(Minghui.org) Le décès de 69 pratiquants de Falun Gong des suites de la persécution pour la pratique de leur croyance a été signalé au cours du premier semestre de 2024.

Parmi les décès nouvellement confirmés, on compte un décès en 2003, 2012, 2014, 2015, 2016, 2017, 2019 et 2020, trois en 2021, deux en 2022, 23 en 2023 et 33 en 2024. En raison de la stricte censure de l’information imposée par le régime communiste, la persécution ne peut pas toujours être signalée à temps et le nombre réel de morts est probablement beaucoup plus élevé.

Les 69 pratiquants décédés, dont 49 femmes, provenaient de 21 provinces et municipalités. La province du Liaoning a enregistré onze décès, suivie de dix dans le Hebei, sept dans le Heilongjiang et six dans le Shandong et le Jilin. Les seize autres régions ont enregistré entre un et trois cas.

Les 45 pratiquants dont on connaît l’âge au moment de leur décès avaient entre 50 et 91 ans, dont douze octogénaires et un nonagénaire. Les pratiquants venaient de tous les horizons, y compris un ancien gestionnaire immobilier, une architecte, un médecin en chef, un propriétaire de magasin de céramique et un enseignant.

Parmi les pratiquants décédés, 50 ont purgé une peine dans des prisons et des camps de travaux forcés pour leur croyance. Ils ont été soumis à différents types de torture, notamment des décharges électriques, des coups, l’administration de médicaments sans leur consentement, la privation de sommeil et des températures glaciales.

Six des pratiquants sont morts en détention, dont un homme âgé de 86 ans qui purgeait une peine de onze ans et demi et une femme âgée de 56 ans qui est décédée quelques jours après son admission en prison.

Beaucoup d’autres sont décédés des suites de problèmes de santé des mois ou des années après leur libération. Une femme du Gansu était déjà atteinte d’un cancer lorsqu’elle a été admise à la prison pour femmes de la province du Gansu le 27 février 2023, pour y purger une peine d’un an et huit mois. Son cancer s’est métastasé dans la prison et elle est décédée quelques semaines après avoir été libérée en décembre 2023.

Un homme de la province du Heilongjiang était devenu émacié, incapable de parler de manière cohérente et il était paralysé des deux jambes après avoir purgé une peine de quatorze ans d’emprisonnement. Il avait également une mauvaise mémoire et souffrait d’une affection de la prostate. Au cours des dernières années de sa vie, il avait besoin d’une sonde d’alimentation nasale. L’homme âgé de 66 ans est décédé dans un centre pour personnes âgées le 27 janvier 2024, deux semaines avant le Nouvel An chinois. Son décès est survenu six ans après celui de sa femme, qui a également souffert de graves problèmes de santé en raison de la persécution.

Il y a également eu des cas où la santé des pratiquants a soudain décliné en raison du harcèlement récent de la police et où ils sont décédés peu de temps après. Une mère âgée de Tianjin est décédée le 10 avril 2024, peu de temps après que la police locale l’a harcelée chez elle et lui a demandé si elle pratiquait toujours le Falun Gong et si elle avait l’intention de continuer à demander justice pour son fils décédé en 2018 après avoir été atteint de troubles mentaux pendant sa peine de prison de cinq ans pour sa croyance dans le Falun Gong.

Vous trouverez ci-dessous une sélection de cas de décès survenus au cours du premier semestre 2024. La liste complète des 69 pratiquants décédés peut être téléchargée ici (PDF).

Décès en détention

Un homme âgé de 87 ans meurt alors qu’il purgeait une peine de onze ans et demi pour sa croyance dans le Falun Gong

M. Liu Dianyuan, un habitant de la ville de Chaoyang, dans la province du Liaoning, a été condamné à une peine de onze ans et demi en 2016 à l’âge de 78 ans pour sa pratique du Falun Gong. Malgré son état de santé extrêmement précaire, la prison l’a tout de même accepté. Son état a continué à se dégrader au fil des ans. Il est décédé le 10 février 2024, jour du Nouvel An chinois. Il avait 86 ans.

M. Liu Dianyuan

M. Liu a été arrêté au domicile de sa sœur le 9 novembre 2015, après avoir passé cinq ans en déplacement pour se cacher de la police. Afin de le piéger, la police a fabriqué des preuves alléguant qu’il avait été arrêté dans une maison remplie de livres et de documents de Falun Gong, alors qu’elle l’avait arrêté au domicile de sa sœur.

Lorsque M. Liu a comparu devant le tribunal du district de Jianping cinq mois plus tard, le 7 avril 2016, l’homme, autrefois en bonne santé et doté d’une grande vivacité d’esprit, était émacié et souffrait de troubles de la mémoire. Le président du tribunal, Li Yan, a prononcé une lourde peine de onze ans et demi de prison. M. Liu aurait eu 90 ans à la fin de sa peine.

Même si M. Liu ne remplissait pas les conditions requises pour être admis en prison en raison de son mauvais état de santé, la première prison de la ville de Shenyang l’a tout de même accepté lorsque l’huissier l’y a conduit le 14 juin 2016.

On ignore si la famille de M. Liu a été autorisée à lui rendre visite après son incarcération. En septembre 2022, les gardiens ont appelé sa famille pour lui demander de lui acheter des couches. Sa famille a découvert plus tard que M. Liu, âgé de 84 ans, était déjà frappé d’incapacité. Mais la prison a refusé de le libérer pour qu’il reçoive un traitement médical.

La famille de M. Liu a reçu un appel de la prison le 11 février 2024, le deuxième jour du Nouvel An chinois 2024, et a appris qu’il était décédé la veille.

Une femme du Shandong décède quelques jours après son transfert à la prison pour y purger une peine pour sa croyance dans le Falun Dafa

Mme Xu Haihong, habitant la ville de Qingdao, province du Shandong, est décédée le 9 décembre 2023, environ trois jours après avoir été transférée à la prison pour femmes de la province du Shandong (située dans la capitale, Jinan) pour y purger une peine d’emprisonnement d’un an et quatre mois. Elle avait 56 ans.

Mme Xu a été arrêtée en 2022 après avoir été signalée pour avoir parlé de la persécution du Falun Gong à des personnes. Elle a entamé une grève de la faim pour protester contre cette arrestation arbitraire et a été libérée sous caution dans un état critique quinze jours plus tard. Sa famille a été contrainte de payer une amende de 13 000 yuans et a été avertie que son cas n’était pas terminé.

La police a frappé à la porte de Mme Xu vers le 10 septembre 2023. Lorsqu’elle a refusé de les laisser entrer, ils ont défoncé la porte et forcé la serrure. Ils ont emmené Mme Xu dans un centre de détention et ont interdit à sa famille de lui rendre visite.

Ni la police ni le centre de détention n’ont informé la famille de Mme Xu de sa situation. Ils ont appris en octobre 2023 que Mme Xu avait été condamnée à un an et quatre mois. Ils n’ont jamais été informés de son inculpation, de son procès ou de sa condamnation.

Mme Xu a été transférée à la prison pour femmes de la province du Shandong vers le 6 décembre 2023 et a été admise à l’hôpital interne parce qu’elle était extrêmement faible en raison de sa grève de la faim de longue durée. Elle est décédée à l’hôpital de la prison le 9 décembre 2023.

La famille de Mme Xu a visionné les vidéos de surveillance prises à l’hôpital de la prison et n’a pas vu d’images montrant les gardiennes en train de la torturer. Bien que la prison soit connue pour les mauvais traitements infligés aux pratiquantes de Falun Gong emprisonnées, les membres de la famille de Mme Xu pensent que les autorités de Qingdao ont « renvoyé la balle » aux autorités de Jinan, peut-être pour se décharger de la responsabilité de sa mort et aussi pour rendre plus difficile à la famille de se rendre à Jinan, à environ 320 km de là, pour demander justice pour elle.

Nouvelles tardives : Une femme de 63 ans du Heilongjiang torturée à mort alors qu’elle purgeait une peine de sept ans et demi pour sa croyance dans le Falun Gong

Le 6 novembre 2023, la prison pour femmes de la province du Heilongjiang a informé la famille de Mme Guan Hongyan qu’elle était décédée ce jour-là des suites d’une « maladie ». Or, selon une personne bien informée, elle a succombé à des blessures subies après avoir été torturées à plusieurs reprises par les gardiennes et les détenues.

Le décès par torture de Mme Guan, âgée de 63 ans, habitant la ville de Qitaihe, dans la province du Heilongjiang, est survenu environ seize mois après sa condamnation à une peine de sept ans et demi de prison pour sa pratique du Falun Gong.

Mme Guan a été arrêtée le 11 juillet 2022 et condamnée à une peine de sept ans et demi de prison par le tribunal du district de Qiezihe à la fin du mois de décembre 2022. Après que Mme Guan a été admise à la prison pour femmes de la province du Heilongjiang, les gardiennes lui ont ordonné de renoncer au Falun Gong. Elle est restée fermement fidèle à sa croyance et a été soumise à diverses formes de torture, qui lui ont finalement coûté la vie en novembre 2023.

Bien que les détails de la torture subie par Mme Guan fassent toujours l’objet d’une enquête, lors de son admission en prison, elle a probablement d’abord été détenue dans l’équipe de surveillance stricte, désignée pour les pratiquantes de Falun Gong nouvellement admises.

Selon les pratiquantes qui ont été placées dans cette équipe, chacune d’entre elles devait s’asseoir sur un petit tabouret de 3 h 30 à 22 h tous les jours, tout en étant contrainte de regarder en boucle des vidéos anti-Falun Gong. Elles n’étaient pas autorisées à se parler. Celles qui refusaient encore de renoncer au Falun Gong étaient injuriées et brutalement battues. Elles n’étaient pas non plus autorisées à utiliser les toilettes, ce qui conduisait certaines d’entre elles à souiller leur pantalon. Les gardiennes leur interdisaient également ou restreignaient l’achat de produits de première nécessité, tout en limitant leurs repas à deux par jour pendant les week-ends.

De nombreuses pratiquantes emprisonnées ici ont été blessées et au moins 32 d’entre elles (dont Mme Guan) sont mortes des suites de la torture subie au fil des ans. Quelques jours après le décès de Mme Guan, Mme Li Yuzhen, habitant Harbin (la capitale de la province), est décédée au début du mois de janvier 2024 alors qu’elle purgeait une peine de quatre ans.

Décès peu après la sortie de prison

Une femme de 69 ans de la province du Gansu décède des semaines après avoir été libérée de prison au seuil de la mort

Mme Li Fenglan, habitant la ville de Baiyin, dans la province du Gansu, s’est vue refuser à plusieurs reprises une libération conditionnelle pour raisons médicales malgré son cancer du sein métastatique, alors qu’elle purgeait une peine pour sa croyance dans le Falun Gong. Lorsqu’elle a finalement été libérée en décembre 2023, il était trop tard pour traiter sa maladie. Elle est décédée quelques semaines plus tard, le 10 janvier 2024, à l’âge de 69 ans.

Mme Li était déjà atteinte d’un cancer lorsqu’elle a été admise à la prison pour femmes de la province du Gansu, le 27 février 2023, pour y purger une peine d’un an et huit mois. Les gardiennes de la prison l’ont emmenée à l’hôpital pour une chimiothérapie, mais son cancer a continué à se métastaser.

Le mari de Mme Li et la prison ont tous deux demandé qu’elle bénéficie d’une libération conditionnelle pour raisons médicales, mais la police chargée de son dossier a rejeté ces demandes au motif qu’elle avait déjà bénéficié d’une libération conditionnelle une fois en 2019. Ils ont insisté sur le fait qu’aucune autre libération conditionnelle ne serait autorisée pour elle.

En décembre 2023, dix mois après l’admission de Mme Li en prison, sa famille a engagé un avocat pour lutter contre le refus de sa libération conditionnelle. L’avocat a réussi à convaincre la section locale du Comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) de faire pression sur la police pour qu’elle approuve la demande de libération conditionnelle. Le représentant de la CCPPC est allé chercher Mme Li à la prison, mais il a dû l’emmener directement à l’hôpital, car elle était au bord de la mort et ne pouvait plus ni manger ni boire. L’hôpital a déclaré qu’il était trop tard pour la soigner et qu’il ne pouvait que lui administrer des perfusions pour la maintenir en vie. Son mari a alors décidé de la ramener chez elle. Elle est décédée peu après, le matin du 10 janvier 2024.

La condamnation de Mme Li découlait d’une arrestation antérieure, le 7 août 2016. Elle avait été libérée sous caution le lendemain, après avoir constaté qu’elle souffrait d’hypertension artérielle et qu’on lui avait refusé l’admission au centre de détention local. Au cours des années suivantes, la police locale et le tribunal ont tenté à maintes reprises de la placer en détention, sans succès, car sa tension artérielle restait élevée. Elle a été jugée en avril 2018, mais aucune information n’a été communiquée sur la peine d’emprisonnement qui lui a été infligée. Bien qu’elle ait été libérée sous caution après l’audience, elle a été de nouveau placée en détention le 19 février 2019, après avoir été trompée pour se rendre au tribunal local. Elle a été admise à la prison pour femmes de Jiuzhou le 15 avril 2019.

Mme Li a développé un cancer du sein en prison et a été admise à une libération conditionnelle pour raisons médicales. Elle a été de nouveau arrêtée le 14 mars 2022 et rapidement libérée sous caution en raison de son état de santé. Elle a été de nouveau placée en détention le 6 septembre 2022 après avoir été trompée pour se rendre au tribunal. Elle a ensuite été admise à la prison pour femmes de la province du Gansu le 17 février 2023 pour y purger une peine d’un an et huit mois.

Aucun rapport ne fait état d’une quelconque audience ou peine de prison à la suite de l’arrestation de Mme Li en 2022. En raison de la censure de l’information du régime communiste, les correspondants de Minghui.org ont été confrontés à d’énormes difficultés pour recueillir des informations précises en temps opportun. Sur la base des informations disponibles à ce jour, le scénario le plus probable est que Mme Li n’a été condamnée qu’une seule fois, en 2019, et qu’elle a reçu l’ordre de purger le reste de sa peine d’emprisonnement, soit un an et huit mois, lorsqu’elle a été à nouveau placée en détention en 2022.

Après plus de 13 ans passés derrière les barreaux, un habitant de Pékin meurt quatre mois après avoir purgé sa troisième peine de prison

M. Pang You, un habitant de Pékin, était méconnaissable lorsqu’il a été libéré le 26 novembre 2023, après avoir purgé une peine d’un an et trois mois pour sa pratique du Falun Gong. Il souffrait d’une perte de protéines sériques au niveau de l’appareil digestif et d’une transpiration excessive. Il était extrêmement faible et avait du mal à marcher.

Feu M. Pang You avec sa femme et son fils

Les autorités locales ont gardé un œil sur M. Pang, ancien directeur du bureau d’urbanisme et directeur d’une société immobilière, même après son retour à la maison. La police l’a harcelé de temps à autre et a chargé des personnes de le surveiller de près pendant les « deux sessions », qui dureront une semaine en mars 2024.

Les « deux sessions » sont les réunions annuelles du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) et de l’Assemblée populaire nationale (APN). Cette année, la CCPPC a commencé le 4 mars 2024 et l’APN le lendemain. Elles se sont toutes deux achevées le 11 mars. Le régime communiste est connu pour intensifier sa persécution des pratiquants de Falun Gong autour des dates sensibles, telles que les « deux sessions ».

L’état de santé de M. Pang s’est rapidement détérioré et il est décédé le 9 avril 2024. Il avait 61 ans. Son décès a mis fin à des décennies de souffrance aux mains du régime communiste.

M. Pang a d’abord été condamné à une peine de huit ans de prison après son arrestation le 27 septembre 2000. Moins d’un an après sa libération en 2008, il a été de nouveau arrêté le 3 août de la même année et condamné à quatre ans de prison. Sa troisième peine de prison a été prononcée à la suite de son arrestation le 2 mai 2022. Libéré sous caution le lendemain, il est à nouveau placé en détention le 28 juillet 2022. Son état de santé s’est dégradé pendant sa détention et il a été envoyé à l’hôpital de la police de Pékin deux mois plus tard. Il a assisté à une audience virtuelle dans sa chambre d’hôpital le 3 juillet 2023 et a été condamné à une peine d’un an et trois mois peu après.

La santé de M. Pang n’a cessé de décliner pendant sa détention. Il souffrait d’insuffisance cardiaque et rénale ainsi que de graves œdèmes sous les os de la hanche. À un moment donné, tout son corps était gonflé sous la poitrine. Il souffrait également de complications diabétiques et avait deux plaies ouvertes sur les pieds, suintant du pus. Il avait du mal à se tenir debout. Il a été conduit en fauteuil roulant lorsque son avocat est allé le voir. Malgré son état, les autorités ont refusé de le remettre en liberté conditionnelle.

Une femme de 76 ans, originaire de Mongolie intérieure, meurt huit mois après avoir purgé une peine de trois ans pour sa croyance dans le Falun Gong

Une femme âgée de 76 ans du faubourg de Shaerhure, dans la ville de Holingol, en Mongolie intérieure, est décédée le 3 décembre 2023, huit mois après avoir achevé une peine de trois ans de prison pour sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Chai Cuirong a été arrêtée le 7 avril 2020 pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. Elle a été détenue au centre de détention de Hure Banner et transférée à la prison pour femmes de la ville de Hohhot après avoir été condamnée à une peine de trois ans de prison. Les gardiennes de prison l’ont torturée et soumise à un lavage de cerveau intensif visant à la contraindre à renoncer au Falun Gong. Sa santé s’est rapidement dégradée et elle a eu de fréquents saignements vaginaux. Elle a été libérée en avril 2023, mais est décédée le 3 décembre de la même année.

Le décès de Mme Chai a mis fin à la persécution dont elle a fait l’objet pendant des décennies pour sa croyance dans le Falun Gong. Avant sa dernière condamnation à une peine de prison, elle avait été arrêtée au moins dix autres fois et soumise à deux reprises aux travaux forcés. À la suite de son arrestation en 2002, son mari, âgé alors de 61 ans, a été tellement anéanti qu’il a fait une attaque et est mort peu après, sans avoir vu une dernière fois sa femme de 37 ans. Le neveu du couple, qui vivait avec eux et pratiquait également le Falun Gong, a été arrêté à deux reprises et impliqué chaque fois que Mme Chai a été arrêtée. La mort de son oncle l’a encore plus traumatisé et il est décédé en 2003.

Décès après harcèlement

Une femme meurt quatre mois après avoir été grièvement blessée lors d’une poursuite policière en raison de sa croyance dans le Falun Gong

Alors qu’elle tentait d’éviter une arrestation au cours d’une poursuite policière fin septembre 2023, Mme Ma Lianfeng a perdu le contrôle de son tricycle et est tombée. Elle a été gravement blessée à la jambe, ses bras et son dos ont été gravement meurtris.

La police l’a rattrapée et a confisqué les documents de Falun Gong qui se trouvaient dans son sac. Ils l’ont prise pour cible parce qu’un élève de l’école primaire l’avait signalée pour lui avoir parlé du Falun Gong. Ils ne l’ont pas arrêtée parce qu’elle avait du mal à se tenir debout.

Mme Ma, originaire de la ville de Longkou, dans la province du Shandong, ne s’est jamais remise de ses blessures. Elle est décédée le 22 janvier 2024, à l’âge de 69 ans.

Mme Ma Lianfeng

Au cours des vingt-cinq dernières années de persécution, Mme Ma a été arrêtée à maintes reprises pour sa croyance. Son mari a divorcé et elle a passé sept ans en prison. Elle a été torturée physiquement et on lui a administré des médicaments sans son consentement. Lorsqu’elle a atteint l’âge de la retraite en 2010, son employeur, la coopérative d’approvisionnement et de commercialisation de Longkou, a refusé de lui verser des prestations de retraite au motif qu’elle était devenue « inéligible » pendant son incarcération. Il a exigé une cotisation unique de 50 000 yuans pour qu’elle puisse bénéficier d’une pension mensuelle d’un peu plus de 700 yuans. Elle n’avait pas d’argent et a renoncé à obtenir des prestations de retraite.

Une femme de 54 ans du Shandong meurt douze jours après que la police a tenté de l’arrêter pour sa pratique du Falun Gong

Mme Chen Guohua, habitant la ville de Dongying, province du Shandong, souffrait d’une santé qui déclinait rapidement depuis octobre 2023. Elle était incapable de s’alimenter et ne pouvait dormir qu’une ou deux heures par nuit avec l’aide d’analgésiques. La police a tenté de l’arrêter le 29 novembre 2023, mais elle a cédé après qu’on lui a diagnostiqué un cancer du foie métastatique à un stade avancé. Son état s’est considérablement aggravé et elle est décédée le 11 décembre 2023, à l’âge de 54 ans.

Mme Chen Guohua

Avant sa retraite, Mme Chen était une employée du Champ pétrolifère de Shengli. On lui a diagnostiqué un cancer du côlon fin 2015 et elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 2016. Elle a rapidement repris le poids qu’elle avait perdu à cause du cancer et a retrouvé un teint rosé. Elle a saisi toutes les occasions de partager son histoire avec les gens et de leur rappeler que le Falun Gong n’avait rien à voir avec la propagande haineuse du régime communiste.

Mme Chen a été arrêtée lors d’une arrestation massive le 23 avril 2021, après que la police l’a incitée à ouvrir la porte en prétendant qu’elle venait d’un bureau de gestion immobilière. Elle a été interrogée pendant 24 heures d’affilée et a reçu l’ordre de révéler l’identité d’autres pratiquants. Faute de preuves contre elle, elle a été libérée sous caution d’un an après une journée de détention. La police a retenu sa carte d’identité et son passeport et l’a menacée de l’inculper à tout moment.

En tant que pratiquante relativement récente de Falun Gong, Mme Chen a ressenti une pression énorme et n’osait pas franchir le seuil de sa porte de peur d’être à nouveau arrêtée. Même lorsqu’elle sortait, elle avait l’impression d’être suivie par des gens. En octobre 2023, elle a soudain commencé à ressentir des douleurs et une gêne dans son corps. La police a néanmoins tenté de l’arrêter le 29 novembre 2023, ce qui a entraîné sa mort 12 jours plus tard.

Un fils meurt en 2018 après avoir souffert de troubles mentaux en prison, sa mère décède en 2024 après avoir été harcelée par la police pour avoir demandé justice

Une femme âgée du district de Jinghai, à Tianjin, est décédée le 10 avril 2024, peu de temps après que la police locale l’a harcelée à son domicile pour lui demander si elle pratiquait toujours le Falun Gong et si elle avait l’intention de continuer à demander justice pour son fils, décédé en 2018 après avoir souffert de troubles mentaux pendant sa peine de cinq ans d’emprisonnement.

M. Ren Dongsheng et son épouse Mme Zhang Liqin

M. Ren après qu’il est devenu psychotique en détention

Le fils de Mme Liu Xiufen, M. Ren Dongsheng, a été arrêté le 8 mars 2006 et condamné à une peine de cinq ans de prison à Binhai. Il a été brutalement torturé et on lui a administré des substances inconnues. La prison a refusé les visites de sa famille pendant les huit derniers mois de sa peine. À la suite des protestations de Mme Liu, la prison lui a montré un clip vidéo de son fils. On le voit agité se comportant de manière anormale. Il devait être libéré le 7 mars 2011, mais il a été emmené directement dans un centre de lavage de cerveau ce jour-là et détenu une semaine de plus. Lorsque Mme Liu est allée le chercher, elle a été sous le choc et a eu le cœur brisé de voir un homme psychotique.

Le monde de Mme Liu s’est effondré. À l’époque, sa belle-fille, Mme Zhang, purgeait encore une peine de sept ans pour sa pratique du Falun Gong.

M. Ren est resté psychotique dans les dernières années de sa vie. Il souffrait d’hallucinations la plupart du temps. Chaque fois qu’il y avait un orage, il se tenait sous la pluie en criant. Il s’est également enfui à maintes reprises au milieu de la nuit et ne revenait que quelques jours plus tard. Lorsqu’il revenait, il était sale et agité.

Lorsque quelqu’un mentionnait la police en passant, il semblait terrifié et murmurait en lui-même : « Je dois courir, sinon ils m’attraperont. » Il s’enfuyait alors de chez lui et restait dehors pendant quelques jours. Il se réveillait aussi souvent de ses cauchemars en criant : « Je n’ai pas peur de toi ! »

Dans les rares moments où il était mentalement alerte, M. Ren a dit : « Les gardiens de prison et les détenus ont menacé de me battre à mort si je ne renonçais pas à ma croyance. »

Après la libération de Mme Zhang le 11 février 2016, elle et Mme Liu ont travaillé ensemble et ont réussi à identifier les huit gardiens de prison qui étaient les principaux responsables de la torture de M. Ren et de l’administration de substances inconnues qui a entraîné son effondrement mental.

Elles ont porté plainte contre les responsables de ces actes auprès de diverses agences gouvernementales, mais en vain. Mme Zhang a même été détenue pendant trente-cinq jours pour ses efforts. En 2017, Mme Liu a déposé ses plaintes auprès de la première cour intermédiaire de Tianjin et de la cour supérieure de Tianjin, mais son affaire a été rejetée au motif que le délai de prescription de deux ans était dépassé.

M. Ren est décédé à 2 heures du matin le 12 septembre 2018. Même après son décès, les autorités locales ont continué à harceler Mme Zhang et Mme Liu.

Les harcèlements répétés ont eu raison de la santé de Mme Liu, qui s’est retrouvée clouée au lit. Mais la police n’a pas voulu l’épargner. Un jour, ils ont fait irruption chez elle et ont exigé de lui parler. Elle est décédée peu de temps après, le 10 avril 2024.

Une architecte de la province du Guangdong meurt à 60 ans après avoir été harcelée à plusieurs reprises par la police en raison de sa croyance dans le Falun Gong

Mme Chen Yanping, âgée de 60 ans, habitant la ville de Guangzhou, dans la province du Guangdong, est décédée le 23 mai 2024, après avoir été harcelée pendant des années par la police en raison de sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Chen Yanping

Mme Chen, propriétaire d’un cabinet d’architectes, attribue au Falun Gong le fait d’avoir gardé sous contrôle son kyste hépatique congénital (sacs remplis de liquide sur le foie). Elle a toutefois connu une rechute et développé d’autres symptômes après avoir été harcelée à plusieurs reprises par la police en raison de sa croyance. Elle ne s’est jamais rétablie et est décédée récemment.

Après le début de la persécution du Falun Gong en 1999, la police a interdit à Mme Chen de voyager à l’étranger, ne l’autorisant même pas à se rendre dans la ville voisine de Hong Kong. Elle l’a surveillée de près. À plusieurs reprises, alors qu’elle s’apprêtait à prendre l’avion pour un voyage intérieur, la police l’appelait pour lui demander où elle se rendait. Afin d’éviter tout harcèlement supplémentaire, elle a souvent parcouru de longues distances en voiture (au lieu de prendre l’avion) lorsqu’elle devait voyager.

Le harcèlement de Mme Chen s’est intensifié en 2023, après que la police locale a découvert qu’elle avait publié un article écrit par le fondateur du Falun Gong sur WeChat (une plateforme de médias sociaux). La police s’est présentée à son domicile et a vérifié son téléphone portable et ses publications sur WeChat contre son gré. Ils l’ont interrogée à son domicile et lui ont confisqué un portrait du fondateur du Falun Gong et des œuvres d’art portant des messages du Falun Gong.

Un jour de fin novembre 2023, la police a frappé à la porte de Mme Chen. Personne n’ayant répondu, ils ont frappé à la porte de sa voisine et lui ont demandé si elle était chez elle et avec qui elle vivait. Un peu après 20 heures ce soir-là, Mme Chen est sortie de son immeuble pour aller chercher quelque chose dans sa voiture. En se rendant au garage, elle a croisé quatre policiers. Ils n’ont pas tout de suite compris qu’il s’agissait de Mme Chen, mais elle savait qu’ils venaient la chercher. Au lieu de retourner à son appartement, elle est partie immédiatement en voiture. Elle n’avait pas son téléphone sur elle ni d’argent. Elle a réussi à trouver un endroit temporaire pour s’installer et a vécu loin de chez elle pendant un certain temps pour éviter d’être arrêtée.

À partir de février 2024, Mme Chen a commencé à éprouver des difficultés à marcher, avec un gonflement des pieds. Le gonflement s’est progressivement étendu à ses jambes. Son poids a augmenté et son tour de taille s’est élargi. L’augmentation du poids de l’abdomen comprimait les veines de ses jambes inférieures et obstruait la circulation du sang dans ses veines, ce qui a aggravé l’œdème de ses jambes. Pendant ce temps, son ventre poussait contre son diaphragme, puis contre son cœur, qui s’est mis à battre violemment. Son estomac a également été comprimé et elle a perdu l’appétit.

Bien qu’elle ait très peu mangé, Mme Chen a pris près de 32 kg en trois mois. Elle se sentait mal à l’aise, quelle que soit la position dans laquelle elle se trouvait, debout, assise ou couchée.

Alors qu’elle souffrait d’une rechute de son kyste hépatique, le poste de police de Wushan a continué à surveiller Mme Chen. Elle a envoyé un message FaceTime à quelqu’un et deux agents se sont présentés le 4 avril 2024. Ils lui ont ordonné de cesser d’utiliser FaceTime et ont supprimé de force l’application de son téléphone.

Mme Chen a ensuite été hospitalisée. Elle a dit à sa famille et au personnel médical à plusieurs reprises que si elle n’avait pas été forcée de vivre loin de chez elle en novembre 2023, sa santé n’aurait pas décliné aussi rapidement. Malgré ses souffrances, elle est restée calme et joyeuse. Elle a même offert à ses infirmières une corbeille de fleurs et une corbeille de fruits le 12 mai, à l’occasion de la Journée des infirmières. On ne sait pas si elle est morte à l’hôpital ou chez elle le 23 mai.

Torturée en détention, elle est morte des années plus tard

Une femme du Liaoning souffre de troubles mentaux après un an de détention et meurt sept ans plus tard

Mme Xing Anmei, de la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning, a subi une dépression mentale à cause de la torture et à l’administration de substances inconnues sans son consentement, alors qu’elle purgeait une peine pour sa croyance dans le Falun Gong. Elle a lutté contre une santé défaillante pendant les sept années suivantes et est décédée le 22 février 2024. Elle avait 67 ans.

Mme Xing Anmei et sa famille

La dernière arrestation de Mme Xing a eu lieu le 14 avril 2016, alors qu’elle prenait son petit-déjeuner avec son mari et leurs deux enfants dans un restaurant local. La police a révélé que la famille était visée parce qu’elle avait déposé une plainte pénale contre l’ancien dictateur chinois Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution du Falun Gong, ce qui a entraîné leurs arrestations antérieures.

Le fils du couple a été libéré un mois plus tard. Sa sœur a été libérée sous caution et assignée à résidence le même jour. La jeune femme a dit que son frère boitait et semblait hébété après leur retour à la maison. Il lui a dit que la police l’avait battu. Pendant un certain temps, il n’a pas osé sortir de chez lui.

Mme Xing a été condamnée à un an de prison et à une amende de 5000 yuans le 23 février 2017. Quatre jours plus tard, sa fille a été condamnée à un an de prison avec sursis et à une amende de 2000 yuans. Son mari a été condamné à une peine de deux ans et demi et à une amende de 10 000 yuans.

Au centre de détention de la ville de Shenyang, Mme Xing a été placée en cellule d’isolement, torturée et régulièrement gavée de substances toxiques. Ses dents ont été cassées pendant qu’elle a été battue. En conséquence, elle avait du mal à avaler et souffrait de vertiges, de fatigue, de palpitations cardiaques et de nausées. Malgré son état, les gardiennes l’ont toujours enchaînée et fixé sa main gauche à un anneau sur le sol. Elles ne l’ont pas détachée, même lorsqu’elle avait besoin d’aller aux toilettes. Une autre fois, deux détenues se sont assises sur ses jambes tandis que deux autres lui ont tordu les bras dans le dos, la blessant gravement à l’épaule et au bras gauche.

Lorsque Mme Xing a été libérée le 14 avril 2017, elle n’était plus elle-même. Elle était extrêmement craintive et ne pouvait reconnaître ni sa famille ni même ses propres enfants. Elle courait jour et nuit, criait, frappait les gens et jetait des objets par la fenêtre supérieure. De temps en temps, elle disait : « Les pratiquants de Falun Gong sont drogués de force tous les jours. » Après avoir lutté contre une mauvaise santé pendant sept ans, elle est décédée le 22 février 2024.

La persécution sépare un couple pendant six ans, la police tire sur le mari qui est ensuite emprisonné pendant quatorze ans

Un homme âgé de 66 ans de la ville de Mishan, dans la province du Heilongjiang, est décédé dans un centre pour personnes âgées le 27 janvier 2024, deux semaines avant le Nouvel An chinois. La mort de M. Jiang Honglu est survenue six ans après le décès de son épouse, Mme Yuan Shuzhi, le 4 avril 2018, à l’âge de 60 ans.

M. Jiang, qui travaillait à l’administration des autoroutes de la ville de Mishan, a été condamné à une peine d’un an et trois mois de travaux forcés en décembre 1999. En 2002, alors qu’il parlait du Falun Gong à des gens, un agent l’a poursuivi, lui a tiré une balle dans la jambe et lui a donné un coup de pied à la tête. Il a ensuite été condamné à quatorze ans de prison et est devenu paralysé des deux jambes à la suite des tortures subies en prison. Il était incapable de parler de manière cohérente, avait une mauvaise mémoire et souffrait d’une affection de la prostate. Au cours des dernières années de sa vie, il a dû être nourri par sonde nasale.

Son épouse, Mme Yuan, a également été arrêtée et torturée à plusieurs reprises pour sa pratique du Falun Gong. La pression mentale exercée par la persécution a eu des répercussions sur sa santé. Elle a développé un diabète et a souffert d’un grave gonflement des jambes, ce qui a entraîné l’amputation des deux jambes. Son état a continué à se détériorer après l’opération et elle est décédée le 4 avril 2018, peu après avoir fêté ses 60 ans.

Le fils du couple, âgé d’environ 39 ans, a été traumatisé par la persécution subie par ses parents au fil des ans. Il s’est replié sur lui-même et a refusé toute relation sociale. Il restait la plupart du temps dans sa chambre.

Une femme du Hebei décède moins de quatre ans après être sortie de prison souffrant d’une détérioration de sa santé physique et psychique

Une femme âgée de 78 ans de la ville de Tangshan, dans la province du Hebei, est décédée le 10 avril 2024, moins de quatre ans après avoir purgé sa deuxième peine de prison pour sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Zhang Yueqin et son mari dans leur jeunesse

Mme Zhang Yueqin et son mari M. He Yixing, également pratiquant de Falun Gong, ont tous deux été arrêtés le 19 avril 2017 et condamnés à une peine de trois ans et demi de prison le 21 novembre de la même année. Après le rejet de leurs appels, Mme Zhang a été admise à la prison pour femmes de la province du Hebei, dans la capitale Shijiazhuang, au début du mois d’avril 2018 ; M. He a été admis à la prison de Jidong, dans la ville de Tangshan, quelques jours plus tard. Les autorités ont suspendu plus de 100 000 yuans de la pension de Mme Zhang pendant sa peine d’emprisonnement.

Pendant qu’elle purgeait sa peine, Mme Zhang a été tellement maltraitée qu’elle a développé des troubles mentaux et que sa santé s’est dégradée. Elle a été libérée en octobre 2020. Lorsqu’elle a raconté à sa famille ce qu’elle avait enduré, ses jambes tremblaient de manière incontrôlée et elle avait du mal à organiser son discours. Elle a expliqué à sa famille que les gardiennes avaient introduit des substances inconnues dans sa nourriture. Au cours des années qui ont suivi, elle a dû faire face à une détérioration de sa santé mentale. Elle avait également des difficultés à s’alimenter, vomissait souvent et avait des selles molles, ce qui entraînait une perte de poids importante. Elle est décédée le 10 avril 2024.

Avant sa dernière peine de prison, Mme Zhang, retraitée de l’usine de viande de la ville de Tangshan, avait été arrêtée et détenue à plusieurs reprises. Elle avait déjà été condamnée à une peine de cinq ans de prison en janvier 2009 et avait été brutalement torturée en prison.

Nouvelles tardives : Une femme du Liaoning meurt après être restée alitée pendant 10 ans à la suite d’une peine de prison

Mme Sun Suyun, coiffeuse dans la ville de Haicheng, province du Liaoning, est décédée le 26 septembre 2023, après être restée alitée et frappée d’incapacité pendant une décennie.

Mme Sun Suyun

Mme Sun a été arrêtée le 4 août 2010, puis condamnée à une peine de trois ans de prison. Elle a subi diverses formes de mauvais traitements à la prison pour femmes de la province du Liaoning et est tombée gravement malade et frappée d’incapacité. Elle a été libérée plus tôt que prévu, le 11 mars 2013, mais elle est tombée dans un état critique à plusieurs reprises au cours de la décennie suivante. On lui a diagnostiqué un infarctus cérébral, une ischémie myocardique, du diabète, une maladie cardiaque et une insuffisance cardiaque. Elle ressentait une douleur si vive d’un côté de son corps qu’elle n’osait plus bouger.

Le mari de Mme Sun, également coiffeur, a été traumatisé par son emprisonnement, et sa santé s’est également détériorée. Comme ils ne pouvaient plus travailler tous les deux, ils ont dû compter sur les maigres revenus de leur fils pour s’en sortir. Les difficultés financières ont encore aggravé leur état de santé. Mme Sun a finalement succombé à sa maladie à l’âge de 67 ans.

Voir aussi :

Rapporté en avril et mai 2024 : Décès de 24 pratiquants de Falun Gong en raison de la persécution

Rapporté en mars 2024 : Décès de 13 pratiquants de Falun Gong en raison de la persécution

Rapporté en février 2024 : Décès de 10 pratiquants de Falun Gong en raison de la persécution

Rapporté en janvier 2024 : Décès de 13 pratiquants de Falun Gong en raison de la persécution

Traduit de l’anglais