(Minghui.org) En septembre et octobre 2025, un total de 851 incidents de pratiquants de Falun Gong ayant été arrêtés ou harcelés en raison de leur croyance ont été recensés.

Parmi les 851 incidents, on retrouve 482 arrestations et 369 cas de harcèlement. Parmi eux, 243 pratiquants ont vu leur domicile saccagé et 27 ont été détenus dans des centres de lavage de cerveau. Certains cas de persécution ont eu lieu au cours des années précédentes. Le retard dans la communication de ces informations est dû à la censure de l’information en Chine sous le régime communiste, ce qui rend difficile pour les correspondants de Minghui d'obtenir, de valider et de transmettre les données en temps opportun.

Les 851 pratiquants provenaient de 27 provinces, régions autonomes ou municipalités contrôlées centralement. Le Liaoning a signalé le plus grand nombre de cas combinés, soit 144, suivi par le Hebei avec 130 cas et le Shandong avec 117 cas. Douze régions ont enregistré un nombre de cas entre 11 et 93. Les douze autres régions ont enregistré un nombre de cas entre 1 et 8.

Des informations sont disponibles sur l’âge de 229 pratiquants au moment de leur arrestation ou du harcèlement dont ils ont été victimes ; la plus jeune avait la trentaine, 6 avaient la quarantaine, 31 étaient quinquagénaires, 30 étaient sexagénaires, 85 étaient septuagénaires, et 46 étaient octogénaires. Les pratiquants venaient de tous les horizons, notamment des professeurs d’université à la retraite, des anciens combattants, des médecins, des comptables et des fonctionnaires.

Arrestations et harcèlement autour des « dates sensibles »

Il a été précédemment rapporté qu’avant le défilé militaire du Parti communiste chinois (PCC) le 3 septembre 2025, les pratiquants de Falun Gong à travers la Chine ont été victimes d’arrestations et de harcèlement intensifiés. Le PCC vise régulièrement les pratiquants de Falun Gong avant les événements majeurs ou les anniversaires, qu’il qualifie de « dates sensibles », afin d’empêcher les pratiquants de profiter de ces occasions pour sensibiliser le public à la persécution qui dure depuis vint-six ans.

Dans la ville de Shenyang, province du Liaoning, les arrestations se sont poursuivies même après le défilé militaire, avec 43 pratiquants arrêtés en août et septembre 2025. Selon des sources internes, le Bureau de la sécurité publique de la province du Liaoning a dirigé l’opération, à laquelle ont participé divers services et postes de police. Lors des arrestations, les policiers vêtus en civils ont fait irruption au domicile des pratiquants sans mandat de perquisition. Mme Gao Jingjie, 73 ans, a été arrêtée en août 2025. Liu Yantao (sexe inconnu) a été arrêté le 6 septembre 2025. Mme Wang Liufeng, 67 ans, a été arrêtée le 25 septembre 2025.

Dans la province du Gansu, le Département de police de la ville de Jinchang a ordonné à ses postes de police subordonnés de recueillir, entre la fin août et le début septembre 2025, les empreintes digitales et des échantillons sanguins des pratiquants de Falun Gong de la région. Vous trouverez ci-dessous les détails de deux cas de harcèlement.

Quatre hommes se sont présentés au magasin de Mme Chen Guifang le 25 août. L’un d’eux lui a demandé si elle le reconnaissait. Elle a répondu que non et il lui a rappelé qu’il était venu dans son magasin en avril de cette année. Il lui a ensuite montré des photos d’elle sur son téléphone portable. C’est seulement à ce moment-là qu’elle a réalisé que ces hommes la surveillaient et la photographiaient depuis des mois à son insu et sans son consentement. Elle a demandé à voir sa carte d’identité et il la lui a montrée rapidement. Il a dit qu’ils venaient du poste de police de la rue de Pékin et qu’ils avaient besoin de ses empreintes digitales.

Lorsque Mme Chen a refusé de les accompagner au poste de police, ils lui ont dit que cela compromettrait l’éducation scolaire de son petit-fils. Un policier l’a filmée, tandis qu’un deuxième a verrouillé la porte et que les deux autres l’ont traînée jusqu’à leur voiture de police. Au poste, ils ont prélevé ses empreintes digitales et un échantillon de son sang.

Le 6 septembre 2025, deux agents du poste de police de la rue de Pékin ont frappé à la porte de Mme Liu Guiju, 71 ans. Comme elle refusait de les laisser entrer, ils ont appelé son fils qui vit dans la même maison, lui ordonnant de convaincre ses parents d’autoriser la police à prendre leurs empreintes et à prélever des échantillons de sang.

Comme Mme Liu refusait d’obtempérer, les policiers sont revenus chez elle le lendemain soir. Son fils a ouvert la porte. Cinq agents ont fait irruption. L’un d’eux a filmé Mme Liu. Les autres ont prélevé son sang de force, pris ses empreintes digitales, ses empreintes de paume et des données biométriques du côté de la main. Son mari, M. Cao Heping, 71 ans, a aussi subi un prélèvement sanguin contre sa volonté. Pendant ce temps, un autre policier est resté à l’extérieur de leur domicile pour faire le guet.

Outre le défilé militaire, les pratiquants ont également été pris pour cible lors d’autres « dates sensibles ». Un policier de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, a informé une pratiquante lors de son arrestation avant la fête nationale (le 1er octobre) qu’ils devaient l’arrêter pour atteindre leur quota. De nombreux pratiquants ont été détenus pendant des semaines après leur arrestation.

Il y a également eu des cas de pratiquants à Shanghai, Chongqing, Shiyan (province du Hubei) et Jinan (province du Shandong) qui ont été arrêtés avant le quatrième plénum du 19e Comité central du PCC, qui s’est tenu du 20 au 23 octobre 2025.

Persécution des pratiquants âgés

Un octogénaire du Liaoning décède 41 jours après sa dernière arrestation pour sa croyance

Le 24 avril 2025, M. Liu Xiangzhao, un octogénaire, originaire de la ville de Lyushun, province du Liaoning, a été arrêté sur un marché fermier alors qu’il distribuait des documents d’information sur le Falun Gong. Il a été emmené au poste de police de Tuchengziet enfermé dans une pièce sombre. Les policiers l’ont forcé à rester assis à même le sol froid en ciment pendant de longues périodes. Il grelottait constamment. Ils l’ont ensuite contraint à avaler un comprimé non identifié avant de le relâcher.

La police a aussi perquisitionné le domicile de M. Liu et a saisi une image du symbole de Falun, emblème du Falun Gong. Lorsque M. Liu et son épouse se sont rendus au poste de police pour en demander la restitution, ils ont été expulsés.

L’état de santé de M. Liu s’est ensuite rapidement détérioré, et il est décédé le 4 juin 2025.

Un homme de 84 ans originaire du Shandong arrêté pour avoir affiché des autocollants sur le Falun Gong

M. Shi Guoxing, 84 ans, habitant de la ville de Laixi, province du Shandong, a été arrêté le 25 août 2025. La police l’a pris pour cible, car il a été filmé par des caméras de surveillance en train d’afficher des autocollants contenant des informations sur le Falun Gong. Ils l’ont emmené au poste de police puis l’ont libéré sous caution quelques heures plus tard.

Le 1er octobre 2025, la police a fait irruption au domicile de M. Shi et a confisqué ses livres de Falun Gong, son imprimante ainsi que d’autres objets de valeurs. Ils l’ont emmené ainsi que sa femme âgée de 82 ans, Mme Song Zhenfang, au poste de police. Mme Song a été libérée le soir même, mais M. Shi a été conduit au centre de détention de la ville de Laixi où il est détenu depuis.

Deux pratiquants âgés placés en détention, les biens de deux pratiquantes toujours confisqués

Quatre personnes âgées habitant à Shenyang, dans la province du Liaoning, ont été arrêtées en septembre 2025 en raison de leur pratique du Falun Gong. Deux d’entre elles sont toujours détenues dans des lieux inconnus.

M. Pan, 78 ans, et M. Yan, 74 ans, ont rendu visite à Mme Huang Shixiang, 80 ans, le matin du 19 septembre 2025. Dès leur départ, les deux hommes (dont les identités restent à confirmer) ont été interpellés par huit policiers en civil juste devant l’immeuble de Mme Huang.

Les policiers ont ensuite utilisé un passe-partout pour ouvrir la porte de Mme Huang. Son autre invitée, Mme Liu Tingxiu, âgée de 82 ans et toujours présente, a exigé de voir leurs pièces d’identité et leur mandat de perquisition. Un agent a brandi un morceau de papier, mais les femmes n’ont pas pu lire ce qui y était écrit.

Mme Huang a été séquestrée dans une chambre pendant près de deux heures. Durant ce temps, la police a confisqué ses livres et documents d’information sur le Falun Gong, ainsi que 38 000 yuans en espèces.

La police n’a pas permis à Mme Huang de vérifier les objets confisqués et ne lui en a pas fourni la liste. Elle et Mme Liu ont ensuite été emmenées au poste de police, où les policiers ont confisqué la clé de la maison de Mme Liu.

Mme Liu étant détenue au poste de police, la police a perquisitionné son domicile et confisqué tous ses livres de Falun Gong. Là encore, aucune liste des objets confisqués ne lui a été remise.

Après interrogatoire, Mmes Liu et Huang ont été conduites à l’Hôpital 739 pour un examen médical. On a constaté que Mme Liu présentait une tension artérielle systolique supérieure à 200 mmHg. Avant même la fin de l’examen, la police l’a emmenée au premier centre de détention de Shenyang, qui a refusé de l’admettre en raison de son état de santé.

Mme Huang n’a pas été admise à cause de sa cyphose prononcée (près de 90 degrés). La police a extorqué 3000 yuans à sa famille et 2000 yuans à celle de Mme Liu avant de les libérer sous caution le soir même.

Mme Liu s’est rendue à multiples reprises au poste de police pour tenter de récupérer les livres de Falun Gong confisqués, mais en vain. Mme Huang a formulé les mêmes demandes, mais la police a nié avoir saisi 38 000 yuans en espèces. La police a affirmé n’avoir conservé qu’un peu plus de 1000 yuans en billets comportant des messages imprimés sur le Falun Gong et avoir rendu le reste à son mari. Ce dernier a dit que la police ne lui avait rendu que 1000 yuans en espèces.

La police n’a toujours pas restitué les 37 000 yuans restants à Mme Huang. Mme Huang et Mme Liu n’ont pas non plus récupéré leurs livres de Falun Gong.

M. Pan et M. Yan sont toujours en détention, et leurs familles ignorent où ils se trouvent.

Un homme âgé de 89 ans du Shandong risque d’être inculpé pour sa pratique du Falun Gong

M. Wang Chuanwen, 89 ans, de la ville de Jinan, province du Shandong, a été arrêté à son domicile le 20 août 2025. La police l’a pris pour cible après avoir reçu une information selon laquelle il aurait parlé du Falun Gong à des personnes dans un bus quelques jours auparavant. Ils lui ont montré la vidéo de surveillance du bus lors de son interrogatoire au poste de police de Baoshan. Il a reconnu être l’homme sur la vidéo, mais a refusé de répondre aux questions.

M. Wang a ensuite été conduit à l’hôpital pour un examen médical. On a constaté une tension artérielle systolique de 230 mmHg (la normale se situe à 120 mmHg ou moins). La police l’a libéré sous caution, le centre de détention local ayant refusé de l’admettre.

Deux agents du parquet du district de Licheng se sont rendus au domicile de M. Wang le 17 septembre 2025 et ont dit avoir reçu le dossier d’accusation de la police. Ils lui ont demandé de signer des documents, mais il a refusé. Il a plutôt écrit sur le document : « Je suis innocent ! Le Falun Dafa est pratiqué dans plus de 100 pays. C’est la police qui a enfreint la loi [en m’arrêtant et en cherchant à me poursuivre]. » Il était toujours en liberté sous caution au moment de la rédaction de cet article.

Une employée hospitalière à la retraite âgée de 79 ans voit sa pension suspendue plusieurs mois après avoir purgé une peine de six mois de prison

Une femme de 79 ans, travailleuse retraitée de l’hôpital de la ville de Suining, province du Sichuan a purgé une peine de six mois de prison vers décembre 2024 en raison de sa croyance dans le Falun Gong, et sa pension a été suspendue en août 2025.

Le 22 juillet 2025, Mme Zhao a reçu un appel du Département des ressources humaines de son ancien employeur, le Troisième hôpital de la ville de Suining. L’appelant a dit que le Bureau de la sécurité sociale du district de Chuanshan avait informé l’hôpital qu’elle n’aurait pas dû recevoir de prestation de retraite pendant ses six mois d’emprisonnement et qu’elle devait restituer les fonds.

L’appelant a ajouté que Mme Zhao n’avait droit qu’à 40 % de sa prestation précédente après avoir purgé une peine de prison. Il a également demandé qu’elle fournisse une copie du verdict à l’hôpital. Mme Zhao lui a dit que la prison pour femmes de la province du Sichuan la lui avait confisquée et ne lui avait jamais rendu après sa libération.

Le 28 juillet 2025, l’hôpital a de nouveau appelé Mme Zhao et a demandé une fois de plus une copie du verdict. Elle a répété que celui-ci était en la possession de la prison. Le même jour, le Bureau de la sécurité sociale l’a informée qu’elle devait venir se présenter. Elle n’y est pas allée.

Le 4 août 2025, la personne responsable des prestations de retraites de l’hôpital a appelé Mme Zhao et l’a pressée de se rendre immédiatement au Bureau de la sécurité sociale. Elle a répondu qu’elle se trouvait à l’extérieur et qu’elle ne pouvait pas y aller. Le Bureau de la sécurité sociale a suspendu sa pension en août 2025.

Deux personnes se sont rendues au domicile de Mme Zhao le 16 septembre 2025. Ils se sont présentés comme étant des employés de la communauté et lui ont ordonné de signer plusieurs déclarations de renonciation au Falun Gong. Elle a refusé d’obtempérer, et l’un d’eux a menacé de rejeter la demande d’allocation pour faibles revenus de son fils. Mme Zhao n’a pas cédé et les a exhortés d’arrêter de participer à la persécution du Falun Gong. Ils sont finalement partis.

Après avoir perdu quatre membres de sa famille à cause de la persécution du Falun Gong, une femme de 85 ans est à nouveau arrêtée pour cette même croyance

Mme Tang Sulan, 85 ans, du district de Linshui, province du Sichuan, a été arrêtée le 11 septembre 2025 et emmenée au centre de détention de la ville de Huaying. Son arrestation a été approuvée peu après. La police a indiqué qu’elle la surveillait depuis un certain temps avant son arrestation.

Après que le PCC a ordonné la persécution en 1999, Mme Tang et sa famille ont été prises pour cible, car aucun d’entre eux ne voulait renoncer à sa croyance. Le mari, le fils et le gendre de Mme Tang sont décédés à la suite de cette persécution. Son petit-fils, qui ne pratiquait pas le Falun Gong, a grandi dans la peur en voyant les arrestations répétées, le harcèlement et la détention de ses parents et d’autres membres de sa famille. Il est mort de détresse mentale sévère alors qu’il n’avait que 21 ans.

Mme Tang a été condamnée à quatre ans de prison après avoir été arrêtée en juillet 2000 pour avoir distribué des dépliants sur le Falun Gong. Une fois sa peine purgée, la police ne l’a pas libérée, mais l’a emmenée au poste de police. Ils lui ont annoncé la mort de son fils, mais ils ne l’ont pas autorisée à pleurer. Le lendemain matin, elle a été transférée au centre de lavage de cerveau. Après sa libération un mois plus tard, la police a continué de la harceler, de saccager son domicile et de prendre des photos d’elle contre son gré. Elle a été condamnée à une nouvelle peine de deux ans et demi de prison le 27 octobre 2016.

Une mère de 80 ans arrêtée, laissant son fils handicapé mental terrifié

Pour éviter d’être persécutée en raison de sa pratique du Falun Gong, Mme Su Changqin, âgée de 80 ans, originaire de la ville de Kaiyuan, province du Liaoning, a été contrainte de quitter son domicile en 2023 avec son fils souffrant d’un handicap mental. Mme Su a été arrêtée par la police de Kaiyuan dans son logement loué à Shenyang, dans la même province, le 4 septembre 2025. Son fils habite présentement chez sa belle-sœur ; il était tellement terrifié par l’arrestation de Mme Su qu’il refusait de s’alimenter et qu’il sortait sans cesse à sa recherche.

Les épreuves de Mme Su ont commencé le 6 juillet 2023, lorsqu’elle a été arrêtée pour avoir apposé des autocollants sur le Falun Gong. Bien qu’elle ait été libérée sous caution le lendemain, la police a néanmoins transmis son dossier au parquet du district de Changtu. Lorsqu’elle a été interrogée par le procureur le 3 novembre 2023, elle s’est sentie extrêmement étourdie et a vomi, mais la police l’a accusée de simuler. Elle a réussi à appeler un taxi et à regagner son domicile.

Pour éviter une éventuelle peine de prison, Mme Su est entrée dans la clandestinité. Elle a vécu une existence très difficile avant d’être arrêtée à nouveau en septembre 2025.

Violence et torture pendant la détention

Maltraitée en garde à vue, une femme handicapée arrêtée de nouveau pour avoir porté plainte contre la police

Une habitante handicapée de 61 ans de la ville de Qiqihar, province du Heilongjiang, a été arrêtée le 25 octobre 2025 pour avoir porté plainte contre les personnes qui l’ont torturée en raison de sa pratique du Falun Gong lors d’une précédente détention quelques semaines auparavant.

Le calvaire de Mme Li Chunhua a commencé avec son arrestation le 21 août 2025 pour avoir écrit des informations sur le Falun Gong dans des lieux publics. Les agents Li Hongyu, Qu Yongpeng et Yang Zhongyu l’ont interrogée au sous-sol du poste de police de Wulong, la maintenant attachée à une chaise de fer pendant plus de trente heures. Victime de persécution il y a des années, elle avait subi une fracture d’une vertèbre lombaire, et la position assise prolongée a aggravé sa blessure au bas du dos. Elle s’est évanouie pendant l’interrogatoire. Le chef du Bureau de la sécurité intérieure de Longsha lui a versé de l’eau dans les oreilles et sur ses vêtements, puis a soufflé de l’air sur son visage.

Mme Li a été transférée au centre de détention de Qiqihar le soir du 22 août. L’agent Li a déclaré au médecin chargé d’examiner les nouveaux détenus : « Elle est en parfaite santé. Inutile de l’examiner. »

Yang, le directeur du centre de détention de Qiqihar, a également dit au médecin : « Nous sommes de bons amis, l’examen médical est inutile. » Elle a été placée dans la cellule 211 et a eu beaucoup de mal à s’endormir à cause de la douleur.

Le 29 août 2025, la police a ordonné à deux détenues, elles aussi menottées, de traîner Mme Li dans les escaliers pour un interrogatoire supplémentaire. Leurs poignets étant douloureux à cause des menottes, elles l’ont tirée violemment, lui causant des douleurs musculaires à l’épaule gauche et à la poitrine. La douleur à ses côtes gauches était si intense qu’elle ne pouvait rester debout ; on l’a donc placée dans un fauteuil roulant. Elle pensait qu’on allait l’interroger, mais on l’a emmenée dans une pièce pour la photographier. Elle a refusé d’être photographiée, alors on l’a ramenée dans sa cellule.

Lorsque le médecin du centre de détention a examiné Mme Li, il l’a piquée à plusieurs reprises aux jambes et sous la plante des pieds avec un objet ressemblant à un poinçon et a constaté qu’elle ne sentait plus rien. Le médecin a déclaré à la police : « Elle est handicapée. »

Pendant les deux semaines suivantes, Mme Li est restée alitée. La douleur l’empêchait de dormir. Elle avait des vertiges, des acouphènes et les yeux injectés de sang. Ses organes défaillaient et son abdomen était creux. Elle ne pouvait rien garder et vomissait tout ce qu’elle mangeait. Son vomi était vert foncé. Elle avait une sensation de brûlure dans la poitrine et une soif intense. Elle rêvait d’eau glacée. Incapable de marcher seule, elle devait être portée pour aller aux toilettes.

Mme Li a exigé de porter plainte contre la police. Le gardien Song Wei, posté devant sa cellule, lui a dit : « Ne voulez pas rédiger la plainte ? Levez-vous et écrivez-la vous-même ! »

Mme Li s’est débattue pour atteindre le bord du lit et a roulé sur le sol. Elle a alors demandé à Song de la transférer dans un fauteuil roulant pour qu’elle puisse rédiger sa plainte, mais Song a refusé. Les détenues l’ont ramenée de force à son lit.

Le 8 septembre 2025, la police a emmené Mme Li à l’Hôpital municipal no 39 de Qiqihar. Elle a subi une IRM du bas du dos et un électrocardiogramme. La police l’a ensuite libérée sous caution après avoir extorqué 20 000 yuans à sa famille. Un membre de sa famille l’a ramenée chez elle.

À la mi-septembre, Mme Li a porté plainte auprès du parquet de Qiqihar contre la police et les gardiens du centre de détention pour mauvais traitements. En représailles, la police l’a arrêtée de nouveau le 25 octobre 2025. Ils ont refusé de communiquer à sa famille son lieu de détention et ont menacé de l’emprisonner sans procès.

Une femme de 68 ans originaire du Liaoning soumise à une administration forcée de médicaments, à un gavage et à des passages à tabac collectifs alors quelle était en détention

Mme Wang Shuhua, 68 ans, de la ville de Shenyang, province du Liaoning, a dû prendre des médicaments de force, à un gavage et à des brutalités collectives alors qu’elle était détenue pour sa pratique du Falun Gong. Sa famille a porté plainte contre ses persécuteurs.

Mme Wang Shuhua

Mme Wang Shuhua, ancienne directrice adjointe d'une école secondaire, a été arrêtée le 23 août 2025 après avoir été signalée pour avoir parlé du Falun Gong à une personne. Lorsqu’elle a été conduite à l’hôpital pour un examen médical. Sa pression artérielle systolique était de 210 mmHg. La police a toutefois demandé au médecin d’inscrire 194 mmHg sur son rapport d’examen et l’a conduite au Premier centre de détention de la ville de Shenyang. Pendant le trajet, un agent a enfoncé un comprimé contre l’hypertension dans la bouche de Mme Wang. Elle l’a recraché.

Un médecin, en service au centre de détention, a pris la tension artérielle de Mme Wang. Il n’a pas annoncé le chiffre et s’est contenté de dire : « Elle est tellement élevée, comment pouvons-nous l’admettre ? » Il a demandé à la police de l’emmener à un autre hôpital. Quand ils sont arrivés, il était plus de 2 h du matin. Le médecin de cet hôpital n’a pas informé Mme Wang de sa tension artérielle. Sa famille a vu plus tard dans son dossier médical qu’elle était de 181 mmHg.

Le médecin a conseillé à Mme Wang de se reposer pendant trois jours. La police l’a forcée à avaler deux comprimés avant de la ramener au centre de détention. Elle a été officiellement admise vers 4 h du matin, le 24 août 2025.

Depuis son incarcération, le centre de détention oblige Mme Wang à prendre des médicaments contre l’hypertension. Une gardienne lui a pincé les joues pour lui ouvrir la bouche et lui faire avaler les comprimés. Elle lui a ensuite versé de l’eau pour forcer Mme Wang à les avaler et a demandé aux détenues de forcer Mme Wang à prendre ses comprimés. Après la prise des comprimés, elle s’est sentie somnolente. De plus, sa mémoire a diminué et elle a souffert d'insomnie et d’anxiété.

Le matin du 6 septembre 2025, Mme Wang a entamé une grève de la faim pour protester contre son arrestation illégale, sa détention et l’administration forcée de médicaments. Une gardienne a incité les détenues à insulter Mme Wang et à la forcer à manger.

Cette nuit-là, Mme Wang a été emmenée au bureau des gardiens. Environ quatre gardiens l’ont attachée à un lit. Le médecin du centre de détention l’a gavée avec de la nourriture pilée et des comprimés contre l’hypertension à l’aide d’une sonde d’alimentation. Elle a eu des nausées et a vomi la sonde à deux reprises. À chaque fois, le médecin l’a réinsérée. Elle se sentait extrêmement mal et a eu des renvois. Elle sentait son estomac remué.

Vers 17 h, le 10 septembre 2025, Mme Wang a refusé de manger et cinq détenues l’ont battue. Elles l’ont plaquée au sol. Une détenue s’est assise sur ses jambes tandis que les autres la frappaient à coups de poing et de pied. Elles l’ont également frappée à la tête avec des bouteilles remplies d’eau. Elle avait de multiples bosses de la taille d’un œuf sur la tête, s’étendant du sommet du crâne jusqu’aux tempes. La douleur persiste encore aujourd’hui.

Une femme du Liaoning interrogée sous la torture

Une personne, prétendant venir du bureau de gestion immobilière, a frappé à la porte de Mme Li Zhuoqing dans l’après-midi du 26 août 2025. Mme Li a ouvert la porte, mais un groupe de policiers a fait irruption dans son appartement. Ses imprimantes étaient en train d’imprimer des affiches dénonçant la persécution du Falun Gong par le PCC. Les policiers ont fouillé son appartement pendant plus de deux heures et ont confisqué son ordinateur portable, deux imprimantes, un téléphone portable, des documents d’information et une photo du fondateur du Falun Gong.

Mme Li, 52 ans, une habitante de la ville de Shenyang, province du Liaoning, a été emmenée au poste de police pour être interrogée. Comme elle refusait d’obtempérer, les policiers lui ont mis une cagoule noire sur la tête et l’ont laissée toute la nuit sur une chaise de fer, sans qu’elle puisse dormir. De plus, ils ont placé la photo du fondateur du Falun Gong sous ses pieds et lui ont ordonné de marcher dessus. Elle a refusé d’obtempérer. La police a ensuite prélevé de force un échantillon de son sang. Elle présentait également du sang dans ses urines et souffrait d’une infection urinaire.

Mme Li a ensuite fait l’objet d’un mandat d’arrêt officiel et est actuellement détenue au premier centre de détention de la ville de Shenyang. Sa persécution a porté un coup dur à son père âgé de 86 ans, alité, et à son mari handicapé.

Famille séparée en raison de la persécution

Un père détenu pour sa pratique du Falun Gong

Un père de trois enfants de la ville de Maoming, province du Guangdong, est détenu depuis plus de vingt-deux mois pour sa pratique du Falun Gong. L’épouse de M. Wei Jinjiang a révélé au début de l’année dernière qu’il avait été arrêté vers le 5 février 2024, mais elle n’a pas osé en dire plus sur sa situation par crainte de représailles de la part des autorités. En raison de la censure stricte du régime communiste, les correspondants de Minghui.org ont été dans l’impossibilité d’obtenir des informations récentes sur l’état d’avancement du dossier de M. Wei.

Après le début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999, M. Wei a perdu son emploi à la centrale thermique de la ville de Maoming parce qu’il restait fidèle à sa croyance. Il a également été envoyé dans un camp de travail où il a purgé une peine dont la durée n’est pas connue. En août 2009, il a été arrêté par des agents du poste de police de Xinhu alors qu’il apposait des autocollants sur le Falun Gong dans un parc local. Il a ensuite été condamné à une peine, dont la durée n’est pas connue, et incarcéré à la prison de Yangjiang.

Pour subvenir aux besoins de sa famille, M. Wei a exercé toutes sortes de petits boulots après sa libération, notamment des livraisons à vélo, des travaux de soudure et la conduite d’un chariot élévateur. Sa dernière arrestation a dévasté sa femme, mère au foyer, qui lutte désormais pour s’occuper de leurs trois petites filles et subvenir à leurs besoins.

Un couple marié arrêté pour sa croyance, le mari encore en détention illégale

Le 10 septembre 2025, un couple marié de la ville de Fuzhou, province du Fujian, a été illégalement arrêté à son domicile en raison de leur pratique du Falun Gong. Ce jour-là, avant 1 h du matin, plusieurs personnes ont frappé à la porte du couple, prétendant être des travailleurs communautaires vérifiant des « fuites d’eau ». Ils ont forcé la porte lorsque le couple les a ignorés. Plus de dix agents vêtus de noir ont fait irruption et fouillé la maison sans présenter de mandat de perquisition. Ils ont saisi deux livres de Falun Gong et un magazine contenant des informations sur le Falun Gong.

Le couple a subi un interrogatoire séparément au poste de police de Gaishan. Mme Shi Aijuan a été libérée plus de deux heures plus tard, mais son mari, M. Zhang Guoli, 42 ans, demeure en détention illégale.

Ce n’est pas la première fois que le couple est pris pour cible en raison de sa pratique du Falun Gong. M. Zhang, qui a pris sa retraite de l’armée en 2014 après douze ans de service, a été détenu plus de six mois en 2016 pour avoir écrit à ses anciens collègues militaires au sujet de la persécution du Falun Gong. Après sa libération, la police les a harcelés, sa femme et lui, en particulier pendant les grandes fêtes, les événements politiques ou les anniversaires liés au Falun Gong.

Comme le couple et leurs deux enfants vivent dans le salon de coiffure de Mme Shi, la police venait souvent vérifier s’ils avaient une licence de salon, un permis de résidence [en Chine, les habitants doivent avoir un permis de résidence s’ils vivent ailleurs que dans leur lieu d’enregistrement officiel], et des mesures de sécurité incendie. Le 7 mars 2023, deux agents de sécurité se sont présentés alors que Mme Shi venait d’ouvrir son salon. Ils lui ont demandé si elle était la propriétaire ou une employée. Environ dix minutes plus tard, deux policiers sont arrivés.

Les quatre, sans présenter leurs pièces d’identité, ont dit qu’ils étaient là pour l’avertir de l’infraction en matière de sécurité liée au fait de vivre au même endroit que le salon, car les unités résidentielles et commerciales sont soumises à des codes de construction et à des normes de sécurité incendie différents.

Mme Shi a répondu qu’elle et son mari avaient été contraints de vivre ainsi après que la police a exercé des pressions à plusieurs reprises sur leurs propriétaires pour qu’ils résilient leur bail en raison de leur pratique du Falun Gong. Rien qu’entre 2018 et 2020, ils ont dû déménager trois fois, avec un jeune fils et une fille à charge. Ils n’avaient eu d’autre choix que de vivre dans le salon.

La police a exigé de voir la carte d’identité et le permis de résidence de Mme Shi. Ils lui ont aussi demandé si elle pratiquait toujours le Falun Gong. Elle a refusé de signer leurs documents. Ils ont aussi demandé le numéro de téléphone de son propriétaire. Elle n’a pas donné l’information, et ils l’ont menacée de lui donner une amende de 200 yuans.

Après l’arrestation de sa fille pour sa croyance, une mère de 86 ans meurt de chagrin

Mme Duan Xiaorong, une enseignante à la retraite âgée de 61 ans, de la ville de Daqing, province du Heilongjiang, a emmené sa mère, Mme Ding Cuiying, âgée de 86 ans, se promener dans la cour de leur immeuble le 24 juin 2025. Alors que sa mère restait dans la cour pour profiter du soleil, Mme Duan s’est absentée brièvement pour faire quelques courses, mais elle a été arrêtée par la police. Les policiers ont ignoré sa demande de retourner chercher sa mère pour la ramener à la maison. Elle a dû appeler sa fille pour qu’elle aille chercher sa grand-mère. L’arrestation de Mme Duan a profondément affecté Mme Ding, au point qu’elle est tombée malade et est décédée fin septembre.

Mme Duan a été détenue au Deuxième centre de détention de la ville de Daqing, puis mise en accusation par le parquet du district de Ranghulu. Elle a été condamnée à sept ans de prison et à une amende de 60 000 yuans.

Persécution répétée

Un homme de 60 ans originaire du Yunnan est jugé pour sa pratique du Falun Gong, après avoir déjà purgé une peine totale de 15 ans de prison

Le 12 mai 2025, M. Han Zhenkun, 60 ans, de la ville de Kunming, province du Yunnan, a été convoqué au poste de police local et illégalement arrêté. La police le soupçonnait d’avoir placé une clé USB contenant des informations sur le Falun Gong dans une voiture quelques mois plus tôt, après avoir reçu une information du propriétaire de la voiture le 13 janvier. Elle a également découvert des documents sur le Falun Gong sur M. Han après qu’il s'est présenté au poste de police.

Ensuite, la police a fouillé le domicile de M. Han et a confisqué ses livres et autres documents sur le Falun Gong. Il a été placé en détention au centre de détention du district de Guandu, et un mandat d’arrêt officiel a été délivré à son encontre le 27 mai.

Le parquet du district de Guandu a inculpé M. Han le 25 juillet 2025 et a transmis l’affaire au parquet du district de Wuhua. Son avocat a déposé une demande auprès de ce dernier parquet pour que l’affaire soit classée sans suite, mais en vain. Il doit maintenant comparaître devant le tribunal du district de Wuhua.

Ce n’est pas la première fois que M. Han, employé d’hôtel et ancien joueur de tennis professionnel, est visé pour sa croyance. Il a déjà purgé trois peines de prison totalisant quinze ans, dont une peine de sept ans (avril 2004 – avril 2011) et deux peines de quatre ans (septembre 2013 – septembre 2017 et septembre 2019 – septembre 2023).

L’ex-épouse de M. Han, Mme Guo Juan, également pratiquante de Falun Gong, a été persécutée à plusieurs reprises. Elle a été condamnée à trois ans de prison après avoir été arrêtée en avril 2004. Les autorités ont ensuite contraint le couple à divorcer. Les parents de M. Han sont décédés en 2017 après avoir vu leur santé se détériorer à cause de la peur et du harcèlement incessant dont ils étaient victimes.

Une femme de 57 ans constamment harcelée, après 15 ans de détention depuis 2002

Après avoir purgé une peine de quatre ans de prison pour sa pratique du Falun Gong, Mme Zhang Lingge, 57 ans, originaire de la ville de Changsha, province du Hunan, a été libérée en novembre 2024, elle a été dévastée en apprenant que les 15 000 yuans d’économie durement gagnés ont été confisqués par la banque pour payer son amende. Dans l’incapacité de payer son loyer, elle a été expulsée de son logement social.

Mme Zhang a déposé une demande d’allocation pour personne à faible revenu auprès du comité de résidence, mais on lui a ordonné de rédiger une déclaration s’engageant à « respecter les lois et être une citoyenne respectueuse des lois. » Elle a expliqué qu’elle avait toujours été une citoyenne respectueuse des lois et que le régime communiste la persécutait en raison de sa croyance. Comme elle a refusé d’écrire une déclaration, sa demande a été rejetée.

Pendant ce temps, les autorités ont suivi Mme Zhang partout où elle allait. Lorsqu’elle a emménagé chez sa mère, des voitures de police se stationnaient à l’extérieur 24 h sur 24. Parfois, la police éclairait la maison à minuit.

Pour avoir maintenu sa croyance, Mme Zhang a été condamnée à six ans de prison en 2002. Seulement quatorze mois après sa libération, elle a été arrêtée à nouveau le 27 avril 2009 puis a reçu une peine d’un an et demi au camp de travaux forcés de Baimalong. Elle a été condamnée à trois ans et demi supplémentaires à la prison pour femmes de la province du Huna, après son arrestation suivante, le 29 mars 2014. Son allocation de faible revenu a été suspendue pendant cette période. Après sa libération de la prison pour femmes de la province du Hunan en 2017, elle a été arrêtée à plusieurs reprises et détenue dans des centres de détention ou dans des centres de lavage de cerveau local pendant quelques jours à quelques semaines. Une nuit, elle a été arrêtée pour avoir retiré une banderole diffamant le Falun Gong. La police l’a suspendue à un arbre toute la nuit.

Après avoir été incarcérée pendant neuf ans et demi, une enseignante à la retraite de 78 ans est de nouveau arrêtée

Mme Liu Juhua, 78 ans, enseignante à la retraite dans la ville de Huanggang, province du Hubei, a été illégalement arrêtée le 25 août 2025. Elle a été placée en détention pénale le lendemain et son arrestation a été approuvée le 9 septembre. Elle fait désormais l’objet d’une mise en accusation.

Mme Liu était directrice du département d’enseignement et de recherche du groupe éducatif Chibi du district de Huangzhou. Elle a publié des dizaines d’articles universitaires et remporté de nombreux prix.

Après le début de la persécution du Falun Gong en 1999, Mme Liu a été arrêtée au moins sept fois. Elle a été condamnée à deux peines d’un an et demi et à une peine de deux ans de camp de travail. Elle a également purgé une peine de quatre ans de prison. Elle a été soumise à des tortures brutales pendant son séjour au camp de travaux forcés de Shayang, au camp de travaux forcés de Baimalong et à la prison pour femmes de la province du Hubei. Elle a souffert de deux dépressions nerveuses et a failli mourir.

En plus des incarcérations à répétition, Mme Liu a également été victime de persécution financière, sa pension ayant été suspendue. Elle a été soumise à une surveillance prolongée et harcelée lors des grandes fêtes ou des événements politiques importants. Sa fille a été contrainte par l’administration de l’université d’abandonner ses études en troisième année. La mère de Mme Liu a été tellement traumatisée qu’elle a cessé de s’alimenter et est décédée en 2013.

Voir aussi :

Rapporté en juillet et août 2025 : 937 pratiquants de Falun Gong arrêtés ou harcelés en raison de leur croyance

Rapporté au premier semestre de 2025 : 2003 pratiquants de Falun Gong arrêtés ou harcelés pour leur croyance

Rapporté en mars et avril 2025 : 772 pratiquants de Falun Gong arrêtés ou harcelés pour leur croyance

Rapporté en janvier et février 2025 : 518 pratiquants de Falun Gong arrêtés ou harcelés pour leur croyance (photos explicites)

Traduit de l’anglais