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En 2020, 622 pratiquants de Falun Gong en Chine condamnés pour leur croyance

13 janvier 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui

(Minghui.org) En 2020, alors que l'épidémie de coronavirus ravageait la Chine, le Parti communiste chinois (PCC) a continué sans relâche à réprimer les pratiquants de Falun Gong.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

Selon les données recueillies par Minghui.org entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020, un total de 622 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés en 2020. Après la condamnation de 47 pratiquants en janvier 2020, la plupart de la Chine a été confinée en raison de la pandémie et les condamnations mensuelles étaient stables à environ 20 entre février et mai 2020.

Après la réouverture progressive du pays au cours du second semestre de l'année, le nombre des condamnations a doublé entre juin et octobre, allant de 41 à 54 par mois. En novembre, d'autres cas ont soudain surgi. Les 104 cas de novembre étaient le double des 49 cas du mois précédent et ont encore augmenté jusqu'à 146 en décembre. En raison du blocage de l'information, on estime que le nombre réel de cas est beaucoup plus élevé.

Par rapport aux condamnations prononcées en 2019, qui ont maintenant été portées au nombre de 928 et qui ont fluctué davantage tout au long de l'année, l'augmentation soudaine des condamnations en décembre 2020 a été similaire à celle du mois de l'année précédente. Il n'est pas clair si les tribunaux ont reçu un certain quota pour les peines de l'année ou si les autorités essayaient d'envoyer plus de pratiquants en prison avant que la deuxième vague de l'épidémie de coronavirus ne frappe la Chine.

Il est à noter que, Minghui ayant fait état de nombreuses arrestations collectives en 2019, beaucoup de pratiquants ont ensuite été condamnés en groupe en 2020. Par exemple, treize pratiquants du canton de Weichang, province du Hebei, ont été arrêtés le 13 juillet 2019 et condamnés le 30 octobre 2020, et douze autres pratiquants de la ville de Zunhua, province du Hebei, ont été arrêtés le 6 juillet 2019 et secrètement condamnés à des peines de deux à huit ans le 27 novembre 2020.

Dans certains cas, les familles ont été visées ensemble en raison de leur croyance. Dans la ville de Bozhou, province de l'Anhui, sur les dix membres de famille et deux autres personnes arrêtées le 17 avril 2019 par plus de 100 policiers, quatre sœurs et une cinquième femme ont été condamnées mi-janvier 2020 à des peines allant de quatre ans et demi à sept ans et demi. Un couple marié et leur fille, arrêtés le 7 septembre 2019 à Taiyuan, province du Shanxi, ont été condamnés un an plus tard à des peines allant de deux à trois ans de prison.

Une autre persécution notable contre le Falun Gong en 2020 a été la campagne « Plan zéro » ordonnée par la Commission des affaires politiques et juridiques, une agence extrajudiciaire chargée de superviser la persécution. Dans cette campagne, les membres de la police et des comités résidentiels ont harcelé tous les pratiquants figurant sur la liste noire du gouvernement et leur ont ordonné de renoncer à leur croyance. Alors que des pratiquants ont également été arrêtés et brièvement détenus, une directrice d'hôtel âgée de 54 ans de la ville de Zhumadian, province du Henan, a été la première pratiquante connue à avoir été condamnée à sept ans le 9 décembre.

Statistiques des cas de condamnation en 2020

En 2020, les pratiquants condamnés venaient de 149 villes de 27 provinces et municipalités directement subordonnées au gouvernement central. Le Liaoning (68), le Shandong (57), le Sichuan (57), le Hebei (56) et le Jilin (50) étaient les provinces qui comptaient le plus grand nombre de cas. Quinze provinces ont enregistré des cas à deux chiffres et les sept autres provinces des cas à un chiffre. La province du Hubei, en tant qu'épicentre de la pandémie, se classe sixième sur la liste avec 35 cas.

Les informations disponibles indiquent qu'un total de 208 tribunaux ont été impliqués dans la condamnation de 454 pratiquants (73 % des pratiquants condamnés en 2020), ce qui représente une large implication du système judiciaire dans toute la Chine, y compris les tribunaux de district, de bourgs, de canton et de ville.

La province du Liaoning compte le plus grand nombre de tribunaux impliqués (26), suivie par le Shandong (22), le Sichuan (22), le Hebei (15) et le Hubei (12). Un tribunal du Hebei a condamné 14 pratiquants et un autre tribunal du Liaoning en a condamné 8.

Les peines de prison vont de 3 mois à 14 ans, avec une moyenne de 3 ans et 4 mois. Cinq pratiquants ont été condamnés à des peines de 10 ans ou plus. Quarante pratiquants se sont vus imposer des périodes de probation et les peines de 18 autres pratiquants sont inconnues.

Après avoir passé plus de dix ans derrière les barreaux, des pratiquants ont été de nouveau condamnés à de lourdes peines. Un ancien joueur de tennis a été condamné à quatre ans alors qu'il avait déjà été emprisonné pendant onze ans. Une femme du Liaoning a été condamnée à six ans de plus alors qu'elle avait déjà été incarcérée pendant treize ans. Un habitant de la ville de Yinchuan, province du Ningxia, a été condamné à quatorze ans et à une amende de 30 000 yuans, alors qu'il avait déjà purgé douze ans.

Les autorités ont violé les procédures légales à chaque étape du processus de poursuite en justice, depuis les arrestations arbitraires et le saccage du domicile des pratiquants sans mandat de perquisition jusqu'à leur détention au secret et le refus des visites familiales, en passant par le fait de forcer leur famille à congédier leurs avocats, de menacer leurs avocats et d'obliger ceux-ci à abandonner leurs affaires ; d'empêcher les familles et les avocats des pratiquants d'assister à leurs procès et de ne pas les informer de leurs verdicts ; de fabriquer des preuves et des témoignages et de condamner les pratiquants à des peines prédéterminées pour ne leur permettre de se défendre qu'après l'annonce des verdicts.

La majorité des pratiquants ont été accusés de « saper l'application de la loi avec une organisation sectaire », un prétexte habituel utilisé par les tribunaux chinois pour piéger et emprisonner les pratiquants de Falun Gong.

Irwin Cotler, ancien ministre de la Justice et procureur général du Canada, a déclaré que « les membres du groupe ont été la cible continuelle d’arrestations illégales et de détentions arbitraires, de torture en détention, de fausses accusations inventées de toutes pièces, du déni de toute présomption d’innocence, du refus de tout droit de réfuter toute accusation, du refus de tout semblant de procédure régulière, du refus du droit à l’assistance d’un avocat, du droit à un procès équitable, ou du droit à une audience devant un tribunal indépendant, là où 99,9 % d'entre eux voient leur chef d’inculpation considéré comme des condamnations ».

En outre, 265 des pratiquants condamnés ont été condamnés à une amende par le tribunal, pour une somme totale de 2 788 234 yuans soit une moyenne de 10 522 yuans par personne.

Le 22 octobre 2020, dans la ville de Nanchang, province du Jiangxi, le tribunal du district de Xihu a condamné cinq pratiquants à des peines allant jusqu'à sept ans et demi. Le juge leur a également infligé de lourdes amendes, entre 30 000 et 100 000 yuans et pour un total de 250 000 yuans.

À Tianjin, deux sœurs ont été condamnées à 8 et 9 ans, et à des amendes de 40 000 et 50 000 yuans, respectivement.

Les 622 pratiquants condamnés venaient de toutes les classes sociales. C'étaient entre autres des entrepreneurs, des professeurs d'université, des enseignants, des fonctionnaires, des policiers, des journalistes, des ingénieurs, des informaticiens, des comptables, des traducteurs, des médecins et des danseurs.

Une femme d'affaires milliardaire canadienne, arrêtée en 2017 à son domicile à Pékin, a été condamnée à huit ans après avoir passé près de trois ans et demi en détention. Une professeur de danse âgée de 29 ans a été condamnée fin novembre 2020 à deux ans et demi pour avoir parlé du Falun Gong à un ami. Et un propriétaire de magasin d'appareils électroménagers du canton de Qishan, province du Shaanxi, a été condamné à sept ans.

Les pratiquants âgés et malades ne sont pas épargnés

L'âge des pratiquants condamnés varie de 25 à 82 ans, 114 d'entre eux étant âgés de 65 ans ou plus et 11 étant des octogénaires. Un homme âgé de 80 ans de la ville de Dazhou, province du Sichuan, a été condamné à huit ans et demi après plus de deux ans de détention au secret. Une femme âgée de 74 ans, de la ville de Jilin, province du Jilin, et mère d'un résident américain, a été condamnée à cinq ans.

Deux femmes d'une soixantaine d'années, l'une de la ville de Yueyang, province du Hunan, et l'autre de la ville de Foshan, province du Guangdong, ont été détenues dans des hôpitaux psychiatriques pendant des mois, avant d'être condamnées respectivement à un et sept ans. La femme du Hunan avait déjà été arrêtée 11 fois, avait déjà purgé quatre ans de prison, s'était vue administrer des substances inconnues dans un centre de lavage de cerveau, et avait vu son salaire suspendu pendant neuf ans avant d'être à nouveau condamnée.

Comparativement aux jeunes pratiquants, la condamnation et l'emprisonnement des pratiquants âgés les exposent à des risques beaucoup plus élevés de dommages et de souffrances physiques.

Dans le cas de M. Zhu Zhihe, âgé de 81 ans, il a été conduit à la prison le 7 mai 2020 pour y purger une peine d'un an et demi prononcée le 7 décembre 2019, après l'annulation par le juge de sa décision de l'autoriser à purger sa peine à domicile. Après avoir passé deux semaines à l'hôpital, dont une semaine aux soins intensifs, la santé de M. Zhu a continué à se détériorer en prison et il est décédé le 11 novembre, deux mois après sa libération.

Alors que Mme Yu Shourong, âgée de 71 ans, habitante de la ville de Fushun, province du Liaoning, a été condamnée à trois ans de prison au début de l'année 2020 et a été libérée pour raisons médicales en décembre 2020 suite à un cancer pendant sa détention, M. Zhong Guoquan, également âgé de 71 ans, a été admis à la prison municipale de Jixi, province du Heilongjiang, pour y purger une peine de trois ans et demi prononcée le 18 août, malgré le fait qu'il souffre d'un diabète grave et qu'il ait perdu la vue.

Outre les pratiquants âgés, une femme de la ville d'Anguo, province du Hebei, qui avait été condamnée le 8 novembre à six mois, a souffert d'une hémorragie cérébrale pendant sa détention. Elle a subi une craniotomie le 10 novembre et a été sortie de force de l'hôpital après avoir passé deux semaines aux soins intensifs. Elle a été envoyée dans un centre pour personnes âgées sans le consentement de sa famille.

Une autre femme, de la ville de Xuchang, province du Henan, a présenté des symptômes d'hémiplégie au centre de détention et a perdu la capacité de prendre soin d'elle-même. Après sa condamnation en juin 2020 à une peine de trois ans et malgré son état, les autorités l'ont emmenée à la prison pour y purger sa peine.

En plus des cas susmentionnés de familles condamnées ensemble, la persécution a causé des tragédies de grande envergure aux familles à travers la Chine, et ce de beaucoup de manières différentes.

La mère d'une habitante de Tianjin, âgée de 93 ans et frappée d'incapacité, a été tellement terrifiée par la descente de police lors de l'arrestation de sa fille en octobre 2019 qu'elle ne pouvait plus cesser de trembler. Elle est décédée en janvier 2020, six mois avant que sa fille âgée de 57 ans, Mme Ma Jinxia, soit condamnée à quatre ans et demi.

Mme Xu Xiufen, une habitante de Pékin, a perdu sa mère et sa sœur en 2001 et 2017 respectivement à cause de la persécution. Cela a été un coup terrible pour son père et la santé de celui-ci a rapidement décliné après l'arrestation de Mme Xu en 2014. Il souffrait d'hypertension et a fait un accident vasculaire cérébral. Mme Xu a elle-même purgé deux peines de camp de travail pour un total de trois ans et demi, une peine de prison de deux ans, avant d'être à nouveau condamnée au début de l'année 2020 à trois ans.

Cinq ans après la persécution à mort de Mme Li Liefeng, la femme de M. Cai Jianyu, le 10 juillet 2014, il a lui-même été arrêté en septembre 2019, puis condamné en juin 2020.

Et deux mois après que Mme Dong Mei, une habitante de la ville de Shenyang, province du Liaoning, a été condamnée à deux ans le 9 novembre 2020, sa mère de 76 ans, Mme Zhang Jun, a été jugée le 24 décembre 2020 et fait maintenant face à une peine de prison.

Vous trouverez ci-dessous d'autres cas de condamnation en 2020. En raison du blocage de l'information par le gouvernement, le nombre de pratiquants de Falun Gong visés pour leur croyance ne peut pas toujours être signalé en temps opportun et toutes les informations ne sont pas facilement disponibles.

La liste des pratiquants condamnés peut être téléchargée ici (PDF).

Persécution des personnes âgées

Un homme de 83 ans qui purge une peine de sept ans pour sa croyance est dans un état critique

M. Huang Qingdeng, 83 ans, habite la ville de Leqing, province du Zhejiang, purge une peine de sept ans pour sa croyance dans le Falun Gong et il est dans un état critique. À la mi-novembre 2020, sa famille a reçu un appel de la deuxième prison de Hangzhou l'informant qu'il avait été envoyé à l'hôpital pour y être réanimé. Le personnel de la prison a déclaré que M. Huang souffrait de six maladies et qu'il pouvait mourir à tout instant. Pourtant ils ont refusé de le libérer sous caution.

Le 17 avril 2019, M. Huang a été arrêté à son domicile avec sa femme, Mme Chen Eying, pour avoir maintenu leur croyance dans le Falun Gong. Tous les deux ont été envoyés au centre de détention de la ville de Leqing.

Le tribunal de la ville de Leqing a condamné M. Huang à sept ans de prison le 12 mars 2020. Sa femme a été libérée quelques jours plus tard. Il a été admis à la prison à une date inconnue.

Une femme paralysée de 80 ans est condamnée à la prison pour sa croyance

Mme Chen Guifen, 80 ans, qui a développé des problèmes médicaux à la suite de son arrestation pour sa pratique du Falun Gong, a été condamnée à l'hôpital le 17 septembre 2020.

Mme Chen, une habitante de Chongqing, a été arrêtée par des agents de la Division de la sécurité intérieure de Jiangjin. La police a saccagé son domicile et lui a dit qu'elle avait été enregistrée par une caméra de surveillance tandis qu'elle distribuait des documents sur le Falun Gong dans un quartier résidentiel.

Elle a souffert d'une crise cardiaque et a eu un blocage vasculaire qui l'a paralysée sur un côté de son corps. Elle a été jugée par le tribunal du district de Jiulongpo le 17 septembre alors qu'elle était toujours hospitalisée pour son état.

Les employés du tribunal sont passés par les procédures et lui ont annoncé une peine d'un an et demi peu après. Les cinq témoins étaient des agents de police impliqués dans son arrestation. La police a aussi soustrait cinq ans de son âge afin de pouvoir l'accuser.

Ayant perdu son mari dans la persécution du Falun Gong, une dame de 78 ans est condamnée à une seconde peine de prison pour sa croyance

Mme He Guizhen, 78 ans de la ville de Kunming, province du Yunnan, a été condamnée à trois ans de prison pour sa pratique du Falun Gong et a été envoyée à la prison pour femmes no 2 de la province du Yunnan, le 30 avril 2020.

Mme He a été arrêtée le 11 août 2019 après avoir été enregistrée par des caméras de surveillance pendant qu'elle distribuait des documents d'information sur le Falun Gong. La police a saccagé sa maison et a confisqué ses 48 livres de Falun Gong et certaines de ses amulettes de Falun Gong. Le lendemain, elle a été envoyée dans le centre de détention de la ville de Kunming.

Mme He a été jugée par le tribunal du district de Wuhua le 27 novembre 2019, et plus tard, elle a été condamnée à une peine de prison de trois ans.

Son mari, M. Lu Zuda, un ingénieur sénior de l'Institut de planification et de recherche en foresterie de la province du Yunnan, a été sous pression constante de renoncer au Falun Gong. Il a refusé d'obtempérer et a été sujet à de fréquents harcèlements par la police. Sa santé a décliné et il est décédé le 4 décembre 2003 à l'âge de 68 ans.

Une enseignante du Heilongjiang, 72 ans, condamnée à six ans de prison pour sa croyance

Mme Mou Yongxia, 72 ans de la ville de Daqing, dans la province du Heilongjiang, a été condamnée à six ans de prison en mai 2020 pour sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Mou Yongxia

Mme Mou s’apprêtait à monter à bord d’un train pour rendre visite à sa sœur malade dans la province du Jilin le 16 mars 2018, lorsqu’elle a été arrêtée par la police dans la salle d’attente de la gare et détenue.

Mme Mou a commencé à développer un grave problème du système digestif le 2 juillet, après trois mois de détention. Elle était incapable de garder la nourriture, et elle avait de fortes douleurs à l’estomac et de la difficulté à respirer. À la demande de sa famille, le tribunal du district de Ranghulu a accepté de la libérer et de la mettre en résidence surveillée le 10 juillet 2018.

Mme Mou a ensuite été forcée de vivre loin de chez elle pour éviter le harcèlement policier, avant d’être arrêtée lors d’un ratissage de la police à Harbin, une ville à environ 160 km de Daqing, le 11 septembre 2019. La police a fait semblant d’être du Bureau de gestion de la propriété et l’a trompée pour qu'elle ouvre sa porte en affirmant qu’ils avaient besoin de vérifier ses conduites d’eau.

Alors qu’elle était détenue au centre de détention no 2 de la ville de Harbin, Mme Mou a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution et a été gavée. Elle a également été soumise à d’autres tortures et abus mentaux.

Mme Mou a été transférée au centre de détention no 2 de la ville de Daqing le 12 décembre 2019. Elle a comparu devant le tribunal du district de Ranghulu en mai 2020 et a été condamnée à six ans de prison.

Le tribunal de Suzhou condamne une femme de 73 ans après avoir rejeté son dossier

Mme Ji Guizhen, 73 ans, une habitante de la ville de Suzhou, dans la province du Jiangsu, a récemment été condamnée à trois ans et trois mois en décembre 2020, pour sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Ji Guizhen et sa petite-fille

Mme Ji a été arrêtée le 23 septembre 2019 et traînée jusqu'à la voiture de police. Elle a été libérée sous caution le soir même.

La police a ensuite soumis son dossier au parquet du district de Wujiang, qui l'a inculpée tout en transmettant l'affaire au tribunal du district de Wujiang.

Vers la mi-mars 2020, Mme Ji a reçu une lettre du tribunal du district de Wujiang, disant que « pour une raison imprévue, le juge ne pourra pas entendre l'affaire avant longtemps », alors ils ont décidé de la rejeter.

Cependant, le tribunal l'a informée fin juillet qu'ils avaient prévu une audience le 11 août 2020. Mme Ji a assisté à l'audience comme prévue et a été condamnée à la prison à la mi-décembre. Le juge lui a également infligé une amende de 3000 yuans.

De lourdes peines et des persécutions à répétition

Arrêtée sept mois après avoir purgé une peine de dix ans, une femme du Yunnan est condamnée à quatre années supplémentaires pour sa croyance

Mme He Lianchun du canton de Mengzi, province du Yunnan a déménagé fin août 2019 dans la ville de Kunming, la capitale de la province du Yunnan, pour trouver un emploi, après avoir été libérée le 2 février 2019 au terme d'une peine de dix ans de prison, pour sa pratique du Falun Gong.

Elle a été à nouveau arrêtée, le 27 septembre 2019, et condamnée le 24 août 2020, à une peine de quatre ans et à verser une amende de 2000 yuans. Son téléphone portable, qui a été confisqué par la police après son arrestation, a été utilisé comme preuve à charge contre elle, car il contenait des informations liées au Falun Gong.

Mme He Lianchun avant le début de la persécution

Avant sa dernière condamnation, Mme He avait déjà purgé deux peines de prison pour sa croyance. Elle a écopé d'une peine de sept ans en 2001 et a été libérée un an et demi plus tôt. Elle a été condamnée à dix ans en 2009 et venait d'être libérée de sa peine de dix ans, en 2019, lorsqu'on s'est emparé d'elle.

Mme He a été soumise à de nombreux types de torture, durant ses quinze ans d'incarcération, notamment devoir s'asseoir sur un petit tabouret pendant de longues périodes, se voir refuser l'utilisation des toilettes, être placée en isolement cellulaire et à des centaines de séances de gavage qui lui ont causé de graves blessures à la bouche, au nez, aux dents et à l'estomac. Elle a été dans un état critique à deux reprises à cause de ces gavages.

Mme He n'est pas la seule personne de sa famille qui a été ciblée pour sa pratique du Falun Gong. Sa sœur cadette, Mme He Lichun, purge une peine de sept ans à la prison pour femmes no 2 du Yunnan sans droit de visite de sa famille depuis janvier 2020, parce qu'elle refuse de renoncer à sa croyance.

Affligée par le deuil, la mère des sœurs est décédée en 2017 alors qu'elles étaient toutes les deux en prison. Toujours en deuil de sa femme, leur père, âgé de 79 ans, a reçu un autre coup dur avec ses deux filles emprisonnées à nouveau.

Incarcéré pendant 12 ans, un homme du Ningxia de nouveau condamné à un 14 ans de prison pour sa croyance dans le Falun Gong

M. Ma Zhiwu, un habitant de la ville de Yinchuan, province du Ningxia, a été condamné à quatorze ans de prison ainsi qu'à une amende de 30 000 yuans, le 17 décembre 2020, pour sa croyance dans le Falun Gong.

M. Ma, un ancien conducteur de train âgé de 50 ans, a été arrêté le 5 juin 2020 alors qu'il cherchait un emploi dans la ville de Guyuan située dans la même province. Il a entamé une grève de la faim au centre de détention de la ville de Guyuan. Sa famille s'est rendue au poste de police local et au centre de détention pour demander sa libération, mais en vain. Le centre a également interdit à sa famille de lui rendre visite.

Les avocats de M. Ma se sont rendus au centre de détention les 10 et 28 juillet pour le rencontrer, mais on leur a refusé l'entrée les deux fois.

La police a présenté son dossier au parquet du district de Yuanzhou à la fin du mois d'août, et le parquet du district de Yuanzhou a transmis le dossier au parquet de la ville de Guyuan le 2 septembre.

Le parquet de la ville de Guyuan l'a inculpé le 24 septembre et a renvoyé son affaire devant la cour intermédiaire de la ville de Guyuan.

Après deux audiences, les 19 novembre et 22 novembre, le juge l'a condamné à quatorze ans de prison le 17 décembre. M. Ma a été informé de son verdict le 25 décembre. Il se prépare maintenant à faire appel.

Avant sa dernière condamnation, M. Ma a été arrêté à plusieurs reprises et maintenu en détention pendant douze ans.

Il a d'abord été condamné à trois ans de travaux forcés, peu de temps après son arrestation en septembre 1999 pour avoir fait appel pour le Falun Gong. Parce qu'il a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention illégale, le tribunal local l'a condamné à six ans de prison, après ses deux ans d'incarcération dans un camp de travail.

Un jour, les gardiens de prison l'ont attaché à un « lit de la mort » les quatre membres fortement tendus dans la position de l'aigle déployé pendant plus de quarante jours. Il a également été gavé avec des substances inconnues contenant des mouches mortes. Par la suite, il a senti son corps brûler de l'intérieur, et a été incapable de se tenir debout ni de marcher pendant six mois.

L'épouse de M. Ma était enceinte de leur fille lorsqu'il a été arrêté pour la première fois en 1999. La petite fille a grandi sans son père auprès d'elle. Elle a été placée en garde à vue le 20 novembre 2001, alors qu'elle n'avait que deux ans, car la police tentait de l'utiliser pour forcer sa mère à renoncer au Falun Gong.

Lorsque M. Ma a été libéré en février 2008, sa fille avait déjà 8 ans. Cependant, deux ans plus tard seulement, M. Ma a été de nouveau arrêté le 12 septembre 2010 et condamné à trois ans et demi de prison. Il a subi des tortures brutales, notamment des coups, s'asseoir sur un petit tabouret pendant de longues heures tous les jours pendant un an et demi, des agressions sexuelles et l'exposition à un froid intense. Son rein gauche a été endommagé. Il a eu une côte cassée. Il avait du sang dans les urines. Ses jambes étaient très enflées et meurtries, et il était incapable de se tenir debout.

En 2010, pendant son incarcération, son père est décédé en raison de la grande détresse mentale qu'il éprouvait en s'inquiétant pour son fils.

Après avoir perdu son emploi et purgé sept ans de prison, un homme du Hebei est à nouveau condamné à sept ans pour sa croyance

M. Yang Zhixiong, un habitant de la ville de Baoding, dans la province du Hebei, a été condamné à sept ans le 1er décembre 2020 pour sa croyance dans le Falun Gong.

M. Yang Zhixiong

M. Yang Zhixiong, âgé de 56 ans, ancien journaliste et directeur de ventes immobilières, a été arrêté à un poste de péage autoroutier le 26 septembre 2019, car il avait oublié d’apporter sa carte d’identité avec lui. La police l’a arrêté et a mis son domicile à sac après avoir découvert qu'il était pratiquant de Falun Gong.

Après quelques jours en détention dans le district de Rongcheng, une ville de la préfecture de Baoding, il a été transféré le 10 octobre dans le centre de détention du district de Xiong.

Guo Junxue, chef du bureau de la sécurité intérieure du district de Xiong, a parlé à M. Yang à trois reprises, essayant de lui faire renoncer à sa croyance dans le Falun Gong. Mais M. Yang a refusé d’obtempérer.

M. Yang a été jugé le 1er décembre 2020 et condamné à sept ans. Il a fait appel. La cour d’appel a entendu son cas le 9 décembre et a décidé de maintenir la sentence initiale.

Avant sa dernière arrestation, M. Yang a été condamné à quatre ans après son arrestation en juin 2003. Sa femme, Mme Qi Hongjin, qui a été arrêtée au même moment, a été condamnée à deux ans de travaux forcés pour sa pratique du Falun Gong. Comme l'employeur de M. Yang l’a congédié lorsqu’il a été libéré, il a dû faire des petits boulots pour subvenir à ses besoins. En 2008, il a été amené, par la tromperie, à se rendre dans un centre de lavage de cerveau, et il y a été détenu pendant un mois.

Le 3 novembre 2012, moins d’un mois après avoir commencé un nouvel emploi en tant que directeur des ventes à Pékin, il a été à nouveau arrêté par Guo Junxue à Pékin et le 25 décembre, il a été traduit en justice par la cour du district de Xiong. Il a été condamné à trois ans et transféré à la prison de Jidong le 16 janvier 2013.

Après avoir passé huit ans en prison, un habitant de Shanghai est condamné à une autre peine d'un an et demi pour sa croyance

Le 26 novembre 2020, après plus de dix mois de grève de la faim, un habitant de Shanghai a été jugé par vidéoconférence dans sa chambre d’hôpital pour sa pratique du Falun Gong. L’avocat de M. Du Ting et un membre de sa famille ont plaidé non coupable pour lui. Le président du jury de la Cour de Jing’an l’a condamné à un an et demi de prison.

M. Du Ting

M. Du, 54 ans, a été arrêté le 26 septembre 2019 pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. Le parquet du district de Putuo a approuvé son arrestation le 30 octobre 2019 et l’a inculpé le 21 janvier 2020.

Le 19 janvier 2020, lorsque l’avocat de M. Du s’est rendu au centre de détention local pour lui rendre visite, il avait été hospitalisé pour avoir fait une grève de la faim. C’était sa deuxième hospitalisation reliée à une grève de la faim depuis son arrestation.

Avant son audience du 26 novembre, le juge a averti l’avocat et le membre de la famille de M. Du qu’ils n’étaient pas autorisés à mentionner l’absence de fondement juridique pour la persécution.

Lorsque le membre de sa famille a dit au cours de l’audience que la liste de sectes du gouvernement ne comprenait pas le Falun Gong et que le bureau de publication chinois avait levé l’interdiction sur les livres du Falun Gong en 2011, le juge l’a interrompu et lui a demandé de résumer son argument. Le membre de la famille de M. Du a dit qu'aucune loi ne criminalisait le Falun Gong, avant que le juge ne lui ordonne d'arrêter de parler.

L’avocat de M. Du a fait valoir la violation de la procédure judiciaire dans la façon dont la police a traité le dossier et recueilli des éléments de preuve. Il a dit que le juge aurait dû traiter ces violations avant l’audience, mais que maintenant l’audience était juste devenue une formalité.

M. Du, qui était assis dans un fauteuil roulant pendant l’audience, a également témoigné pour sa défense. Le juge ne lui a pas permis de finir de lire sa déclaration et l’a interrompu.

La famille de M. Du prépare son appel et le soumettra au tribunal intermédiaire no 2 de Shanghai.

Parce qu’il n’a pas renoncé à sa croyance, M. Du a été incarcéré à la prison de Tilanqiao entre 2001 et 2009. Pendant près de quatre ans, les gardes l’ont enchaîné nu sur un lit dans la position de l’aigle déployé. Ils lui laissaient un tube dans l'estomac et le laissaient se soulager sur le lit. Il a souffert d’épanchement pleural, de tuberculose et de pneumonie, et a failli mourir.

Persécution des familles

Un frère et deux sœurs écopent de quatre à huit ans pour leur croyance

Trois frères et sœurs ont été condamnés en décembre 2020 pour leur croyance commune dans le Falun Gong. Mme Luo Qiaoli a été condamnée à cinq ans et à une amende de 30 000 yuans, Mme Luo Qiaoping a été condamnée à quatre ans et à une amende de 20 000 yuans. Leur frère, M. Luo Xiaoxing, a été condamné à huit ans et à une amende de 50 000 yuans .

En février 2020, Mme Luo Qiaoli et sa sœur, Mme Luo Qiaoping, qui habitent toutes deux dans la province du Hunan, ont rendu visite à leurs parents dans la ville de Panzhihua, province du Sichuan. Le 24 février, quelqu'un a signalé que les deux sœurs avaient distribué des informations sur le Falun Gong et sur la façon dont le régime communiste chinois utilise des tactiques semblables à la persécution pour dissimuler la pandémie.

La police a arrêté les deux femmes vers 7 heures le 28 février. Leur mère et leur jeune frère, M. Luo Xiaoxing, qui habite avec leurs parents, ont également été arrêtés. Neuf policiers ont saccagé la maison familiale et ont confisqué de nombreux objets de valeurs. Le patriarche de la famille, âgé de 80 ans, a été laissé seul à la maison. Sa femme a été libérée vers 23 heures.

Quelques jours plus tard, le couple âgé est allé au poste de police local et a demandé la libération de leurs trois enfants et que leurs biens confisqués leur soient rendus. La police leur a seulement restitué de l’argent liquide.

En raison de la pandémie, le couple n’a pas été en mesure d'apporter des vêtements et des produits de première nécessité à leurs enfants dans le centre de détention de Mianshawan (anciennement connu sous le nom de centre de détention de Wanyaoshu), avant la fin du mois de juin.

Les trois frères et sœurs ont comparu deux fois devant le tribunal de district de Xi, le 2 septembre et le 30 octobre. Ils ont témoigné pour leur propre défense et ont nié tout méfait dans la diffusion d'informations sur leur croyance.

Le juge les a ensuite tous trois condamnés à la prison. Les frères et soeurs ont fait appel des verdicts et attendent maintenant les résultats au centre de détention.

Une femme meurt après avoir été harcelée par la police, son mari est emprisonné pour sa croyance

Cinq mois après le décès de sa femme suite à un harcèlement policier, un homme de 68 ans de la ville de Pingdingshan, dans la province du Henan, a été condamné à quatre ans et à une amende de 2000 yuans le 28 octobre 2020 pour sa croyance dans le Falun Gong.

Le calvaire de M. Si Taian a commencé le 26 octobre 2019, lorsque la police est entrée chez lui par effraction pour le harceler. Pendant que le chef de la police Chen Liupan interrogeait M. Si et sa femme, Mme Hao Zhi, plusieurs autres policiers ont fouillé leur domicile et ont pris des photos. Les livres de Falun Gong de M. Si ont été confisqués. La police a donné à M. Si l'ordre de signer le procès-verbal d’interrogatoire, mais il a refusé.

La police a harcelé M. Si à deux autres reprises, les 30 et 31 octobre 2019, et a menacé de lui infliger quinze jours de détention.

Le harcèlement fréquent a causé une énorme détresse mentale à Mme Hao et sa santé a commencé à décliner. Son état a continué de se détériorer au cours des mois suivants et elle est décédée le 3 mai 2020.

Le 26 juin 2020, la police a arrêté M. Si chez lui. Le 26 octobre, il a été jugé par le tribunal du canton de Lushan dans le centre de détention du canton de Lushan. Sa famille n’a pas été autorisée à assister à l’audience. Le juge n'a pas autorisé son avocat à plaider non coupable pour lui, il lui a plutôt ordonné de plaider coupable en échange d'une peine plus légère.

M. Si a refusé de plaider coupable et a plaidé non coupable pour lui-même. À la fin de l'audience, le juge lui a demandé de signer une déclaration dans laquelle il promettait de cesser de pratiquer le Falun Gong et de participer à des activités liées au Falun Gong. M. Si a refusé.

Le juge l'a condamné deux jours plus tard.

Un couple marié et leur fils ont été condamnés à de lourdes peines pour leur croyance spirituelle

Un couple marié de la ville de Xiaogan, dans la province du Hubei, a été condamné à la prison pour sa croyance dans le Falun Gong vers le début du mois de décembre 2020. Leur fils, qui ne pratique pas le Falun Gong, a été impliqué et a été lui aussi condamné.

Arrestations et violente mise à sac du domicile

M. Xu Zhangqing, un employé du gouvernement et son épouse, Mme Tu Ailian, une enseignante de l'école primaire à la retraite, vivaient avec leur fils, M. Xu Gaorui et leur belle-fille Mme Chen Chunyan, et leur petite-fille d'un an.

Vers 21 h 30, le 26 septembre 2019, juste au moment où Mme Chen finissait de donner le bain à son bébé, deux policiers et un responsable du village ont frappé à la porte. Les policiers ont dit qu'ils se souciaient de la famille et donc qu'ils venaient leur rendre visite.

En entrant, un policier a fait le tour de la maison et a vérifié ce que la famille avait chez elle. Un autre policier a passé un appel téléphonique, et d'autres policiers se sont présentés et ont arrêté le mari de Mme Chen et ses beaux-parents. Ils ont dit à Mme Chen qu'ils allaient juste leur poser quelques questions et qu'ils les relâcheraient bientôt.

Peu de temps après être partis, une autre équipe de policiers est arrivée et a mis sens dessus dessous le domicile de la famille. Une policière a étroitement surveillé Mme Chen et l'a suivie même quand elle est allée aux toilettes. Quand Mme Chen a couché sa fille, les policiers ne lui ont pas permis de fermer la porte, pendant qu'ils saccageaient le domicile.

Après avoir fini de fouiller les autres pièces, les policiers sont entrés dans la chambre de Mme Chen. Elle était assise sur le côté du lit et elle tenait sa fille dans ses bras. La fillette s'était endormie. Les policiers ont tiré de force Mme Chen du lit. Elle est tombée par terre, tout en tenant sa fille dans ses bras. Quand les policiers ont essayé de la tirer vers le haut, la petite fille a failli tomber.

Mme Chen et sa fille ont été amenées au salon. Mme Chen s'est assise sur le canapé. La petite-fille était si effrayée qu'elle a éclaté en sanglots et s'est cachée dans les bras de sa mère.

La police a conduit Mme Chen dans la chambre de sa belle-famille pour qu'elle ne voie pas à quel point ils saccageaient sa chambre. Ils ont fermé la porte et ont laissé une policière sur place pour la surveiller.

Pendant la descente, les policiers n'ont pas allumé leur caméra corporelle comme l'exige la loi. Finalement, quand ils ont eu terminé vers 3 h du matin, ils ont rassemblé tous les objets confisqués, y compris les couches de la petite fille, dans le salon et ont crié après Mme Chen. Ils lui ont donné l'ordre de signer la liste des objets confisqués et lui ont dit qu'elle s'exposerait à de graves conséquences si elle ne la signait pas. Comme elle n'a pas obtempéré, la police a demandé au secrétaire du village et à un autre responsable, qui était aussi venu, de mettre leurs empreintes digitales sur le document.

Au moment où la police est partie, les lieux étaient presque vides, il ne restait que quelques appareils et quelques imprimantes. Près de 400 000 yuans d'objets de valeur, y compris de l'argent liquide, ont été confisqués. Deux policiers sont restés pour surveiller Mme Chen : l'un était dans le salon et l'autre se tenait à la porte d'entrée.

Vers 9 h du matin, les deux policiers sont également partis. Mme Chen a pris sa fille et a essayé de sortir pour aller lui chercher à manger. Dès qu'elle est arrivée au rez-de-chaussée, les deux policiers sont revenus et l'ont arrêtée. Ils l'ont ramenée chez elle et ils ont confisqué plus de choses encore. Même des tableaux, qui étaient des cadeaux que Mme Chen et son mari avaient reçus lors de leur mariage, ont également été enlevés des murs.

Pour éviter les harcèlements fréquents, Mme Chen s'est installée chez un parent, mais la police l'a suivie jusque là. Elle a ensuite été contrainte de se déplacer avec son bébé.

Les membres de la famille harcelés

Après leurs arrestations, Mme Tu a été gardée au centre de détention de la ville d'Anlu, son mari et son fils ont été envoyés au centre de détention de Xiaonan. Leurs arrestations ont été approuvées par le parquet du district de Xiaonan, le 24 octobre 2019.

La mère octogénaire de M. Xu, qui était encore en train de se remettre de deux accidents vasculaires cérébraux dont elle avait été victime en 2018, est arrivée à se rendre au poste de police de Xiaonan avec deux proches, des septuagénaires, pour demander qu'on libère ses êtres chers. La police a arrêté ses deux proches et les a envoyés au poste de police de Xinpu pour un interrogatoire. Lorsque l'un d'entre eux a commencé à se sentir étourdi en raison d'une hypertension artérielle, la police les a envoyés à leur poste de police local, où ils ont été détenus et interrogés pendant quelques heures de plus, avant d'être libérés.

Un jour, en novembre 2019, des policiers ont emmené la mère de Mme Chen chez M. Xu et Mme Tu et se sont emparés de certaines des choses restantes.

Le bureau de la sécurité intérieure de Xiaonan a présenté l'affaire de la famille au parquet du district de Xiaonan en décembre 2019.

Quand l'avocat de la famille leur a rendu visite le 29 juin 2020, la police et le personnel du comité résidentiel ont harcelé la mère âgée de M. Xu Zhangqing et la mère de Mme Chen et ont tenté de les forcer à renvoyer l'avocat. De plus, l'oncle de Mme Chen et d'autres membres de la famille ont aussi été harcelés. La police s'est rendue à leur domicile et a exigé de connaître leurs noms, leurs numéros de téléphone et les informations concernant leurs employeurs.

Peines d'emprisonnement

La famille de trois personnes a comparu devant le tribunal de la ville d'Anlu le 17 novembre 2020. C'était la première fois que Mme Tu, son mari et leur fils se revoyaient après leur arrestation un an plus tôt. L'avocat de la famille a plaidé non coupable pour eux et a demandé leur acquittement.

Le juge a condamné la famille à la prison le 26 novembre : M. Xu Zhangqing a été condamné à sept ans et neuf mois, Mme Tu à sept ans et M. Xu Gaorui à sept ans et six mois. Chacun d'entre eux a également été condamné à une amende de 10 000 yuans.

L'avocat de la famille a fait appel auprès du tribunal intermédiaire de la ville de Xiaogan.

Une femme secrètement condamnée pour sa croyance, son père âgé de 90 ans tombe malade après s'être vu refuser une visite en prison

Un père âgé de plus de 90 ans est cloué au lit depuis qu'il est tombé malade à la mi-août 2020, deux mois après qu'on lui a refusé de rendre visite à sa fille de 50 ans, qui a été détenue au secret pendant plus d'un an et qui a été secrètement condamnée à cinq ans de prison en raison de sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Li Qian, de la ville de Kunming, province du Yunnan, s'est rendue à un poste de police local le 2 septembre 2019, après avoir soupçonné la police de l'avoir surveillée parce qu'elle pratique le Falun Gong. Elle a exhorté la police à ne pas participer à la persécution du Falun Gong, et leur a donné des documents d'information en partant.

En voyant les documents, la police a voulu savoir comment elle se les était procurés, et ils l'ont ensuite ramenée chez elle et ont fouillé sa maison. Son ordinateur, des livres du Falun Gong et des documents ont été confisqués. Elle a ensuite été emmenée au centre de détention de la ville de Kunming.

La police n'a pas informé le père de Mme Li de son arrestation. Après avoir appris par une personne de son entourage que sa fille était détenue, le vieil homme s'est rendu au poste de police pour demander sa libération, mais on lui a simplement remis un avis de mise en détention. Depuis, il n'a reçu aucune information au sujet de son dossier, et il n'a pas non plus été autorisé à lui rendre visite.

Le 24 avril 2020, Mme Li a été secrètement condamnée à cinq ans de prison et a reçu une amende de 10 000 yuans de la part du tribunal du district de Xishan.

En juin 2020, un interne qui avait été touché par le dossier de Mme Li a engagé un avocat pour elle, afin de l'aider à faire appel du verdict. Lorsque l'avocat s'est rendu au centre de détention, il a appris que Mme Li avait été transférée à la prison pour femmes no 2 de la province du Yunnan, le 20 juin 2020.

Après que l'avocat a informé le père de Mme Li de sa situation, le vieil homme s'est rendu à la prison pour lui rendre visite. Or, les gardes, rétorquant qu'il n'avait pas de lettre du poste de police local pour prouver qu'il était le père de Mme Li, ont refusé de lui laisser voir sa fille. Ils ne l'ont pas non plus laissé déposer de l'argent pour elle afin qu'elle puisse s'acheter des affaires de première nécessité.

Une femme du Shandong condamnée pour sa foi, les membres de sa famille sont également visés

Mme Zhan Zhongxiang, une habitante de la ville de Pingdu, dans la province du Shandong, a été arrêtée le 24 septembre 2019 dans un marché de fermiers, en même temps que deux autres pratiquantes de Falun Gong, Mme Zhou Jun et sa tante Mme Zhou Yuxiang. Mme Zhou Jun et Mme Zhou Yuxiang ont été condamnées respectivement à un an et quatre ans de prison, le 30 juillet 2020, mais l'affaire de Mme Zhan a pris plus de temps pour être résolue.

Mme Zhan Zhongxiang

Mme Zhan a été jugée par le tribunal du district de Huangdao lors d'une audience vidéo au centre de détention de Pudong le 12 août 2020. Son avocat a plaidé non coupable pour elle.

L'avocat a réfuté les accusations du procureur contre Mme Zhan concernant la distribution des documents de Falun Gong et a déclaré que d'après le témoignage du témoin Han Xiaodong, il n'y avait aucune preuve indiquant que les documents qu'il avait reçus avaient été distribués par Mme Zhan.

Puis le procureur a reproché à Mme Zhan d'avoir parlé du Falun Gong au mariage de son fils. L'avocat de Mme Zhan a répondu : « Tout citoyen a le droit de parler de sa croyance, y compris les pratiquants de Falun Gong. C'est tout à fait normal. C'est la liberté de croyance de chacun. »

Avant la fin de l'audience, le juge Ou Xiaobin a demandé à Mme Zhan : « Plaidez-vous coupable ? »

Le lendemain de l'arrestation de Mme Zhan, son fils, M. Shao Zhanpeng, a été battu par les policiers et a été gravement blessé à l'œil droit et aux côtes, pour s'être renseigné sur son affaire au poste de police. Il avait également des ecchymoses sur tout le corps.

La police a reproché au fils de Mme Zhan d'avoir transmis au site web Minghui.org des informations concernant les coups que les policiers ont infligés à M. Shao. Ils l'ont harcelé, lui, son cousin et sa tante, pendant les mois qui ont suivi. Sa tante a été arrêtée le 22 octobre 2019, après avoir été trompée pour qu'elle se rende au poste de police, et elle a été accusée « d'obstruction à l'application de la loi ». Elle a ensuite été condamnée à un an et deux mois de prison.

M. Shao a été arrêté le 29 juillet 2020, deux semaines avant l'audience de Mme Zhan. Il a été détenu sous l'inculpation de « perturbation de l'ordre social » et de « vol qualifié ». Après plus de deux mois de détention, il a été jugé par le tribunal municipal de Pingdu le 10 octobre et le 6 novembre. Le juge a révélé qu'il envisageait de condamner M. Shao à trois ans et demi ou quatre ans de prison pour sa « mauvaise attitude ».

Les 26 et 27 octobre 2020, le neveu et la sœur de Mme Zhan ont également été arrêtés. Au moment où nous écrivons ces lignes, on ne sait pas clairement s'ils ont été libérés.

Des arrestations arbitraires

Deux habitants du Jilin condamnés pour avoir posté des cartes de souhaits contenant des informations au sujet de leur croyance

Mme Zhang Lijuan et son fils M. Cao Boyu du district de Yitong, dans la province du Jilin, ont été condamnés à la prison en décembre 2020 pour avoir pratiqué le Falun Gong.

Mme Zhang Lijuan et son fils M. Cao Boyu ont été arrêtés dans la rue et à la maison, respectivement, le 20 juillet 2020. La police a saccagé leur résidence et a emporté leurs livres, documents, photo du fondateur du Falun Gong, ordinateur, imprimante et autres fournitures de bureau. Tous deux ont été emmenés au centre de détention de la ville de Liaoyuan, à environ 64 kilomètres de Yitong. Alors que M. Cao a été libéré un mois plus tard, Mme Zhang est toujours en détention.

Une autre pratiquante, Mme Li Xiaojuan, a été arrêtée à son domicile le 10 août 2020. Elle est aussi détenue au centre de détention de Liaoyuan. Son mari, M. Wang, qui ne pratique pas le Falun Gong, a été emmené au poste de police et a été intimidé. La police l’a seulement libéré après qu’il a signé une déclaration pour dénoncer le Falun Gong.

Les trois pratiquants ont été visés parce qu’ils s’étaient rendus dans la ville de Liaoyuan en janvier 2020 et avaient envoyé par la poste des cartes de souhaits avec des informations sur le Falun Gong au public. Ils ont été signalés par des employés du bureau de poste et ont ensuite été arrêtés.

Mme Zhang et Mme Li ont été jugées par le tribunal du district de Xi’an à Liaoyuan par vidéoconférence le 11 novembre 2020. Mme Zhang a été condamnée à quatre ans avec une amende de 3000 yuans. Mme Li a été condamnée à un an avec un an et demi de probation. Elle a également été condamnée à une amende de 2000 yuans.

Arrêté alors qu'il étudiait le livre de sa croyance, un homme du Hunan est condamné à une peine de quatre ans

M. Lu Yongliang, 62 ans, de la ville de Yueyang, dans la province du Hunan, a été condamné à une peine de quatre ans et à une amende de 5000 yuans le 20 juillet 2020.

M. Lu Yongliang, âgé de 62 ans, a été arrêté à son domicile le 27 mai 2019, alors qu'il étudiait le Falun Gong avec plusieurs autres pratiquants. Quatre des pratiquants et l'épouse de M. Lu ont ensuite été interrogés et intimidés par la police. Certains de leurs témoignages ont été présentés par la police comme preuves dans l'accusation contre M. Lu.

La police a soumis le dossier de M. Lu au parquet du district de Lou le 2 juillet 2019. Le procureur a rejeté son dossier à deux reprises pour insuffisance de preuves avant de l'inculper et de transmettre son dossier au tribunal du district de Lou le 26 décembre.

Le tribunal du district de Lou a ensuite transféré l'affaire de M. Lu au tribunal du district de Pingjiang, qui l'a finalement condamné.

Depuis son arrestation, on a refusé à M. Lu les visites de sa famille. Après avoir passé un an au centre de détention no 1 de la ville de Yueyang, il a été conduit à l'hôpital psychiatrique de réadaptation de Yueyang au début du mois de juin 2020. Lorsque sa famille s'est rendue au centre de détention pour s'enquérir de sa situation, les gardiens leur ont dit que M. Lu se portait bien au centre de détention sans leur dire qu'il avait été transféré.

Le tribunal du district de Pingjiang a annoncé son verdict le 20 juillet 2020, date du 21e anniversaire de la persécution du Falun Gong. Son ordinateur, son imprimante, son graveur de DVD et son agrafeuse, confisqués lors de son arrestation, ont été officiellement saisis. Il a également été condamné à payer l'amende de 5000 yuans au plus tard dix jours après l'annonce du verdict.

Un habitant du Guangdong condamné à trois ans de prison pour avoir parlé de sa croyance

M. Liu, un natif de la ville de Handan, province du Hebei, qui travaillait à Zhuhai, a été arrêté le 1er novembre 2019, après avoir été signalé pour avoir écrit « Falun Dafa est bon » dans un lieu public.

Après son inculpation, le tribunal du district de Doumen lui a attribué un avocat, au début de l'année 2020. Après avoir découvert que cet avocat nommé par le tribunal avait été chargé de plaider coupable pour lui, M. Liu a refusé d'être représenté par ce dernier. Il a donc demandé à sa famille d'engager un autre avocat, qui plaiderait alors non coupable. Il a rencontré son propre avocat au centre de détention en avril.

M. Liu a comparu devant le tribunal du district de Doumen, le 29 juin 2020. Le témoin qui l'a accusé d'avoir écrit « Falun Dafa est bon » a déclaré qu'il a vu M. Liu écrire ce message plusieurs fois. Pour voir cela, le témoin avait utilisé la fonction « localisation » de son téléphone portable, mais il n'a pas donné d'explications détaillées sur la façon dont il avait pu retracer les déplacements de M. Liu.

L'avocat de M. Liu a dit que c'était illégal de la part du témoin de surveiller les activités quotidiennes de son client. Il a demandé que M. Liu soit acquitté.

M. Liu a été condamné à trois ans de prison vers le mois de novembre 2020, et attend maintenant le résultat de son appel au centre de détention no 2 du district de Doumen à Zhuhai.

Arrêté au milieu de la nuit, un couple du Guangxi reçoit une peine de prison ; le mari a un problème de santé au centre de détention

Un groupe d'agents a frappé à la porte de M. Xie Jianxin et Mme Zhao Renyuan vers minuit le 5 février 2020, et ils ont dit qu'ils étaient là pour prendre leur température. Comme M. Xie a refusé d'ouvrir la porte, la police est entrée par effraction et l'a arrêté ainsi que son épouse. Leurs livres de Falun Gong et d'autres documents connexes ont été confisqués.

Lorsque la famille du couple a appelé la police le 8 février pour s'informer du cas, un agent de police a dit qu'ils avaient été arrêtés pour avoir distribué des documents concernant le Falun Gong, mais il a refusé de donner toute autre information.

La famille du couple a appelé la police à nouveau le 15 février et a demandé où ils se trouvaient. La police a d'abord refusé de révéler quoi que ce soit et a insisté pour qu'ils attendent l'avis de détention. Mais quand la famille a demandé s'ils cachaient quelque chose et a exigé de pouvoir envoyer des vêtements d'hiver et de la literie au couple, la police a cédé et a révélé qu'ils étaient détenus au centre de détention no 2 de Jinjiiling.

Cependant, lorsque la famille du couple a contacté le centre de détention, les gardiens ont refusé à plusieurs reprises leur demande de visite. Les gardiens du centre de détention ont également empêché l’avocat de Mme Zhao de la rencontrer et ont refusé de lui transmettre sa lettre lorsque le 18 juin, il est allé chercher sa signature sur un formulaire de procuration.

Le couple a été jugé à la cour du district de Xiufeng par vidéoconférence le 6 novembre 2020. Leur avocat a soumis une réponse à l'accusation pour eux. Ils ont aussi agi comme témoin en leur propre défense et ont expliqué comment ils avaient bénéficié de la pratique du Falun Gong.

Il semblerait que M. Xie ait de nouveau des saignements gastro-intestinaux au centre de détention. Sa famille est très inquiète pour sa santé.

Violation de la procédure judiciaire

Une femme de Pékin condamnée chez elle pour un dossier datant de sept ans

En décembre 2020, Mme Fan Jirong, de Pékin, a été condamnée à domicile pour sa croyance dans le Falun Gong.

Un total de dix juges et greffiers du tribunal du district de Changping sont allés au domicile de Mme Fan Jirong le 27 novembre 2020, et ont annoncé qu'ils réactivaient son dossier de 2013 pour avoir mis en place des banderoles du Falun Gong. Ils ont ensuite ordonné à trois auxiliaires médicaux d'urgence, qui étaient venus en ambulance, d'examiner Mme Fan. Après que les auxiliaires médicaux eurent dit que Mme Fan ne devrait pas être détenue à cause de sa santé, les juges ont tenu une audience à son domicile.

Les juges sont revenus le 3 décembre et ont annoncé qu'elle était condamnée à une peine de quatre ans et à une amende de 10 000 yuans. Elle se prépare à faire appel du verdict.

Trois femmes condamnées à des peines de prison prédéterminées, les familles maintenues dans l'ignorance des résultats de l'appel

C'est dans l'après-midi du 12 avril 2019 que Mme Li Yuemian, Mme Zheng Yanmei, et Mme Bian Yanjuan, de la ville de Xinji, province du Hebei ont été arrêtées après avoir été signalées parce qu'elles distribuaient des documents concernant le Falun Gong.

Le lendemain, la police les a placées en détention pénale au centre de détention de Hengshui et le 30 avril, le parquet local approuvait leur arrestation. Les plus de 200 exemplaires de documents de Falun Gong, comprenant des DVD, des brochures et des affiches, ont été utilisés comme preuves contre elles.

Les pratiquantes ont fait deux comparutions conjointes au tribunal, la première le 8 novembre 2019 et la seconde le 8 janvier 2020. En mars 2020, le juge a annoncé leurs verdicts : Mme Bian a été condamnée à deux ans et trois mois assortis d'une amende de 10 000 yuans, Mme Zheng a été condamnée à deux ans et deux mois et à une amende de 9000 yuans, et Mme Li a été condamnée à deux ans assortis d'une amende de 8000 yuans.

Les pratiquants ont constaté que les verdicts étaient datés du 26 décembre 2019, avant même leur comparution pour une deuxième audience.

Un homme du Guangdong arrêté arbitrairement, la police supprime la surveillance vidéo

M. Pan Peide, un travailleur à la retraite de 64 ans de la ville de Maoming, province du Guangdong, a été trompé par des policiers qui prétendaient être des livreurs et il leur a ouvert la porte. Huit policiers ont fouillé son domicile et l'ont arrêté. Ils l'ont emmené dans son autre résidence et l'ont également saccagée. Dans la soirée, M. Pan a été interrogé au département de police du district de Kaifa sans qu'on lui donne de quoi manger ou à boire.

Le lendemain, M. Pan a été admis au centre de détention no 1 de la ville de Maoming. Sa famille a reçu son avis de détention pénale le 18 septembre.

Quand les deux fils de M. Pan se sont rendus au bureau de gestion des biens pour regarder l'enregistrement vidéo de l'arrestation de leur père, un membre du personnel leur a dit que la police leur avait déjà fait effacer la vidéo.

M. Pan a comparu devant le tribunal le 24 novembre 2020. Après plus d'un an de détention, il était si faible qu'il était incapable de marcher tout seul. Le 17 décembre, le juge président Ke Xuejun l'a condamné à trois ans de prison.

Rejet de l'appel d'une femme de Pékin concernant une peine de prison injustifiée

Mme Li Yuhua de Pékin, 67 ans, a été arrêtée le 22 mai 2019 et condamnée par le tribunal de Fengtai à un an d'emprisonnement assorti d'une amende de 1000 yuans le 29 septembre 2020.

Dans son appel, Mme Li a fait état de plusieurs violations des procédures légales.

Elle a déclaré que les agents de police Niu Bo et Song Dongming ne portaient pas leur uniforme ni n'ont montré leurs papiers d'identité lors de son arrestation. Lorsqu'un policier retraité qui passait par là a essayé de les arrêter, Niu et Song n'ont pas écouté et ils ont reproché à Mme Li d'avoir tenté de distribuer des documents de Falun Gong aux passants.

Mme Li a également déclaré que le tribunal de Fengtai avait désigné l'avocat Shang Wei pour la représenter. Après que Shang l'a trompée pour qu'elle signe son document de représentation, il lui a dit : « Le tribunal local m'a embauché pour une durée de quinze ans afin de représenter les pratiquants de Falun Gong. Je plaide coupable en leur nom et la plupart d'entre eux ont été condamnés et envoyés en prison. »

Au cours de ses audiences, le juge-président du tribunal a pris la lettre de défense qu'elle avait préparée et a ordonné à Shang de plaider coupable pour elle, malgré son désaccord.

Les agents de police Niu et Song ont présenté quelques DVD de Falun Gong en guise de preuves de l'accusation contre elle, mais Mme Li a affirmé que ces DVD ne lui appartenaient pas et qu'elle ne savait pas où les policiers les avaient obtenus. Elle a déclaré que le juge ne s'était même pas donné la peine de confirmer s'il s'agissait de ses biens et qu'il avait également ignoré sa demande de les visionner au tribunal afin de vérifier si les DVD étaient des éléments suffisants pour prouver les charges retenues contre elle.

Son appel a été rejeté en décembre 2020 par la cour intermédiaire no 2 de Pékin.

Une femme de 72 ans condamnée à sept ans de prison à son insu

Le 14 juillet 2020, trois membres du personnel judiciaire et trois policiers ont fait irruption au domicile de Mme Dong Shuxian et ont déclaré qu'ils étaient là pour l'emmener en prison pour y purge les sept ans auxquels elle avait été condamnée pour pratiquer le Falun Gong.

Mme Dong, une femme de 72 ans de la ville de Chaoyang, province du Liaoning, était en état de choc. Elle a demandé à Geng Hongyan, le président du tribunal de Shuangta : « Qu'ai-je donc fait ? Je suis restée à la maison et ne sais rien. Pourquoi suis-je condamnée à sept ans ? Quelle loi ai-je enfreinte ? Vous devez me montrer les documents. »

Geng n'a rien dit. Un agent du poste de police de Qianjin a déclaré qu'ils obéissaient à un ordre de leurs supérieurs.

La police a emmené Mme Dong à l'hôpital pour un examen médical, où il a été constaté qu'elle souffrait d'une pression artérielle dangereusement élevée. La prison locale ayant refusé de l'incarcérer, les agents ont ramené Mme Dong à l'hôpital. Sa tension artérielle demeurant élevée, ils ont dû la ramener chez elle tard dans la nuit.

Le 20 août, les trois mêmes agents sont revenus au domicile de Mme Dong. Ils l'ont emmenée chez un spécialiste qui l'a examinée avec les appareils les plus modernes. Elle ne remplissait toujours pas les exigences sanitaires permettant son incarcération.

On ignore si les autorités continueront à tenter de faire emprisonner Mme Dong.

Au cours des deux dernières décennies, Mme Dong a été arrêtée à plusieurs reprises pour sa croyance et a purgé des peines dans un centre de lavage de cerveau et dans un camp de travaux forcés. Il a été rapporté que les autorités l'avaient prise pour cible cette fois-ci parce qu'elle avait déposé une plainte pénale en 2015 contre Jiang Zemin, l'ancien chef du régime communiste chinois qui a ordonné la persécution du Falun Gong en 1999.

Arrestations et condamnations collectives

Treize habitants du Hebei condamnés à la prison pour avoir lu ensemble des livres de leur croyance

Treize habitants du district de Weichang, dans la province du Hebei, ont été arrêtés le 13 juillet 2019, alors qu'ils étudiaient ensemble les enseignements du Falun Gong. Le lendemain, la police a saccagé la plupart de leurs domiciles et a confisqué leurs livres de Falun Gong, leurs ordinateurs et leurs imprimantes.

Bien qu'en novembre 2019 le parquet du district de Luanping ait renvoyé les dossiers des pratiquants à la police pour insuffisance de preuves, cette dernière a refusé de libérer les pratiquants et a de nouveau présenté leurs dossiers un mois plus tard. Le procureur les a inculpés le 19 janvier 2020, et a transféré leurs dossiers au tribunal du district de Luanping.

Les pratiquants ont été jugés le 28 septembre 2020, et condamnés vers le 30 octobre 2020.

M. Liu Zhifeng a été condamné à six ans et à une amende de 10 000 yuans. M. Wang Guangxue a été condamné à cinq ans et à une amende de 10 000 yuans. M. Wang Yongxing et Mme Wang Haiqin ont été condamnés chacun à quatre ans et à une amende de 10 000 yuans. M. Chen Haidong, Mme Wang Sufang et Mme Du Guilan ont été condamnés chacun à un an et huit mois et à une amende de 5000 yuans. Mme Ge Sufen a été condamnée à un an et six mois et à une amende de 5000 yuans. Mme Li Yanhua a été condamnée à un an et trois mois, avec deux ans de mise à l'épreuve, et à une amende de 5000 yuans. Mme Liu Lina, Mme Wang Haibing, Mme Tang Fengxia et Mme Liu Fengxia ont été condamnées chacune à un an et deux mois, avec deux ans de mise à l'épreuve et à une amende de 5000 yuans.

Ville de Zunhua, province du Hebei : 12 pratiquants de Falun Gong condamnés de 2 à 8 ans

Le 6 juillet 2019, plus de trois cents policiers ont été mobilisés pour rassembler les pratiquants de Falun Gong dans la ville de Zunhua, dans la province du Hebei. Un chef de la police a révélé qu'ils avaient surveillé les téléphones portables des pratiquants pendant deux mois avant de procéder à l'opération. Au total, dix-neuf pratiquants ont été arrêtés ce jour-là.

Mme Wang Ruiling et son mari, M. Ma Kuo, ont été arrêtés à leur domicile vers 3 heures du matin. La police a saccagé leur domicile et confisqué leurs livres de Falun Gong, leur ordinateur portable, leur imprimante, leur papier d'impression et tout l'argent liquide qu'ils gardaient chez eux, y compris l'argent dans leur coffre-fort.

M. Wang Jian a également été arrêté vers 3 heures du matin. Un groupe d'agents a escaladé leur clôture et est entré par effraction. M. Wang et sa femme ont été réveillés par un chien qui aboyait. La police a immédiatement emmené M. Wang et a ensuite saccagé la maison. Ils sont revenus dans l'après-midi et ont de nouveau saccagé la maison.

Vers 4 heures du matin, un groupe d'agents a escaladé la clôture autour de la cour de Mme Lin Xiuzhen, ils sont entrés par effraction dans sa maison et l'ont arrêtée.

L'un des douze pratiquants condamnés, M. Zhang Yuming, a été arrêté le 2 juillet pour avoir parlé du Falun Gong à des gens dans un marché. Huit agents ont mis sa maison à sac et ont confisqué ses livres de Falun Gong, une photo du fondateur du Falun Gong, plusieurs téléphones portables, deux ordinateurs, une imprimante et du papier d'impression.

Les douze pratiquants ont été jugés par le tribunal de la ville de Zunhua les 17, 19 et 23 décembre 2019, avant d'être secrètement condamnés le 27 novembre 2020.

Mme Wang Ruiling, 68 ans, a été condamnée à huit ans et à une amende de 10 000 yuans. M. Zhang Yuming, 65 ans, a été condamné à sept ans et à une amende de 6000 yuans. M. Wang Jian, 70 ans, a été condamné à sept ans et à une amende de 5000 yuans. Mme Tian Shuxue, 82 ans, a été condamnée à cinq ans et six mois et à une amende de 6000 yuans. Mme Zhang Qin, 78 ans, a été condamnée à quatre ans et six mois et à une amende de 5000 yuans.

Les sept autres pratiquants dont Mme Sheng Jinling, Mme Lu Cuihua, Mme Guo Shuhuan, Mme Gao Jingru (épouse de M. Wang Jian), Mme Lin Xiuzhen, M. Wang Kun et M. Ma Kuo, ont été condamnés à des peines de prison de deux à cinq ans et à des amendes de 2000 à 5000 yuans.

Des arrestations collectives dans quatre provinces différentes

Vous trouverez ci-dessous un aperçu des autres arrestations et condamnations de groupes dans les provinces du Hubei, Jiangxi, Sichuan et Heilongjiang

Le 23 juillet 2020, cinq pratiquants de Falun Gong de la ville de Wuxue, province du Hubei, ont été condamnés à de lourdes peines de prison allant de quatre à dix ans. Un pratiquant a été condamné à une amende de 10 000 yuans, tandis que les autres ont été condamnés à une amende de 20 000 yuans chacun. Ces peines ont été prononcées plus de deux ans après leur arrestation du 3 février 2018.

Cinq habitants de la ville de Nanchang, province du Jiangxi, ont été condamnés le 22 octobre 2020, plus d'un an après leur arrestation en juillet 2019. Leurs peines de prison allaient de 2 à 7,5 ans. Ils ont également été condamnés à des amendes allant de 30 000 à 100 000 yuans.

Les autorités de la ville de Chengdu, province du Sichuan, ont procédé à des arrestations de masse le 10 juillet 2019 et ont arrêté plus de 40 pratiquants. La plupart des pratiquants ont été libérés, mais quatre sont restés en détention et ont été condamnés en décembre 2020 à des peines de prison allant de 7,5 ans à 11,5 ans.

Toujours dans la province du Sichuan, la police du district de Dazhu a arrêté un groupe de cinq pratiquants le 27 juillet 2019. Tous ont été condamnés à des peines de 2 à 7,5 ans le 29 décembre 2020, tout comme un sixième pratiquant arrêté le 28 août 2019.

Dans la ville de Harbin, province du Heilongjiang, quatre pratiquants et un membre de leur famille ont été condamnés à des peines de prison allant de 22 mois à 4 ans. Ils ont été arrêtés en avril 2019 et condamnés en décembre 2020.

Condamnés pour avoir maintenu leur croyance qui les a transformés

Un jeune homme de 25 ans écope de 5 ans et demi pour être allé raconter à d’autres comment le Falun Gong l’avait guéri de sa dépression

M. Song Yucen, 25 ans, de la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning, a été condamné à 5 ans et demi le 29 décembre 2020 en raison de sa pratique du Falun Gong, à qui il attribue à la guérison de sa dépression.

En 2006, quand il avait 11 ans, son père a eu un accident vasculaire cérébral. La même année, sa mère a perdu son emploi. Il s'est senti inférieur aux autres et est devenu dépressif.

Après avoir obtenu son diplôme universitaire, il s'est fait escroquer de 40 000 yuans en cherchant un emploi, ce qui a aggravé sa dépression. Il a été licencié en janvier 2019 pour incompétence. Il a essayé de nombreuses choses pour guérir de sa dépression, mais en vain. Il a tenté de se suicider et s'est enfui de chez lui à plusieurs reprises. Toute la famille a souffert avec lui.

En désespoir de cause, il s'est souvenu du Falun Gong, dont son grand-père lui avait parlé quand il était petit. Deux mois après avoir commencé la pratique, il s'est mis à penser raisonnablement et à parler normalement. Il s'est remis de sa dépression.

Heureux et enthousiaste, il s'est rendu à l'hôpital pour raconter son expérience à d'autres patients, mais une infirmière l'a signalé et on l'a arrêté le 29 mars 2019. Le lendemain, la police l'a détenu au centre de détention du district de Heping.

Le procureur du district de Heping a approuvé l'arrestation de M. Song le 30 avril 2019. Le procureur a renvoyé son dossier deux fois à la police à fin juillet et le 17 octobre pour insuffisance de preuves. Après que la police a soumis son dossier pour la troisième fois le 17 novembre, le procureur l'a inculpé et a porté son cas devant le tribunal du district de Heping.

M. Song a été jugé par le tribunal du district de Heping le 16 juin 2020 et condamné à 5 ans et demi le 29 décembre 2020.

Un voyou devenu père de famille condamné à trois ans et demi pour avoir soutenu la foi qui lui a transformé la vie

M. Zhu Zhaoshui, 66 ans, habitant de la ville de Shulan, province du Jilin, a été condamné à 3 ans et demi pour avoir pratiqué le Falun Gong.

M. Zhu a été arrêté le 10 septembre 2019 et détenu au centre de détention de la ville de Shulan. Il a comparu devant le tribunal de la ville de Shulan le 19 décembre 2019. Sa famille a appris en novembre 2020 qu'il avait été condamné. Sa mère, 93 ans, pleure tous les jours à cause de son calvaire et attend avec impatience le retour de son fils.

M. Zhu a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998. Ceux qui l'ont connu avant ont été surpris de voir les changements qu'il a connus après qu'il a commencé la pratique.

Autrefois grand fumeur et buveur, il engageait souvent des combats avec les gens grâce à ses compétences en arts martiaux. M. Zhu a cessé de fumer et de boire et ne se bat plus.

Il est devenu humble, honnête, doux et gentil. Il a pris soin de sa femme alitée pendant plus de dix ans, jusqu'à sa mort. Il a ensuite invité sa mère, qui avait un fort tempérament, à emménager avec lui, car aucun de ses frères et sœurs ne voulait s'occuper d'elle.

Parce qu'il a refusé de renoncer au Falun Gong, M. Zhu a été arrêté à plusieurs reprises et torturé pendant sa détention.

Un fils dévoué condamné à trois ans pour sa croyance

M. Wei Yuexing de la ville d'Anyang, province du Henan, 60 ans, était auparavant vendeur pour une société pharmaceutique. Il souffrait d'un problème d'estomac persistant qui a été guéri après qu'il a commencé à pratiquer le Falun Gong. Il vit selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et est connu pour sa dévotion envers ses parents.

Il y a des années, son père a subi une attaque et est tombé dans un état végétatif. M. Wei s'est occupé méticuleusement de lui, le nettoyait, le retournait dans son lit, enlevait le mucus de son tube de trachéotomie et changeait ses couches. Il a pris soin de son père pendant plus de quatre ans, jusqu'à sa mort. Malgré le fait qu'il a été alité pendant si longtemps, son père n'a jamais eu d'escarres.

La mère de M. Wei, qui avait près de 90 ans, a reçu un diagnostic de cancer colorectal. Après une opération, elle ne pouvait plus marcher et comptait sur son fils pour s'occuper d'elle avant qu'il ne soit arrêté.

M. Wei a été arrêté le 24 décembre 2019 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens dans une gare routière. Il a été jugé par le tribunal de district de Wenfeng lors d'une audience vidéo le 13 juillet 2020.

Le procureur a compté chaque feuille de papier des documents de Falun Gong confisqués comme une preuve contre lui. Le juge a condamné M. Wei à trois ans de prison et lui a imposé une amende de 5000 yuans. Après le rejet de son appel par la cour intermédiaire, on l'a conduit à la prison de Xinmi à la mi-octobre.

Un couple marié arrêté pour sa croyance dans le Falun Gong – Les rencontres avec l'avocat sont refusées

Le 4 septembre 2019, M. Liu Shehong et son épouse Mme Zhao Xiujuan ont été arrêtés dans la ville de Jingzhou, province du Hubei, alors qu'ils vivaient loin de chez eux pour éviter la persécution. Il a été confirmé le 3 décembre 2020 que M. Liu a été condamné à sept ans et demi et Mme Zhao à sept ans.

M. Liu Shehong

M. Liu a quitté l'école à l'âge de 16 ans et il est allé à Wuhan, une ville dans la même province, pour travailler dans une entreprise de transformation du bois. Peu après, il a rejoint un gang. À l'âge de 26 ans, il a commencé à prendre de la drogue. Il a purgé des peines de prison pour en avoir consommé, pour s'être battu et pour avoir escroqué des gens. Il a été libéré en juin 2004, mais son unité de travail l'a renvoyé. Quelques mois plus tard, il s'est remis à la drogue et a commencé à emprunter de l'argent à des amis, qui ont fini par cesser de lui en donner et l'évitaient.

Quand il a eu une quarantaine d'années, il était devenu un paria à Wuhan, alors il est retourné dans sa ville natale en décembre 2006. Son mode de vie avait ruiné sa santé. Il avait le teint sombre et souffrait d'œdème aux jambes. Il avait des difficultés à marcher. Sa mère pleurait tout le temps et ses compagnons au village pensaient qu'il pourrait mourir avant le Nouvel An chinois 2007. Il a commencé à emprunter de l'argent aux villageois, et chaque fois qu'il en avait, il achetait de la drogue avec. Sa mère était très inquiète, mais elle ne pouvait pas l'aider. Elle a même essayé de l'inciter à se suicider par noyade dans une rivière.

Quatre mois seulement après avoir commencé la pratique du Falun Gong en 2006, M. Liu a cessé de se droguer. Sa santé s'est rétablie et son teint a changé. Il avait l'air d'être en bien meilleure santé.

Après avoir appris le Falun Gong, il a essayé d'être une bonne personne et de vivre selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il ne jurait plus et ne se battait plus avec les gens, il est devenu un travailleur acharné qui aidait sa famille et d'autres personnes, et il a complètement changé. De nombreuses personnes qui le connaissaient auparavant ont été impressionnées par ses changements.

Il a été arrêté en décembre 2010 pour avoir parlé du Falun Gong aux gens et a été condamné à quatre ans de prison.

Voir aussi :

Octobre 2020 : 47 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance

En septembre 2020, 55 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés pour leur croyance

En août 2020, 41 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés pour leur croyance

En juillet 2020, 28 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance

139 pratiquants de Falun Gong condamnés à la prison pour leur croyance au cours du premier semestre de 2020

Entre janvier et mai 2020, 107 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance

89 pratiquants de Falun Gong condamnés en raison de leur croyance entre janvier et avril 2020

Pendant le confinement dû au coronavirus, 33 pratiquants de Falun Gong condamnés en Chine pour leur croyance

La persécution du Falun Gong continue en Chine malgré la pandémie de coronavirus

Les tribunaux du régime communiste chinois condamnent 193 pratiquants de Falun Gong alors que le nouveau coronavirus explose

Traduit de l’anglais