(Minghui.org) Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à le persécuter en juillet 1999, de nombreux pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés, détenus et torturés pour avoir refusé de renoncer à leur croyance.

Ce rapport fait la lumière sur la persécution des pratiquants de Falun Gong âgés et sur la façon dont ils ont été maltraités physiquement et mentalement malgré leur âge. Certains ont été persécutés à mort à la suite de tortures et de pressions énormes exercées par les autorités.

Vous trouverez ci-dessous un aperçu de certains cas.

Persécuté à mort

Pour forcer les pratiquants à renoncer au Falun Gong, les auteurs emploient souvent de multiples formes de torture en même temps, y compris des coups, des électrochocs avec une matraque électrique, privation de sommeil, etc. Certains pratiquants ont été torturés à mort, tandis que d'autres sont morts après avoir été libérés au seuil de la mort.

Condamné à cinq ans de prison à l'âge de 76 ans, un ingénieur du Shandong décède après des années de vie dans la pauvreté

Après que le PCC a commencé à réprimer le Falun Gong en juillet 1999, M. Wang Hongzhang, de la ville de Jinan, province du Shandong, a été détenu à plusieurs reprises dans des camps de travail, des prisons ou d'autres établissements.

M. Wang Hongzhang

En 2008, M. Wang, alors âgé de 76 ans, a été condamné à cinq ans de prison pour sa croyance. Dans la prison du Shandong, il a été soumis à diverses formes de torture, notamment à des coups de manche à balai sur les fesses.

En 2012, après avoir développé des palpitations cardiaques et avoir été dans un état critique, M. Wang a été libéré sous caution pour raison médicale. Citant son emprisonnement, sa société a suspendu sa pension de 2014 à 2016 et ne lui a accordé qu'un minimum vital au cours des deux dernières années.

Devant s'occuper seul de sa fille adulte atteinte d'une maladie mentale et s'efforçant de joindre les deux bouts, M. Wang, un ingénieur à la retraite du Groupe sidérurgique du Jinan, a vécu dans la pauvreté et le désespoir après sa libération de prison. Lorsqu'un ami lui a rendu visite le 21 janvier 2019, c'était lamentable chez lui. L'ami lui a laissé de la nourriture et a essayé de lui remonter le moral. Cet après-midi-là, M. Wang a été retrouvé mort. Il avait 87 ans.

Une femme condamnée à neuf ans décède trois ans après sa libération de prison

Mme Hu Yanshun a été condamnée à neuf ans de prison pour sa pratique de Falun Gong après que les autorités eurent modifié son âge de 76 à 70 ans afin de justifier la lourde peine. Elle a été maltraitée en prison et son état de santé s'est considérablement détérioré. Elle est décédée trois ans après sa libération. Elle avait 87 ans.

Mme Hu, du canton de Daying, province du Sichuan, a été harcelée, arrêtée et détenue à plusieurs reprises pour ne pas avoir renoncé à sa croyance. En 2003, elle a été condamnée et assignée à résidence pendant un an, après avoir été signalée pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong.

Mme Hu a été arrêtée pour la dernière fois en 2007. Le tribunal du canton de Daying a changé son année de naissance de 1932 à 1938, ce qui a été suivi peu après par l'annonce le 23 avril 2018, qu'elle avait été condamnée à neuf ans de prison.

Dans la prison pour femmes de Chengdu, les détenues ont agressé verbalement Mme Hu et lui ont craché dessus. Elles ont préparé un document qui disait qu'elle renonçait au Falun Gong, et sur lequel elles ont pressé ses empreintes digitales contre sa volonté.

Mme Hu souffrait d'œdèmes des membres inférieurs, de douleurs du nerf sciatique et de problèmes cardiaques. Elle a également perdu la mémoire et était incapable de prendre soin d'elle-même.

Elle a été libérée le 11 janvier 2016, un an et quatre mois plus tôt. La police les a ensuite harcelées, elle et sa famille, exigeant parfois qu'elle se présente au poste de police.

Craignant des représailles policières, sa famille l'a enfermée et ne l'a pas laissée contacter d'autres pratiquants.

Le gouvernement local a suspendu sa subvention pour faible revenu sous prétexte qu'elle était une criminelle reconnue coupable.

Son état de santé s'est rapidement détérioré et elle est décédée le 30 décembre 2018 dans la maison de sa fille.

Un homme du Guizhou décède en prison, moins de deux mois avant la fin de sa peine pour ne pas avoir renoncé à sa croyance

Un homme de 76 ans est mort à la prison de Duyun moins de deux mois avant de terminer une peine de deux ans pour ne pas avoir renoncé à sa croyance dans le Falun Gong.

La police s'est présentée au domicile de M. Zheng Jucheng début mars 2019, et a appris de ses voisins qu'il vivait seul, sans famille à proximité. Ils ont donc informé les voisins de sa mort, mais n'ont pas dit exactement quand il était décédé.

M. Zheng était un entrepreneur en construction dans la ville d'Anshun, province du Guizhou. Sa femme et sa fille l'ont abandonné il y a plus de vingt ans, après la faillite de son entreprise.

Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en 2002, il a acquis la confiance nécessaire pour commencer une nouvelle vie. Il a abandonné beaucoup de mauvaises habitudes et il est devenu plus ouvert d'esprit et plus prévenant.

M. Zheng a été arrêté le 30 avril 2017 pour avoir distribué des informations sur le Falun Gong. Il a été détenu au centre de détention du canton de Puding. Quand ses amis sont allés lui rendre visite, les gardiens ont pris l'argent et les vêtements qu'ils lui avaient apportés, mais ils n'ont pas voulu qu'ils le voient.

Il a été secrètement condamné à deux ans d'emprisonnement à la prison de Duyun quelques mois plus tard. Lorsque ses amis sont allés lui rendre visite avant le Nouvel An chinois 2018, il avait déjà été emmené à la prison.

Les gardiens ont ordonné aux détenus de torturer M. Zheng. Ils l'ont frappé aux yeux avec leurs doigts, lui ont percé le nez et les oreilles avec des cure-dents, lui ont pincé les mamelons, l'ont giflé au visage, lui ont donné des coups de poing et de pied, et l'ont frappé au niveau des testicules. Il est devenu incontinent et paralysé d'un côté du corps.

Une femme du Guangdong, âgée de 78 ans, meurt quelques semaines après avoir été envoyée dans un centre de lavage de cerveau

La famille et les amis de Mme Xu Huizhu ont perdu contact avec elle fin juillet 2016. Ils sont allés lui rendre visite en août, pour découvrir son cadavre. Il semble qu'elle était morte depuis des jours.

On a par la suite confirmé que l'enseignante à la retraite de 78 ans de la ville de Guangzhou, province du Guangdong, avait été arrêtée et conduite au centre de lavage de cerveau de Huangpu en juillet. Mme Xu avait été visée parce qu'elle avait déposé une plainte contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin, pour avoir ordonné la persécution du Falun Gong, ce qui lui avait valu des détentions répétées dans le passé.

Mme Xu a d'abord été arrêtée et conduite au centre de lavage de cerveau en 2001. Elle a de nouveau été arrêtée trois ans plus tard.

Ses proches ont signalé sa disparition en septembre 2012, et se sont vite rendu compte que la police l'avait arrêtée et avait mis à sac son domicile. Elle s'est encore retrouvée au centre de lavage de cerveau, cette fois pour deux semaines.

Mme Xu a déposé une plainte contre Jiang Zemin en juillet 2015, pour être arrêtée deux mois plus tard. Les policiers lui ont pincé les bras si fort que sa peau est devenue bleue. Ils l'ont frappée avec des bouteilles d'eau et l'ont menacée de prélever ses organes si elle refusait de signer les déclarations qu'ils avaient préparées. Elle n'a été libérée que le 25 décembre 2015. La police a ensuite demandé à trois personnes de la suivre quotidiennement.

Mme Xu a été arrêtée et conduite au centre de lavage de cerveau en février 2016. Elle a été libérée un mois plus tard, mais en juillet la police l'a ramenée au centre.

La police menace des avocats afin qu’ils abandonnent une enquête sur la mort en détention d'une pratiquante de Falun Gong

Une femme de la ville de Zhaoyuan, province du Shandong, est morte quelques heures après avoir été arrêtée pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong. Son fils a engagé deux avocats pour enquêter sur sa mort suspecte, mais les avocats ont dû abandonner l'affaire après que la police locale a menacé de leur retirer leur licence.

Tôt le matin du 11 janvier 2019, Mme Guo Zhenxiang, 82 ans, a été arrêtée par des policiers du poste de police de Mengzhi, pour avoir distribué des informations sur le Falun Gong. Vers 10 heures du matin, sa famille a été convoquée au poste de police et a appris qu'elle était morte.

La police a affirmé que Mme Guo était tombée malade après avoir été emmenée au poste de police et qu'elle était morte dans un hôpital local malgré des tentatives de réanimation. Son corps a ensuite été transporté au salon funéraire de la ville de Zhaoyuan sans le consentement de sa famille.

Soupçonnant qu'elle avait été maltraitée au poste de police, le fils de Mme Guo a engagé deux avocats pour enquêter.

Les avocats ont demandé à voir les vidéos de surveillance enregistrées entre l'arrestation de Mme Guo et sa mort. La police n'a accepté de montrer que les images de son arrestation et a nié avoir des enregistrements d'elle au poste de police ou à l'hôpital.

Les avocats ont examiné le corps de Mme Guo au salon funéraire. Ils ont trouvé des bleus à l'arrière de sa tête. Lorsqu'ils ont interrogé la police au sujet des ecchymoses, les policiers ont changé leur histoire et ont dit qu'elle était morte après avoir fait une chute.

Alors que les avocats se préparaient à porter plainte contre la police au sujet du décès de Mme Guo, la police a fait tout son possible pour les arrêter. Ils ont surveillé et harcelé les avocats et la famille de Mme Guo.

Les avocats ont également été menacés de voir leur licence révoquée et ont donc été contraints d'abandonner l'affaire.

La police a proposé de régler l'affaire en offrant à la famille de Mme Guo une petite somme d'argent. La famille a refusé cet arrangement. Le corps de Mme Guo est resté à la maison funéraire.

Une femme de 86 ans souffre d'un accident vasculaire cérébral après avoir été poussée par la police et décède trois ans plus tard

Mme Li Xiumiao, de la ville de Fuyu, province du Jilin, était une personne en bonne santé qui pouvait cuisiner pour sa famille et faire les tâches ménagères. Cependant, elle est décédée le 30 avril 2019, après avoir subi un accident vasculaire cérébral à la suite d'une chute.

En juillet 2016, plusieurs policiers se sont rendus chez Mme Li et lui ont pris le lecteur de musique qu'elle utilisait pour faire les exercices de Falun Gong. Lorsque Mme Li a essayé de le reprendre, un policier l'a poussée et sa tête a heurté le bord du lit Kang.

Lorsque la fille aînée de Mme Li est rentrée chez elle ce soir-là, elle a vu que sa mère était assise sur le lit Kang, saignant à l'arrière de la tête et incohérente. Les médecins ont dit que Mme Li avait eu un accident vasculaire cérébral. Par la suite, elle était paralysée et incapable de prendre soin d'elle-même.

En mai 2018, la fille de Mme Li a été arrêtée et condamnée à quatre ans de prison. Moins d'un an plus tard, Mme Li décédait à l'âge de 86 ans.

Un homme de 90 ans du Sichuan meurt six mois après son arrestation

Le 21 juin 2016, M. Pan Guangxing, 90 ans, de la ville de Wanyuan, province du Sichuan, lisait des livres de Falun Gong chez lui, lorsque la police l'a arrêté.

L'arrestation a attiré l'attention des voisins de M. Pan, qui ont informé son beau-fils. Ce dernier s'est précipité au domicile pour les arrêter. La police a ensuite saccagé le logement de M. Pan et confisqué tous ses livres et ses documents de Falun Gong.

Incapable de faire face au harcèlement et aux menaces, M. Pan a souffert d'hypertension artérielle et de diabète et a été admis à l'hôpital. Six mois plus tard, le 5 décembre, M. Pan décédait.

Une femme de 80 ans décède suite aux menaces de la police de la punir pour sa plainte contre l’ancien dictateur chinois

Mme Wu Qiu'e a perdu connaissance peu de temps après que des policiers se sont introduits chez elle par effraction pour lui signifier un avis menaçant de la punir pour avoir déposé une plainte pénale contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin. Cette femme de 80 ans, originaire de Daxing'anling, province du Heilongjiang, est morte quelques jours plus tard.

Mme Wu Qiu'e

Mme Wu a intenté une action en justice en juillet 2015, accusant Jiang Zemin d'avoir mis en œuvre la persécution du Falun Gong, une pratique de méditation qui lui a redonné la santé et le bonheur.

La police s'est présentée chez elle le 28 octobre 2015. Ils ont pris ses empreintes digitales contre sa volonté et l'ont avertie d'une punition imminente. Mme Wu s'est évanouie peu de temps après le départ des policiers.

Plus tard dans la journée, après avoir appris ce qui s'était passé, ses enfants l'ont emmenée d'urgence à l'hôpital. Malgré les efforts de réanimation, Mme Wu est décédée.

Sa famille soupçonne que sa mort subite est le résultat de la menace de la police, car au fil des ans, elle était en si bonne santé qu'elle vivait seule confortablement dans un appartement au sixième étage.

Emprisonnement

Bien que beaucoup de pratiquants aient entre 70 et 80 ans au moment de leur arrestation, certains ayant près de 90 ans, ils sont toujours condamnés à la prison pour avoir refusé de renoncer à leur croyance. Leurs peines variant de deux à onze ans et demi.

« Nous allons le maintenir en détention même s'il a 95 ans ! »

M. Yin Yucai, ancien juge président de la cour criminelle du canton de Duchang et ancien directeur du centre de traitement et de prévention des maladies parasitaires du canton de Duchang, province du Jiangxi, a été condamné secrètement à trois ans et deux mois de prison, le 13 juin 2014.

M. Yin Yucai

En janvier 2014, M. Yin, alors âgé de 83 ans, a été arrêté pour avoir parlé du Falun Gong aux gens.

Lorsque sa famille s'est rendue au centre de détention local pour demander sa libération, la police leur a dit que l'arrestation de M. Yin serait bientôt approuvée et a dit : « Nous allons le maintenir en détention même s'il a 95 ans ! »

Il a terminé sa peine en mars 2017.

Auparavant, M. Yin avait été arrêté le 29 janvier 2005, et condamné à huit ans de prison en juin 2006. Le 4 juillet 2011, il a été libéré de la prison de Yuzhang, province du Jiangxi où il a développé des troubles mentaux causés par la torture physique et mentale.

Voir aussi en anglais :

Father Still Imprisoned, Daughter Newly Arrested – All for Practicing Falun Gong

Jiangxi Province: Liu Qiusheng and Yin Yucai Arrested Again, Families Threatened for Seeking Their Release

Additional Persecution News from China – June 17, 2014 (6 Reports)

Un ingénieur de 83 ans de la ville de Kunming emprisonné

M. Li Peigao, 83 ans, a été arrêté début janvier 2019, et emmené à la prison no 1 de la province du Yunnan.

M. Li avait déjà été arrêté par le policier Qiu Xueyan de la Division de la sécurité intérieure du district de Xishan le 26 novembre 2015. Il a été jugé par le tribunal du Xishan le 8 septembre 2016, et condamné le 8 octobre 2016, à une peine de quatre ans à purger hors de prison.

M. Li a été de nouveau arrêté par des policiers du poste de police de Jinbilu le 24 novembre 2018, pour avoir distribué des calendriers de Falun Gong. Sa maison a été mise à sac par des policiers de la Division de la sécurité intérieure de Xishan. Il a été libéré plus tard dans la soirée.

Voir aussi :

M. Li Peigao, ingénieur de 77 ans de la ville de Kunming illégalement condamné à trois ans de prison

M. Li Peigao et Mme Tang Yu ont été arrêtés pour avoir distribué des brochures sur les plaintes pénales contre Jiang Zemin

Voir aussi en anglais :

83-Year-Old Engineer of Kunming City Taken to Prison

Un homme âgé de 80 ans purge une peine d'emprisonnement de onze ans et demi pour sa croyance dans le Falun Gong

M. Liu Dianyuan, province du Liaoning, a été condamné à onze ans et demi de prison en 2015 pour avoir poursuivi l'ancien dirigeant du PCC Jiang Zemin, qui avait ordonné la persécution du Falun Gong en 1999. Lorsque sa fille lui a rendu visite à la prison no 1 de Shenyang, début 2017, il était en fauteuil roulant et semblait très faible et émacié.

Le 9 novembre 2015, M. Liu, alors âgé de 78 ans, a été arrêté alors qu'il rendait visite à sa sœur. Depuis 2010, pour éviter d'être arrêté, il avait été contraint de quitter son domicile et de se déplacer d'un endroit à l'autre. Il a été condamné à onze ans et demi de prison. Avant cette dernière longue peine, M. Liu avait passé sept ans en prison entre 2001 et 2008.

Une mère et son fils de Mongolie-Intérieure restent emprisonnés alors que le mari décède

Depuis le début de la persécution du Falun Gong en 1999, Mme Tang Liwen, 80 ans, de la région autonome de Mongolie-Intérieure, a été arrêtée six fois et condamnée deux fois à une peine de prison pour un total de quinze ans (une fois pour sept ans et une autre fois pour huit ans).

Mme Tang et son fils cadet ont été arrêtés le 6 septembre 2015, pour avoir parlé du Falun Gong. Elle a été condamnée à huit ans de prison et son fils à sept ans.

Lorsque le mari de Mme Tang, M. Wang Jiuwu, âgé de 85 ans a appris l'arrestation, il a tenté à plusieurs reprises de faire appel auprès des services compétents, y compris les postes de police, le parquet et le tribunal. Il a aussi engagé un avocat pour leur défense, mais en vain.

Incapable de faire face, M. Wang est tombé malade en décembre 2016. Chaque fois qu'il se réveillait, il pleurait et disait sans arrêt : « Ils sont si cruels.... »

Il est décédé le 5 juin 2017.

La mère de Mme Tang, âgée de 90 ans, est également morte de chagrin en 2008 lorsque sa fille a été arrêtée et condamnée.

Comme Mme Tang et son fils cadet sont toujours en prison, aucun d'eux ne sait que M. Wang est décédé et le fils aîné de Mme Tang, qui souffre d'un trouble mental, est maintenant livré à lui-même.

Voir aussi :

Mme Tang Liwen jugée par la cour de Mongolie Intérieure

Une femme âgée de 68 ans est détenue, torturée, et condamnée à sept ans de prison

Un homme de 89 ans condamné à trois ans de prison et à une amende de 4000 yuans.

Le 7 janvier 2019, neuf résidents de la ville de Bazhong, province du Sichuan, ont été condamnés pour leur croyance dans le Falun Gong et ont écopé de peines de prison allant jusqu'à cinq ans. Chacun d'entre eux a également été condamné à de lourdes amendes. Six des pratiquants sont âgés de 70 ans ou plus, dont deux ont plus de 80 ans.

M. Zhang Xinmei, 89 ans, a été condamné à trois ans de prison et à une amende de 4000 yuans.

En novembre 2018, lorsque les pratiquants ont été jugés pour la première fois, M. Zhang Xinwei a été vu entrant dans la salle d'audience avec une canne et l'aide de sa famille. Il a raconté comment son hypertension artérielle, son hépatite et sa tuberculose, ainsi que bien d'autres maladies, ont disparu après qu'il a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998. Il a également décrit comment il s'est remis d'une fracture comminutive en vingt jours en 2000.

Un autre pratiquant, M. Zhang Minglang, 82 ans, a été condamné à cinq ans de prison et à une amende de 10 000 yuans.

M. Zhang, ancien procureur lui-même, a soutenu que c'était son droit constitutionnel de pratiquer le Falun Gong et qu'il n'avait violé aucune loi en le faisant. Il attribue au Falun Gong le mérite de l'avoir libéré de plus de trente ans de problèmes de foie et d'estomac, ainsi que d'une grave polyarthrite rhumatoïde.

Voir aussi :

Province du Sichuan : Un organisme extrajudiciaire force le tribunal à condamner neuf habitants, dont des personnes âgées

Un organisme extrajudiciaire force les juges à condamner les pratiquants de Falun Gong et à rejeter leurs appels

Dix pratiquants de Falun Gong ont été jugés en raison de leur croyance, huit d'entre eux ont entre 70 et 80 ans

Un homme de 84 ans atteint d'un problème médical se voit refuser des visites familiales alors qu'il purge sa peine pour sa pratique du Falun Gong

M. Zheng Decai, 84 ans, de la ville de Dalian, province du Liaoning, a été condamné à un an et demi de prison pour ne pas avoir renoncé à sa croyance dans le Falun Gong. On lui a longtemps refusé les visites familiales.

M. Zheng a été arrêté le 4 septembre 2017, après avoir été dénoncé pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Il a été détenu pendant trente-sept jours et libéré sous caution après avoir développé un problème de santé.

Le tribunal municipal de Zhuanghe a tenu une audience pour M. Zheng le 12 avril 2018. Son avocat a plaidé non coupable pour lui. Le juge a ajourné l'audience sans rendre de verdict. Sa famille n'a appris l'existence de sa peine de prison que le 11 juin 2018, lorsqu'elle s'est rendue au centre de détention local pour récupérer ses biens, conformément aux instructions des autorités.

M. Zheng a été emmené à la prison de Nanguangling le 12 juin pour purger sa peine, mais la prison a refusé de l'admettre après qu'il a échoué à l'examen physique. Il a été renvoyé au centre de détention où, deux jours plus tard, il a présenté des symptômes d'hypertension artérielle, d'arythmie et de tachycardie. Il a aussi craché du sang.

Les autorités ont finalement autorisé sa famille à lui rendre visite après leurs protestations persistantes. Lors de la visite, il était en fauteuil roulant.

M. Zheng a été admis à la prison de Dalian le 6 août 2018. Lorsque sa famille est allée lui rendre visite le 13 septembre 2018, on leur a refusé de le rencontrer parce que M. Zheng avait refusé d'abandonner la pratique du Falun Gong.

Ce n'est pas la première fois que M. Zheng est persécuté pour sa croyance. Il a perdu l'ouïe après avoir été battu par la police lorsqu'en 2000 il s'est rendu à Pékin pour faire appel pour le Falun Gong. Il a été de nouveau arrêté en 2010 et condamné secrètement à trois ans et demi de prison. Il a développé un problème cardiaque et une hypertension artérielle après avoir été torturé à la prison de Dalian pour être resté ferme dans sa croyance. Les gardiens lui ont menotté les mains et les pieds au lit pendant qu'il était soigné à l'hôpital.

Voir aussi :

M. Zheng Decai, 80 ans, en attente d'un procès

Un pratiquant de soixante-douze ans condamné à la prison

Une femme de 82 ans du Guizhou condamnée à cinq ans de prison

Le 19 mars 2019, Mme Zhao Yingcui, 82 ans, de la province du Guizhou, a été condamnée à cinq ans et demi de prison et à une amende de 8000 yuans. La sentence a été prononcée plus d'un an après son arrestation, le 16 octobre 2017, pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Elle a été jugée le 13 décembre 2018.

Mme Zhao est une enseignante du primaire à la retraite. Elle avait de nombreuses maladies graves et souffrait constamment. On lui a fait des injections bloquant les nerfs pour soulager la douleur, mais l'insouciance du médecin a endommagé son système nerveux et elle a commencé à pencher vers la droite lorsqu'elle marchait ou se tenait debout. En raison de la douleur, elle perdait rapidement son sang-froid et se disputait avec son mari.

La plupart de ses affections ont disparu après qu'elle a appris le Falun Gong en mai 1997. Elle a dit qu'elle était en meilleure santé au cours des deux dernières décennies que lorsqu'elle était beaucoup plus jeune.

Comme Mme Zhao racontait son histoire, elle a été visée par les autorités et condamnée à quatre ans de prison à deux reprises, d'abord le 10 avril 2008, puis le 14 décembre 2012. Elle a purgé sa deuxième peine à l'extérieur de la prison.

Voir aussi :

Deux dames âgées jugées pour avoir parlé de leur croyance aux gens

Deux dames âgées condamnées une troisième fois pour avoir dit aux gens comment le Falun Gong leur avait sauvé la vie

Une veuve âgée est arrêtée par la police en dépit de blessures graves suite à une chute

Le matin du 7 avril 2008, Mme Wang Yanxiang, alors âgée de 71 ans, de la ville de Daqing, province du Heilongjiang, a sauté par la fenêtre de son appartement du troisième étage.

Ayant déjà été arrêtée pour sa croyance, Mme Wang a paniqué après avoir entendu quelqu'un frapper à sa porte et a essayé d'éviter d'être arrêtée. Elle a souffert de plusieurs côtes cassées, d'une jambe cassée et de blessures internes qui ont provoqué un épanchement liquidien dans la cavité pleurale.

Le 11 juin, seulement un mois après sa chute, des policiers du tribunal du district de Honggang ont secrètement arrêté Mme Wang. À cette époque, sa santé était encore fragile et elle était incapable de prendre soin d'elle-même. Ils ont prononcé une peine d'emprisonnement de trois ans et elle a été emmenée au centre de détention no 1 de la ville de Daqing pour purger sa peine.

Un couple âgé condamné à la prison pour avoir écrit « Falun Dafa est bon » sur le mur de leur cour

M. Zhao Xingyou, 79 ans, et son épouse Mme Shi Guizhi, 77 ans, de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, ont tous deux été condamnés à la prison début janvier 2019, pour avoir peint les mots « Falun Dafa est bon » sur le mur de leur cour.

M. Zhao a été condamné à trois ans et demi de prison et sa femme à quatre ans. Mme Shi a été emmenée à la prison pour femmes du Heilongjiang et M. Zhao à la prison de Hulan dans la ville de Harbin.

Le couple a été dénoncé aux autorités après qu'un employé de la Shuangcheng Real Estate Company se soit rendu chez un villageois du bourg de Shuiquan, où le couple vit, et a remarqué la phrase sur le mur. La personne a pris des photos et les a envoyées à la police du district de Shuangcheng et au Bureau 610.

Un homme de 78 ans renvoyé en prison trois ans après avoir été condamné pour avoir envoyé des textos sur le Falun Gong

Un homme en liberté conditionnelle a été renvoyé en prison après avoir été trouvé en train de parler du Falun Gong à des gens.

M. Ma Weishan, 81 ans, ancien responsable de village et directeur d'une entreprise commerciale privée, a été arrêté le 22 avril 2014 pour avoir envoyé des textos de groupe concernant le Falun Gong. Le 5 novembre 2015, il a été condamné à cinq ans de prison par le tribunal de la ville de Sanhe. Le tribunal intermédiaire de la ville de Langfang a confirmé le verdict le 13 mai 2016.

M. Ma Weishan

Cet habitant de la ville de Sanhe a par la suite été libéré sur parole, mais il a été remis en détention le 28 septembre 2018, pour avoir parlé du Falun Gong à des gens dans un marché fermier. Les policiers du poste de police de Xicheng l'ont gardé dans un centre de détention pendant quelques jours avant de l'emmener à la deuxième prison de Jidong début octobre pour purger sa peine de prison.

Une femme de 86 ans condamnée à trois ans et à une liberté provisoire

Mme Qu Shuyun, alors âgée de 86 ans, de Daxinganling, province du Heilongjiang, a été condamnée à trois ans de prison en 2017 pour avoir distribué des informations sur le Falun Gong. Elle a été mise en liberté provisoire pendant trois ans et condamnée à une amende de 3000 yuans.

En juillet 2016, Mme Qu, qui est analphabète et vit seule avec son mari, a été arrêtée trois jours après avoir donné des informations sur la persécution du Falun Gong à quelqu'un qui a été identifié plus tard comme étant le secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques local.

Sa maison a été mise à sac. La police a confisqué plusieurs livres de Falun Gong, des photos du fondateur du Falun Gong et d'autres objets.

Bien que Mme Qu ait été libérée le jour même, par la suite, elle a été fréquemment inquiétée par la police.

Lorsqu'elle a été arrêtée une deuxième fois, la police a tenté de la forcer à signer une déclaration de garantie pour renoncer à sa croyance.

Au cours du processus, Mme Qu s'est effondrée et a fait des convulsions. La police l'a ignorée et sa fille a dû appeler une ambulance pour l'emmener à l'hôpital.

Après que Mme Qu ait reçu son congé de l'hôpital, le capitaine Zhang de la Division de la sécurité intérieure s'est présenté, affirmant qu'elle devait venir avec lui pour clore son dossier, elle l'a donc suivi.

Le capitaine l'a emmenée partout, y compris au parquet et au tribunal de district. Au dernier arrêt, ils ont pris ses empreintes digitales, mais elle ne savait pas pourquoi.

Le capitaine Zhang a encore menti à Mme Qu et lui a dit de mettre ses empreintes digitales sur le document de verdict pour clore son dossier. Il lui a également demandé de mettre ses empreintes digitales sur un document qui s'est avéré être une déclaration disant qu'elle avait accepté de cesser de pratiquer le Falun Gong. Elle a fait ce qu'on lui a dit de faire, mais elle n'a pas compris les conséquences de ses actes.

Elle a ensuite été conduite dans une salle d'audience et jugée en secret. Lorsque le juge et la police lui ont demandé si elle cesserait de pratiquer le Falun Gong, elle a répondu par la négative. Après avoir été condamnée, Mme Qu a emporté les documents du verdict à la maison sans même comprendre qu'elle avait été condamnée.

Injection de substances inconnues

L'injection de substances inconnues à leurs victimes est une autre méthode utilisée par les autorités pour tenter de forcer les pratiquants à renoncer à leur croyance. Ces injections, qui peuvent endommager les nerfs, sont non seulement extrêmement douloureuses, mais peuvent aussi entraîner des troubles mentaux ou la mort.

Un enseignant retraité de nouveau drogué suite à une deuxième arrestation en moins de neuf mois

Un homme âgé de Chongqing a été arrêté le 27 février 2017 et emmené dans un centre local de lavage de cerveau pendant quinze jours, pendant lesquels il a reçu des substances inconnues qui ont endommagé son système nerveux central.

M. Zheng Kaiyuan, alors âgé de 79 ans, a été visé parce qu'il refusait de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong. À sa libération, il a dit à sa famille que la substance lui causait une douleur atroce. Il avait également une vision floue et une perte de mémoire temporaire. Il a ensuite développé une atrophie musculaire.

M. Zheng Kaiyuan

La dernière arrestation de l'enseignant à la retraite a eu lieu moins de neuf mois après son arrestation du 12 juin 2016. Il a également reçu des substances inconnues à cette époque, et a développé des symptômes similaires.

Arrestations et détentions

De nombreux pratiquants ont été menacés et battus en garde à vue. En raison de l'énorme pression qu'ils subissaient pendant leur détention, certains des pratiquants âgés qui ont été libérés par la suite ont commencé à tomber malades.

Arrestation de Mme Zou Guiqin, nonagénaire de Mongolie-Intérieure

Mme Zou Guiqin, 90 ans, de Balinzuo Banner, région autonome de Mongolie-Intérieure, souffrait d'une sténose spinale, de myasthénie grave, de maladies de l'estomac et de maladies cardio-pulmonaires, et elle a perdu connaissance pendant sept jours en 2010. Après avoir été paralysée pendant un an et demi, elle a décidé de réciter « Falun Dafa est bon » quand elle a entendu que de nombreux patients s'étaient rétablis après avoir récité sincèrement cette phrase. Quinze jours plus tard, Mme Zou a pu se relever en s'accrochant à une corde, et sa santé s'est progressivement améliorée.

Elle s'est complètement remise quand elle a commencé à apprendre à faire les exercices du Falun Dafa. Mme Zou pouvait à nouveau se débrouiller toute seule, marcher sans aide, cuisiner et faire ses courses.

Des gens qu'elle connaissait lui ont demandé où elle était au cours des deux dernières années. Elle profitait de l'occasion pour leur raconter comment elle était tombée très malade, puis s'était complètement rétablie après avoir appris la pratique du Falun Dafa.

Cependant, le 18 novembre 2018, Mme Zou a été arrêtée par trois policiers du poste de police de Balinzuo Banner alors qu'elle déposait des dépliants de Falun Dafa.

Elle a été emmenée au poste de police et forcée de signer son nom. Elle a été menacée d'être incarcérée à la prison de Chifeng. Sous une pression intense, Mme Zou a eu si peur qu'elle s'est évanouie. Elle a été libérée deux heures plus tard.

Une femme de 87 ans incapable de prendre soin d'elle-même après son arrestation

Mme Chen Fuzhen, 87 ans, de la ville de Mianyang, province du Sichuan, a été arrêtée à plusieurs reprises dans le passé pour avoir refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong et a été condamnée à trois ans et demi de probation.

Le 17 septembre 2019, la police s'est rendue au salon de thé du filleul de Mme Chen et a arrêté Mme Chen qui se reposait au magasin. La police a dit que c'était pour compléter les formalités de la sentence qui avait eu lieu il y a quelques années.

Mme Chen et son filleul sont finalement rentrés chez eux le soir. En raison de la pression intense qu'elle a ressentie pendant la journée, elle est tombée accidentellement et s'est blessée à la jambe. Maintenant, elle ne peut plus marcher et a besoin de quelqu'un pour prendre soin d'elle.

Voir aussi en anglais :

Jiang Guozhen and Chen Fuzhen Brutally Persecuted at Sichuan Women's Prison

Un policier à un pratiquant de Falun Gong octogénaire : « C'est normal de vous battre à mort »

Un policier qui a battu un pratiquant de Falun Gong octogénaire lui a dit : « C'est normal de vous battre à mort. »

M. Chen Zaishan, de la ville de Haiyang, province de Shandong, travaillait à la ferme lorsque la police est arrivée et l'a arrêté le matin du 9 novembre 2018.

Ils ont mis à sac son domicile et confisqué ses livres de Falun Gong devant sa femme alitée. Puis ils l'ont emmené au poste de police du district de Kaifa, où un policier l'a battu.

Quand M. Chen a protesté, le policier a répondu : « C'est normal de battre à mort les pratiquants de Falun Gong. »

La police a détenu M. Chen jusqu'à 17 heures, puis l'a relâché.

Surveillance et harcèlement

Un autre moyen couramment utilisé par les autorités pour forcer les pratiquants à renoncer à leur croyance consiste à les surveiller et à les harceler. Cette surveillance constante a souvent amené les pratiquants à développer des problèmes de santé.

L'état de santé d'une femme âgée se détériore après la pose d’un bracelet électronique et les harcèlements

On a mis un bracelet électronique à une femme de 76 ans, deux mois avant qu’elle ait fini de purger une peine d’un an hors de prison pour sa croyance dans le Falun Gong. Même après la fin de sa peine, en juin 2019, le bracelet électronique de Mme Tang Xiuwen est resté actif.

Elle doit également faire face au personnel de son comité résidentiel local, qui lui rend régulièrement visite pour l’interroger. La surveillance et le harcèlement incessants ont eu des conséquences néfastes sur sa santé. Au cours des dernières semaines, Mme Tang a commencé à perdre rapidement du poids, à avoir des étourdissements, à tousser et à souffrir d’hypertension artérielle. Elle a aussi des difficultés à s'endormir la nuit.

Mme Tang, ouvrière à la retraite d’une usine de fabrication de télévisions dans la ville de Changsha, province du Hunan, a été arrêtée en mai 2017, après avoir été signalée pour avoir donné des documents d'informations sur le Falun Gong.

Bien qu’elle ait été libérée le jour de l’arrestation, la police l’a retrouvée en 2018 et a déclaré qu’elle avait soumis son dossier au parquet local.

En juin 2018, le tribunal du district de Yuelu a condamné Mme Tang à une peine d'un an à purger en dehors de la prison.

En avril 2019, la police locale et des membres du comité résidentiel se sont présentés chez Mme Tang. Ils l’ont forcée à porter un bracelet électronique qui suit constamment sa localisation et enregistre en audio et en vidéo sa vie quotidienne.

Depuis, le personnel du comité résidentiel l’interroge chez elle toutes les semaines ou toutes les deux semaines, prend note de ses activités quotidiennes, prend ses empreintes digitales et des photos.

Un homme âgé confiné dans une chambre dans une maison de retraite

M. Liu Fenglin, 78 ans, vit à la maison de retraite du canton de Fucheng. Ayant bénéficié de la pratique du Falun Gong, M. Liu se rendait souvent à bicyclette dans un marché voisin pour raconter ses expériences.

Toutefois, depuis le début de 2018, quand un homme répondant au nom de Ni Zhigang a été nommé président de la maison de retraite, on a empêché M. Liu de sortir. M. Ni s'est également arrangé pour que quelqu'un vive avec M. Liu pour le surveiller.

Par la suite, M. Liu a été confiné dans sa chambre et tous les livres et documents de Falun Gong ont été confisqués. Lorsque les proches de M. Liu sont allés lui rendre visite, ils n'ont pas été autorisés à entrer.

En avril 2019, incapable de supporter la pression, M. Liu s'est échappé en sautant par-dessus le mur de la maison de retraite. Il a vécu loin de l'établissement pendant environ cinq jours avant d'être persuadé de revenir alors que personne n'était disposé à l'accueillir.

Voir aussi en anglais :

Additional Persecution News from China – November 9, 2018 (13 Reports)

La police a harcelé une femme âgée et a essayé de prélever un échantillon de son sang

Mme Ma Zaizhen, 82 ans, de la ville de Liupanshui, province du Guizhou, vivait seule et était souvent harcelée par la police.

Le 9 mars 2018, ils se sont présentés chez elle et ont essayé de la pousser dans une voiture qui attendait sous les yeux de nombreuses personnes du quartier.

Un badaud s'est avancé et a demandé à Mme Ma ce qui s'était passé.

Mme Ma a dit : « Ils ont essayé de me prélever un échantillon de sang. Je leur ai dit que j'étais en très bonne santé depuis que j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong il y a dix-huit ans, et que je n'ai plus à payer 30 000 yuans de frais médicaux chaque mois.

« J'ai exigé de savoir de quelle base juridique la police disposait pour tenter de me faire une prise de sang », a poursuivi Mme Ma. « Ils ont montré un bout de papier, disant que c'était un ordre de leurs supérieurs. L'un d'eux m'a attrapé les mains, et un autre a commencé à faire une vidéo de moi. Une troisième personne a sorti une aiguille, mais j'ai lutté pour m'enfuir.

« Ils m'ont traînée en bas, puis jusqu'ici. J'avais tellement mal que je ne pouvais plus respirer. »

Voir aussi :

Un témoin oculaire rend compte de l’arrestation ratée d’une pratiquante de Falun Gong

Le gouvernement suspend la retraite d'une femme de 80 ans pour avoir porté plainte contre Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du Parti

Mme Li Yuanqin, 80 ans, est une enseignante à la retraite de l'école primaire de la rue Caishi, dans le district de Jiangjin, à Chongqing. Sa pension a été suspendue au début de l'année 2016, parce qu'elle a intenté une poursuite contre l'ancien dirigeant du PCC Jiang Zemin. Son mari, âgé de plus de 80 ans, vit dans un établissement de soins avec hébergement.

En plus de la perte de revenu du couple, Mme Li a dû faire face au stress causé par le harcèlement des autorités locales. Elle est devenue aveugle d'un œil et elle est maintenant incapable de vivre de façon autonome.

Mme Li, une enseignante très respectée, a déposé une plainte contre Jiang Zemin auprès du Parquet suprême du peuple et de la Cour suprême du peuple en 2015. Les répercussions officielles ont rapidement suivi.

Le 21 septembre 2015, la police du district de Jiangjin a ordonné au personnel de la communauté locale d'interroger les pratiquants de Falun Gong et de mettre à sac leurs domiciles.

Au début de 2016, le Bureau 610 de la Commission des affaires politiques et juridiques du district de Jiangjin a fait pression sur la Commission d'éducation du district de Jiangjin pour qu'elle suspende les salaires de 13 pratiquants de Falun Gong dans le système éducatif. Ils ont également menacé que si l'un d'entre eux ne signait pas la déclaration de « transformation » avant le 30 janvier 2016, ils suspendraient les salaires des membres de la famille des pratiquants et retireraient même leurs enfants des postes gouvernementaux.

L'école primaire de la rue Caishi et le bureau administratif du quartier de Jijiang ont réagi à l'ordre de la Commission de l'éducation en suspendant les salaires de M. Li Yuanqi et de Mme Li Yuanqin.

Les deux pratiquants se sont rendus à l'école primaire pour rencontrer Wang Chengfei, le secrétaire du Parti de l'école, et Wu Hongwei, le directeur de l'école. Wang Chengfei, en particulier, s'est opposé à leur demande et leur a lancé un ultimatum : « Pas de signature, pas de « transformation », pas de pension. »

Lorsque Mme Li Yuanqin s'est rendue auprès des autorités locales compétentes pour défendre son gagne-pain, elles se sont soit soustraites à leurs responsabilités, soit l'ont harcelée davantage. À un moment donné, des agents de sécurité ont reçu l'ordre de la traîner hors d'un immeuble gouvernemental.

Traduit de l'anglais