(Minghui.org) Selon les informations compilées par Minghui.org, 2014 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés et 1369 ont été harcelés au premier semestre de 2019 pour leur croyance.

Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une ancienne discipline pour le corps et l'esprit qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis juillet 1999.

Sur les 2014 pratiquants arrêtés, 1155 sont toujours en captivité au moment de la rédaction du présent rapport.

Les arrestations et le harcèlement ont eu lieu dans 28 provinces et municipalités sous le contrôle central. Hebei, Sichuan, Shandong, Heilongjiang et Liaoning sont les cinq provinces les plus touchées. Les autorités de ces cinq provinces ont appliqué activement la politique de persécution au cours des vingt dernières années et le nombre de persécutions a constamment été élevé dans ces régions.

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Chaque mois en moyenne, 336 pratiquants ont été arrêtés et 228 ont été harcelés. Le mois d'avril a connu une hausse du nombre de pratiquants visés. Ce mois-ci, le 25 avril marquait le 20e anniversaire de l'appel pacifique lancé par 10 000 pratiquants devant le Bureau national d'appel de Pékin, qui demandaient la libération de plusieurs pratiquants injustement arrêtés quelques jours auparavant. Cet événement est devenu une date politiquement sensible pour le régime communiste et la police arrête souvent des pratiquants à grande échelle autour de cette période chaque année. Plusieurs arrestations de groupe ont été signalées dans toute la Chine en avril dernier.

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Au moins 271 pratiquants âgés de plus de 65 ans ont été visés pour leur croyance, dont 81 pratiquants âgés de plus de 80 ans.

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Au total, 1008 pratiquants ont vu leur maison fouillée. La police a extorqué une somme totale de 1 078 333 yuans aux pratiquants. En particulier, la police a confisqué 300 000 yuans en espèces, une voiture et d'autres effets personnels à Mme Wang Yulan, résidente de la ville de Haozhou (province de l'Anhui), et 180 000 yuans en espèces à M. Zhang Guoping, 79 ans, de la ville de Yuanping (province du Shanxi).

Douze autres pratiquants ont vu leur pension suspendue pour ne pas avoir renoncé à leur croyance.

La brutalité policière au cours des arrestations a été particulièrement marquée au cours du premier semestre de 2019. Après son arrestation, une femme de 82 ans est morte et son corps est resté plusieurs heures au poste de police. Une autre femme souffrant d'un problème de santé est morte seule à la maison, quelques jours après avoir été harcelée par la police. Les cas de décès seront détaillés dans un autre rapport.

En plus des décès tragiques de pratiquants, certains ont été sauvagement battus par les policiers, leur causant des blessures physiques. Une femme a subi des lésions cérébrales et un problème cardiaque après avoir été battue pour avoir refusé de révéler son nom et son adresse. Une autre femme a été forcée de boire de l'eau par les policiers qui essayaient d'obtenir un échantillon d'urine. Elle a failli suffoquer et avait des ecchymoses et des douleurs sur tout le corps.

I. Aperçu des cas d'arrestation

1. Arrestations de groupe

Des arrestations de groupe ont été signalées tout au long du premier semestre de 2019, en particulier aux alentours des dates sensibles telles que le 20e anniversaire de l'Appel du 25 avril et la Journée mondiale du Falun Dafa le 13 mai.

En janvier 2019, peu avant le Nouvel An chinois, 13 pratiquants de la ville de Cangzhou, province du Hebei, ont été arrêtés et une autre dizaine a été harcelée.

Quelques jours avant le 25 avril, un groupe de 47 pratiquants ont été arrêtés dans la province du Jiangsu, plus de 20 pratiquants dans la province du Sichuan et 14 dans la province du Jiangxi.

Le 12 mai, huit pratiquants âgés de la ville de Zhuhai, province du Guangdong, ont été arrêtés alors qu'ils étudiaient ensemble les livres de Falun Gong. La police a enregistré des renseignements détaillés sur chaque pratiquant, y compris les renseignements sur l'emploi et les numéros de téléphone de leurs enfants, avant de les ramener chez eux et de saccager leurs domiciles.

Cinq jours plus tard, huit autres pratiquants de la ville de Yingtan, province du Jiangxi, ont été arrêtés et détenus pendant douze jours. La police a affirmé qu'ils avaient été signalés pour avoir étudié ensemble des livres de Falun Gong l'année dernière.

2. Brutalité policière

Mme Liu Yaofeng sauvagement battue par la police dans la rue

Mme Liu Yaofeng, résidente de la ville de Shenyang, province du Liaoning, a été arrêtée le 25 avril 2019 après avoir été accusée d'avoir parlé du Falun Gong à des gens. Un groupe de policiers l'a battue et l'a frappée dans la rue pendant plus de dix minutes avant de l'emmener dans la voiture de police. Elle avait des blessures sur tout le corps et une bosse sur la tête.

Bien que le centre de détention de la ville de Shenyang ait initialement rejeté l'admission de Mme Liu en raison de son état physique, la police a forcé le centre de détention à l'accepter.

Mme Wang Cuixia aspergée de poivre

Mme Wang Cuixia, résidente de la ville de Tangshan, province du Hebei, a été arrêtée le 18 mai 2019 alors qu'elle parlait du Falun Gong à des gens dans un marché fermier. La police a d'abord aspergé la famille de Mme Wang avec du poivre lorsqu'elle s'est présentée au poste de police pour demander sa libération, puis a utilisé le poivre sur Mme Wang lorsqu'elle a résisté à l'idée d'être conduite au centre de détention local.

Après qu'elle soit tombée inconsciente, les policiers l'ont traînée par les menottes au centre de détention. Ses poignets lui ont fait mal pendant des mois.

Lorsque Mme Wang a exhorté les policiers à ne pas participer à la persécution, un policier a menacé de lui brûler le corps avec du fer brûlant, puis de mettre du miel et des fourmis sur ses plaies.

La police gave brutalement une femme avec de l'eau pour obtenir un échantillon d'urine

Mme Yao Aiying a été arrêtée le soir du 22 avril 2019 alors qu'elle ramenait Mme Luo Jianrong chez elle. Les deux femmes ont été emmenées au poste de police local et interrogées.

À 21 h, cinq policiers les ont emmenées à l'hôpital pour un examen physique. Mme Yao a refusé de donner un échantillon d'urine et a été traînée dans les toilettes des hommes et gavée avec des bouteilles d'eau du robinet.

Alors que les mains de Mme Yao étaient menottées dans son dos, les policiers ont saisi ses cheveux et son cou, l'ont appuyée contre le mur et lui ont mis une bouteille d'eau dans la bouche.

La bouteille est tombée pendant qu'elle se débattait. Les policiers l'ont ensuite poussée contre le sol. Trois policiers tenaient son cou, sa tête et ses jambes, et un quatrième policier appuyait son genou contre le haut de son corps, lui pinçait le nez et l'a ensuite forcée de boire plusieurs bouteilles d'eau. Elle a failli suffoquer.

Après l'avoir forcée à boire de l'eau, une autre policière a baissé son pantalon et a appuyé sur le bas de son abdomen. Elle refusait toujours d'uriner. Puis ils l'ont forcée à boire plus d'eau et elle ne pouvait plus se retenir et a fini par uriner.

À ce moment-là, Mme Yao était épuisée et avait des ecchymoses et des douleurs sur tout le corps. Sa tête était enflée et sa bouche était blessée. Ses vêtements étaient mouillés et même ses oreilles étaient pleines d'eau.

Une femme handicapée arrêtée après l'entrée par effraction de la police

Le 18 avril 2019, un groupe de policiers a frappé à la porte du domicile de Mme Gao Suming et a tenté de l'arrêter. Lorsque la résidente de 59 ans de la ville de Guangzhou, province du Guangdong, a refusé d'ouvrir la porte, la police lui a coupé l'électricité et est restée à l'extérieur de son appartement pendant quelques jours. Le 23 avril à 17 h 40, ils sont entrés par effraction chez elle et l'ont arrêtée. Sa voisine a également été harcelée par la police.

Dans son enfance, Mme Gao a contracté la polio et est devenue handicapée. Elle est maintenant détenue au secret au centre de détention. Sa sœur, qui réside actuellement à l'étranger, a appelé la police à plusieurs reprises pour s'enquérir de son dossier, mais la police a refusé de fournir toute information.

3. Arrestations arbitraires

Un ancien professeur de collège arrêté pour la troisième fois pour sa croyance dans le Falun Gong

M. Yu Chunsheng

Le 19 juin 2019, M. Yu Chunsheng, un résident de la ville de Shenyang, province du Liaoning, a été arrêté à une gare ferroviaire locale, après que la police a numérisé son identité au point de contrôle de sécurité et découvert qu'il pratiquait le Falun Gong.

M. Yu, 61 ans, a été transféré ce soir-là dans un centre de détention du poste de police du chemin de fer de Shenyang et s'est vu depuis refuser les visites familiales.

C'est la troisième fois que cet ancien professeur de génie mécanique et doyen du département de génie mécanique de l'Institut de technologie de Shenyang est arrêté parce qu'il refusait de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong.

La police fabrique des preuves après l'arrestation de pratiquants

M. Xu Shikai, son fils M. Xu Mingqing et sa belle-fille Mme Zhou Wanqin, du canton de Huili, province du Sichuan, ont été arrêtés le soir du 23 avril 2019. La police les a emmenés tous les trois de l'autre côté de la ville et les a pris en photo. La police a également pris une photo de l'aîné M. Xu près d'un poteau téléphonique et a allégué qu'il avait affiché des renseignements sur le Falun Gong sur le poteau.

Alors que M. Xu plus âgé est toujours détenu au centre de détention du canton de Huili au moment de la rédaction du présent rapport, son fils et sa belle-fille ont été libérés après presque un mois de détention. Le plus jeune M. Xu a été sauvagement battu par les détenus du centre de détention et avait des ecchymoses sur tout le corps.

Le couple est maintenant contraint de vivre loin de la maison pour éviter d'autres persécutions.

Des pratiquants de Falun Gong sont arrêtés et leurs données biométriques sont prélevées alors qu'ils tentent d'assister à l'audience d'une pratiquante

Le 13 juin 2019, plus d'une vingtaine de pratiquants de Falun Gong de la ville de Guiyang, province du Guizhou, ont été arrêtés et leurs données biométriques ont été enregistrées lorsqu'ils ont tenté d'assister à l'audience de Mme Li Yuanyou, 62 ans, qui a été arrêtée l'année dernière pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong.

Les policiers ont pris des photos de chaque pratiquant, recueilli leurs empreintes digitales et prélevé des échantillons de sang. Ils ont également filmé les faces avant, gauche et droite de chaque personne, ainsi que leurs pieds.

Comme les outils de surveillance massive en Chine, y compris la reconnaissance faciale et la reconnaissance de la démarche, ne cessent de progresser, les pratiquants soupçonnent que les autorités ont utilisé l'audience comme un stratagème pour les arrêter et recueillir leurs informations en vue d'une surveillance plus poussée.

4. Famille affectée

Une mère célibataire arrêtée pour sa croyance deux mois avant l’examen d’entrée à l’université de sa fille

Mme Zhang Xuemei, résidente du canton de Nanpi, province du Hebei, a été arrêtée deux mois avant l'examen d'entrée de sa fille à l'université.

Le 28 mars 2019, l'élève de douzième a été choquée de voir que sa maison avait été saccagée lorsqu'elle est rentrée chez elle pour la pause déjeuner. Elle s'est rendue chez une autre pratiquante de Falun Gong, Mme Sha Mei, pour demander de l'aide, mais le policier Shan Cifang, qui saccageait la maison de Mme Sha, l'a trompée et lui a demandé de lui rendre son téléphone portable.

Comme Mme Zhang est détenue au centre de détention de la ville de Cangzhou, sa sœur est intervenue pour s'occuper de sa fille.

Il a été rapporté que Mme Zhang aurait été prise pour cible après avoir été soupçonnée d'avoir posé des affiches contenant des informations sur le Falun Gong dans un quartier résidentiel du canton de Nanpi.

Une grand-mère arrêtée pour sa croyance dans le Falun Gong

Le 20 avril 2019, Mme Wang Yilin, résidente de la ville de Changchun, province du Jilin, a été arrêtée pour avoir parlé du Falun Gong aux gens dans le parc Nanhu. Elle fait actuellement l'objet d'un acte d'accusation pour sa croyance et sa famille demande sa libération inconditionnelle.

Le mari de Mme Wang a dit qu'il était extrêmement affolé depuis son arrestation. Étant dans un état mental distrait, il a failli être heurté deux fois lorsqu'il a accidentellement grillé un feu rouge. Leur fille enceinte pleure tous les jours, le laissant inquiet pour sa santé et celle de son enfant. La dépression de la sœur cadette de Mme Wang est également réapparue récemment et elle n'arrêtait pas de l'appeler pour lui demander des nouvelles de sa sœur.

Une mère allaitante détenue pour sa croyance, la famille lutte pour nourrir son fils d'un an

Une mère allaitante de la ville de Jinan, province du Shandong, est toujours détenue pour sa croyance et sa famille a du mal à nourrir et soigner son fils de un an.

Mme Liu Xifang, âgée de plus de 30 ans, a été arrêtée le 14 juin 2019 alors qu'elle se trouvait chez sa mère dans le canton de Huimin, également dans la province du Shandong, avec son mari et leur fils d'un an. Elle a été prise pour cible parce qu'elle avait été accusée d'avoir distribué des documents sur le Falun Gong la veille.

Un policier qui l'a arrêtée a dit à Mme Liu : « Le Parti communiste chinois va sevrer votre fils ! »

La police a forcé le mari de Mme Liu à les ramener à leur maison dans la ville de Jinan, à environ 130 km de là, avec le petit garçon.

La police n'a rien trouvé d'intéressant pour eux à la résidence de Mme Liu, alors ils ont pris des photos des peintures du Nouvel An portant les mots « Authenticité-Bienveillance-Tolérance », le principe fondamental du Falun Gong.

Le 15 juin, lorsque le mari de Mme Liu est retourné dans le canton de Huimin pour demander sa libération, elle avait déjà été emmenée au centre de détention de Binzhou l'après-midi précédent.

Il s'est ensuite rendu au centre de détention et a demandé à rendre visite à Mme Liu. Mais Qu Zheng, le directeur du centre de détention, a refusé la visite.

Le mari de Mme Liu a demandé qu'elle soit au moins autorisée à allaiter leur fils, qu'il avait amené avec lui pendant le voyage et qui venait de commencer à pleurer. Qu Zheng a dit non.

Arrestation d'un père âgé plusieurs mois après l'arrestation de sa fille, laissant derrière un petit-fils handicapé

Le 21 juin 2019, cinq mois après l'arrestation de Mme Sheng Shuli, résidente de la ville de Pingdu, province du Shandong, en raison de sa pratique du Falun Gong, son père de 75 ans, M. Sheng Songgang, a également été arrêté à son domicile.

Quelques heures après l'arrestation de Mme Sheng le 22 janvier 2019, son fils, qui est handicapé, s'est rendu au poste de police local pour la voir, mais il a été menacé et renvoyé. La même chose s'est produite lorsqu'il s'est rendu au poste de police pour rendre visite à son grand-père.

Sa mère et son grand-père étant incarcérés au centre de détention de Pudong, le fils de Mme Sheng est seul pour essayer de les aider.

5. Personnes âgées arrêtées

Une femme de 79 ans persécutée pour sa croyance

Le 15 juin 2019, alors qu'elle marchait dans la rue, Mme Sun Weizhen, 70 ans, une résidente de la ville de Dandong, province du Liaoning, a été arrêtée, après avoir été signalée comme étant une pratiquante de Falun Gong.

La police a fouillé son sac à main et a trouvé une copie de l'avis émis par l'Administration chinoise de la presse et ces publications en 2011 pour révoquer l'interdiction de la publication des livres de Falun Gong.

Mme Sun a expliqué que la pratique de Falun Gong était légale et ne viole aucune loi, mais la police a refusé d'écouter. Ils ont ensuite saccagé la maison de Mme Sun, mais n'ont rien trouvé d'intéressant.

Le 2 juillet 2019, la police a soumis le dossier de Mme Sun au parquet du district de Zhen'an, l'accusant d'être en possession de l'avis de l'Administration chinoise de la presse et des publications.

Emprisonnée une fois pendant trois ans, une femme de soixante-dix-huit ans arrêtée de nouveau pour sa croyance

Mme Zhou Junling, âgée de 78 ans, résidente de Tianjin, a été arrêtée le 24 avril 2019 pour sa pratique du Falun Gong. C'était la deuxième fois que Mme Zhou était persécutée pour sa croyance. Elle avait auparavant passé trois ans à la prison pour femmes de Tianjin, après sa première arrestation le 27 août 2008 pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong.

Deux détenues la surveillaient 24 heures sur 24. Elle n'avait le droit de parler à personne. Elle a été forcée de regarder des programmes vidéo et des documents qui calomniaient le Falun Gong et de s'asseoir sur un « petit tabouret » pendant un long moment. Elle a aussi été exposée au froid parce que les gardiens refusaient de chauffer sa chambre pendant l'hiver glacial. Il faisait si froid que ses deux surveillantes ne pouvaient pas dormir la nuit.

Mme Zhou a été forcée de travailler comme une esclave dans la prison. Sa tâche était de créer des sacs d'emballage alimentaire. Certaines des matières premières étaient toxiques. Son pied droit a tellement enflé qu'elle a dû porter des chaussures quatre fois plus grandes que sa pointure normale.

Une femme de 78 ans détenue depuis plus d'un mois pour sa croyance

Le 11 avril 2019, Mme Mou Guiqin, âgée de 78 ans, résidente de la ville de Jilin, province du Jilin, a été arrêtée devant son immeuble d'habitation par quatre policiers. Les policiers ont fouillé sa maison et confisqué son ordinateur, son imprimante et ses livres de Falun Gong.

La veille de son arrestation, elle a reçu un appel de la police du district de Chuanying et on lui a demandé si elle s'était récemment rendue à Taïwan, où le Falun Gong est très populaire.

Mme Mou est actuellement détenue au centre de détention de la ville de Jilin. La police tente de porter plainte contre elle pour possession de livres de Falun Gong.

6. Persécution à répétition

Le frère meurt sous la torture, la sœur détenue pour la sixième fois

Mme Wu Yuexia

Mme Wu Yuexia, âgée de 62 ans, résidente de la ville de Shuangyashan, province du Heilongjiang, a été arrêtée le 20 juin 2019 alors qu'elle apposait des autocollants portant des informations sur le Falun Gong.

C'est la sixième fois que Mme Wu est détenue pour sa croyance dans le Falun Gong. Son jeune frère, M. Wu Yueqing, a également été arrêté à plusieurs reprises et condamné à 12 ans de prison en raison de sa pratique de Falun Gong. Suite aux tortures qu'il a subies à la prison de Mudanjiang, son poumon a été endommagé et une grande cavité s'est formée. Son poids corporel a également chuté à seulement environ 35 kilogrammes (moins de 80 livres). Il est décédé dans la trentaine, le 23 décembre 2007.

Pendant que M. Wu était emprisonné, Mme Wu est devenue la seule gardienne de son fils de 13 ans, Wu Yingqi, qui a perdu sa mère dans un accident de voiture il y a quelques années. Mais peu après, Mme Wu a également été arrêtée et envoyée dans un camp de travail pour sa croyance et l'adolescent a dû être envoyé à l'orphelinat local.

Wu Yingqi

Après dix ans d'emprisonnement pour sa croyance, un ancien homme d'affaires fait face à de nouvelles poursuites en justice

Après avoir passé dix ans en prison, un ancien homme d'affaires est de nouveau poursuivi en justice pour ne pas avoir renoncé à sa croyance dans le Falun Gong.

M. Han Xu, âgé de 53 ans, résident de la ville de Lanzhou, province du Gansu, a été arrêté le 29 mai 2019, après avoir été signalé pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Il a été détenu au centre de détention de Taoshuping pendant 15 jours et transféré au centre de détention de Xiguoyuan pour détention criminelle le 13 juin.

La police a soumis le dossier de M. Han au parquet de Chengguan le 20 juin 2019. Lorsque la famille de M. Han a rendu visite au procureur Zhang le 25 juin et lui a proposé de ne pas approuver l'arrestation, Zhang a déclaré qu'il lui était impossible de le faire.

Zhang a aussi dit : « Parce qu'il a déjà été condamné à dix ans de prison, il pourrait être condamné à une lourde peine cette fois. »

Une mère célibataire handicapée en grève de la faim pour protester contre sa sixième arrestation pour sa croyance est dans un état grave après avoir été alimentée de force

Mme Wang Hongyu et son fils avant le début de la persécution

Mme Wang Hongyu a entamé une grève de la faim pour protester contre sa sixième arrestation, le 18 avril 2019 pour sa pratique du Falun Gong.

Cette femme de 48 ans de la ville de Longkou, du Shandong, a été gavée et est devenue très faible. Elle avait des symptômes d'étourdissements, de nausées et de vomissements. Sa famille est extrêmement préoccupée par son bien-être.

Ce n'est pas la première fois que Mme Wang est prise pour cible parce qu'elle tient fermement au Falun Gong, auquel elle attribue son retour à la santé. Mme Wang a été handicapée après avoir subi une blessure à la colonne vertébrale alors qu'elle tentait de s'échapper d'un centre de lavage de cerveau en 2001. Son mari, incapable de supporter qu'elle soit arrêtée à plusieurs reprises, a demandé le divorce. La dernière arrestation de Mme Wang a eu lieu sept ans après avoir purgé une peine de cinq ans de prison pour sa croyance.

7. Biens personnels confisqués

Le logement locatif d'une femme a pris fin à la suite de son arrestation

Le 20 avril 2019, Mme Li Donghua, une sexagénaire habitant Pékin, a été arrêtée après avoir ouvert la porte à la police qui l'a trompée et qui a ensuite trouvé des livres de Falun Gong dans sa chambre.

Mme Li a fait une grève de la faim au centre de détention du district de Chaoyang et a été gavée de force. Peu de temps après, elle a commencé à avoir des battements cardiaques anormaux, des crises de panique et était parfois dans un état délirant.

Après un mois de détention, elle a été transférée dans un centre de lavage de cerveau. Son état de santé s'étant rapidement détérioré à la suite des gavages forcés, elle est soudainement tombée dans le coma et s'est retrouvée un jour dans un état critique. Bien qu'elle ait été libérée peu de temps après avoir été hospitalisée pendant quelques jours, elle a été dévastée de constater que son logement social avait été résilié et qu'elle n'avait plus d'endroit où vivre maintenant.

Une ancienne chercheuse en sciences marines voit sa pension suspendue suite à sa condamnation pour son refus d’abjurer sa croyance

Mme Dong Xiangru, âgée de 74 ans et habitant la ville de Hangzhou, province du Zhejiang, a été condamnée à deux ans et demi de prison en octobre 2018 pour avoir distribué des documents de Falun Gong.

Elle est maintenant assignée à résidence en raison de son mauvais état de santé. Les autorités locales l'ont harcelée à plusieurs reprises chez elle et son ancien employeur, le bureau de pêche marine du Zhejiang, a suspendu sa pension depuis mars 2019 parce qu'elle refuse de renoncer à sa croyance.

La police a secrètement saccagé le domicile d'un pratiquant alors qu'il était détenu pour sa croyance

Le 19 avril 2019, un groupe de policiers est entré par effraction dans le domicile de M. Shan Cungang à Qinhuangdao, province du Hebei, et l'a arrêté. La police a fouillé son appartement et a confisqué ses livres de Falun Gong, deux téléphones portables et d'autres effets personnels.

Pendant le raid, la police a brisé la porte de sa chambre. Trois policiers se sont assis sur lui et lui ont donné des coups de genoux dans le dos. Ses mains et ses poignets ont été blessés.

M. Shan a été conduit au poste de police et transféré dans un centre de détention local. Selon son voisin, la police est retournée chez lui à plusieurs reprises et a fouillé les lieux pendant qu'il était détenu. Ils lui ont pris son ordinateur à plusieurs reprises et l'ont retourné. La dernière fois que la police est allée chez lui, c'était la veille de la libération de M. Shan.

II. Aperçu des cas de harcèlement

Une femme du Hebei forcée de vivre loin de chez elle pour éviter d'être persécutée à cause de sa croyance

Le 14 mai 2019, plus de 20 policiers sont entrés par effraction dans le domicile de Mme Du Xiaoju dans la ville de Shenzhou, province du Hebei, et ont tenté de l'arrêter. Mme Du s'est échappée pendant que les policiers saccageaient sa maison. La police a détenu son mari malade pendant quatre heures et est également revenue plusieurs fois pour harceler sa famille, la forçant à vivre loin de chez elle pour se cacher de la police.

Des pratiquants de plus de 80 ans menacés de suspension de leur pension pour avoir défendu leur croyance

Deux enseignants retraités de la ville de Jinan, province du Shandong, M. Bo Zaijin et M Hou Yufu, tous deux âgés de 80 ans, ont été harcelés le 15 avril 2019 par des fonctionnaires du bureau local d'éducation. Les fonctionnaires ont menacé de suspendre la pension des pratiquants s'ils ne renonçaient pas au Falun Gong. Les deux pratiquants ont refusé de se conformer à cette demande.

Une femme du Shandong menacée par le biais de l'éducation de son petit-fils pour ne pas avoir renoncé à leur croyance

Mme Yu Lianshan, résidente de la ville de Yantai, province du Shandong, a été harcelée par plusieurs fonctionnaires locaux le 26 juin 2019. Les responsables ont ordonné à Mme Yu d'écrire une déclaration pour renoncer à pratiquer le Falun Gong, sinon ils priveraient son petit-fils de la possibilité de fréquenter l'université. Lorsque Mme Yu a refusé d'obtempérer, les autorités ont fouillé son domicile et ont confisqué des documents relatifs au Falun Gong. Le harcèlement a laissé ses enfants et son petit-fils, qui vient de recevoir une offre d'une université, dans une énorme détresse.

La police installe des caméras de surveillance à l'extérieur du domicile d'un pratiquant

Quand M. Li Fengxu est rentré chez lui le 18 juin 2019, il a découvert que la serrure de sa porte d'entrée était brisée. Il s'est précipité à l'intérieur et a trouvé que plus de dix DVD contenant des informations sur le Falun Gong qu'il avait mis dans un tiroir étaient partis. Il s'est rendu compte que la police venait juste de fouiller son domicile.

Afin de le surveiller, la police a installé des caméras de surveillance à l'avant et à l'arrière de son appartement. Certains de ses voisins ont également été payés par la police pour le surveiller.

Une femme de Shenzhen forcée de quitter son appartement et perd son emploi à la suite d'un harcèlement policier

Mme Han Xuejiao

Depuis novembre 2018, la police locale et le personnel du comité résidentiel de la ville de Shenzhen, province du Guangdong, ont harcelé Mme Han Xuejiao. Ils l'ont suivie et surveillée dans sa vie journalière dans le but d'exercer des pressions sur elle pour qu'elle abandonne la pratique de Falun Gong.

Comme Mme Han refusait d'obtempérer, les policiers frappaient parfois à sa porte au milieu de la nuit ou même obtenaient la clé de son appartement de son propriétaire et entraient par effraction dans sa résidence. Lui-même, harcelé par la police, le propriétaire de Mme Han a mis fin à son bail à la fin avril et lui a ordonné de déménager avant le 1er mai.

Le 25 avril, le Bureau des ressources humaines et de la sécurité sociale de la ville de Shenzhen a enregistré un mauvais dossier de crédit pour Mme Han, avec pour motif qu'elle avait participé à des « organisations et activités illégales ».

Mme Han a été mise à pied par son employeur le 17 mai 2019, après avoir subi des pressions exercées par la police.

Voir aussi :

Rapport de Minghui : 341 pratiquants de Falun Gong arrêtés en mai 2019

Rapport de Minghui : 688 pratiquants de Falun Gong en Chine arrêtés en avril 2019

Rapport de Minghui : 245 pratiquants de Falun Gong arrêtés en mars 2019

Rapport de Minghui : 101 pratiquants de Falun Gong arrêtés en février 2019

Rapport de Minghui : 181 pratiquants de Falun Gong arrêtés en janvier 2019

Rapport de Minghui : Près de 9000 pratiquants de Falun Gong arrêtés ou harcelés en 2018 en raison de leur croyance

Traduit de l'anglais au Canada