(Minghui.org) En novembre 2021, Minghui.org confirme qu’il y a eu soixante-trois (63) cas de pratiquants de Falun Gong condamnés en raison de leur croyance.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline de l’esprit et du corps que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Parmi les 63 cas nouvellement confirmés, un cas est survenu en 2020, trois en février 2021, deux en juillet 2021, quatre en septembre 2021, vingt-trois en octobre 2021 et trente en novembre 2021. En raison de la stricte censure en Chine, les persécutions ne peuvent pas toujours être signalées en temps utile et toutes les informations ne sont pas facilement accessibles.
Les pratiquants condamnés sont originaires de 33 villes de 17 provinces et municipalités. Le Shandong (10), l’Hebei (8), le Liaoning (8) sont les trois régions qui ont enregistré le plus grand nombre de cas. Les 14 autres régions ont signalé entre un et cinq cas.
Les peines de prison infligées aux pratiquants varient de six mois à dix ans, avec une moyenne de trois ans et deux mois. Certains pratiquants condamnés à de longues peines se sont également vu infliger de lourdes amendes. Un pratiquant de la province du Guizhou, en plus d’être condamné à dix ans de prison, a reçu une amende de 50 000 yuans par le tribunal. Lors de la fouille de son domicile, la police lui a confisqué 80 000 yuans. Un autre pratiquant de la province du Guangdong, condamné à huit ans, a été assujetti à une amende de 80 000 yuans.
Seize des pratiquants condamnés avaient plus de 60 ans, y compris des septuagénaires et des octogénaires. Un pratiquant de 79 ans a été condamné à quatre ans de prison.
Certains pratiquants ont été condamnés pour avoir expliqué aux gens comment le Falun Gong avait guéri leurs maladies ; d’autres ont été condamnés pour avoir sensibilisé le public à la persécution ; et une femme a été emprisonnée simplement parce qu’elle avait des couplets portant des messages sur le Falun Gong affichés sur sa porte.
Vous trouverez ci-dessous des aperçus des cas signalés en novembre 2021. La liste complète des pratiquants condamnés peut être téléchargée ici (PDF).
De lourdes peines
Trois habitants du Guizhou condamnés à des peines allant jusqu’à dix ans
Trois habitants du nouveau district de Guian (une ville du niveau d’un district), province du Guizhou, ont été condamnés à la prison par le tribunal du district de Nanming dans la ville de Guiyang, le 25 octobre 2021.
M. Zhang Tingxiang a été condamné à dix ans de prison et à une amende de 50 000 yuans.
Mme Zhang Wei a été condamnée à huit ans de prison et à une amende de 30 000 yuans.
Mme Pang Ping a été condamnée à trois ans de prison et à une amende de 10 000 yuans
Mme Zhang, 58 ans, et Mme Pang, 62 ans, toutes les deux employées à la retraite d’une usine de machineries, ont été arrêtées le 18 avril 2019 alors qu’elles distribuaient des documents d’information sur le Falun Gong.
M. Zhang, 52 ans, employé d’une autre usine de machineries, a été arrêté chez lui le 21 avril 2019 par plus de trente policiers. La police a confisqué ses livres de Falun Gong, son ordinateur, son téléphone portable et 80 000 yuans en espèces. Sa famille s’est rendue au centre de détention pour lui rendre visite, mais chaque fois elle a été repoussée et a été seulement autorisée à faire des dépôts en espèces pour lui.
La juge présidente, Yi Li, a participé activement à la condamnation des pratiquants de Falun Gong. Elle a déjà condamné à trois ans de prison en 2018, Mme Tian Deyu, septuagénaire et en 2020, Mme Li Yuanyou.
Un homme du Guangdong condamné à une lourde peine ainsi qu’à une amende élevée
M. Zeng Fanjie de la ville de Meizhou, province du Guangdong, a récemment été condamné à une peine de huit ans de prison et à une amende de 80 000 yuans.
M. Zeng Fanjie a été arrêté chez lui le 26 janvier 2021. Il a comparu à deux reprises devant le tribunal du district rural de Mei, d’abord le 20 juillet, puis le 23 septembre 2021. Son avocat a plaidé non coupable pour lui et a fait valoir l’absence de base légale pour la persécution. La famille de M. Zeng a assisté à la deuxième audience, qui n’a duré que vingt minutes.
M. Zeng n’est pas le seul de sa famille à avoir été persécuté pour sa pratique du Falun Gong. Son père, M. Zeng Haiping, a été arrêté le 21 juin 2018 et condamné à une peine de cinq ans de prison en mars 2019. Son beau-père, M. Zhu Xiansheng, a également purgé une peine de cinq ans et a été libéré fin 2020.
Cinq résidents du Hebei condamnés jusqu’à huit ans pour leur croyance
Le 15 octobre 2021, cinq habitants de la ville de Tangshan, province du Hebei, ont été condamnés à la prison pour leur pratique du Falun Gong.
Mme Geng Fuxia a été condamnée à huit ans de prison et à une amende de 10 000 yuans.
M. Wei Guoshen a été condamné à trois ans et huit mois et à une amende de 5000 yuans.
Mme Wang Xiuhong a été condamnée à trois ans et à une amende de 3000 yuans.
Mme Fu Ruiying a été condamnée à deux ans et à une amende de 3000 yuans.
Mme Lu Caiyun a été condamnée à un an et cinq mois et à une amende de 3000 yuans.
Le 18 juin 2020, les pratiquants ont été arrêtés lors d’un ratissage de la police. Mme Geng, Mme Fu et M. Wei ont ensuite été libérés sous caution en raison de problèmes de santé. Mme Lu et Mme Wang sont toujours en détention au centre de détention no 1 de la ville de Tangshan.
Le 15 septembre 2021, lors de l’audience au tribunal de Zunhua, M. Wei a témoigné que la police lui a recouvert la tête d’un sac en plastique rempli d’une substance inconnue à trois reprises en quelques heures. Il a failli suffoquer à cause des émanations et n’a pas pu s’arrêter de pleurer. La tête embrumée, il a répété ce que la police lui a dit de dire.
Le procureur a affirmé que sur les 18 400 yuans en espèces confisqués à M. Wei, la police avait rendu 8400 yuans, que M. Wei a dit n’avoir jamais reçus. M. Wei a ajouté que les agents du poste de police de Liushahe l’avaient intimidé et avaient de nouveau fouillé son domicile avant l’audience. La police l’a également forcé à signer et à apposer ses empreintes digitales sur un document indiquant que 10 000 des 18 400 yuans qui lui avaient été confisqués étaient une amende qui lui avait été infligée et qu’il ne devait pas non plus s’attendre à récupérer les 8400 yuans restants.
Lorsqu’elle s’est défendue, Mme Geng a présenté plusieurs amulettes du Falun Gong utilisées comme preuves pour l’accuser ainsi que pour accuser d’autres pratiquants. « Regardez-les ! Comment puis-je saper l’application de la loi avec ces objets ? » Elle a également dit que la pratique de sa croyance était un droit protégé par la Constitution.
Persécution financière par la police
Un homme du Shandong condamné à une peine de trois ans, 170 000 yuans confisqués par la police
M. Huang Zhili du district de Mengyin, province du Shandong, a été arrêté dans son appartement loué le 18 décembre 2020. La police a confisqué les 170 000 yuans en espèces qu’il avait préparés pour acheter une maison et a refusé de les restituer. Son fils et ses beaux-parents ont également été arrêtés et brièvement détenus.
Depuis, on a refusé à M. Huang les visites de sa famille. Il a été récemment rapporté qu’il a été condamné à une peine de trois ans en juillet 2021, et a été emmené à la prison de la province du Shandong.
C’est la deuxième fois que M. Huang, un homme de 48 ans originaire de la ville de Xuzhou, province du Jiangsu, est condamné pour sa pratique du Falun Gong.
M. Huang travaillait au service technique d’une usine de plaques de plâtre et a remporté le prix « 10 sous 30 ». Il a perdu son emploi après avoir été condamné à trois ans dans la prison de Wuxi, province du Jiangsu, à la suite d’une arrestation en avril 2007. Pour avoir refusé d’effectuer des travaux forcés, il a été détenu dans une équipe de gestion stricte pendant trente-deux jours en décembre 2009.
Pendant qu’il purgeait sa peine, sa femme est retournée chez ses parents à Mengyin avec leur fils de 8 ans. M. Huang s’y est également installé après avoir été libéré. Après que la police de Xuzhou l’a découvert, ils l’ont pourchassé à Mengyin et ont menacé d’annuler l’enregistrement du domicile de sa famille afin de le forcer à renoncer au Falun Gong.
Mme Zang Shuling une habitante de la ville de Laoling, province du Shandong, a été arrêtée le 24 mars 2021, alors qu’elle voyageait dans le district rural de Yanshan, province du Hebei. La police a confisqué sa voiture et d’autres biens personnels.
La police a ensuite soumis le cas de Mme Zang au parquet de la ville de Laoling. Sa famille a engagé un avocat pour elle, mais Huang Shuai, le vice-président du tribunal de la ville de Laoling, a tenté d’empêcher l’avocat de la représenter.
Mme Zang a été jugée lors d’une audience virtuelle le 16 octobre 2021. Son avocat a plaidé non coupable pour elle. Le juge l’a condamnée à une peine de trois ans et demi.
Avant son arrestation, le 2 juin 2020, la police s’est présentée chez elle. Le secrétaire local du village, qui accompagnait la police, a emprunté une échelle à l’un de ses voisins pour que la police puisse escalader sa clôture. Un autre voisin, qui a vu ce qui s’est passé, a dit à la police qu’il était illégal pour eux d’entrer dans le domicile de Mme Zang alors qu’il n’y avait personne. La police n’a pas écouté et a confisqué chez elle plus de 10 000 yuans en espèces, deux billets de dépôt bancaire de 20 000 yuans et deux imprimantes. Sa carte de débit a également été confisquée et son compte bancaire a été gelé par la suite.
La police a extorqué quatre membres d’une famille d’agriculteurs
Quatre agricultrices ont été trompées par la police qui les a amenées dans un centre de détention, où elles ont été condamnées à la prison pour leur croyance dans le Falun Gong.
Mmes Sun Yueqin, Xu Mingxia, Zhang Xifang et Zhang Meihua sont des habitantes du bourg de Xiedian, district rural de Guan, province du Shandong. Elles ont été arrêtées pour la première fois le 12 septembre 2018, alors qu’elles se rendaient dans le faubourg voisin de Ying, dans le district rural de Daming, dans la province du Hebei, pour distribuer des documents d’information sur le Falun Gong.
Les agents chargés de l’arrestation étaient du poste de police du faubourg de Ying. Le lendemain, Li Hongna et plusieurs autres agents du Département de police du district rural de Daming ont emmené les quatre femmes au centre de détention no 3 de la ville de Handan. Le district rural de Daming est placé sous la juridiction de la ville de Handan, dans la province du Hebei.
L’agent Li a mis à sac le domicile des quatre pratiquantes et a confisqué un grand nombre de leurs biens personnels. Les enfants ont été effrayés et ont pleuré pendant la descente de police. On rapporte qu’on a extorqué plus de 100 000 yuans à la famille de Mme Zhang Meihua. Son téléphone portable et son ordinateur ont également été saisis. Son mari a été traumatisé et a dû être hospitalisé pendant un mois après avoir fait une dépression nerveuse. On a extorqué au moins 30 000 yuans à chacune des trois autres pratiquantes.
Mme Zhang Meihua, Mme Zhang Xifang et Mme Xu ont été libérées le 2 novembre 2018. Mme Sun a été libérée quatre jours plus tard.
Bien que les pratiquantes n’aient jamais reçu de nouvelles de la police concernant leur affaire, le 4 novembre 2021, plusieurs agents du poste de police du district de Feixiang dans la ville de Handan les ont trompées afin qu’elles se rendent dans un centre de détention.
Il a été annoncé que Mme Xu et Mme Zhang Meihua ont été condamnées à une peine d’un an et demi, tandis que Mme Sun et Mme Zhang Xifang ont été condamnées à une peine d’un an chacune. On ignore de quel centre de détention il s’agissait et quel tribunal a condamné les pratiquantes.
Les familles des pratiquantes ne savent pas non plus pourquoi le poste de police du district de Feixiang est intervenu alors qu’elles ont été arrêtées par des agents du poste de police du faubourg de Ying.
Des personnes âgées visées
Une femme de 79 ans condamnée à quatre ans pour sa pratique du Falun Gong
Lorsque la famille de Mme Wang Jingcui a appelé la police le 15 octobre 2021 pour s’enquérir de son affaire, ils ont été dévastés d’apprendre que la femme de 79 ans avait été condamnée à quatre ans pour sa pratique du Falun Gong. Le tribunal avait également retenu une amende de 10 000 yuans sur son compte bancaire sans en informer sa famille.
Mme Wang, de la ville de Daqing, province du Heilongjiang, a été arrêtée en novembre 2019 après avoir été signalée pour avoir parlé du Falun Gong à des gens sur un marché de producteurs. La police a fouillé son domicile et l’a libérée sous caution en raison de son mauvais état de santé, après l’avoir détenue au poste de police pendant cinq heures. Depuis lors, la police a souvent appelé son fils et lui ordonnait de signer une déclaration de renoncement au Falun Gong en son nom.
Même si Mme Wang souffrait d’une santé déclinante et était incapable de marcher, la police l’a de nouveau arrêtée chez elle le 8 mai 2021, et l’a emmenée au centre de détention no 2 de la ville de Daqing dans un fauteuil roulant. Elle est tombée dans un état critique et a été réanimée. Les autorités ont interdit à sa famille de lui rendre visite après l’avoir ramenée au centre de détention.
Plus tard, Mme Wang a été condamnée à une peine de quatre ans par le tribunal de la zone de développement industriel de haute technologie de Daqing. Au moment de la rédaction de cet article, on ne sait pas si elle a été emmenée en prison.
Avant sa dernière condamnation, Mme Wang, une ancienne employée de l’usine de production de pétrole de Daqing, a été arrêtée six fois. Elle a été condamnée deux fois à la prison et à une peine de camp de travail.
Deux femmes de 72 et 80 ans condamnées pour leur croyance
Une femme procureur de la ville de Jining dans la province du Shandong avait promis de ne pas réclamer de peine de prison contre deux habitantes locales, Mme Li Guirong et Mme Song Chengkui, en raison de leur âge avancé. Elle a néanmoins recommandé des peines de prison de trois ans et de un an et demi respectivement. Mme Li, âgée de 72 ans, et Mme Song, âgée de 80 ans, ont par la suite reçu les peines recommandées.
Les deux femmes âgées ont été arrêtées la première fois en juin 2020 alors qu’elles étaient assises près du tribunal du district de Rencheng. La police les a accusées « d’assiéger le tribunal ». Leurs domiciles ont été mis à sac et elles ont été libérées sous caution.
Le 10 avril 2021, Mme Li a été arrêtée et son domicile a été à nouveau saccagé après qu’elle a été signalée pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. La police a continué à harceler sa famille et a extorqué une carte cadeau de 2000 yuans à sa fille, affirmant qu’en la remettant au juge elle obtiendrait une peine plus légère.
Après que la police a présenté les dossiers de Mme Li et de Mme Song au parquet du district de Rencheng en mai 2021, la procureur Li Na a assuré aux familles qu’ils n’avaient pas besoin d’engager d’avocats parce que le juge donnerait très probablement des peines de probation en raison de l’âge avancé des pratiquantes. Elle a dit qu’elle ne demanderait pas de peine de prison.
Les familles des deux pratiquantes ont cru la procureur, mais ont découvert plus tard qu’elle avait recommandé respectivement des peines de trois ans et un an et demi de prison pour Mme Li et Mme Song.
Lorsque Mme Li et Mme Song ont comparu au tribunal du district de Rencheng le 22 juillet 2021, le juge Xu Xinguo les a fréquemment interrompues et ne les a pas autorisées à terminer de lire leurs déclarations de défenses.
Le 13 août 2021, Mme Li a été condamnée à une peine de trois ans et à une amende de 10 000 yuans, et Mme Song à un an et demi ainsi qu’à une amende de 5000 yuans. Après qu’elles ont fait appel auprès de la cour intermédiaire de la ville de Jining, leurs familles ont engagé des avocats pour les représenter. Les avocats ont demandé à plusieurs reprises que leurs dossiers en appel soient entendus, mais le juge Yu Jiansong de la cour supérieure a confirmé les verdicts originaux sans tenir d'audience.
Quand la police s’est rendue au domicile de Mme Song le 9 novembre 2021 pour l’emmener en prison, elle a dit que son mari aveugle comptait sur elle pour prendre soin de lui et qu’elle ne pouvait pas le laisser seul. L’agent Yu Yongbo a ordonné à quelques personnes de descendre de force Mme Song jusqu’à la voiture de police. Elle a échoué à l’examen physique et a été libérée plus tard dans la journée. D’un autre côté, Mme Li a été emmenée dans une installation de quarantaine le lendemain en préparation de l’emprisonnement.
Une femme de 72 ans condamnée une troisième fois
Pour avoir déposé une plainte contre un gardien de prison, qui l’avait torturée alors qu’elle était incarcérée pour sa pratique du Falun Gong, Mme Tan Changrong a été arrêtée en octobre 2018 et elle a été condamnée à une peine de trois ans et trois mois de prison en octobre 2021.
Depuis que le régime communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, Mme Tan, de Chongqing, a été visée à plusieurs reprises pour avoir maintenu sa croyance. Avant sa dernière condamnation, elle a écopé d’une peine d’un an de travaux forcés en 2001 et a été condamnée à deux reprises par le passé – neuf ans en 2005 et trois ans en 2015.
Alors qu’elle purgeait sa première peine à la prison pour femmes de Chongqing, Mme Tan a été torturée et contrainte de travailler plus de dix heures par jour.
Au cours de sa deuxième peine, les gardiens, en particulier Tang Anzhi, l’ont battue, agressée verbalement et lui ont administré des décharges électriques pendant une longue période. Les gardiens ont également forcé Mme Tan à rester accroupie pendant de longues heures, l’ont agressée sexuellement et ne lui ont pas permis d’utiliser les toilettes.
Après avoir été libérée, Mme Tan a déposé une plainte le 2 septembre 2018 auprès du Département municipal de la justice de Chongqing et du Département de l’administration pénitentiaire, décrivant les tortures qu’elle avait subies en prison.
Au lieu que justice soit faite, Mme Tan a été arrêtée le 15 octobre 2018 et a été jugée par le tribunal du district de Jiangbei le 15 novembre 2019.
Le juge a rencontré une fois Mme Tan au centre de détention du district de Jiangbei. Lorsqu’elle a demandé son acquittement, le juge a dit qu’il ne le lui accorderait que si elle écrivait une déclaration de renoncement au Falun Gong. Elle a nié avoir fait quoi que ce soit de mal en ayant une croyance spirituelle et a refusé de transiger avec lui.
Après avoir été détenue pendant plus de trois ans, Mme Tan a été condamnée à une peine de trois ans et trois mois en octobre 2021. Sa libération est prévue pour le 14 janvier 2022.
Une première fois condamné à quatorze ans pour sa croyance, un homme âgé l’est de nouveau à quatre ans et demi
M. Wang Xinmin, 72 ans, de la ville de Mudanjiang, province du Heilongjiang, a été condamné à la prison cinq mois après avoir été arrêté le 10 juin 2021 lors d’une descente policière.
Les autorités ont affirmé que le but de l’arrestation de masse était de « maintenir la sécurité » en vue du 100e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois, le 1er juillet.
M. Wang a été détenu au centre de détention de Mudanjiang. Les autorités ont refusé de le libérer même si le taux de sucre dans son sang était vraiment très élevé.
M. Wang a comparu devant le tribunal du district d’Aimin le 29 octobre. Il a plaidé non coupable. Il a récemment été condamné à une peine de quatre ans et demi et à une amende de 5000 yuans.
C’est la deuxième fois que M. Wang, ingénieur agronome à la retraite de l’institut de recherche sur le tabac du Heilongjiang, est condamné pour sa croyance au cours des deux dernières décennies.
Il avait été arrêté auparavant le 22 octobre 2003, et avait été condamné à une peine de quatorze ans à la prison de Mudanjiang. Début 2014, il a développé une pancréatite sévère et a été libéré sous condition pour raisons médicales en juin 2014. Avant d’avoir été complètement rétabli, il a été ramené à la prison le 4 juin 2015, et a été détenu jusqu’en 2016.
M. Wang Xinming au moment où il a été libéré sous caution pour raisons médicales en juin 2014.
Visé pour avoir parlé franchement
Une femme du Guangdong est condamnée à quatre ans de prison pour avoir défendu sa croyance
Le 18 mai 2021, Mme Liu Jinhuan, de la ville de Guangzhou, province du Guangdong, a été arrêtée après avoir été signalée pour avoir distribué des documents informatifs sur le Falun Gong et sur la pandémie de coronavirus.
Elle a comparu devant le tribunal le 12 novembre 2020. Le procureur Lin Jishen l’a accusée d’avoir accroché, le soir du 6 mai, des documents informatifs sur le Falun Gong aux poignées de porte de voitures privées. Mais le témoignage donné par le témoin Li Xiaoqin indiquait que les documents y étaient déjà à 6 h du matin le 6 mai, ce qui indique que les documents trouvés par Li n’avaient pas été distribués par Mme Liu.
Les preuves de l’accusation contre Mme Liu incluaient aussi 1000 dépliants de Falun Gong que la police a déclaré avoir confisqué à son domicile. Mais les dépliants n’ont jamais figuré sur la liste d’objets confisqués par la police, qui a aussi négligé de vérifier les dépliants avec elle, comme prévu par la loi.
Les deux avocats de Mme Liu ont plaidé non coupable pour elle. Ils ont argumenté qu’aucune loi ne criminalise le Falun Gong en Chine. Alors que le procureur l’a accusée de « saper l’application de la loi », il n’a pas fourni de preuves pour montrer quelle loi avait été sapée et de quelle manière.
Le juge a ignoré la défense des avocats, mais a répété l’affirmation du procureur concernant le nombre d’articles qui auraient été confisqués chez Mme Liu ainsi que le nombre de documents qu’elle aurait distribués.
Le 16 novembre 2021, le juge a condamné Mme Liu à une peine de quatre ans avec une amende de 5000 yuans.
Mme Liu Jinhuan
Un souvenir du Falun Gong et une peine de trois ans de prison
Mme Wu Lihua et M. Jia Zhiqiang de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, ont parlé du Falun Gong à un homme dans la rue le 29 mai 2021 et lui ont donné un souvenir du Falun Gong. Après qu’ils se sont séparés, l’homme a signalé les deux pratiquants à la police, qui est arrivée peu après et les a arrêtés.
Un agent du poste de police de Minzhu a forcé les pratiquants à révéler leur adresse, puis a mis à sac leur domicile. Les livres de Falun Gong de Mme Wu, une photo du fondateur du Falun Gong, quelques souvenirs du Falun, un ordinateur portable et des billets de banque pour une valeur de 5000 yuans avec des informations sur le Falun Gong ont été confisqués. (En raison de la stricte censure de l’information en Chine, de nombreux pratiquants de Falun Gong utilisent des moyens créatifs pour sensibiliser le public à la persécution, notamment en imprimant des informations sur des billets de banque.)
La police n’a inscrit que 3000 yuans en espèces sur la liste des confiscations et n’a jamais fourni d’explication sur les 2000 yuans manquants. Quant à M. Jia, on a confisqué deux livres de Falun Gong chez lui.
Mme Wu a été placée en détention pénale et détenue au centre de détention no 2 de la ville de Harbin. Le parquet du district de Shuangcheng a approuvé son arrestation et l’a ensuite inculpée, l’accusant de posséder les billets de banque portant des messages du Falun Gong.
M. Jia a été libéré après quinze jours au centre de détention de la ville de Harbin et innocenté de toute poursuite.
Mme Wu a comparu devant le tribunal du district de Daoli le 30 octobre 2021. Le juge n’a pas autorisé sa famille à assister à l’audience. Son fils a été informé le 17 novembre 2021 qu’elle était condamnée à trois ans de prison.
Une femme de 73 ans, qui attribue au Falun Gong le mérite de lui avoir permis de se lever après avoir été alitée pendant deux ans, a été arrêtée puis condamnée à deux ans et demi de prison pour avoir raconté sa guérison miraculeuse. Mme Chen Huan a été autorisée à purger sa peine chez elle, mais elle a récemment été arrêtée à nouveau et est détenue au secret depuis trois mois.
Mme Chen Huan
Mme Chen, originaire de la province du Heilongjiang, a été victime d’un AVC (accident vasculaire cérébral) en 2006 et est restée alitée pendant les deux années suivantes. Le médecin a émis plusieurs avis d’état critique à son égard.
La fille cadette de Mme Chen, qui travaille dans la ville de Dalian, province du Liaoning, l’a emmenée à Dalian pour s’occuper d’elle. En décembre 2008, Mme Chen a été initiée au Falun Gong par un habitant de la ville. Elle a commencé la pratique et, après trois jours, elle s’est levée du lit et a cuisiné pour sa fille.
Profondément reconnaissante envers le Falun Gong, Mme Chen a consacré beaucoup d’efforts à partager son histoire avec les gens, dans l’espoir que davantage de personnes puissent en bénéficier. Elle a été arrêtée pour la première fois en décembre 2010 après avoir été signalée pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong, et détenue au poste de police de Wanli pendant deux jours. Ce n’est qu’après avoir souffert d’hypertension artérielle que la police l’a relâchée.
Pendant la pandémie de 2020, Mme Chen a de nouveau été signalée en mai pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong. Elle a été arrêtée par des agents du même poste de police de Wanli et relâchée dans la soirée.
La police a ensuite remis le dossier de Mme Chen au parquet, qui l’a ensuite inculpée et a porté son dossier devant le tribunal de Pulandian. Bien que le tribunal ait ordonné qu’elle soit remise en détention fin 2020, Mme Chen a été libérée deux jours plus tard en raison de son état de santé.
En avril 2021, le tribunal a de nouveau ordonné l’arrestation de Mme Chen. Elle a été détenue dans une cage métallique pendant trois jours et a développé une pression artérielle dangereusement élevée. Quelques jours après sa libération, le juge a condamné Mme Chen à deux ans et demi de prison et l’a autorisée à purger sa peine à domicile.
La police surveillait la vie quotidienne de Mme Chen. Le 16 août 2021, Zhang Junchi, un agent du poste de police de Wanli, l’a arrêtée devant le domicile de sa fille. Elle est détenue au secret depuis lors.
Une enseignante à la retraite écope de trois ans et demi pour avoir partagé les bienfaits pour la santé du Falun Gong
Mme Wang Jiemei, une enseignante de 60 ans à la retraite de la ville de Fushun, province du Liaoning, souffrait d’une cholécystite grave et d’insomnie. Comme son mari souffrait également d’une mauvaise santé, la plupart des tâches ménagères lui incombaient, ce qui la mettait constamment de mauvaise humeur et l’irritait facilement. Peu de temps après avoir appris le Falun Gong, elle a recouvré la santé. Elle était remplie d’énergie et son esprit s’est ouvert.
Après l’apparition du coronavirus en Chine, Mme Wang s’est sentie obligée de partager le pouvoir de guérison du Falun Gong avec le public afin que davantage de personnes puissent en bénéficier. Elle a été signalée le 21 février 2021, après avoir parlé aux gens du Falun Gong dans la ville voisine de Shenyang, et arrêtée par des agents du poste de police de Gaokan à Shenyang.
Après avoir passé près de neuf mois au centre de détention no 1 de la ville de Shenyang, le 11 octobre, le tribunal de la zone de développement économique et technologique du centre de détention a jugé Mme Wang.
Avant l’audience, le centre de détention a exigé que son avocat et le défenseur de sa famille soumettent l’historique de leurs déplacements au cours des trente derniers jours, ainsi que des lettres de soutien de leurs lieux de travail ou de leurs comités de résidence pour vérifier l’historique des déplacements. L’avocat s’étant déplacé hors de la ville pour d’autres audiences, il a également dû présenter un test moléculaire négatif au coronavirus.
L’audience s’est déroulée dans une salle de visite de neuf mètres carrés avec deux rangées de sièges. À l’exception du greffier Duan Kexin, qui s’est assis sur une chaise pour dactylographier les débats, le président du tribunal, Yang Song, un juré et un huissier étaient tous debout pendant l’audience. Deux autres juges ne pouvaient se tenir que dans le couloir. Les procureurs, Hou Yu et Wei Xiaoxue, ont partagé une chaise et se sont assis à tour de rôle. L’avocat et le défenseur de la famille de Mme Wang ont partagé une autre chaise. Mme Wang est restée assise derrière une barrière métallique. Sa famille n’a pas pu assister à l’audience, car elle n’a pas pu obtenir de lettre de soutien du bureau communautaire.
L’avocat de Mme Wang a plaidé non coupable en sa faveur. Il a dit qu’il était inacceptable que la police l’arrête et la détienne pendant plus de six mois uniquement parce qu’elle avait dit quelques mots à d’autres personnes. Comme le procureur l’a accusée sous le prétexte habituel de « saper l’application de la loi », l’avocat a demandé comment Mme Wang avait prétendument sapé l’application de la loi et quelle loi avait été sapée.
L’avocat a ajouté que la police avait violé les procédures légales dans le traitement de son affaire, notamment en fouillant son domicile sans mandat de perquisition et en inscrivant la mauvaise date d’arrestation. Le poste de police de Gaokan à Shenyang avait demandé au poste de police de Gaowan à Fushun de l’aider à perquisitionner le domicile de Mme Wang, mais une telle demande devait émaner du Département de police local, et non des postes de police locaux eux-mêmes. L’avocat a déclaré que, de ce fait, la perquisition du domicile de Mme Wang n’était pas valable, et les documents relatifs au Falun Gong confisqués à son domicile n’auraient pas dû être admis comme preuves à charge.
De plus, l’avocat a demandé au juge de citer le témoin à comparaître devant le tribunal et au procureur de présenter les preuves de l’accusation pour un contre-interrogatoire.
L’avocat a déclaré à la fin de son réquisitoire : « Pour une femme âgée, elle a parlé du Falun Gong à des inconnus et leur a souhaité d’être en sécurité, malgré le froid et la pandémie. Cela venait entièrement de sa compassion et de sa gentillesse. Si vous ne croyez pas ce qu’elle dit, vous devez au moins la respecter. Même si vous ne la respectez pas, vous pouvez simplement vous en aller. Pourquoi devez-vous l’arrêter et la détenir pendant si longtemps ? »
Après l’audience, la famille de Mme Wang a également tenté d’exhorter les juges à ne pas prendre part à la persécution des pratiquants de Falun Gong. Les juges n’ont pas écouté et Mme Wang a été récemment condamnée à trois ans et demi de prison et à une amende de 10 000 yuans.
Une femme condamnée à quatre ans de prison pour avoir collé des couplets sur le Falun Gong sur sa porte
Mme Lou Yahong, 56 ans, une habitante de la ville de Xuchang, province du Henan, a été arrêtée chez elle le 15 décembre 2020, peu après être rentrée de ses courses. Un groupe d’agents a fait irruption chez elle et a confisqué son ordinateur et ses livres de Falun Gong.
Un agent a révélé qu’ils l’avaient arrêtée pour les couplets qu’elle avait sur sa porte, qui se lisaient comme suit : « Bénédictions du Ciel ; cultiver le cœur pour la bonté, on sera béni par le bonheur, la longévité et la santé ; honorer le Ciel et la vertu, on aura de la bonne fortune et de la chance », et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ».
La police a placé Mme Lou en détention pénale au centre de détention de Yulin, après l’expiration de sa détention administrative initiale de quinze jours.
Son avocat a soumis un avis juridique, demandant instamment au parquet du district de Weidu de ne pas approuver son arrestation. Zheng Jianye, le directeur du parquet a ignoré l’avis de l’avocat et a quand même approuvé l’arrestation de Mme Lou.
Depuis lors, le procureur a tenu l’avocat de Mme Lou dans l’ignorance de l’état de son dossier.
Lorsque l’avocat a appelé le parquet en mars 2021, on lui a répondu que la police n’avait pas encore présenté le dossier. Il a rappelé le 7 avril, et on lui a encore dit que la police enquêtait sur l’affaire.
Une femme procureur a dit à l’avocat qu’ils venaient de recevoir l’affaire plus tôt dans la journée, lorsqu’il a appelé le 22 avril. Elle a également déclaré que l’avocat pouvait venir la semaine suivante pour examiner les documents relatifs à l’affaire.
Lorsque l’avocat s’est rendu au parquet le 28 avril, il a été surpris d’apprendre que la réceptionniste ne pouvait pas trouver le dossier de Mme Lou ou l’enregistrement de sa réception sur l’ordinateur.
Suspectant que le procureur avait pu inculper Mme Lou, l’avocat s’est rendu au tribunal pour s’enquérir de son dossier. La réceptionniste du tribunal lui a dit que le procureur Zheng Jianye avait inculpé Mme Lou et transféré son dossier au tribunal le 22 avril, le jour où l’avocat avait appelé la dernière fois.
L’avocat a appris par la suite que la police avait déjà présenté le dossier de Mme Lou au procureur le 12 mars et que le procureur s’était rendu au centre de détention pour lui poser quelques questions le 18 mars. Pourtant, aucune de ces situations ne figurait dans le dossier du parquet et la personne qui a répondu à l’appel n’a cessé de dire à l’avocat qu’ils n’avaient pas son dossier lorsqu’il a appelé en mars et le 7 avril.
Mme Lou a été jugée par le tribunal du district de Weidu le 26 mai 2021. Son avocat a plaidé non coupable pour elle et a demandé son acquittement. Aucun membre de sa famille n’a été autorisé à assister à l’audience.
Le juge a condamné Mme Lou à une peine de quatre ans de prison et à une amende de 3000 yuans au début du mois de juillet 2021. Elle a fait appel du verdict, mais la cour intermédiaire a décidé de maintenir sa peine initiale.
Mme Lou a été transférée à la prison pour femmes de Xinxiang au début du mois de novembre 2021. Elle a fait une grève de la faim pour protester contre la persécution et a été brutalement gavée par le nez. La torture a également provoqué une hypertension artérielle persistante chez Mme Lou.
Ce n’est pas la première fois que Mme Lou est prise pour cible en raison de sa pratique du Falun Gong, à laquelle elle attribue la guérison de sa polyarthrite rhumatoïde. Elle avait déjà été condamnée à un an de travaux forcés en octobre 2005 et à un an en septembre 2017.
Arrêté le jour de son anniversaire, un homme du Liaoning est condamné à la prison
La famille de M. Li Qingyu a été informée le 20 novembre 2021 qu’il avait été condamné à quatre ans et demi de prison ainsi qu’a une amende de 10 000 yuans.
M. Liu Qingyu
M. Liu a été arrêté le 12 avril 2021, alors qu’il était en train de dîner au restaurant avec son épouse, Mme Zhang Chang, afin de célébrer son anniversaire. La police l’avait surveillé pendant la journée puisqu’il avait été signalé la veille pour avoir distribué des informations au sujet de la persécution.
La police a pris les clés du couple dans leur voiture et a fait du porte-à-porte dans leur quartier afin de trouver leur domicile.
Alors que Mme Zhang a été libérée après trente-huit jours au centre de détention de la ville de Yingkou, M. Liu a été détenu au centre de détention de la ville de Dashiqiao.
Le parquet du district de Zhanqian a inculpé M. Liu le 13 août. Il a été jugé par le tribunal du district de Zhanqian au centre de détention le 22 octobre, avant d’être condamné un mois plus tard.
Avant sa dernière arrestation, M. Liu a été arrêté à de multiples reprises. Pour avoir simplement maintenu sa croyance, il a purgé trois peines de camp de travaux forcés et un an de prison pour un total de quatre ans et demi.
Une femme du Liaoning condamnée en raison de sa croyance, sa mère de 86 ans dévastée
Mme Cong Xia a été arrêtée le 14 mai 2020 alors qu’elle posait des affiches d’information sur le Falun Gong. Lorsque son mari est rentré du travail, il a été sous le choc quand il a vu sa maison en désordre. Les livres de Falun Gong et l’imprimante qui étaient chez eux avaient disparu.
Après que l’arrestation de Mme Cong a été approuvée, son mari s’est rendu au poste de police local pour se renseigner sur sa situation. La police a refusé de lui révéler quoi que ce soit et l’a menacé de l’arrêter, laissant l’employé du gouvernement sous une énorme pression.
L’arrestation de Mme Cong a également porté un coup dur à sa mère de 86 ans, qui vit seule. Elle pleurait chaque fois que ses autres enfants lui rendaient visite et elle s’est retrouvée avec un mal de dents et un ulcère buccal.
Le jeune frère de Mme Cong a emmené sa mère plusieurs fois au Bureau de la sécurité intérieure du district de Xigang pour demander sa libération, mais en vain.
La police a ensuite soumis le dossier de Mme Cong au parquet du district de Xigang. Elle a été jugée en février 2021 et a été condamnée à une peine de quatre ans de prison. En juillet, elle a fait appel auprès de la cour intermédiaire, qui a décidé en octobre de maintenir le verdict initial.
Voir aussi :
Condamnations de 108 pratiquants de Falun Gong pour leur croyance signalées en octobre 2021
En septembre 2021, 101 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés pour leur croyance
Quatre-vingt-onze pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance ont été signalés en août 2021
En juillet 2021, constatation de 69 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance
Au cours du premier semestre 2021, 667 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance ont été signalés
Mai 2021 : Signalement de 96 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance
Nouveau rapport d’avril 2021 : 90 pratiquants de Falun Gong supplémentaires sont condamnés à la prison pour leur croyance
Nouveau rapport de mars 2021 : 100 pratiquants de Falun Gong supplémentaires sont condamnés à la prison pour leur croyance
En février 2021, on rapporte que 120 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés pour leur croyance
En janvier 2021, on rapporte que 186 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés pour leur croyance
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Traduit de l’anglais
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