(Minghui.org) Selon les informations recueillies par Minghui.org, 100 citoyens chinois ont été arrêtés et 126 ont été harcelés en février 2021 pour leur croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Il a été également signalé que 94 autres arrestations et 249 autres incidents de harcèlement avaient eu lieu en 2020. Également, 64 autres arrestations et 65 autres cas de harcèlement qui ont eu lieu en janvier 2021 ont été confirmés en février, portant le total des incidents d'arrestation et de harcèlement au cours du premier mois de 2021 à 267 et 215, respectivement.
Sur les 100 arrestations confirmées en février jusqu'à présent, 67 pratiquants sont toujours en détention. Au total, 74 des pratiquants arrêtés et harcelés ont vu leur domicile fouillé. En particulier, le 8 février, lors de l'arrestation de Mme Li Yanxia de la province du Guangdong, son ordinateur portable, son téléphone mobile, plus de 20 000 dollars américains, 5000 yuans chinois et ses clés de voiture ont été confisqués.
Parmi les pratiquants arrêtés, 2 avaient 60 ans, 12 avaient 70 ans et 1 avait 80 ans. Parmi les personnes harcelées, 7 avaient 60 ans, 8 avaient 70 ans et 6 avaient 80 ans, la plus âgée avait 86 ans.
Les arrestations et le harcèlement des pratiquants de Falun Gong en février 2021 ont eu lieu dans 20 provinces et municipalités. Les provinces du Shandong (41), du Hubei (33), du Hebei (28), du Heilongjiang (24) et du Jiangxi (18) ont enregistré le plus grand nombre de pratiquants arrêtés ou harcelés en février. Le Sichuan, le Liaoning et Pékin ont également enregistré des cas à deux chiffres, de 12 à 15. Dans les 12 autres régions, les cas d'arrestations et de harcèlement ont enregistré des nombres à un chiffre.
Dans la ville de Fuyang, province de l'Anhui, Dong Puyu, le nouveau chef de la Commission des affaires politiques et juridiques du district de Yingzhou (un organisme extrajudiciaire chargé de persécuter le Falun Gong), a offert aux fonctionnaires une prime de 30 000 yuans pour chaque pratiquant qu’ils parvenaient à contraindre à renoncer au Falun Gong. Chaque personne ayant participé à la « transformation » [forcer les pratiquants à abandonner leur croyance] recevait également une augmentation de salaire mensuelle de 800 yuans.
Dans la ville de Changchun, province du Jilin, les autorités continuent de collecter des informations sur les pratiquants de Falun Gong locaux dans le cadre de la campagne de harcèlement « Plan zéro » et ils envoient des membres du comité résidentiel rendre visite aux pratiquants les uns après les autres. Ceux qui refusent de renoncer à leur croyance sont menacés de détention ou de voir leurs enfants perdre leur emploi.
Ceux qui ont signé des déclarations de renoncement contre leur gré risquent cependant d'être convoqués à des séances de lavage de cerveau et évalués par des « experts » pour voir s'ils ont vraiment renoncé à la pratique.
Ci-dessous vous trouverez un aperçu des arrestations et des cas de harcèlement qui ont eu lieu en février 2021.
Le 15 février 2021, le quatrième jour après le Nouvel An chinois, un groupe de policiers s'est rendu au domicile de M. Chen dans la ville de Shenmu, province du Shaanxi. Ils ont exigé d’entrer et de fouiller l'endroit. Malgré le refus du couple d’ouvrir la porte, la police est restée dehors pendant plus de deux heures. Bouleversée par le harcèlement, Mme Li s'est effondrée par terre.
La police a insisté pour fouiller le domicile du couple et a affirmé que, même s’ils n'avaient pas de mandat de perquisition, ils pourraient en fabriquer un plus tard. Ils ont également menacé de faire renvoyer les proches de Mme Li de leur emploi si le couple ne coopérait pas avec eux. Comme le couple refusait toujours d'ouvrir la porte, la police a appelé la sœur de Mme Li et lui a demandé de venir chercher Mme Li et de l'emmener chez leur grand-mère.
Quand le couple est parti, la police est entrée par effraction et a confisqué leur ordinateur, leur imprimante, leur téléphone portable et leurs livres de Falun Gong. Ils ont ensuite inscrit le couple sur la liste des personnes recherchées.
Le matin du 18 février, dès que le couple et leur fille sont sortis, trois policiers en civil qui faisaient le guet se sont précipités et les ont attrapés. Rapidement, sept autres policiers sont venus pour les arrêter. Lorsque le couple a demandé à voir les papiers d'identité des policiers ainsi que le mandat d'arrêt, un policier leur a dit : « Vous êtes les suspects. Vous n'avez pas le droit de nous demander quoi que ce soit. Nous faisons simplement notre travail. »
La police a menotté Mme Li devant leur fille de 17 ans, et l'a emmenée dans la voiture de police. M. Chen a également été poussé dans la voiture. Après avoir passé un examen physique et un interrogatoire, M. Chen a été placé en détention criminelle et emmené au centre de détention local. Par contre en raison de son état de santé, on a refusé d’admettre Mme Li. Elle a été libérée et a été assignée à résidence pendant six mois.
En raison des persécutions antérieures, Mme Li souffre d’une mauvaise santé. La détresse mentale provoquée par sa dernière arrestation et le harcèlement dont elle a été victime ont encore dégradé sa santé. Elle éprouve de la difficulté à dormir la nuit. Ses jambes enflent et elle a des douleurs dans les articulations.
M. Chen est le seul soutien de la famille. Maintenant, sa détention laisse sa famille, dont son père de 90 ans, la grand-mère de Mme Li, âgée de 95 ans, ses parents malades, tous deux âgés de 72 ans, et leur fille de 17 ans, dans une détresse financière immédiate.
M. Chen Guangchang travaillait avant pour le cabinet d'avocats Yushi à Jinan et a plus de dix ans d'expérience professionnelle. En 2013, son cabinet d'avocats a bloqué son enregistrement annuel ainsi que le renouvellement de sa licence après avoir subi des pressions de la part des autorités, dans une tentative de lui faire renoncer à sa croyance dans le Falun Gong. M. Chen a donc perdu la licence lui permettant la pratique du droit dans la province du Shandong.
Par la suite, M. Chen a trouvé un emploi de conseiller juridique dans une entreprise et les autorités ont continué à surveiller de près ses activités quotidiennes.
En 2018, M. Chen et sa femme, Mme Li Fanli, ont décidé de retourner dans leur ville natale dans la province du Shaanxi pour prendre soin de leurs parents âgés et de la grand-mère de Mme Li, âgée de 95 ans.
M. Chen a demandé que son dossier personnel d’employé soit transféré dans le Shaanxi afin de pouvoir demander une licence d'avocat. Lorsque le Bureau de la justice de la province du Shandong a envoyé son dossier, ils ont également appelé leur homologue du Shaanxi pour leur dire que M. Chen était un pratiquant de Falun Gong. Ils ont suggéré au Bureau de la justice du Shaanxi de refuser la demande de licence de M. Chen.
Le Bureau de la justice du Shaanxi, qui avait initialement accueilli M. Chen dans la province, a changé d'attitude à son égard et a rejeté sa demande.
Le 9 octobre 2020, un directeur portant le nom de Jiao du Bureau de la justice du Shandong a appelé M. Chen et lui a dit qu'ils ne recommanderont à la province du Shaanxi d'approuver sa demande de licence que lorsqu'il aura renoncé au Falun Gong.
Une femme du Guangdong arrêtée, des objets de valeurs confisqués
Un agent de gestion immobilière et une autre personne ont frappé à la porte de Mme Li Yanxia vers 9 h 00, le 8 février 2021, prétextant vouloir vérifier si elle avait un invité non signalé chez elle. Mme Li a refusé d'ouvrir la porte et a dit qu'ils avaient déjà vérifié cela la veille. Les deux personnes sont revenues une heure plus tard et Mme Li, à nouveau, n'a pas ouvert la porte. La personne qui était venue avec l'agent de gestion immobilière était en fait un policier en civil.
Mme Li Yanxia
Vers midi ce jour-là, une douzaine de policiers ont fracturé la serrure de Mme Li et sont entrés par effraction. Ils ont fouillé son domicile et forcé son coffre-fort. Son ordinateur, son téléphone cellulaire, plus de 20 000 dollars américains, 5000 yuans ainsi que la clé de sa voiture ont été confisqués.
Lorsque la famille de Mme Li est revenue d’une autre ville le lendemain, ils ont remarqué que la police avait mis un sceau sur leur porte. Autour de 19 h 00 ce jour-là, sa famille a rencontré Chen Rusong, un agent du poste de police de Tianxin, responsable de son cas. Chen leur a donné une copie de son avis de détention criminelle, qui avait été émis vers midi. Le 11 février, elle a été transférée au centre de détention no 2 de la ville de Dongguan.
Sa famille est retournée au poste de police plusieurs fois pour se renseigner sur son cas. La police a refusé de leur expliquer pourquoi ils l’avaient arrêtée ou pourquoi ils refusaient d’enlever le sceau sur leur domicile.
Le 19 février, lorsque sa famille est venue vérifier leur domicile à nouveau, ils ont remarqué que la position du sceau avait changé, suggérant que la police était revenue pour fouiller le domicile.
La famille de Mme Li et leur avocat se sont de nouveau rendus au poste de police le 22 février et ont demandé que les effets personnels confisqués soient rendus et que le sceau sur leur porte soit retiré. L’agent Chen a rejeté la requête et a menacé d’enquêter sur l’endroit où Mme Li avait obtenu ses dollars américains.
Mme Li est native de la ville de Qiqihar, province du Heilongjiang. Durant les dernières années, elle travaillait comme comptable dans la province du Guangdong.
Avant de pratiquer le Falun Gong, elle souffrait de graves allergies cutanées et de migraines. Il lui était impossible d’utiliser des hydratants et elle avait souvent des engelures l’hiver. Tous ces problèmes ont été guéris après avoir appris le Falun Gong. Même ses polypes nasaux, pour lesquels elle s’apprêtait à avoir une opération, ont disparu. Le Falun Gong a également changé son mauvais caractère. Elle n'était plus renfermée, mais était devenue plus ouverte, gentille et prévenante.
Après neuf ans de prison, une ancienne comptable est à nouveau arrêtée pour sa croyance
Mme Mo Liqiong, de la ville de Xiangtan, province du Hunan, a été arrêtée le 5 février 2021 pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. Le 8 février, sa famille s'est rendue au poste de police de la ville de Yangjiaqiao et à la prison de Wujiaxiang pour demander sa libération, mais en vain. Lorsque sa famille lui a rendu visite au centre de détention le 10 février, elle avait trois cicatrices sur le front.
La police a menti à sa famille en lui disant qu’elle serait libérée dans les dix jours. Le 16 février, lorsque les membres de sa famille sont allés la chercher, ils ont été choqués lorsqu'ils ont appris le transfert de Mme Mo au centre de détention de la ville de Xiangtan. Son arrestation a été approuvée le 23 février.
Pour protester contre la détention arbitraire, elle a crié « Falun Dafa est bon ». En représailles, les gardiens l'ont mise en isolement, où les conditions sont déplorables, et elle y est encore maintenue.
C'est la cinquième fois que Mme Mo, une ancienne comptable de 51 ans, est arrêtée pour sa croyance. Le 19 décembre 2003, elle a été condamnée à neuf ans de prison. Le 24 février 2004, l'usine d'impression et de teinture textile de Xiangtan l'a licenciée.
Pendant qu'elle purgeait sa peine dans la prison pour femmes de la ville de Changsha, elle a été soumise à un lavage de cerveau, pendant trois mois, à raison de plus de 20 heures par jour. Une fois, les gardiens l'ont forcée à rester debout ou accroupie pendant plus de dix jours et à s'asseoir sur un tabouret de la taille d'une paume pendant trois jours. Les visites de sa famille lui étaient refusées et elle était constamment surveillée par les détenues. Elle devait également faire un travail intensif et non rémunéré.
Finalement, lorsqu'elle est rentrée chez elle le 12 mars 2012, son fils, qui n'avait qu'un an lors de son arrestation, ne l'a plus reconnue comme étant sa mère. En raison de la pression, son mari avait également divorcé.
Ses deux parents ont vécu dans la peur, et la pression mentale a eu des répercussions sur leur santé. Son père a développé un diabète et était émacié. Les cheveux de sa mère sont devenus gris et elle souffrait d'arthrite grave et d'une hernie discale.
La police a continué à surveiller la vie quotidienne de Mme Mo et à la harceler, elle et sa famille, de temps à autre.
Comme elle pratique le Falun Gong, de nombreux employeurs n'osent pas l'embaucher, ce qui l'oblige à chercher constamment un emploi.
Une femme handicapée de 75 ans voit sa pension suspendue et est à nouveau arrêtée après des années d'incarcération pour sa croyance
Après avoir été incarcérée pendant quatre ans et avoir eu la colonne vertébrale déformée à la suite de tortures en détention, une femme de 75 ans a été arrêtée à nouveau le 20 février 2021, pour sa croyance dans le Falun Gong.
Mme Mei Yufeng
Le 20 février, alors qu'elle revenait de faire des courses, Mme Mei Yufeng, de la ville de Nanchang, province du Jiangxi, a été arrêtée par plusieurs policiers en civil et trois membres du comité résidentiel local devant son immeuble. Ils l'ont poussée dans une voiture noire et l'ont emmenée au poste de police local.
Sans sa présence, les policiers sont revenus et ont fouillé son domicile. Son ordinateur, son imprimante et d'autres effets personnels ont été confisqués.
Au cours des vingt-deux dernières années, Mme Mei, qui est une retraitée de l'usine de montres de la ville de Nanchang, a été arrêtée et détenue à de nombreuses reprises pour avoir maintenu sa croyance. Elle a été détenue dans un centre de lavage de cerveau pendant plus de cinquante jours et à trois reprises dans un centre de détention pour un total de plus de quatre-vingts jours. En particulier, après son arrestation en juillet 2002 et à la suite des tortures subies dans le centre de détention, sa colonne vertébrale a été gravement déformée. Malgré ses blessures, elle a été condamnée à un an de travaux forcés.
En raison de son emprisonnement, Mme Mei n'a pas pu assister aux mariages de ses deux enfants en 2001 et 2003. En 2006, son mari, qui s'inquiétait pour elle et souffrait mentalement de la persécution, est décédé.
En 2015, Mme Mei a été de nouveau arrêtée et condamnée à trois ans de prison. Dans la prison pour femmes de la province du Jiangxi, les visites de sa famille et le droit d'acheter des produits de première nécessité lui ont été refusés. À de nombreuses reprises, les gardiens lui ont injecté des substances inconnues. Parfois, ils l'attachaient sur une chaise et l'obligeaient à regarder des vidéos de propagande diffamant le Falun Gong 24 heures sur 24. Dès qu'elle fermait les yeux, les détenues lui secouaient la tête ou lui tiraient les oreilles. Elle a été libérée en février 2018.
Soudain, en août 2020, le Bureau de la sécurité sociale du district de Xihu a suspendu la pension de Mme Mei et lui a ordonné de rembourser la pension qu'elle avait reçue pendant ses trois ans d’emprisonnement. Le Bureau de la sécurité sociale a affirmé que, selon une nouvelle politique gouvernementale, les pratiquants de Falun Gong n'avaient pas droit à leur pension pendant leur emprisonnement.
La fille de Mme Mei a affirmé qu’au cours de ces trois années, elle n’avait reçu au total que 12 000 yuans de la pension de sa mère et que le Bureau de la sécurité sociale avait déjà saisi tout l’argent. Elle a demandé comment les autorités pouvaient encore leur réclamer d'autres fonds.
Une femme de Shanghai arrêtée pour la septième fois en raison de sa croyance
Mme Yang Manye, une Shanghaïenne de 54 ans, a été arrêtée le 25 février 2021. Le même jour, elle a été placée en détention dans le centre de détention du district de Jing'an.
Mme Yang Manye
C'est la septième fois que Mme Yang est arrêtée pour sa croyance dans le Falun Gong. Elle a déjà purgé deux peines de prison de quatre ans et une autre peine d'un an et demi dans un camp de travaux forcés. Sa famille a sans cesse vécu dans la peur, et pendant toute son enfance, son fils a été privé de ses soins et de ses conseils.
En 2000, Mme Yang a été arrêtée pour la première fois pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong. Elle a été condamnée à quatre ans de prison et comme elle refusait d’abandonner sa croyance, sa peine a été prolongée de neuf mois.
Pendant son emprisonnement, elle a été confinée à l'isolement pendant une longue période, battue avec une matraque électrique et a dû effectuer de nombreux travaux forcés. En raison des coups et des travaux forcés, elle a eu une fracture de la rotule. Elle a été libérée en août 2005.
Moins de six mois plus tard, elle était arrêtée de nouveau par des agents de la Division de la sécurité intérieure du district de Putuo et elle a été incarcérée dans le camp de travaux forcés de Shanghai Qingpu.
En juin 2009, Mme Yang a été arrêtée une troisième fois et maintenue dans un centre de détention pendant un mois.
À la fin de l’année 2009, des agents de la Division de la sécurité intérieure du district de Putuo et du Bureau 610 l'ont convoquée pour une « conversation ». Dès son arrivée, elle a été arrêtée et emmenée dans un centre de lavage de cerveau.
Le 9 octobre 2013, plus de dix policiers du poste de police de Ganquan, dans le district de Putuo, ont fait irruption à son domicile et Mme Yang a été arrêtée pour la cinquième fois. Le 29 août 2014, elle était condamnée à quatre années de prison supplémentaires.
Le 26 septembre 2019, Mme Yang a été arrêtée une nouvelle fois. Elle a fait une grève de la faim pendant plus de trente jours au centre de détention du district de Putuo et a été gavée une fois par jour. Elle a été libérée sous caution le 31 octobre.
Une veuve de 79 ans est dévastée financièrement après avoir purgé une peine pour sa croyance
Quand Mme Wang Fengying, une habitante de 79 ans de la ville de Nanchang, dans la province du Jiangxi, est allée retirer de l'argent en liquide le 1er février, elle a eu la surprise de découvrir qu'il manquait 5000 yuans sur son compte.
Un employé de la banque lui a dit que le tribunal du district de Donghu avait retiré cet argent en août 2020. Mais Mme Wang n'a reçu aucune explication ni aucun avis du tribunal sur la raison pour laquelle ils avaient pris de l'argent de son compte sans qu'elle le sache.
Mme Wang Fengying
Mme Wang a été arrêtée en juin 2017 pour avoir installé des banderoles sur le Falun Gong, une pratique raffinant le corps et l'esprit persécutée par le régime communiste depuis 1999. Elle a été condamnée à trois ans de prison le 13 novembre 2017 par le tribunal du district de Donghu.
Elle a été soumise à toutes sortes de tortures pendant sa détention à la prison pour femmes du Jiangxi, y compris être traînée par terre, être poussée et être contrainte à rester debout pendant de longues périodes. Une fois, elle a été frappée à la tête si fort que sa tête est devenue très enflée. Une autre fois, elle a été forcée de porter une camisole et a été suspendue en l'air avec ses quatre membres attachés aux montants du lit (voir illustration ci-dessous). Elle a également été soumise au travail forcé et a été privée de sommeil. Les gardes l'ont également insultée et l'ont nourrie de force avec des substances inconnues.
Reconstitution de torture : ligotée et suspendue en l'air
L'arrestation et la condamnation de Mme Wang ont causé beaucoup de chagrin à son mari, M. Tang Weiji. Cet homme de 86 ans, par ailleurs en bonne santé, a perdu l'appétit et a souffert d'insomnie. La pression mentale, la peur et les soucis ont eu des conséquences sur la santé de M. Tang. Il est mort en juin 2019, un an avant la libération de Mme Wang. Quand Mme Wang est retournée chez elle en juin 2020, les autorités ont commencé à retenir chaque mois 1800 yuans sur sa pension de 2400 yuans, pour rembourser les plus de 70 000 yuans qu'elle avait reçus pendant son incarcération.
Les autorités ont affirmé qu'elle n'avait pas le droit de recevoir la pension pendant son emprisonnement, même si ni la Loi du travail ni la Loi sur l'assurance sociale de Chine ne stipulent que les pensions doivent être suspendues pendant l'exécution d'une peine.
Comme le tribunal lui a arbitrairement retiré de l'argent, Mme Wang se retrouve aujourd'hui dans une situation financière plus misérable, vivant seule.
Harcèlement auprès de pratiquants âgés
Le 6 février 2021, une douzaine de policiers de la ville de Taian, province du Shandong, ont fait irruption chez M. Wang Youqin, 86 ans, et son épouse Mme Liu Qixian, 82 ans. Ils ont fouillé l'endroit pendant environ une heure et ont confisqué les livres de Falun Gong du couple, la photo du fondateur du Falun Gong et d'autres documents sur le Falun Gong.
Le 12 février, une pratiquante âgée de la ville de Nanchang, province du Jiangxi, a été arrêtée par plusieurs policiers alors qu'elle passait devant une place. Ils lui ont demandé si elle pratiquait le Falun Gong. Quand elle a répondu par l'affirmative, ils l'ont traînée jusqu'à des toilettes publiques situées à proximité, lui ont enlevé ses vêtements et l'ont fouillée. Ils l’ont également menacée en lui disant qu'ils allaient saccager son domicile.
Voir aussi :
En janvier 2021, on rapporte l'arrestation et le harcèlement de 1216 pratiquants de Falun Gong
En 2020, 15 235 pratiquants de Falun Gong ont été visés pour leur croyance
Tous les articles, graphiques et contenus publiés sur Minghui.org sont protégés par les droits d'auteur. La reproduction non commerciale est autorisée, mais doit être accompagnée du titre de l’article et d'un lien vers l’article original.
Traduit de l'anglais
Copyright © 2023 Minghui.org. Tous droits réservés.