(Minghui.org) Un total de 92 cas de pratiquants de Falun Gong persécutés à mort pour leur croyance ont été confirmés par Minghui.org pendant la première moitié de 2022.
Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une méthode pour le corps et l’esprit basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis sa présentation au public en 1992, d’innombrables gens ont été attirés par son principe et ses bienfaits pour la santé. En juillet 1999, craignant sa popularité en croissance permanente, le régime communiste a lancé une campagne d’envergure nationale dans le but d’essayer d’éradiquer la méthode.
Depuis, des centaines de milliers de pratiquants ont été harcelés, arrêtés, détenus, emprisonnés et torturés. Au 6 juillet 2022, on compte 4914 cas de décès qui ont été documentés par le site Web Minghui.org. Suite à la censure stricte des informations en Chine, cependant, le nombre réel est assurément beaucoup plus élevé.
Les nouveaux cas de décès confirmés comprennent un pratiquant qui est décédé en 2008, un cas en 2017, deux cas en 2018, deux cas en 2019, deux cas en 2020, 32 cas de décès en 2021 et 51 cas de décès en 2022. Pour les décès qui ont eu lieu en 2022, treize ont été enregistrés en janvier, douze en février, neuf en mars, sept en avril, six en mai et quatre en juin.
Les pratiquants décédés, dont 55 femmes (60 %), provenaient de 20 provinces et municipalités. Le Liaoning comptait le plus grand nombre de cas (22), suivi par le Heilongjiang (14). Le Hubei et le Hebei comptaient chacun sept cas. Les autres régions comptaient entre un et cinq cas.
Les pratiquants venaient de tous les horizons : professeurs, comptables, ingénieurs, enseignants et chauffeurs routiers.
Parmi les 83 pratiquants dont l’âge était connu, 58 (63 %) avaient 60 ans et plus. Le plus jeune pratiquant était M. Guan Yunzhi, 44 ans, de la province du Liaoning, et le plus âgé était M. Liu Yongcun, 89 ans, de la province du Jilin.
Quatorze pratiquants sont morts alors qu’ils étaient encore en détention, notamment dans des prisons, des centres de détention ou des hôpitaux psychiatriques. Une femme de 88 ans de la province du Heilongjiang est morte deux heures après son arrestation pour avoir lu des livres de Falun Gong avec plusieurs autres pratiquants. Une femme de 59 ans est morte quatorze heures après avoir tenté en vain d’échapper à son arrestation. Plusieurs autres femmes, dont la mère d’un résident américain, ont été torturées à mort quelques jours ou semaines après leur arrestation.
Dans le cas de M. Liu Qingfei, 74 ans, la police l’a arrêté le 28 août 2021, prétendant l’emmener pour se faire vacciner pour la COVID-19. Lorsque sa famille a été informée le 24 avril 2022 qu’il était décédé, elle s’est précipitée à l’hôpital et a remarqué qu’il était encore vivant. Bien que le médecin ait tenté de le réanimer, il est effectivement mort quelques instants plus tard.
Outre les décès dus à la torture, plusieurs pratiquants sont décédés après avoir développé de graves problèmes de santé en détention et s’être vu refuser une libération pour raisons médicales, parce qu’ils n’avaient pas renoncé au Falun Gong.
Deux pratiquants, dont un homme de 83 ans et une femme de 64 ans, sont morts peu après avoir reçu des substances toxiques pendant leur détention.
Plusieurs pratiquants décédés étaient des hommes dans la force de l’âge, qui auraient autrement eu des carrières réussies et des vies de famille heureuses, s’ils n’avaient pas souffert de l’incarcération à long terme et de la détresse mentale causée par la persécution. Il s’agit notamment d’un homme qui est mort un an après avoir purgé dix-neuf ans de prison pour avoir intercepté le signal de la télévision afin de diffuser des programmes qui réfutaient la propagande haineuse du Parti communiste chinois contre le Falun Gong, et d’un professeur de mathématiques qui n’a jamais repris conscience après avoir été condamné à deux ans de prison alors qu’il était encore dans le coma.
Vous trouverez ci-dessous une sélection de ces décès. La liste complète des 92 pratiquants décédés peut être téléchargée ici. (PDF)
Décès dans les heures qui ont suivi l’arrestation
La police retient le certificat de décès d’une femme de 88 ans morte quatre heures après son arrestation pour sa croyance
Une femme de 88 ans de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, est décédée dans les deux heures qui ont suivi son arrestation pour sa pratique du Falun Gong. La police a empêché sa famille de demander une autopsie indépendante et a retenu le certificat de décès. Son corps est actuellement conservé dans un funérarium.
Mme Cui Jinshi
Mme Cui Jinshi était en train de lire un livre de Falun Gong chez elle le 13 avril 2022, quand plusieurs agents de police ont fait irruption et l’ont arrêtée. Tandis que deux jeunes policiers la maintenaient sur le sofa, les autres ont fouillé le domicile et ont pris ses livres de Falun Gong, la photo du fondateur du Falun Gong, et un montant inconnu d’argent en espèces.
Mme Cui a essayé d’empêcher la police de prendre ses affaires. En désespoir de cause, elle est tombée. Elle n’arrêtait pas de dire à la police : « Ne prenez pas mes livres ! Ne prenez pas la photo du Maître ! »
Deux agents ont traîné Mme Cui de son appartement au deuxième étage, jusqu’au rez-de-chaussée. Puis ils ont tout à coup relâché leur prise, la faisant tomber par terre.
Vers 17 h 45, le deuxième fils de Mme Cui, M. Piao Hu, a reçu un appel de la police l’informant que sa mère était aux urgences de l’Hôpital 242. Ce dernier s’est précipité à l’hôpital. Alors que la police était en train de lui ordonner de payer pour les dépenses médicales de sa mère, le médecin est arrivé et a annoncé le décès de Mme Cui. M. Piao est allé dans la salle d’opération et a vu le corps de Mme Cui. Son visage était pâle. Sa gorge était ouverte et elle ne portait qu’une seule chaussure.
Alors que M. Piao était en train d’appeler la famille au sujet de la mort de Mme Cui, la police a ordonné à un salon funéraire local d’emporter le corps. Bien que sa famille soit arrivée avant le départ du corbillard, le chauffeur a refusé de leur laisser voir de près le corps de Mme Cui.
Escorté par des voitures de police, le corbillard a accéléré. La famille de Mme Cui l’a suivi jusqu’au funérarium, mais on les a bloqués à la porte d’entrée et on ne leur a pas permis de voir le corps.
Ce n’est que deux jours plus tard, le 15 avril, que la famille de Mme Cui a été autorisée à voir son corps, sous la surveillance rapprochée de la police.
Actuellement, deux mois après le décès de Mme Cui, son corps est encore conservé au funérarium. La police refusant de fournir son certificat de décès et d’autres documents administratifs, la famille est dans l’incapacité de demander une autopsie indépendante ou même de faire incinérer son corps pour qu’elle puisse reposer en paix.
Une femme du Shanxi meurt 14 heures après avoir été arrêtée pour sa pratique du Falun Gong
La famille de Mme Niu Lanyun a été informée par la police dans la soirée du 28 mars 2022 que leur proche, qui avait été arrêtée le matin même, était décédée.
Mme Niu Lanyun
Depuis le début de l’année 2021, Mme Niu vivait loin de son domicile dans la ville de Datong, province du Shanxi, afin d’éviter d’être persécutée pour sa croyance dans le Falun Gong. Vers 6 heures du matin le 28 mars, dans le quartier résidentiel de Heng’an, de la même ville, un témoin l’a vue descendre le long d’une corde depuis son appartement temporaire au troisième étage. Lorsqu’elle s’est approchée du premier étage, la corde et elle sont tombées. Elle s’est rapidement relevée et s’est dirigée vers le témoin.
Le témoin a proposé de lui appeler une ambulance. Mme Niu a gentiment refusé. Mais le témoin a tout de même passé l’appel. Avant que Mme Niu ne parte, l’ambulance est arrivée. Elle a refusé de monter dans l’ambulance et un assistant médical d’urgence a essayé de la traîner à l’intérieur. Alors qu’ils luttaient, la police est arrivée. Ils l’ont poussée dans la voiture de police et sont partis.
Peu après, la police a arrêté le propriétaire de Mme Niu. Selon une personne bien informée, lorsque la police est entrée dans l’appartement loué par Mme Niu, il y avait un pâton fraîchement préparé dans sa cuisine, laissant penser qu’elle préparait le petit-déjeuner lorsqu’elle a été soudain forcée de s’échapper.
À 20 heures, la famille de Mme Niu a reçu un appel de la police et a été informée de son décès. On leur a également demandé de se rendre au funérarium de Datong pour confirmer son identité.
La famille était encore sous le choc de la mort mystérieuse de Mme Niu et a exigé de savoir ce qui lui était arrivé en garde à vue et qui a entraîné sa mort.
Décès dans les jours suivant l’arrestation
Une femme d’une cinquantaine d’années meurt trois jours après avoir été arrêtée pour sa pratique du Falun Gong
Mme Huang Sulan, de Chengdu, dans la province du Sichuan, a été arrêtée devant son immeuble le 20 janvier 2022 et emmenée dans un centre de détention secret à Pengzhou.
La police a informé la famille de Mme Huang le 23 janvier 2022 qu’elle était décédée plus tôt dans la journée. Son corps a rapidement été transféré au funérarium de la ville de Pengzhou. Sa famille a vu son corps, mais d’autres détails sur sa mort font l’objet d’une enquête.
Avant la dernière arrestation de Mme Huang, elle avait déjà été arrêtée le 10 juillet 2019, alors qu’elle rendait visite à la pratiquante Mme Mao Kun. Bien que Mme Huang ait été libérée le 9 août, Mme Mao a ensuite été condamnée à onze ans et demi et est morte en détention.
Une femme meurt en garde à vue huit jours après avoir été arrêtée et privée de soins médicaux
Mme Zhang Siqin, une femme de 69 ans de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, est morte au centre de détention de Yaojia le 26 janvier 2022, huit jours après avoir été arrêtée en raison de sa pratique du Falun Gong.
Mme Zhang Siqin
Mme Zhang a commencé à avoir de graves problèmes de santé dès la première nuit au centre de détention, mais les autorités ont refusé de lui fournir un quelconque traitement, à part lui donner des substances inconnues sans aucun diagnostic.
Mme Zhang a été remise en détention le 19 janvier 2022, pour purger une peine de deux ans. Elle était terrifiée et a été frappée par une vague de nausées. Bien que le médecin ait déconseillé sa détention en raison de son état de santé, la police a insisté sur le fait qu’elle allait bien et l’a emmenée au centre de détention de Yaojia.
Le premier soir au centre de détention, Mme Zhang était incapable de marcher toute seule ou de s’endormir. Les gardiens ont refusé de lui donner de la nourriture. Le lendemain matin, elle était si faible qu’elle ne pouvait pas s’habiller toute seule et a dû compter sur l’aide de sa voisine de cellule.
Pendant les jours suivants, Mme Zhang n’a pu garder aucune nourriture et a vomi tout ce qu’elle a mangé. La nourriture fournie par les gardes n’était que du gruau et des petits pains à la vapeur. Elle est restée trop faible pour se tenir debout toute seule.
Lorsque Mme Zhang a été admise au centre de détention, les gardiens lui ont retiré son dentier. Elle a demandé plusieurs fois à le récupérer, mais les gardiens ont refusé de le lui rendre, ce qui lui a causé encore plus de difficultés pour s’alimenter.
Malgré son été de santé qui ne cessait de se détériorer, les gardiens n’ont pas emmené Mme Zhang voir un médecin et lui ont donné des substances inconnues, ce qui a aggravé son état.
Le 25 janvier, le sixième jour de sa détention, Mme Zhang a commencé à avoir des tremblements involontaires du corps et était incapable de s’asseoir toute seule. Sa voisine de cellule l’a signalé aux gardiens, qui ont insisté pour lui administrer de nouveau un médicament inconnu, sans évaluation médicale. Comme Mme Zhang était incapable de prendre le médicament, les gardiens ont ordonné à cinq détenues de la maintenir et de lui donner le médicament de force. Elle est devenue invalide et a perdu la force de s’asseoir par la suite.
À 2 h 20 du matin le 26 janvier, Mme Zhang s’est de nouveau mise à trembler de façon incontrôlable. Les détenues présentes dans la pièce étaient toutes réveillées, mais les gardiens l’ignoraient toujours. À 9 heures du matin, elle a été emmenée en fauteuil roulant, mais a été ramenée à peine dix minutes plus tard. Les gardiens ont continué à lui administrer de force une substance inconnue.
Mme Zhang a commencé à avoir de la fièvre vers minuit. Elle est tombée dans un état critique vers 2 h 40 du matin. Les gardiens refusaient toujours de l’emmener à l’hôpital et ont ordonné aux autres détenues de sa chambre de continuer à surveiller son état.
Au matin, Mme Zhang était incapable de s’asseoir, même avec l’aide de sa voisine. Bien que les détenues aient signalé sa situation à 7 h 07, le médecin n’était toujours pas arrivé à 7 h 25. Sa compagne de cellule a continué à appeler les gardiens, mais personne ne s’est présenté.
Lorsque le médecin est arrivé à 7 h 30, Mme Zhang avait cessé de respirer et n’avait plus de pouls. Le médecin a essayé de la réanimer, mais elle n’a pas réagi. Le médecin a appelé les gardes à 7 h 34, mais ils n’ont pas répondu avant que le médecin n’appelle une troisième fois. Le décès de Mme Zhang a été constaté à 7 h 35 et elle a été évacuée de la cellule.
« Si je meurs, ce sera à cause de la torture »
Mme Ji Yunzhi, habitante du faubourg de Lindong, bannière gauche de Bairin, ville de Chiefeng, Mongolie intérieure, et mère de Simon Zhang, un résident américain, est décédée à l’hôpital de Bairin le 21 mars 2022, sept semaines après avoir été arrêtée le jour du Nouvel An chinois (1er février). Elle avait 66 ans.
Mme Ji Yunzhi
Pendant sa détention, elle a été brutalement battue par des gardes et des détenus jusqu’à ce qu’elle soit au seuil de la mort. « Si je meurs, ce sera à cause de la torture », a dit un jour Mme Ji à ses compagnes de cellule.
Mme Ji a été arrêtée chez elle le 1er février 2022. Bien qu’elle ait été prise de convulsions et de vomissements, la police l’a fait asseoir sur le carrelage froid pendant un long moment, se moquant d’elle en disant qu’elle simulait ses symptômes.
Mme Ji a entamé une grève de la faim au centre de détention de la bannière gauche de Bairin et a été alimentée de force par une sonde nasale. Le médecin du centre de détention l’a giflée à plusieurs reprises.
Le matin du 20 mars 2022, le mari de Mme Ji a reçu un appel de la police de Bairin lui demandant de se rendre à l’hôpital. À son arrivée, il a appris que les médecins avaient commencé à réanimer Mme Ji, mais que le pronostic n’était pas optimiste. Il a été décidé de la transférer de l’hôpital de Bairin à l’Hôpital municipal de Chifeng. Mais un spécialiste de l’hôpital municipal, qui était venu à l’hôpital de Bairin pour examiner Mme Ji, a déclaré qu’il était trop tard et qu’il n’était pas nécessaire de la transférer. Son mari a demandé à plusieurs reprises qu’elle soit libérée, mais l’officier responsable (Xu Jianfeng) a refusé de le faire, affirmant qu’il devait obtenir l’approbation de ses supérieurs.
La famille a été informée de la mort de Mme Ji le lendemain. Ils ont demandé à la voir une dernière fois dans sa chambre d’hôpital, mais la police les en a empêchés. Par la fenêtre, sa famille a vu que son œsophage avait été ouvert. Il y avait aussi du sang sur son visage et son épaule. De nombreux policiers se tenaient dans le couloir. Ils ont chassé la famille de Mme Ji de cet étage du bâtiment et ont fermé l’ascenseur de cet étage afin que personne ne puisse accéder à cette zone.
Après que la famille a quitté l’étage, la police a appelé le crématorium de Bairin, qui a rapidement envoyé un véhicule pour récupérer le corps de Mme Ji afin de l’entreposer. Lorsque la famille de Mme Ji est arrivée au crématorium, l’enquêteur médico-légal ne les a pas autorisés à entrer. Ils ont supplié la police et ont finalement été autorisés à entrer un par un et à jeter un coup d’œil rapide au corps. Plus de 40 policiers avaient été dépêchés pour garder le corps.
La police a demandé au mari de Mme Ji de « négocier » avec eux dans une tentative apparente d’apaiser la situation, mais au moment d’écrire ces lignes, on ne sait pas si ces négociations impliquent un accord pour sa mort ou des menaces de garder le silence.
Autres décès en garde à vue
Deux ans après la mort de sa femme, un homme du Liaoning meurt alors qu’il purgeait une peine de dix ans de prison
Après avoir perdu ses parents et sa femme dans la persécution du Falun Gong, M. Yin Guozhi est décédé le 22 mai 2022, alors qu’il purgeait une peine de dix ans de prison pour avoir maintenu sa croyance dans le Falun Gong. Il avait 56 ans.
M. Yin, de la ville de Chaoyang, dans la province du Liaoning, a été arrêté le 26 septembre 2019, après que son appartement de location a pris feu et que la police est venue enquêter sur l’accident. L’arrestation est intervenue après qu’il avait passé dix ans à fuir pour se cacher de la police. Il a été détenu au centre de détention du district de Jianping, où il était battu par les détenus.
Le tribunal du district de Jianping a condamné en secret M. Yin à dix ans de prison. Ils n’ont pas informé sa famille de l’avancement de son dossier avant de l’envoyer à la prison de Jinzhou.
Peu après la condamnation de M. Yin, sa femme, Mme Fu Jinghua, qui était également en déplacement, est morte le 31 décembre 2019 à l’endroit qu’elle louait, succombant à des années de persécution pour leur croyance commune dans le Falun Gong.
Le 8 mars 2022, un parent de M. Yin a reçu la visite de deux gardiens de prison et d’un fonctionnaire du village. Ils ont dit que M. Yin avait un cancer du poumon à un stade avancé et qu’il était alimenté en oxygène à l’hôpital. Sa famille a reçu l’ordre de payer ses frais médicaux. Bien que l’on ne sache pas si sa famille a obtempéré, M. Yin est décédé deux mois plus tard, le 22 mai.
Un homme de 77 ans gravement malade purgeant huit ans et demi pour ses convictions meurt après s’être vu refuser une libération pour raisons médicales
La prison no 5 de Jidong, dans la province du Hebei, a informé la famille de M. Han Junde le 14 avril 2022 que leur parent, habitant la ville de Baoding, dans la province du Hebei, était décédé à 10 h 35 ce jour-là.
M. Han Junde
M. Han est décédé moins de trois ans après avoir été admis en prison pour purger une peine de huit ans et demi parce qu’il avait fabriqué des objets en calebasse sur lesquels étaient gravés les mots « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ».
Une calebasse avec « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon, Falun Dafa est bon » écrit en haut.
Après que M. Han a été emmené en prison, les gardes lui ont ordonné à plusieurs reprises de plaider coupable et de renoncer au Falun Gong. Comme il refusait d’obtempérer, ils l’ont privé de ses droits de rencontrer, d’appeler ou d’écrire à sa famille.
La famille de M. Han a appris plus tard qu’il avait développé une grave anémie en raison des mauvais traitements subis en prison. Il est devenu aveugle d’un œil et devait être déplacé en fauteuil roulant dans la prison. La famille a fait une demande de libération pour raisons médicales pour lui, mais le Bureau de la justice du district de Jingxiu l’a rejetée, même si le médecin a déterminé qu’il remplissait les conditions requises.
M. Han a été hospitalisé au début de l’année 2022 après être tombé gravement malade. Il portait un tube de drainage en sortant de l’hôpital. Il a de nouveau été emmené à l’hôpital le 5 avril 2022. Il était incapable de respirer par lui-même et a été mis sous respirateur. Il est décédé neuf jours plus tard.
Un homme de 72 ans meurt en prison alors qu’il purge sa peine
M. Zhong Guoquan, de la ville de Mishan, dans la province du Heilongjiang, a été condamné à une peine de trois ans et demi en août 2020 pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. Il a été admis à la prison de la ville de Jixi le 17 novembre 2020, puis transféré à la prison de Tailai, où il est décédé le 6 février 2022. Il avait 72 ans.
La famille de M. Zhong avait demandé une libération pour raisons médicales au début de 2022, mais la prison avait refusé sous prétexte que M. Zhong était un prisonnier politique. Le 6 février, sa famille a été dévastée lorsqu’elle a reçu un appel téléphonique de la prison lui annonçant qu’il était mort quelques heures plus tôt.
M. Zhong a été arrêté le 4 mars 2020, après avoir été signalé pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. Dans l’attente d’une mise en examen, il a été admis à l’hôpital de la communauté agricole de Mudanjiang le 6 juillet 2020. On a découvert qu’il souffrait de nombreuses maladies, notamment de diabète de type 2, d’insuffisance rénale, qu’il avait eu de multiples AVC, de l’hypertension artérielle, des problèmes cardiaques, une infection urinaire, de l’hypercholestérolémie, des caillots sanguins et des troubles de la vision et de l’audition.
M. Zhong a comparu devant le tribunal de la ville de Mishan le 11 août 2020, et a été condamné à une peine de trois ans et demi une semaine plus tard. Il a fait appel du verdict, mais son appel a été rejeté par la cour d’appel.
M. Zhong a été transféré du centre de détention de la ville de Mishan à la prison de la ville de Jixi le matin du 17 novembre 2020. Il a ensuite été transféré à la prison de Tailai, où il est décédé le 6 février 2022. L’hôpital de médecine chinoise du district rural de Tailai a publié une déclaration indiquant qu’il était mort d’une insuffisance respiratoire.
La prison de Tailai a été utilisée comme un camp de concentration par les autorités pour transformer les pratiquants de Falun Gong. Ceux qui refusaient d’écrire des déclarations pour renoncer à leur croyance étaient soumis à diverses formes de torture, notamment en étant suspendus par des menottes, en étant forcés de rester debout ou accroupis pendant de longues heures, en étant privés de sommeil pendant des jours, en étant gavés de force d’eau pimentée et en subissant de la violence verbale.
Un homme de 74 ans meurt alors qu’il était détenu pour sa pratique du Falun Gong
La famille de M. Liu Qingfei a reçu un appel du centre de détention du district de Liaozhong à 20 h 25 le 24 avril 2022, et a été informée que cet habitant de 74 ans de la ville de Shenyang, province du Liaoning avait été victime d’une affection soudaine et aiguë et était décédé malgré les efforts déployés pour le réanimer à l’hôpital.
Lorsque la famille s’est précipitée à l’hôpital, les yeux et la bouche de M. Liu étaient ouverts. Ses yeux étaient encore brillants et ne ressemblaient pas aux yeux d’une personne décédée. Ils ont touché son corps et ont réalisé qu’il était encore chaud. Ils ont demandé aux gardiens du centre de détention qui se tenaient sur le côté : « Pourquoi le médecin a-t-il cessé d’essayer de le réanimer alors qu’il est encore en vie ? »
Les gardiens ont affirmé que M. Liu souffrait d’un état aigu à 18 h 39. Ils ont appelé l’hôpital et l’ambulance est arrivée 20 minutes plus tard. M. Liu a été déclaré mort à 19 h 08. On ne sait pas s’il était à l’hôpital à 19 h 08. On ne sait pas non plus qui l’a déclaré mort et pourquoi les gardiens du centre de détention ont attendu jusqu’à 20 h 25 pour informer sa famille.
Devant l’insistance de la famille, le médecin a de nouveau essayé de réanimer M. Liu, mais il est décédé quelques instants plus tard.
M. Liu a été arrêté chez lui le 28 août 2021. La police est entrée par effraction chez lui en affirmant qu’ils étaient là pour le faire vacciner contre la COVID-19. Pendant sa détention, il a été interrogé et a fait une crise cardiaque le deuxième jour de son arrestation. Il était en attente de jugement par le tribunal du district de Liaozhong lorsqu’il est décédé.
La famille de M. Liu soupçonne que sa mort a été occasionnée par un acte criminel. Ils gardent son corps au funérarium et tentent d’obtenir justice pour lui.
Un homme de 76 ans meurt en prison, les gardiens prétendent qu’il s’est pendu
Un homme de 76 ans est mort en mars 2022 alors qu’il purgeait une peine de quatre ans pour sa pratique du Falun Gong. Lorsque la famille de M. Jia Chunzhen s’est enquise des blessures autour de son cou, un gardien de prison a affirmé que M. Jia s’était pendu avec ses vêtements.
M. Jia, de la préfecture autonome hui de Linxia, province du Gansu, a été arrêté en avril 2020 et condamné secrètement à quatre ans de prison à Lanzhou fin décembre 2020. En février 2021. pendant le Nouvel An chinois, il a fait une grève de la faim pour protester contre la persécution. Lorsque sa famille lui a rendu visite, il avait alors perdu la majorité de son ouïe et de sa vue.
Après la visite, pendant un an, la prison a refusé les visites familiales, prétextant la pandémie.
En mars 2022, la famille de M. Jia a reçu un appel de la prison de Lanzhou leur apprenant qu’il était décédé le 18 mars.
Sa famille s’est précipitée à la prison et a exigé de voir son corps. Entourée de plusieurs gardiens, elle a pu voir le corps de M. Jia, qui présentait des blessures au cou et aux bras. Ils ont demandé comment ces blessures étaient apparues, et un gardien a affirmé qu’elles étaient dues au fait que M. Jia s’était pendu.
La prison a rapidement incinéré le corps de M. Jia et a donné 200 yuans à sa famille pour régler l’affaire.
Décès après l’administration de substances toxiques
M. Bai Xingguo s’est vu injecter une substance toxique six mois avant la fin de sa peine pour sa pratique du Falun Gong. Depuis, sa santé n’a cessé de se détériorer et il était constamment dans un état délirant. Lorsque la prison a demandé à sa famille de venir le chercher en janvier 2022, il était déjà invalide et sur le point de mourir. Il est décédé vingt jours plus tard.
M. Bai de la ville de Chengde, province du Hebei, a été arrêté le 4 janvier 2018 alors qu’il était allé, avec plusieurs autres pratiquants, accrocher des banderoles portant les mots « Falun Dafa est bon ». Il a été jugé le 18 avril 2018 et condamné en juin 2018 à une peine de trois ans de prison.
Le 15 décembre 2018, M. Bai qui avait été libéré sous caution, a été remis en détention au centre de détention de Tucheng puis a été transféré à la prison de Tangshan, où il a reçu l’injection mortelle.
Une femme du Guizhou meurt après avoir avalé de force une substance inconnue en détention
Une femme de la ville de Liupanshui, province du Guizhou, est décédée le 8 février 2021, après avoir été forcée d’avaler une substance inconnue dans un centre de détention. Elle avait 64 ans.
Mme Zhu Renfen a été arrêtée le 13 février 2019, parce que quelqu’un a signalé qu’elle parlait du Falun Gong à des gens. Bien qu’elle ait été libérée ce jour-là, elle a été de nouveau arrêtée le 31 mai 2020, également parce que quelqu’un avait signalé qu’elle parlait du Falun Gong à des gens six jours plus tôt. La police a saccagé son domicile et lui a confisqué son livre de Falun Gong, la photo du fondateur du Falun Gong et deux lecteurs audio.
Au centre de détention no 2 de la ville de Liupanshui, les gardiens ont ordonné à Mme Zhu de prendre des comprimés qui, selon eux, étaient des « médicaments contre l’hypertension » (on ne sait pas si elle souffrait d’hypertension). Elle a refusé d’obtempérer. Les gardiens l’ont alors maintenue au sol et lui ont fait avaler ces comprimés de force.
La santé de Mme Zhu s’est rapidement détériorée par la suite. Les médecins de trois hôpitaux différents ont tous déclaré que son état était incurable. Elle a été libérée sous caution fin juillet 2020 et est décédée le 8 février 2021.
Décès dus à une persécution de longue durée
Une femme du Liaoning meurt quatre mois après avoir enduré neuf ans d’emprisonnement et de torture
Lorsque Mme Yong Fang a été libérée le 25 octobre 2021 après avoir purgé neuf ans de prison en raison de sa pratique du Falun Gong, cette habitante de la ville d’Anshan, province du Liaoning, était si faible qu’elle ne pouvait pas se doucher seule. Son fils s’est démené pour s’occuper d’elle et de son mari alité. Peu après sa libération, les autorités ont suspendu sa pension et lui ont ordonné de rembourser les 60 000 yuans de salaire qu’elle avait reçus pendant qu’elle purgeait une peine de travaux forcés pour sa croyance, des années avant sa dernière peine de prison.
La série d’épreuves a fait que sa santé s’est encore dégradée. Cette femme de 65 ans est décédée le 19 février 2022, quatre mois après sa sortie de prison.
Mme Yong Fang
Après que le régime communiste chinois a ordonné la persécution du Falun Gong en 1999, Mme Yong a été arrêtée et détenue à de multiples reprises pour avoir défendu sa croyance. Elle a été condamnée à la prison en 2000, puis à une peine d’un an au camp de travaux forcés de Masanjia en juillet 2004. Après avoir été arrêtée en 2012, elle a été condamnée à neuf ans de prison. Sa jeune sœur, qui avait été arrêtée avec elle, est décédée peu après.
Lorsque M. Zhang Yaoming a été libéré après avoir purgé une peine de dix-neuf ans de prison, pour avoir intercepté des signaux de télévision afin de diffuser des programmes qui dévoilaient la propagande haineuse du Parti communiste chinois contre sa croyance dans le Falun Gong. Cet habitant de la ville de Hegang, province du Heilongjiang, est décédé un an plus tard, à l’âge de 59 ans. Il laisse derrière lui sa femme Mme Fan Fengzhen et leur enfant.
Lorsque le Parti communiste chinois a annoncé la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999, tous les médias contrôlés par l’État ont été remplis de programmes de propagande diabolisant le Falun Gong. Du jour au lendemain, les 100 millions de pratiquants de cette paisible discipline du corps et de l’esprit sont devenus les principaux ennemis de l’État.
Pour clarifier les faits sur le Falun Gong, M. Zhang professeur de mathématiques dans un collège et quatre autres pratiquants ont risqué leur vie en interceptant le signal de la télévision locale le 20 avril 2002 et ont diffusé une vidéo de vingt minutes réfutant la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen qui diffamait le Falun Gong. Zhang Xingfu, le secrétaire du Parti de la ville de Hegang, était furieux. Il a donné l’ordre d’arrêter les pratiquants impliqués, en affirmant : « Même si vous arrêtez 1000 mauvaises personnes, il ne faut pas rater un seul coupable de cette affaire ! »
En quelques jours, plus de 500 pratiquants de Falun Gong de la ville de Hegang ont été arrêtés. M. Zhang et Mme Fan ont été arrêtés au milieu de la nuit du 24 avril chez un parent. Trois autres pratiquants ont également été arrêtés peu après.
Le tribunal du district de Gongnong a prononcé de lourdes peines à l’encontre des quatre pratiquants en octobre 2002 : M. Zhang a été condamné à une peine de dix-neuf ans et les trois autres pratiquants ont reçu des peines variant de treize à dix-huit ans. Le cinquième pratiquant qui s’était échappé, a été arrêté le 7 septembre 2005 et condamné à une peine de dix-sept ans en 2006.
M. Zhang a d’abord été détenu à la prison no 3 de Harbin et ensuite il a été transféré à la prison de Tailai le 30 juin 2014. Les autorités pénitentiaires ont promis une récompense de 2000 yuans au chef de chaque service et une récompense de 1000 yuans à chacun des gardiens si un service parvenait à forcer tous les pratiquants du service à renoncer au Falun Gong. Tout directeur ou gardien qui ne parvenait pas à atteindre le taux de transformation de 100 % encourait une retenue sur salaire, une rétrogradation ou même un licenciement. Les gardiens étaient autorisés à utiliser toutes les méthodes de torture nécessaires pour briser la volonté des pratiquants. S’il n’y avait pas assez d’instruments de torture, ils pouvaient en fabriquer d’autres.
Les pratiquants étaient souvent suspendus par leurs menottes ou attachés à un instrument de torture extensible. Ils n’étaient pas autorisés à dormir la nuit. Lorsqu’ils s’assoupissaient, les gardiens leur versaient de l’eau froide dessus. Parfois, ils étaient suspendus et placés sous le soleil brûlant (lorsque la température atteignait plus de 40 °C). Certains étaient placés dans une fosse d’un mètre de profondeur pendant des jours, les membres attachés vers le haut. Lors d’une autre torture, les gardiens ont placé deux billes d’acier sous les fesses d’un pratiquant pendant sept jours. En plus de la torture, les pratiquants étaient également contraints de faire un travail dur et intensif sans être payés.
M. Zhang a développé une anémie sévère, une maladie de peau et des hémorroïdes à la suite de ces tortures. Il a été libéré pour raisons médicales à un moment donné, mais il a été ramené à la prison le 17 août 2015 et a fini de purger sa peine.
À la fin de sa peine, le 23 avril 2021, au lieu d’informer sa famille de venir le chercher, les autorités pénitentiaires l’ont remis à des responsables de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Hegang, du Bureau 610 et du poste de police de Hongjun. Ils l’ont emmené au poste de police de Hongjun et ont forcé sa famille à rédiger une déclaration de renoncement au Falun Gong en son nom, avant de l’autoriser à rentrer chez lui.
En raison des graves dommages causés à sa santé après une longue peine de prison et des tortures incessantes, M. Zhang ne s’est jamais remis et est décédé au début du mois d’avril 2022.
Condamné à la prison alors qu’il était encore dans le coma, un professeur de mathématiques est décédé
M. Ding Guochen était encore dans le coma lorsqu’il a été condamné à deux ans de prison pour sa pratique du Falun Gong. Ce professeur de mathématiques de la ville de Dalian, province du Liaoning, est décédé deux mois plus tard, le 30 avril 2022. Il était âgé de 51 ans.
M. Ding et sa femme, Mme Yan Qinghua ont été arrêtés lors d’une opération de police dans la province le 11 juillet 2019. Cette arrestation collective s’inscrit dans le cadre des efforts du Parti communiste chinois pour « maintenir la stabilité » avant le 70e anniversaire de sa prise de pouvoir en Chine.
Mme Yan a été libérée plus tard dans la journée, mais M. Ding a été emmené au centre de détention de Jinzhou dans la soirée. Il a fait une grève de la faim pendant quatre semaines pour protester contre sa détention arbitraire et a été gavé. Il a perdu l’ouïe et a eu un accident vasculaire cérébral à la suite de ces mauvais traitements. Il a ensuite été libéré sous caution le 19 octobre 2019.
M. Ding a repris la pratique du Falun Gong à son retour chez lui. Il a retrouvé une partie de sa mobilité, mais avait toujours des problèmes d’audition.
Alors que M. Ding était toujours détenu, Mme Yan s’est rendue au poste de police local pour demander sa libération. Un jour, le policier Li l’a saisie par le cou et l’a poussée dans une pièce pour l’interroger. Lorsqu’elle est revenue le 10 septembre 2019, le même policier lui a tiré les cheveux et l’a poussée. En conséquence, une grande partie de ses cheveux sont tombés. La police a également menacé d’arrêter ses deux enfants lorsqu’ils atteindraient l’âge de 18 ans.
M. Ding a été victime d’une nouvelle attaque le 27 janvier 2021, et est tombé dans le coma. Il n’a jamais repris connaissance et est resté dans un état végétatif. Malgré son état, le tribunal du district de Jinzhou a prononcé les condamnations injustifiées du couple le 23 février. M. Ding a été condamné à une peine de deux ans de prison et à une amende de 5000 yuans. Mme Yan a été condamnée à une peine de trois ans et demi de prison et à une amende de 8000 yuans.
À un moment donné, trois membres du personnel du tribunal du district de Jinzhou se sont rendus au domicile du couple pour vérifier l’état de santé de M. Ding. Mme Yan a montré du doigt l’homme qui était dans le coma et sous oxygène, et a dit : « Il est devenu comme ça à cause de la persécution. Regardez vous-mêmes. Nous n’avons pas les moyens de lui payer un traitement à l’hôpital, je dois m’occuper de lui à la maison. »
Voyant la situation désespérée de la famille, les membres du personnel du tribunal lui ont dit : « Vous pouvez rester à la maison pour prendre soin de lui. »
Mme Yan a dépensé toutes les économies de la famille pour le traitement médical de M. Ding et a emprunté davantage à leurs parents et amis. Aujourd’hui, elle vit dans le dénuement le plus total, s’efforce de faire face au vide laissé par le décès de M. Ding et de s’occuper de leurs deux enfants.
Un homme du Liaoning meurt d’une affection pulmonaire causée par des tortures subies il y a quatorze ans dans un camp de travail
Depuis que le régime communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong, il y a vingt-trois ans, M. Zhang Guoyu a subi de multiples arrestations, détentions et tortures. Alors qu’il purgeait sa deuxième peine dans un camp de travail, il a été étiré dans une position atrocement douloureuse pendant neuf jours et a souffert d’une grave infection pulmonaire.
En 2021, M. Zhang a subi une autre série de harcèlements, lui causant une grande détresse mentale ainsi qu’une rechute de son état pulmonaire. Il a eu une accumulation de fluide dans le torse, ce qui a provoqué une défaillance de plusieurs organes. Il est décédé le 18 janvier 2022. Il avait 50 ans.
M. Zhang Guoyu
M. Zhang ancien responsable du service à la clientèle dans une entreprise de communication de la ville de Dalian, province du Liaoning, a été arrêté en 2001, avec son épouse Mme Shen Lian, car ils s’étaient rendus à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong. Pendant qu’ils étaient tous deux détenus, leur fils d’âge préscolaire a été livré à lui-même, sans aucun soin parental.
M. Zhang a été condamné à deux ans de travaux forcés. Au centre de détention de Yaojia, puisque M. Zhang refusait de porter un badge de détenu, les gardiens l’ont mis à l’isolement et ont incité les autres détenus à le battre. Ils l’ont menotté à un lit, lui ont recouvert la tête d’un casque et l’ont battu. Ses jambes ont été gravement blessées et par la suite, il était incapable de se lever du lit. Les gardiens avaient tellement serré les menottes qu’un mois plus tard, ses doigts étaient encore engourdis.
M. Zhang a été contraint de rester allongé pendant plus de vingt jours, sans literie, ni couverture. Le seul moment où il était autorisé à se lever était pour aller aux toilettes et prendre ses repas, soit moins d’une heure par jour. Il n’était pas autorisé à se laver ni à changer de vêtements. Lorsqu’on l’a finalement laissé se lever, ses mains et ses pieds étaient très enflés en raison d’une mauvaise circulation sanguine.
Le 12 septembre 2006, M. Zhang a de nouveau été arrêté et condamné à deux ans supplémentaires au camp de travaux forcés de Benxi.
En mars 2003, pour l’obliger à renoncer au Falun Gong, les gardiens ont attaché M. Zhang pendant neuf jours avec la méthode des étirements extrêmes. Pour cette torture, les gardiens mettaient ensemble deux lits d’une personne et attachaient les membres de M. Zhang aux coins des deux lits. De temps à autre, les gardiens resserraient les cordes ou éloignaient les deux lits l’un de l’autre, en remplissant l’espace entre eux avec des briques.
Reconstitution de la torture : Étirement extrême
Ils prévoyaient de le garder attaché plus longtemps, espérant que cela le forcerait à renoncer au Falun Gong et à fournir des informations sur les autres pratiquants. Le neuvième jour, M. Zhang a commencé à avoir des difficultés à respirer et à présenter d’autres symptômes graves. Les gardiens l’ont emmené à l’hôpital. Le médecin a constaté une grave infection pulmonaire qui devait être traitée immédiatement. Les gardiens ont refusé qu’il reste à l’hôpital, mais l’ont emmené à la clinique du camp de travail.
M. Zhang a souffert d’une forte fièvre persistante pendant une semaine, avant que sa température ne revienne finalement à la normale après avoir reçu trois bouteilles de perfusion par jour. Ne pouvant plus supporter la persécution et contre sa volonté, il a écrit une déclaration de renoncement au Falun Gong. Pour tard, il l’a regretté et a écrit une déclaration solennelle, annulant la déclaration précédente. Après cela, il a été mis en isolement pendant quatorze jours.
En septembre 2008, après la libération de M. Zhang, les autorités ont continué de temps en temps à les harceler, lui et sa femme. Il vivait dans la peur et une grande détresse. En 2021, lors de la dernière vague de harcèlement, son état pulmonaire a fait une rechute. Il a souffert d’une accumulation de fluide dans les poumons et le torse et c’est dans un hôpital que le 18 janvier 2022 au petit matin, il est décédé d’une défaillance multiple des organes.
Décès prématuré d’un homme de 44 ans après une détention de deux ans dans un camp de travail, un divorce forcé et un harcèlement incessant
M. Guan Yunzhi, un habitant de la ville de Tieling, province du Liaoning, a été soumis à des tortures inhumaines alors qu’il purgeait une peine de deux ans de camp de travail entre 2002 et 2004 pour sa pratique du Falun Gong. Sa femme a divorcé en raison de la pression exercée par la persécution. Il a également été licencié de son travail et soumis à un harcèlement incessant de la part des autorités. La souffrance mentale a eu des répercussions sur sa santé. Il est décédé le 1er mars 2022. Il avait 44 ans.
Le 24 décembre 2001, alors que M. Guan travaillait à la Compagnie d’électricité du district de Qinghe, il a été arrêté pour la première fois. La police a menacé de le condamner à la prison, afin de créer un précédent [de condamnation d’innocents pratiquants de Falun Gong] dans le district de Qinghe.
Au cours de l’interrogatoire, comme M. Guan refusait de renoncer au Falun Gong, la police l’a giflé, lui a marché sur les orteils, l’a saisi par le cou, lui a tiré les cheveux et lui a brûlé les doigts avec des cigarettes.
Fin janvier 2002, M. Guan a été condamné à deux ans de détention dans le camp de travaux forcés de Tieling. Lorsqu’il a écrit dans le « rapport de pensées » requis les bienfaits qu’il tirait de la pratique du Falun Gong, les gardes lui ont fouetté le dos avec un bâton en caoutchouc à pointes et avec un noyau métallique. Comme M. Guan restait ferme dans sa croyance, les gardes lui ont infligé des décharges avec des matraques électriques, à la tête, à la poitrine et finalement sur tout le corps.
Après la libération de M. Guan, la police a continué à le harceler. En mars 2007, lorsqu’il a appris qu’il risquait d’être arrêté, il a vécu loin de chez lui pour éviter la police et a été licencié par son employeur. Sa femme était alors enceinte de plusieurs mois. Suspectant qu’elle pratiquait également le Falun Gong, la police l’a arrêtée et menacée. Ne voulant plus continuer à vivre dans la peur, elle a divorcé.
Le 30 juillet 2014, alors que M. Guan marchait dans la rue, il s’est fait arrêter et questionné par la police. Après avoir découvert qu’il pratiquait le Falun Gong, un policier l’a arrêté et l’a interrogé toute la nuit. M. Guan a été libéré sous caution après plus de quarante jours de détention.
En raison de la persécution incessante, M. Guan a commencé à souffrir de problèmes médicaux. Sa santé n’a cessé de se détériorer au fil des ans et il est finalement décédé le 1er mars 2022. Il avait 44 ans.
Décès causés par les dernières séries de persécutions
Une femme condamnée à tort à trois ans de prison meurt d’une hémorragie cérébrale
Quelques jours après qu’une cour d’appel a confirmé la peine de trois ans de Mme Ma Shufang pour sa pratique du Falun Gong, cette habitante de la ville de Beian (province du Heilongjiang) a été victime d’une hémorragie cérébrale et elle est décédée. Elle avait 69 ans.
Le 12 août 2020, Mme Ma, une ancienne responsable du service des affaires ménagères au sein du Département de police du Bureau des forêts du canton de Tongbei, a été arrêtée. Ses livres de Falun Gong, son imprimante et son papier à imprimante ont été confisqués.
Après avoir été interrogée au Département de police du Bureau des forêts de Tongbei, elle a été emmenée au centre de détention du Bureau des forêts du canton de Tongbei. Elle a fait de l’hypertension artérielle et a alors été libérée sous caution.
La police a continué à la harceler à son domicile. Elle a déposé son dossier au parquet du Bureau des forêts de Yabuli, qui l’a inculpée en août 2021, et a transféré son affaire devant le tribunal de Yabuli. En décembre 2021, le juge l’a condamnée à trois ans de prison lors d’un procès virtuel.
Mme Ma a fait appel devant la cour intermédiaire de la province du Heilongjiang, qui a tenu une audience virtuelle au début du mois de juin 2022. Le juge de la cour d’appel était très arrogant et ne lui a pas permis de parler. Elle a été victime d’une hémorragie cérébrale le 4 juin et elle est décédée six jours plus tard.
Avant cette dernière épreuve qui l’a conduite à la mort, elle avait été arrêtée à plusieurs reprises au cours des premières années de la persécution et détenue dans un centre de lavage de cerveau et un centre de détention. Elle avait également été licenciée de son emploi.
Bien que Mme Yue Shuxia ait été libérée peu après qu’elle et sa fille ont été toutes deux arrêtées pour leur pratique du Falun Gong, la pression mentale exercée par l’arrestation et l’interrogatoire de police ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Après avoir enduré deux décennies de persécution et purgé deux peines de prison pour un total de sept ans, Mme Yue a rapidement perdu la vue et sa santé s’est rapidement détériorée. Elle est décédée deux mois plus tard, le 6 juin 2022. Elle avait 73 ans.
Le 31 mars 2022, Mme Yue, une habitante de la ville de Chifeng en Mongolie intérieure, a été arrêtée chez elle en compagnie de sa fille Mme Li Xiurong. L’arrestation a eu lieu après que sa fille a été suivie par la police. Sa fille avait été signalée pour avoir distribué des documents du Falun Gong et identifiée par la police à l’aide des vidéos de caméras de surveillance.
Comme Mme Yue a refusé de coopérer avec la police lors de son arrestation, quatre agents l’ont mise sur une couverture et chacun en a pris un coin pour la porter dans la voiture de police. Elle a ensuite été emmenée au poste de police de Pingzhuang et interrogée.
Bien que Mme Yue n’ait répondu à aucune des questions de la police et ait été relâchée peu après, l’arrestation et l’interrogatoire lui ont néanmoins porté un coup dur. De retour chez elle, elle est rapidement devenue aveugle et a développé de nombreux autres symptômes. Elle est décédée deux mois plus tard, le 6 juin 2022.
Avant sa dernière arrestation, Mme Yue a été condamnée deux fois à trois ans et demi de prison. Pendant sa détention, elle a été battue et privée de sommeil.
Voir aussi
La persécution a entraîné la mort de 17 pratiquants de Falun Gong en mai 2022
La persécution a entraîné la mort de 19 pratiquants de Falun Gong en avril 2022
La persécution a entraîné la mort de 20 pratiquants de Falun Gong en janvier 2022
En 2021, 132 pratiquants de Falun Gong sont morts dans la persécution de leur croyance
Traduit de l’anglais
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