(Minghui.org) Une septuagénaire a récemment terminé de purger une peine d’un an pour sa pratique du Falun Gong, une discipline spirituelle également connue sous le nom de Falun Dafa, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Huang Juxiu, de la ville de Yueyang, dans la province du Hunan, a été arrêtée chez elle le 16 mars 2020 par Liu Xuenong et Liu Xuequn du Bureau de la sécurité intérieure du district de Lou. Son ordinateur et ses livres de Falun Gong ont été confisqués. Alors qu’il l’interrogeait au centre de détention de Lengshuipu, le policier Liu Lijiang a dit qu’il devait trouver le moyen de l’envoyer à la prison pour femmes de la province du Hunan. Trois jours plus tard, Mme Huang a été transférée au centre de détention no 2 de Yueyang.

Le 21 avril, les agents Liu Xuequn et Yi Sansan ont emmené Mme Huang au poste de police de Jinfengqiao, puis l’ont libérée sous caution. Son fils a reçu l’ordre de rester à la maison pour la surveiller.

Le 7 juillet, Liu Xuequn et Yi ont de nouveau fait irruption chez Mme Huang à 6 heures du matin et l’ont emmenée dans deux hôpitaux différents pour des examens physiques. Les deux hôpitaux ont constaté qu’elle souffrait de problèmes cardiaques, mais la police l’a tout de même emmenée au centre de détention de Lengshuipu pour l’interroger. Affamée depuis tôt le matin et terrifiée par la police, Mme Huang a titubé et est tombée par terre. Pourtant, la police a prétendu qu’elle faisait semblant. À une heure du matin, elle a été ramenée au centre de détention no 2 de Yueyang et les gardes l’ont acceptée malgré son état cardiaque et son hypertension artérielle.

Deux semaines plus tard, deux procureurs du parquet du district rural de Pingjiang se sont rendus au centre de détention pour interroger Mme Huang. Elle a fait une crise cardiaque, s’est effondrée sur le sol et a perdu connaissance. Quand elle s’est réveillée dix minutes plus tard, l’un des deux procureurs, une femme, a dit qu’elle était effrayée par son état de santé.

Après deux semaines supplémentaires, les policiers Liu Xuequn et Yi Sansan ont emmené Mme Huang à l’hôpital Guangji, l’hôpital désigné par la police. Elle a reçu des injections pendant deux jours, puis est retournée au centre de détention. Pendant son séjour à l’hôpital, elle a été maintenue dans la chambre réservée aux détenues et menottée à son lit. Ce n’est que lorsqu’elle avait besoin d’aller aux toilettes que le gardien lui enlevait les menottes.

Le 10 septembre, le tribunal du district rural de Pingjiang a jugé Mme Huang au centre de détention et l’a condamnée à une peine d’un an de prison. Elle a demandé à la police qui était le témoin Huang Ao sur son verdict et pourquoi il ne s’était pas présenté au tribunal pour accepter un contre-interrogatoire. La police a répondu qu’il était un membre du personnel du comité résidentiel et qu’il avait vu une affiche de Falun Gong sur le mur près de leur bureau. « Comment savez-vous que c’est moi qui ai mis l’affiche ? » a demandé Mme Huang à la police. Ils n’ont pas répondu.

Mme Huang a été emmenée à la prison pour femmes de la province du Hunan en octobre 2020. Elle a été privée de sommeil, et contrainte de rester debout ou assise sur un petit tabouret pendant de longues heures.

Illustration de torture : assis sur un petit tabouret

Après la libération de Mme Huang le 31 mai 2021, le Bureau 610 de la ville de Yueyang et la Commission des affaires politiques et juridiques, tous deux chargés de superviser la persécution, ont ordonné à son fils de s’absenter de son travail afin de la surveiller à la maison.

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Traduit de l’anglais