(Minghui.org) Au cours du mois de septembre 2021, on a enregistré les condamnations à la prison de 101 pratiquants de Falun Gong pour leur croyance. Le Falun Gong est une discipline de l'esprit et du corps que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Deux de ces cas ont eu lieu en 2020, seize dans la première moitié de 2021, cinq en juillet 2021, vingt-huit en août 2021 et cinquante en septembre 2021. En raison de la censure stricte en Chine, les persécutions ne peuvent pas toujours être signalées rapidement et toutes les informations ne sont pas facilement accessibles.
Au moment de la rédaction de ce rapport, un total de 928 cas de condamnation ont été signalés entre janvier et septembre 2021, soit une moyenne de 103 cas par mois.
Les cas de condamnation signalés en septembre ont eu lieu dans dix-neuf provinces et municipalités. Le Shandong (16), le Heilongjiang (14), le Liaoning (14), le Jilin (13) et le Hebei (10) sont les cinq premières provinces, avec un nombre de cas à deux chiffres. Les quatorze autres régions ont enregistré un nombre de cas à un chiffre allant de 1 à 8.
Les peines de prison des pratiquants ont varié de trois mois à douze ans, avec une moyenne de trois ans et trois mois. La peine la plus longue, douze ans, a été infligée à un homme de Tianjin. Sa femme et sa fille, qui pratiquent également le Falun Gong, ont été condamnées à dix et sept ans, respectivement.
Pour les 35 pratiquants dont l'âge est connu, quatre sont dans la quarantaine, cinq dans la cinquantaine, deux dans la soixantaine, quinze dans les 70 ans et neuf dans les 80 ans. En particulier, un homme âgé de 88 ans et sa femme âgée de 82 ans de la province du Heilongjiang ont été condamnés à des peines de trois ans chacun.
En outre, 37 pratiquants ont été condamnés par les tribunaux à des amendes totalisant un demi-million de yuans, avec une moyenne de 13 514 yuans par personne. Dix-neuf d'entre eux ont été condamnés à des amendes comprises entre 1000 et 8000 yuans et les dix-huit autres pratiquants à des amendes comprises entre 10 000 et 50 000 yuans.
Vous trouverez ci-dessous un aperçu des cas signalés en septembre 2021. La liste complète des pratiquants condamnés peut être téléchargée ici (PDF).
Lourdes peines
Des parents et leur fille condamnés à des peines de sept à douze ans en raison de leur croyance
M. Li Guoqing est directeur général de la compagnie d'électricité locale. Pendant son temps libre, il dirige une entreprise de cérémonies de mariage avec sa femme, Mme Yu Bo, et leur fille, Mme Li Lei.
Mme Yu et Mme Li ont été arrêtées une première fois le 15 mai 2019 alors qu'elles sortaient en voiture de leur complexe d'appartements. La police a ensuite saccagé leur domicile et confisqué leur imprimante, leur télécopieur et trois voitures privées. M. Li a été arrêté plus tard dans la journée. Son père a été tellement traumatisé par les arrestations qu'il a fait un accident vasculaire cérébral et a été hospitalisé.
M. Li a souffert d'hypertension artérielle et Mme Li a eu des douleurs à l'estomac pendant sa détention au poste de police local. La famille de trois personnes a ensuite été emmenée au centre de détention du district de Ninghe.
Ils ont été accusés par le parquet du district de Ninghe au début du mois de mars 2020. M. Li a ensuite été condamné à une peine de douze ans, Mme Yu à dix ans et Mme Li à sept ans par le tribunal du district de Ninghe.
Un ancien employé du gouvernement condamné à huit ans et demi pour sa croyance
M. Li Yuandong, de la ville de Guangzhou, dans la province du Guangdong, a été signalé et arrêté le 9 juillet 2019 pour avoir parlé aux gens du Falun Gong.
La police a tenté de geler son compte bancaire et ses biens, mais a découvert que l'ancien employé du gouvernement n'avait pas beaucoup d'économies et ne possédait pas de maison.
Le dossier de M. Li a été présenté au parquet du district de Haizhu le 29 septembre. Il a été inculpé et son affaire a été transférée au tribunal du district de Haizhu le 21 novembre 2019.
M. Li a été jugé un an plus tard, le 4 novembre 2020. Aucun témoin n'a comparu devant le tribunal pour accepter un contre-interrogatoire. Le procureur l'a accusé de distribuer des clés USB contenant des informations sur le Falun Gong, mais n'a fourni aucune preuve pour soutenir l'allégation.
Le 31 août 2021, le tribunal a annoncé par vidéoconférence que M. Li avait été condamné à huit ans et demi de prison et à une amende de 30 000 yuans. Il fait maintenant appel du verdict.
M. Li, originaire de la ville de Huazhou, dans la province du Guangdong, a commencé à pratiquer le Falun Gong en mai 1999, deux mois avant que le régime communiste chinois n'ordonne la persécution qui se poursuit à ce jour.
Pour avoir écrit une lettre au Bureau central des appels et s'être rendu trois fois à Pékin pour réclamer le droit de pratiquer le Falun Gong, M. Li a été condamné à deux peines d'un an au camp de travaux forcés de Sanshui, en 2000 et 2002.
Afin de le forcer à renoncer au Falun Gong, une fois, les gardes l'ont privé de sommeil pendant plus de vingt jours. Il s'effondrait parfois par terre et s'endormait à cause de la fatigue extrême. Les gardes le réveillaient alors immédiatement, le battaient, lui infligeaient des décharges avec des matraques électriques et inséraient des cure-dents sous ses ongles.
Alors qu'il purgeait sa peine, l'administration de la surintendance du port de la ville de Maoming l'a suspendu et il a ensuite été contraint de démissionner. Sa femme a également divorcé à cause de la pression énorme de la persécution.
Après sa libération, M. Li s'est installé à Guangzhou, la capitale de la province du Guangdong, et a fait des petits boulots pour subvenir à ses besoins.
Violation des procédures légales
Un habitant du Hebei est condamné à la prison et ses biens sont confisqués par la police
M. Yan Xiuhong, un habitant de la ville de Xingtai, dans la province du Hebei, a été condamné à une peine de quatre ans et demi de prison au début septembre 2021 pour sa croyance dans le Falun Gong.
La police a fait irruption au domicile de M. Yan le 24 août 2017. Bien que M. Yan s'est échappé, ses livres de Falun Gong, son ordinateur, son imprimante, 30 000 yuans en espèces, trois cartes de débit et un bordereau de dépôt ont été confisqués.
Après avoir vécu loin de chez lui pendant trois ans, M. Yan a été arrêté le 29 octobre 2020, après que la police a localisé sa résidence temporaire grâce à une surveillance à long terme. La police l'a battu pendant l'arrestation, le blessant à la tête et aux jambes. Elle a confisqué plus de 30 000 yuans en espèces, son vélo électrique et sa moto. Pourtant, la police a affirmé ne lui avoir pris que 20 000 yuans.
La famille de M. Yan s'est rendue à plusieurs reprises au poste de police local pour exiger la restitution des objets confisqués. La police a rendu environ 12 000 yuans en espèces et a retenu 8 000 yuans à titre de « frais de police ». Elle a également refusé d'expliquer l'écart de 10 000 yuans entre la somme confisquée et celle déclarée.
Lorsque la famille de M. Yan a demandé à Zheng Mengkan, chef du Bureau de la sécurité intérieure du district de Guangzong, de le libérer, Zheng a exigé 30 000 yuans en échange et a également ordonné à M. Yan de rédiger une déclaration de renonciation au Falun Gong.
L'arrestation de M. Yan a été approuvée le 12 novembre 2020, et il a été inculpé le 24 décembre. Depuis décembre 2020, sa famille et son avocat se sont vu refuser des visites chaque fois qu'ils se sont rendus au centre de détention du district de Guangzong. L'excuse donnée était que le système de visite du centre de détention était en panne et qu'ils n'étaient pas en mesure de traiter les demandes de visite.
L'avocat est retourné voir M. Yan le 18 mai 2021, et on lui a encore refusé la visite. Ce n'est que lorsque l'avocat a menacé de déposer une plainte contre le centre de détention que les gardiens ont approuvé la visite.
M. Yan a été jugé par le tribunal du district de Guangzong le 20 août 2021. Son avocat a été informé le 7 septembre qu'il avait été condamné à une peine de quatre ans et demi de prison. L'avocat fait maintenant appel du verdict au nom de son client.
M. Yan a récemment été hospitalisé pour des raisons inconnues. Sa famille s'est rendue à l'hôpital et a appelé son nom depuis l'extérieur du bâtiment, car la visite leur a été à nouveau refusée. Lorsque M. Yan leur a répondu, plusieurs policiers sont apparus à la fenêtre et ont menacé d'arrêter sa famille si elle l'appelait à nouveau.
Quatre habitantes du Sichuan condamnées à la prison après deux ans de détention
Quatre habitantes de la ville de Luzhou, dans la province du Sichuan, ont été condamnées à la prison début août 2021 par le tribunal du district de Lu.
Mme Deng Wanying a été condamnée à neuf ans de prison, Mme Lei Huanying à cinq ans, Mme Luo Taihui à trois ans et demi et Mme Gou Zhengqiong à trois ans.
Mme Gou a été arrêtée le 2 août 2019, et les trois autres pratiquantes ont été arrêtées le 21 août 2019, toutes propriétaires de magasins.
Le 13 juillet 2020, lors de la première audience des quatre femmes au tribunal du district de Lu, le juge n’a pas permis aux familles des pratiquantes d’assister à l’audience ni même de regarder la diffusion de l’audience en direct dans le hall du tribunal.
Les avocats ont souligné plusieurs violations commises par la police dans le cadre de cette affaire, notamment le fait qu’elle a saccagé les domiciles des pratiquantes sans porter l’uniforme de policier, qu’elle n’ait pas fait participer au moins deux agents à la perquisition comme l’exige la loi, qu’elle n’ait pas montré leurs pièces d’identité et le mandat de perquisition, ou qu’elle n’ait pas fourni la liste des objets confisqués par la suite.
Parmi les plus de 40 témoins cités par la police, aucun d’entre eux n’a comparu devant le tribunal pour accepter un contre-interrogatoire ou n’a formulé dans ses témoignages écrits ce que les pratiquantes ont fait spécifiquement. Les photos et les vidéos utilisés comme preuves de l’accusation ne montrent pas non plus ce que les pratiquantes faisaient dans le cadre des prétendues « activités criminelles ».
Lors de la seconde audience, le 15 septembre 2020, le procureur a mis à jour l'acte d'accusation et a ajouté quelques copies supplémentaires des documents qui auraient été distribués par les pratiquantes. Il a également diffusé une nouvelle vidéo des pratiquantes enregistrée par la caméra de surveillance. Mais les avocats ont continué à faire valoir que la vidéo ne montrait pas d'activités illégales de la part de leurs clientes.
Les avocats ont répété leurs arguments de défense selon lesquels la persécution contre le Falun Gong n’avait aucune base légale et qu’aucune des preuves présentées au tribunal ne pouvait démontrer quelle loi leurs clientes avaient violée ou quel dommage elles avaient causé à d’autres personnes ou à la société.
Lors de la troisième audience, le 2 février 2021, le tribunal a pour la première fois autorisé les membres de la famille des pratiquantes, qui n'avaient pas vu leurs proches depuis un an et demi, à assister à la séance. Le mari et le fils de Mme Luo n'ont cependant pas pu assister à la séance, après avoir été trompés par la police pour répondre à des questions sur d'autres pratiquants, puis avoir été cités comme témoins à charge à leur insu.
Le juge et le procureur ont répété la procédure des deux audiences précédentes et n'ont présenté aucune nouvelle « preuve ». Les quatre pratiquantes ont maintenu qu'elles n'avaient rien fait de mal en pratiquant leur croyance. Deux de leurs avocats ont demandé leur acquittement, mais le juge a répondu qu'il ne pouvait pas le faire.
Après que la mort de son fils suite à une maladie est transformée en propagande contre sa croyance, une femme du Jilin est condamnée pour la troisième fois
Une femme âgée de 75 ans de la ville de Changchun, dans la province du Jilin, a été condamnée à une peine de trois ans de prison en août 2021 pour sa pratique du Falun Gong. C'est la troisième fois que Mme Ma Xiurong est condamnée pour sa croyance.
Mme Ma a été arrêtée chez elle le 18 décembre 2020 par des agents du poste de police de Sijianfang et par Zhang Guojun et Yang Chengyi de l'administration immobilière de son appartement.
Lorsque sa famille a appelé la police pour s'enquérir de son cas, les policiers ont prétendu qu'ils offraient une thérapie physique à Mme Ma dans un hôtel. Sa famille a appris par la suite qu'elle avait été détenue à l'hôpital de la police après son arrestation et que, vers mai 2021, elle avait été transférée au centre de détention n° 4 de la ville de Changchun, où elle est détenue depuis.
Le tribunal du district de Chaoyang a condamné en secret Mme Ma en août 2021. Le tribunal a refusé de donner des détails sur son cas, notamment le nom du juge qui l'a condamnée.
Mme Ma est une employée retraitée de l'Académie des sciences agricoles de Changchun. Avant de pratiquer le Falun Gong le 1er mars 1996, elle souffrait de graves problèmes de cœur et de foie. Elle souffrait également d'asthme et d'engourdissement des cuisses. Lorsqu'elle est allée assister aux conférences sur le Falun Gong, elle était incapable de marcher toute seule. Après la conférence de deux heures, elle a couru pour rattraper le bus.
Le 20 juillet 1999, le jour où la persécution a commencé, un groupe d'agents de police, d'agents du Bureau 610 et de journalistes se sont rendus chez elle. Ils lui ont demandé la photo de son fils décédé, pour ensuite prétendre qu'il était mort pour avoir pratiqué le Falun Gong, alors qu'il est mort d'une tumeur au cerveau avec laquelle il est né. Les autorités ont également rassemblé 1 400 autres cas de ce type dans le pays pour diaboliser le Falun Gong et ainsi justifier la persécution.
Mme Ma a été condamnée à une peine de huit ans de prison dans la prison pour femmes de la province du Jilin en octobre 2008. Elle a été contrainte de s'asseoir sur un petit tabouret sans bouger de 5 h du matin à minuit. Ses fesses étaient couvertes de cloques et saignaient. Elle n'était pas autorisée à parler à qui que ce soit. Les détenues la battaient et l'agressaient verbalement lorsqu'elle bougeait. Elle devait demander la permission lorsqu'elle avait besoin d'aller aux toilettes.
La nuit, elle était obligée de dormir sur le sommier sans aucune literie, couverture ou oreiller. Les gardiennes l'ont également forcée à regarder des documents de propagande calomniant le Falun Gong et lui ont ordonné d'écrire des rapports de réflexion. Elle a développé de graves problèmes de santé et a été libérée sur parole pour raisons médicales le 31 décembre 2011.
Reconstitution de torture : Assise sur un petit tabouret
Mme Ma a été de nouveau arrêtée le 25 octobre 2016, et condamnée à une peine de deux ans de prison par le tribunal du district de Luyuan le 13 juillet 2017.
Mme Li Yanxia, une habitante de la ville de Dongguan, dans la province du Guangdong, a été jugée le 17 août 2021 pour sa croyance dans le Falun Gong. Lorsque Mme Li et son avocat ont fait valoir qu'aucune loi n'avait jamais criminalisé le Falun Gong en Chine, les juges les ont constamment interrompus. Mme Li a été condamnée le 7 septembre 2021 à une peine de deux ans et demi de prison et à une amende de 20 000 yuans.
Mme Li Yanxia
Mme Li a été arrêtée à son domicile le 8 février 2021. La police l'a interrogée pendant la nuit et ne lui a fourni ni nourriture ni boisson au poste de police. Avant de l'autoriser à voir sa famille le lendemain, Chen a forcé Mme Li à signer le procès-verbal de l'interrogatoire et l'a prise en photo.
Mme Li a d'abord été placée en quarantaine dans un centre de détention pendant plus de 30 jours, puis, le 18 mars, on l'a transférée au centre de détention n° 2 de la ville de Dongguan le 18 mars, huit jours après que la police a soumis son cas au procureur n° 2 de la ville de Dongguan.
La première nuit, la police l'a interrogée de 20 h à 21 h. Les six jours suivants, on l'a interrogée tous les jours de 10 h à 18 h. Les longues heures d'interrogatoire et les mauvaises conditions de vie l'ont rendue dépressive.
Le 7 juin, Mme Li a été inculpée et son dossier a été transmis au tribunal n° 2 de la ville de Dongguan. Le 24 juillet, le tribunal a informé son avocat qu'elle serait jugée par vidéoconférence le 17 août, et que seuls deux membres de sa famille étaient autorisés à assister à la séance. On a informé Mme Li de l'audience juste avant qu'elle ait lieu.
Lors de l'audience du 17 août, l'avocat de Mme Li a fait valoir qu'aucune loi ne stipule que la pratique du Falun Gong est un crime en Chine ou qu'elle est qualifiée de secte. Les deux juges présidant l'audience l'ont immédiatement accusé de contester la décision du gouvernement concernant le Falun Gong.
Lors du contre-interrogatoire, l'avocat a demandé aux juges de montrer les preuves originales de l'accusation. L'un des juges a sorti un sac de clés USB et de disques durs. L'avocat a également demandé à voir les livrets de Falun Gong et autres documents répertoriés. Le juge lui a demandé : « Voulez-vous tout lire ? » L'avocat a répondu que les juges devaient montrer si la littérature avait un contenu qui violait la loi. »
Mme Li a également raconté comment la police l'a trompée pour qu'elle signe le procès-verbal d'interrogatoire le 9 février. Elle a déclaré qu'après l'avoir emmenée faire un test de dépistage du coronavirus le matin, la police l'a ramenée chez elle pour fouiller son domicile.
Après la mise à sac du domicile, on l'a ramenée au poste de police. À 16 h, la police lui a dit qu'elle pouvait rencontrer brièvement sa fille. La police ne l'a autorisée à la voir qu'une seconde avant de faire sortir sa fille. Ils lui ont promis de lui permettre de revoir sa fille à condition qu'elle signe le procès-verbal de l'interrogatoire et d'autres documents. N'ayant rien mangé pendant une journée, se sentant affamée et fatiguée, Mme Li, affaiblie mentalement, a été forcée de signer les documents requis. Après quoi la police l'a autorisée à parler à sa fille pendant une minute.
Avant que les juges ne lèvent l'audience, le procureur Lu Mingjun a menacé Mme Li de lui infliger une peine plus lourde si elle ne plaidait pas coupable.
Mme Li a maintenu qu'elle n'avait violé aucune loi en pratiquant le Falun Gong.
Ciblés pour avoir parlé franchement
Un habitant du Hebei condamné à trois ans de prison
M. Cai Hengjun, originaire de la ville de Xinji, dans la province du Hebei, s'est rendu à la ville de Shenzhen, dans la province du Guangdong, il y a quelques années pour aider à prendre soin de son petit-fils. Le 2 octobre 2020, la police a fait irruption au domicile de son fils à Shenzhen et a confisqué un ordinateur, deux téléphones portables et des objets divers, dont du ruban adhésif double face.
M. Cai a été placé en détention criminelle au centre de détention de Longgang. La police a révélé qu'elle l'avait arrêté après qu'une caméra de surveillance l'a filmé en train de poser des affiches de Falun Gong dans un parc. Ils ont dit qu'ils le suivaient et surveillaient ses appels téléphoniques depuis quelques années.
La famille de M. Cai a appris le 27 janvier 2021 que la police avait soumis son cas au procureur de Yantian le 14 janvier. Ils ont engagé un avocat pour le représenter.
M. Cai a comparu devant le tribunal de Yantian le 10 septembre 2021 et a été condamné à une peine de trois ans de prison.
C'est la deuxième fois que M. Cai est condamné pour sa croyance dans le Falun Gong. Il avait déjà été condamné en 2000 à une peine de trois ans à la prison de Baoding, dans la province du Hebei.
Une femme du Shandong condamnée à deux ans de prison pour avoir installé un calendrier du Falun Gong dans son studio de photographie
Mme Sun Jinhui, une femme de 47 ans de la ville de Taian, dans la province du Shandong, a été arrêtée pour la première fois le 12 juin 2018, après que la police a vu un calendrier contenant des informations sur le Falun Gong dans son studio de photographie. Ils ont emporté le calendrier, fouillé son studio et confisqué ses quatre imprimantes, ses appareils photo, deux téléphones portables, un ordinateur qu'elle utilisait pour son commerce, ainsi que des documents liés au Falun Gong.
Bien qu'elle ait échoué à l'examen physique, la police l'a gardée au centre de détention de la ville de Taian pendant un mois avant de la libérer contre une caution de 5000 yuans.
La police a soumis le cas de Mme Sun au parquet de la ville de Feicheng à la fin mai 2019. Pour éviter la persécution, elle a quitté son domicile le 17 juin pour aller vivre ailleurs.
Lorsque Mme Sun est rentrée chez elle au début de l'année 2021 pour célébrer le Nouvel An chinois avec sa famille, une dizaine d'agents ont fait irruption à son domicile vers 20 h le 9 février et l'ont arrêtée. Ils ont retiré les boutons et les fermetures éclair de ses vêtements. Lorsqu'elle a résisté à la fouille corporelle, l'agent Wang Xiansheng a attrapé ses mains et les a menottées derrière son dos, puis l'a jetée sur un lit. Elle a été blessée au nez et elle a perdu connaissance pendant quelques minutes.
Le lendemain, Mme Sun a été conduite au centre de détention de Xintai, mais son admission a été refusée en raison de son état de santé. Elle a été libérée et placée en résidence surveillée.
Wang Xiansheng a fait irruption au domicile de Mme Sun à 7 h le matin du 23 juillet 2021 et l'a emmenée au tribunal de la ville de Feicheng pour une audience, dont elle n'avait jamais été informée.
Le juge l'a condamnée le 22 septembre à une peine de deux ans et deux mois de prison et à une amende de 10 000 yuans. Elle fait maintenant appel du verdict.
Persécutés à répétition
Après avoir purgé onze ans de prison, un homme du Jiangxi est à nouveau condamné
Un ancien professeur de collège âgé de 43 ans a souffert d'une dépression et est devenu invalide après avoir été emprisonné et torturé pendant plus de onze ans pour sa pratique du Falun Gong. Les parents de M. Luo Wenbin ont dû s'occuper de lui parce qu'il n'était pas en mesure de travailler.
Alors qu'il commençait à se rétablir, M. Luo, un habitant de la ville de Nanchang, dans la province du Jiangxi, est sorti pour distribuer des documents d'information sur la persécution, mais il a été arrêté le 1er septembre 2020. Alors qu'il était détenu au centre de détention de Nanchang, sa mère âgée a fait une chute en février 2021 et est décédée par la suite. Son père a demandé aux autorités que M. Luo puisse assister à ses funérailles, mais sa demande a été rejetée.
M. Luo, qui s'est également vu refuser les visites de sa famille, a été secrètement condamné à une peine d'un an de prison. Il a récemment été libéré après avoir purgé sa peine.
Avant sa dernière condamnation à une peine d'un an de prison, M. Luo avait été détenu trois fois et condamné deux fois à la prison, d'abord pour une peine de sept ans, puis pour une peine de quatre ans et demi. Pendant sa détention, il a été placé en isolement, soumis à un lavage de cerveau et torturé. L'école où il travaillait l'a licencié. Son diplôme universitaire et son permis d'enseignement ont été confisqués.
Après que M. Luo a fini de purger sa deuxième peine de prison en mars 2014, il a été assailli de maux de tête constants, de convulsions, de tremblements et parfois de cris incontrôlables. Lui et sa famille ont soupçonné les gardiens d'avoir mis des psychotropes dans sa nourriture, une forme de maltraitance utilisée sur de nombreux pratiquants.
Après avoir purgé une peine de sept ans, un homme du Hebei est de nouveau condamné
Le 22 juillet 2020, M. Sun Jianzhong, de la ville de Tangshan, dans la province du Hebei, a été arrêté et on a saccagé son domicile. Après avoir passé un an au centre de détention du district de Fengrun, il a comparu devant le tribunal de Zunhua le 19 juillet 2021 et a été condamné à une peine de deux ans et demi de prison le 23 août.
Depuis le début de la persécution, M. Sun a été arrêté à plusieurs reprises. Il a été soumis à diverses méthodes de torture dans des centres de détention et des centres de lavage de cerveau, notamment il a été enfermé dans une cage en métal, a été choqué avec des matraques électriques, a été menotté les bras derrière le dos et a été attaché sur un lit dans la position de l'aigle déployé. Les gardiens l'ont exposé à des températures extrêmement élevées et basses et lui ont recouvert la tête de sacs en plastique. Son fémur a été brisé par la torture.
M. Sun a été condamné à une peine de sept ans de prison le 22 décembre 2003 et a été emmené à la prison de Jidong le 15 avril 2004. Là, il a été placé en isolement cellulaire, il a été gavé et a eu ses mains ligotées derrière le dos. Deux détenus ont été assignés à le surveiller 24 heures sur 24 et ne lui ont pas permis à parler à qui que ce soit.
Le 8 janvier 2005, lorsqu'il a été placé en isolement, M. Sun a été forcé à s'asseoir sur un petit tabouret. Il a souvent été battu et une de ses côtes a été cassée en raison des coups.
En janvier 2006, un gardien nommé Yang Bin a choqué M. Sun avec une matraque électrique pendant une heure et demie ; par la suite, son corps a été couvert de cloques.
Des personnes âgées condamnées
Un mari et sa femme octogénaires condamnés à la prison pour leur croyance
M. Xu Shujun, 88 ans, et son épouse Mme Wang Chuanyun, 82 ans, de la ville de Jixi, dans la province du Heilongjiang, ont été arrêtés le 30 août 2017, après avoir été suivis et surveillés par la police pour avoir accroché des banderoles sur le Falun Gong.
Bien qu'ils aient été libérés ce jour-là en raison de leur âge, les autorités ont continué à les harceler. En août 2021, la police s'est rendue à leur domicile pour recueillir des « preuves » afin de les inculper. Le tribunal du district de Jidong a annoncé en septembre 2021 qu'ils étaient condamnés chacun à une peine de trois ans de prison et à une amende de 10 000 yuans.
Une aide-soignante septuagénaire condamnée à une peine de prison
Mme Gao Menghua, une septuagénaire habitant le district de Cao, dans la province du Shandong, a été arrêtée le 30 juillet 2021 alors qu'elle s'occupait de sa mère centenaire hospitalisée et de son mari septuagénaire handicapé. La police l'a d'abord emmenée à l'hôpital et lui a prélevé un échantillon de sang. Elle a été emmenée au centre de détention du district de Juancheng, qui a refusé son admission en raison de son âge avancé. Elle a ensuite été libérée sous caution.
Mme Gao a ensuite été accusée d'avoir parlé aux gens du Falun Gong. Elle a été jugée en août et condamnée à une peine de quatre ans de prison.
Depuis début juin 2021, les autorités du district de Cao ont commencé à harceler les pratiquants locaux, sous prétexte de maintenir la stabilité pendant le centième anniversaire du Parti communiste chinois (PCC). Presque tous les pratiquants persécutés depuis 1999 ont été visés par cette nouvelle vague de harcèlement. La plupart d’entre eux ont reçu l’ordre de parler à la police en personne, de se faire filmer et d’écrire des déclarations pour renoncer au Falun Gong.
Une femme de 78 ans condamnée à une peine de quatre ans de prison en raison de sa croyance
Mme Guo Lianqing, une femme âgée de 78 ans de la ville de Baiyin, dans la province du Gansu, a été condamnée le 6 septembre 2021 à une peine de trois ans et demi par le tribunal du district de Baiyin. Comme elle refusait de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong, le juge a par la suite ajouté six mois à sa peine.
Mme Guo a été harcelée par la police en mars 2020 après avoir été signalée pour avoir parlé aux étudiants dans la rue de la persécution du Falun Gong. La police a soumis son dossier au parquet du district de Baiyin. Le procureur l'a inculpée, l'accusant d'être une récidiviste, puisqu'elle avait déjà été condamnée trois fois pour sa pratique du Falun Gong.
Mme Guo a été jugée par le tribunal du district de Baiyin en mai 2021. Elle a plaidé non coupable pour avoir sensibilisé les gens à la persécution. Le juge a obligé sa fille à signer des déclarations de renonciation au Falun Gong en son nom.
Mme Guo a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997 et elle attribue à cette pratique la guérison de ses problèmes cardiaques et d'autres problèmes de santé. Après le début des persécutions en 1999, elle a été condamnée trois fois, soit en 2000, 2005 et 2014. La dernière fois, elle a été condamnée à une peine de quatre ans et demi dans la prison pour femmes de la province du Gansu, elle avait déjà 71 ans.
Une veuve septuagénaire condamnée à une longue peine de prison pour sa croyance
Une habitante de la ville de Zhangjiakou, dans la province du Hebei, qui avait refusé de purger une peine de six mois en raison de sa croyance dans le Falun Gong, a récemment été arrêtée et sa peine a été portée à un an.
Mme Liu Shouhui, septuagénaire, a été arrêtée une première fois le 25 avril 2019 pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. Elle a été libérée vers minuit, mais son domicile a été saccagé le lendemain. La police l'a ensuite emmenée au centre de détention local, où le personnel a refusé de l'admettre après avoir constaté qu'elle souffrait d'hypertension artérielle.
La police a constamment harcelé Mme Liu après sa libération. Elle a été emmenée au parquet du district de Qiaoxi vers juin 2019 et on lui a demandé de signer certains documents relatifs à son dossier. Elle a refusé d'obtempérer.
Le procureur a inculpé Mme Liu environ un an plus tard. Le 27 mai 2020, elle a été convoquée au tribunal du district de Qiaoxi pour récupérer son acte d’accusation. Le tribunal l’a informée le 3 juillet qu’elle devait comparaître devant le tribunal une semaine plus tard.
Insistant sur le fait qu'elle n'avait rien fait de mal en défendant sa croyance, Mme Liu a refusé de se rendre à l'audience et a déménagé. Il a suffi de quelques jours pour que la police découvre sa nouvelle adresse et l'emmène de force au tribunal. Le 21 août, elle a été condamnée à six mois de prison et à une amende de 1000 yuans.
Pour éviter de purger sa peine, Mme Liu a vécu loin de chez elle. Début 2021, le lieu de travail de son défunt mari, qui lui virait une pension de quelques centaines de yuans depuis la mort de ce dernier en 2018, a soudain cessé les virements. Lorsqu’elle les a contactés, on lui a demandé de fournir des informations montrant qu’elle n’avait pas d’autres revenus.
Mme Liu s'est rendue à son comité résidentiel le 1er septembre pour obtenir une lettre sur sa situation financière. Lorsqu'elle s'est rendue sur le lieu de travail de son mari pour remettre la lettre, elle a été arrêtée par des agents en civil qui l'attendaient.
Le lendemain, Mme Liu a été secrètement condamnée à une peine d'un an de prison.
Un homme de 85 ans condamné pour avoir parlé de sa croyance aux gens
M. Zhang Wanxin, un habitant âgé de 85 ans de la ville de Tangshan, dans la province du Hebei, a été arrêté le 29 avril 2019, après avoir été signalé pour avoir parlé aux gens de la persécution du Falun Gong sur un marché de producteurs. En raison de son âge avancé de 83 ans, la police ne l'a pas détenu et l'a relâché dans la soirée.
M. Zhang a été arrêté à nouveau le 19 août 2019 pour avoir parlé aux gens du Falun Gong dans un autre marché local. Après des heures d'interrogatoire et d'intimidation au poste de police local, il a été libéré sous caution vers 20 h.
Par la suite, les autorités l'ont harcelé fréquemment à son domicile et ont fait pression sur lui pour qu'il signe des déclarations de renoncement au Falun Gong, lui causant, ainsi qu'à sa famille, une immense détresse.
La police a soumis son cas au parquet du district de Luannan, qui l'a convoqué le 13 décembre 2019. Le procureur l'a menacé de ne pas sortir de la ville et lui a ordonné de se présenter au parquet chaque fois qu'il serait à nouveau convoqué.
M. Zhang a été emmené au bureau du village le 20 août 2021, où le juge du tribunal du district de Luannan a annoncé qu'il y serait jugé. Le chef du village, Zhang Zhanli, et la directrice de la fédération des femmes Zhang Shuying étaient également présents.
Les fonctionnaires ont dit à M. Zhang qu'ils ne faisaient que remplir des formalités et que s'il signait un document de renoncement au Falun Gong, ils le laisseraient tranquille et il pourrait pratiquer librement chez lui. Trompé par les fonctionnaires, M. Zhang a signé le document.
Vers 11 h, la fille de M. Zhang, qui n'avait pas été informée d'aucun « procès », s'est rendue au bureau du village pour le chercher.
Après avoir réalisé ce qui se passait, elle a dit aux fonctionnaires que le procès était illégal et elle a demandé leurs noms. Aucun des agents n'a voulu s'identifier. L'un d'eux a répondu qu'ils traitaient l'affaire conformément à la loi.
La fille de M. Zhang n'était pas d'accord et elle a reproché aux fonctionnaires de juger son père âgé de 85 ans en secret.
Une personne s'est alors présentée comme l'avocat de M. Zhang. La fille de M. Zhang a déclaré que sa famille n'avait jamais engagé d'avocat pour son père et a demandé son nom. Il a refusé de répondre.
Le 3 septembre 2021, on informé M. Zhang qu'il était condamné à une peine d'un an et demi avec une probation de deux ans, et à une amende de 1000 yuans.
Une enseignante retraitée de 81 ans condamnée à une peine de prison en raison de sa croyance
Une femme âgée de 81 ans de la ville de Tai'an, dans la province du Shandong, a été condamnée à une peine de prison de deux ans pour sa pratique du Falun Gong. Puisque Mme Ma Junting était toujours en période de probation pour une peine antérieure de trois ans, le juge chargé de son cas a suspendu la probation et lui a ordonné de purger une peine combinée de cinq ans.
Depuis que le régime communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, Mme Ma, enseignante à la retraite de l'Université des sciences et de la technologie du Shandong, a été arrêtée, harcelée et emmenée dans des centres de lavage de cerveau à plusieurs reprises.
Mme Ma a de nouveau été arrêtée le 7 juin 2018. La police a confisqué tous ses livres de Falun Gong, ainsi que les affiches qu'elle avait sur le mur chez elle. Lorsqu'elle a été libérée sous caution, la police a obligé sa famille à signer pour elle le document de libération, après que Mme Ma a refusé de le signer.
Mme Ma a été inculpée par le parquet de la ville de Feicheng le 29 décembre 2018 et condamnée à une peine de trois ans avec une probation de quatre ans le 13 juin 2019. Elle a également été condamnée à une amende de 40 000 yuans.
Mme Ma a été arrêtée de nouveau et son domicile a été saccagé début novembre 2020, pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. Elle a été inculpée par le parquet du district de Taishan le 22 juillet 2021, et condamnée à une peine de deux ans de prison avec une amende de 30 000 yuans par le tribunal du district de Taishan le 2 septembre. Le juge du tribunal de district de Taishan a également suspendu la probation accordée par le tribunal de la ville de Feicheng en 2019 et lui a ordonné de purger une peine combinée de cinq ans.
M. Wu Huaxin, un habitant âgé de 82 ans de la ville de Suzhou, dans la province du Jiangsu, a assisté à l'audience de l'affaire contre deux pratiquants locaux de Falun Gong, Mme Xuan Xiaomei et Mme Zhu Peiqin, au tribunal du district de Wujiang le 7 janvier 2020. Alors qu'il passait le contrôle de sécurité, les huissiers ont trouvé dans sa poche quatre cartes souvenirs portant les mots « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » le principe du Falun Gong.
M. Wu a ensuite été arrêté et emmené au poste de police de Songling. Les policiers l'ont forcé à s'asseoir sur une chaise d'interrogatoire et l'ont interrogé sur ses informations personnelles, sur l'endroit où il avait obtenu les cartes, depuis combien de temps il pratiquait le Falun Gong et avec qui il le pratiquait. M. Wu a insisté sur le fait qu'il n'avait rien fait de mal en pratiquant le Falun Gong et a refusé de fournir des informations sur les autres pratiquants.
La police a saccagé le domicile de M. Wu dans l'après-midi et a confisqué 418 cartes souvenirs, 14 livrets à propos des démissions du Parti communiste chinois, 11 lettres sur la persécution pour le public, 48 livres de Falun Gong, ainsi que des DVD, des calendriers et des lecteurs multimédias. Ils ont ensuite pris des photos de M. Wu avec ces objets. Aucun mandat de perquisition n’a été présenté. M. Wu a été libéré sous caution le lendemain après-midi.
La police a soumis le dossier de M. Wu au parquet du district de Wujiang en septembre 2020. Le procureur Zhou Xingrong l'a convoqué le même mois et lui a ordonné de renoncer au Falun Gong, mais il a refusé d'obtempérer.
Le tribunal du district de Wujiang a initialement prévu une audience sur l'affaire de M. Wu le 15 septembre 2020, mais l'a ensuite reportée au 14 décembre 2020. Deux avocats ont représenté M. Wu et ont plaidé non coupables en sa faveur. Sa famille n'a pas été autorisée à assister à la séance.
Le juge a indiqué qu'il avait l'intention de classer l'affaire, déclarant « qu'en raison d'une cause inévitable » il n'était pas en mesure d'entendre l'affaire pendant une longue période. Le procureur a néanmoins recommandé une peine de neuf mois de prison à l'encontre de M. Wu et une amende de 2 000 yuans, pour avoir « sapé l'application de la loi avec une organisation sectaire », le prétexte standard utilisé pour criminaliser le Falun Gong en Chine.
M. Wu a reçu l'ordre de se présenter au tribunal le 28 mai 2021. Lorsqu'il s'y est rendu, les huissiers lui ont interdit d'entrer, mais lui ont demandé de venir sur le côté du bâtiment et lui ont remis un verdict ordonnant une peine de trois mois assortie d'une amende de 2 000 yuans.
M. Wu a ensuite été emmené au centre de détention de Wujiang, où il a été détenu jusqu'au 27 août.
Il y a deux ans, un tribunal de la ville de Taiyuan, province du Shanxi, a interrompu le procès intenté contre Mme Wang Lanmei pour sa pratique du Falun Gong. L'affaire a ensuite été reprise et elle a été condamnée à deux ans de prison.
Mme Wang, 75 ans, a été arrêtée alors qu'elle sortait pour jeter des ordures dans l'après-midi du 18 octobre 2018. La police avait frappé à sa porte quelques heures plus tôt. Comme elle a refusé de les laisser entrer, ils se sont cachés dans l'immeuble et l'ont arrêtée lorsqu'elle est sortie. Sans sa présence, la police a saccagé son domicile et confisqué ses objets concernant le Falun Gong.
Comme Mme Wang souffrait d'une pression artérielle extrêmement élevée, avait un problème cardiaque et qu'elle avait eu un accident vasculaire cérébral, le centre de détention de la ville de Gujiao a rejeté son admission à deux reprises. Elle a été libérée et placée en résidence surveillée le 20 octobre.
De retour chez elle, la mémoire de Mme Wang a rapidement décliné. Elle a dit qu'on lui avait fait une injection à l'hôpital et elle soupçonnait qu'on lui avait administré des substances toxiques.
Bien que Mme Wang ait ensuite été inculpée par le parquet du district de Yingze le 2 janvier 2019, le tribunal du district de Yingze a décidé le 2 avril 2019 de suspendre son affaire. Ce type de fermeture temporaire des affaires signifie simplement que les affaires sont mises en attente sans décision finale et peuvent être reprises ultérieurement.
Le 5 août 2021, Guo Xiaoqin, le juge en charge du dossier de Mme Wang, a convoqué son avocat au tribunal et a annoncé qu'une audience avait été programmée. Au même moment, la police s'est rendue au domicile de Mme Wang et l'a connectée à l'audience virtuelle.
Le 19 août, le juge Guo a condamné Mme Wang à une peine de deux ans de prison et à une amende de 10 000 yuans.
L'avocat de Mme Wang a déclaré qu'il n'avait jamais vu un tel cas, où après avoir mis l'affaire en suspens pendant des années, le tribunal reprend le dossier et condamne le pratiquant de Falun Gong.
Voir aussi :
En juillet 2021, constatation de 69 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance
Au cours du premier semestre 2021, 667 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance ont été signalés
Mai 2021 : Signalement de 96 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance
En février 2021, on rapporte que 120 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés pour leur croyance
En janvier 2021, on rapporte que 186 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés pour leur croyance
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Traduit de l'anglais
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