme Liu, sa famille a exigé de voir ses rapports d’examen physique. Wang a affirmé que Mme Liu protestait chaque jour en se soulageant dans son pantalon. Il a déclaré qu’ils avaient dû lui enlever son pantalon et la nettoyer. Il a ajouté que de nombreuses personnes aidaient à nettoyer Mme Liu et qu’elle n’avait même pas de papier toilette ni de dentifrice dans la prison.

La famille a demandé à Wang : « Comme Mme Liu n’avait pas de problème mental, pourquoi se soulagerait-elle dans son pantalon ? Elle est dans la force de l’âge et n’avait aucun problème de santé avant d’être arrêtée. Comment a-t-elle pu devenir incontinente et avoir besoin des soins d’autrui après seulement quelques mois de détention ? »

Reconstitution de torture : Assis sur un petit tabouret

La famille de Mme Liu a appris plus tard par quelqu’un de l’intérieur qu’elle avait été soumise à des tortures brutales dans la prison. Une fois, on l’a forcée à s’asseoir sur un petit tabouret et elle n’a pas eu le droit de bouger pendant cinq jours. Elle n’a reçu ni nourriture ni eau et n’a dormi que trois heures pendant cette période. Les détenues la frappaient au visage avec leurs chaussures chaque fois que Mme Liu fermait les yeux.

Pour en savoir plus sur la situation de Mme Liu en prison, sa famille a déposé plusieurs demandes de révélation d’informations, mais la prison n’y a toujours pas répondu. Elle a également déposé des plaintes auprès du bureau de l’administration pénitentiaire et du Bureau provincial de la justice, demandant que les auteurs de ces actes soient tenus pour responsables.

Informations sur les responsables de la persécution :

Han Yanwei (韩延伟), président de la prison pour femmes de la province du Heilongjiang : +86-451-86 639 022, +86-451-86 639 099

Shi Genghui (史耕辉), vice-président de la prison pour femmes de la province du Heilongjiang : +86-13 804 541 111, +86-451-86 639 088

Tao Shuping (陶淑萍), chef de la cinquième section de la prison pour femmes de la province du Heilongjiang : +86-13 936 257 710, +86-451-86 639 048

Wang Xin (王鑫), gardien de prison : +86-13 654 565 514

(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)

Voir aussi :

L’appel d’une femme du Heilongjiang pour sa condamnation injustifiée est rejeté

Une femme du Heilongjiang condamnée à trois ans et demi de prison pour sa croyance

Une femme détenue pour sa croyance, sa famille réclame la justice

Une femme du Heilongjiang battue pendant son interrogatoire fait face à des poursuites en raison de sa croyance

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Traduit de l’anglais