(Minghui.org) Vingt-six cas de pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance ont été rapportés en novembre 2022. À l’exception d’un cas qui a eu lieu en 2021, les vingt-cinq autres cas se sont produits en 2022, dont trois en juin, un en août, trois en septembre, sept en octobre et onze en novembre.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle ancestrale qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999. Depuis lors, d’innombrables pratiquants ont été arrêtés, détenus, condamnés et torturés pour avoir défendu leur croyance. Mais en raison de la stricte censure de l’information en Chine, les incidents ne peuvent pas toujours être signalés en temps opportun, et toutes les informations ne sont pas facilement accessibles.
Les pratiquants condamnés provenaient de douze provinces et municipalités. Le Guangdong a enregistré le plus grand nombre de cas, soit six, suivi de cinq cas dans le Liaoning et le Shandong, et de deux cas dans le Heilongjiang. Les huit autres régions comptaient un cas chacune.
Les peines de prison allaient de huit mois à quinze ans, avec une moyenne de trois ans et six mois. Un pratiquant a été condamné à une peine de sept ans de prison et à une amende d’un demi-million de yuans.
Les seize pratiquants dont l’âge était connu au moment de la condamnation avaient entre 47 et 77 ans, dont six sexagénaires et trois septuagénaires. Plusieurs d’entre eux étaient des experts dans leur domaine professionnel, notamment un professeur d’université, un ingénieur électricien, un ingénieur principal de l’information à la retraite et plusieurs enseignants d’écoles privées.
La persécution a également eu des effets dévastateurs sur les familles des pratiquants. La condamnation d’un pratiquant est intervenue un mois seulement après le décès de sa fille, qui a succombé à la pression mentale causée par la persécution. Parmi les pratiquants condamnés se trouvaient également deux grands-mères qui restaient au domicile de leurs enfants respectifs pour aider à prendre soin de leurs petits-enfants. Une pratiquante a perdu son mari après sa dernière arrestation, et le mari d’une autre pratiquante, atteint d’une maladie mentale, est maintenant seul à la maison et doit se débrouiller pendant qu’elle est en prison.
Voici un aperçu de certains cas de condamnation. La liste complète des pratiquants condamnés peut être téléchargée ici (PDF).
Longues peines de prison et lourdes amendes
Une femme gravement handicapée condamnée à quinze ans de prison
Une femme gravement handicapée de la ville de Harbin, dans la province du Heilongjiang, a été reconnue coupable fin septembre 2022 et condamnée à une peine de quinze ans de prison pour sa pratique de Falun Gong.
La peine de quinze ans prononcée à l’encontre de Mme Niu Xiaona, 47 ans, comprenait une peine de quatorze ans précédemment prononcée en 2004. Elle a été autorisée à purger la peine antérieure de quatorze ans en dehors de la prison en raison de son handicap physique. À la suite de sa dernière condamnation, le tribunal a déclaré que Mme Niu n’avait pas fourni de documents officiels prouvant qu’elle avait purgé la peine de quatorze ans hors de la prison et a donc ordonné une peine combinée de quinze ans. Mme Niu a également été condamnée à une amende de 1000 yuans.
Alors qu’elle était étudiante dans les années 1990, Mme Niu avait développé une polyarthrite rhumatoïde progressive, la même maladie qui avait tué son grand-père. Tourmentée par la maladie, elle était devenue émaciée et avait perdu presque tous ses cheveux. Ses genoux sont devenus extrêmement enflés et pliés à presque 90 degrés. Ses bras étaient également enflés et croisés devant sa poitrine. Les articulations de ses doigts étaient également déformées par l’enflure. Confinée au lit, elle souffrait constamment de douleurs atroces sur tout le corps.
Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, sa douleur a disparu et l’enflure s’est résorbée. Mais comme son périoste articulaire, la membrane qui recouvre la surface extérieure des os et sert d’attache aux muscles et aux tendons, s’était déjà détérioré, ses jambes sont restées gravement déformées et elle ne peut plus se tenir entièrement debout. Elle est toujours en fauteuil roulant.
Son état s’est aggravé après sa dernière arrestation, le 19 avril 2021. Elle ne pouvait plus bouger sa cheville droite. Incapable de marcher, elle devait se déplacer sur les fesses. En quelques jours seulement, la peau de ses fesses s’était décollée.
Incapable de monter les escaliers menant aux toilettes, Mme Niu devait demander l’aide des détenues pour l’y porter. Et comme elle ne pouvait pas s’accroupir à cause de ses genoux rigides, elle souillait souvent son pantalon en urinant. Plus tard, elle a acheté une chaise percée pour faire ses besoins. Elle mangeait très peu pour éviter de l’utiliser. Pendant les trois mois de sa détention, elle n’a déféqué que quatre fois, et chaque fois, cela lui prenait des heures.
Lorsque la famille de Mme Niu lui a rendu visite début juin, elle leur a dit qu’elle souffrait d’une oppression thoracique et de douleurs extrêmes sur tout le corps, y compris à la tête et aux yeux. Ses mains étaient également déformées et elle était émaciée.
Pendant ce temps, on a diagnostiqué un cancer de l’endomètre à un stade avancé à la mère de Mme Niu, Mme Tuo Wenxia, âgée de 72 ans, qui a été arrêtée avec elle en 2021, mais libérée sous caution. Elle est si faible maintenant qu’elle n’a pas la force de marcher.
Trois pratiquants habitant le Guangdong condamnés à la prison, plus une amende de 500 000 yuans
Trois habitants de la ville de Huizhou, dans la province du Guangdong, ont été condamnés le 27 octobre 2022 pour leur pratique du Falun Gong. M. Zhao Tianhua a été condamné à une peine de sept ans de prison et à une amende de 500 000 yuans. M. Chen Hualiang et M. Lian Yueguang ont reçu chacun une peine de quatre ans de prison et une amende de 20 000 yuans.
M. Zhao Tianhua
M. Chen Hualiang
M. Lian Yueguang
Le 11 mai 2021, la police a fait irruption dans l’école privée de M. Zhao en passant par la maison de son voisin. M. Zhao, sa femme Mme Cai Huibin, ainsi que quatre autres pratiquants qui enseignaient à l’école, dont M. Chen, M. Lian, Mme Wang Lifei et M. Peng Jian, ont tous été arrêtés.
Mme Cai, Mme Wang et M. Peng ont été libérés après 37 jours de détention, tandis que les trois autres pratiquants sont restés en détention.
La police a d’abord accusé les pratiquants de se livrer à des «activités illégales ». Comme elle n’a pas trouvé suffisamment de preuves pour étayer cette accusation, elle l’a remplacée par « atteinte à l’application de la loi par une organisation sectaire », le prétexte standard utilisé pour criminaliser les pratiquants de Falun Gong. Les livres de Falun Gong confisqués aux pratiquants ont ensuite été utilisés comme preuves à charge contre eux.
Au cours de plusieurs mois de détention, M. Zhao a développé un grave problème cardiaque et a été hospitalisé. Sa famille a demandé à trois reprises à ce qu’il soit libéré sous caution afin de pouvoir suivre un traitement médical, mais leurs demandes ont été rejetées à plusieurs reprises par la police, même après que les gardes du centre de détention eurent suggéré de ne pas le garder plus longtemps en détention.
M. Zhao, M. Lian et M. Peng ont comparu devant le tribunal du district de Boluo le 28 octobre 2021, et leurs avocats ont plaidé non coupables pour eux. Le juge Hu Jinhui n’a pas permis aux avocats de s’étendre sur le fait qu’aucune loi n’a jamais criminalisé le Falun Gong ni ne l’a qualifié de secte en Chine.
M. Zhao, 51 ans, est titulaire d’une licence en informatique et gestion de l’information. Il a travaillé comme comptable dans une banque de la ville de Nanhai, dans la province du Guangdong, après avoir obtenu son diplôme universitaire. En raison de sa pratique du Falun Gong, il a été condamné à une peine de trois ans de détention dans le camp de travaux forcés de Sanshui le 13 février 2002. En raison du harcèlement continu de la police, il a été contraint de vivre loin de chez lui après avoir été libéré. En juillet 2017, il a ouvert une école privée nommée « Intelligent Spring Private School », où il donne des cours de chinois, de mathématiques, d’anglais et de culture traditionnelle chinoise.
M. Chen, âgé de 65 ans, est originaire de la ville de Guiyang, dans la province du Guizhou. Il enseignait auparavant à l’école de commerce du Guizhou. Il a été condamné à une peine de trois ans de prison en octobre 2004 et licencié de son emploi pour avoir défendu le Falun Gong.
M. Lian, 56 ans, était enseignant dans une école primaire. Il a été condamné à une peine de cinq ans de prison à la prison de Yangjiang le 20 juillet 2007 et a également été licencié de son emploi. La police a continué à surveiller sa vie quotidienne et l’a constamment harcelé après sa libération.
La détresse des familles
La fille aînée de Mme Bai Xingwen est décédée à l’âge de 45 ans en octobre 2022 en raison de la persécution de leur croyance commune dans le Falun Gong. Un mois plus tard, Mme Bai, une sexagénaire habitant la ville de Gongying, dans la province du Shandong, a été condamnée à une peine de trois ans et demi de prison.
Mme Ji Yingmei
Mme Bai et deux de ses trois filles, Mme Ji Yingmei et Mme Ji Yingping, ont été arrêtées le 15 juillet 2021, car la police soupçonnait Mme Bai d’avoir installé une banderole de Falun Gong deux mois plus tôt, le 8 mai.
Les trois femmes ont été interrogées au poste de police et leurs échantillons de sang, de cheveux, d’empreintes digitales et d’urine ont été prélevés. La police a également enregistré leurs voix et pris leurs photos d’identité judiciaires. Les trois femmes ont été libérées sous caution peu de temps après leur arrestation.
La police a remis Mme Bai en détention le 16 septembre. Lorsque ses trois filles se sont rendues au poste de police de Chaoyang pour demander sa libération, la police a de nouveau arrêté la fille aînée, Mme Ji Yingmei.
Après avoir été libérées, Mmes Bai et Ji ont déposé une requête auprès du parquet le 19 octobre, demandant à ce que leurs cas soient classés. Elles ont également déposé une plainte contre la police pour avoir violé la loi dans le traitement de leurs dossiers.
En représailles, la police a arrêté Mme Bai le 6 novembre 2021 et l’a placée en détention administrative pendant treize jours. En raison de sa tension artérielle élevée, elle n’a pas été admise au centre de détention local et a été libérée.
Vers le 22 mars, la police a soumis le cas de Mme Bai au parquet du district de Dongying. Elle a été jugée par le tribunal de district de Dongying le 29 juillet et a été placée en détention au centre de détention de la ville de Binhai, le 19 septembre. Le juge Ji Penghui l’a condamnée à trois ans et demi de prison et à une amende de 20 000 yuans le 8 novembre.
Un mois avant la condamnation de Mme Bai, sa fille aînée, Mme Ji Yingmei, qui venait de guérir d’un cancer du col de l’utérus à un stade avancé en 2019, a succombé à la détresse mentale due aux arrestations et au harcèlement répétés de ces deux dernières années et est décédée le 9 octobre. Elle laisse derrière elle son mari et leur jeune enfant.
Mme Lyu Lizhen, une habitante âgée de 68 ans de la ville de Changchun, dans la province du Jilin, a été admise en prison le 3 novembre 2022 pour purger une peine de deux ans et demi en raison de sa croyance dans le Falun Gong.
Mme Lyu a été arrêtée le 11 novembre 2021 et emmenée au centre de détention no 4 de la ville de Changchun le 17 novembre. Le tribunal du district de Chaoyang l’a condamnée à une peine de deux ans et demi assortie d’une amende de 5000 yuans en juin 2022.
Mme Lyu travaillait à l’Institut de conception architecturale relevant du Bureau de l’éducation de Changchun. La persécution a commencé peu après qu’elle a adopté le Falun Gong en 1999. Craignant d’être persécutée, elle a cessé de pratiquer. Elle a décidé de reprendre la pratique du Falun Gong en 2011. En quelques mois, sa maladie cardiaque chronique, son problème de cou et sa capsulite de l’épaule ont disparu.
Avant l’arrestation de Mme Lyu, elle et son mari étaient les principales personnes aidantes pour leur petite-fille âgée de 12 ans souffrant d’une maladie du cerveau qui la rend invalide. L’enfant ne sait pas comment mâcher la nourriture ou faire ses besoins. Il lui arrive de souffrir d’une crise la nuit et de ne pas pouvoir s’endormir par la suite. Comme ses deux parents ont un emploi à temps plein, Mme Lyu et son mari ont passé beaucoup de temps à s’occuper de la fillette.
L’arrestation de Mme Lyu a porté un coup dur à son mari âgé de 70 ans, qui tentait de s’occuper seul de leur petite-fille. L’homme, autrefois en bonne santé, est soudain décédé vers février 2022, laissant la famille dans un état de grande souffrance.
Une habitante de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, a été condamnée récemment à une peine de trois ans de prison pour sa croyance dans le Falun Gong. La condamnation de Mme Xu Guilian a laissé son mari, qui souffre de troubles mentaux, et sa belle-mère grabataire, âgée de 80 ans, dans une situation désespérée.
Mme Xu Guilian
Mme Xu, âgée de 56 ans, a été arrêtée le 31 mars 2021 au domicile de sa mère. Elle a d’abord été conduite au poste de police pour un interrogatoire, puis emmenée au centre de détention de Yaojia le lendemain. Sa famille a appris récemment qu’elle avait été transférée à la prison pour femmes de la province du Liaoning pour y purger une peine de trois ans.
Mme Xu travaillait comme concierge dans une communauté avant son arrestation. Son mari souffre de troubles mentaux et est incapable de travailler. Lorsqu’il souffrait d’un épisode, il s’enfuyait, s’enivrait et dormait dans la rue. Mme Xu s’occupait de lui et était le seul soutien financier de la famille. En outre, elle rendait visite à sa belle-mère handicapée, lui faisait la cuisine et lui donnait son bain tous les jours. Avec Mme Xu en prison, son mari et sa belle-mère ont beaucoup de mal à s’en sortir.
Des professionnels pris pour cible
M. Xu Yongqing, ingénieur électricien âgé de 58 ans, a été arrêté en octobre 2021 à la gare locale, alors qu’il se rendait de sa ville natale de Longquan, dans la province du Zhejiang, à son domicile de Shanghai.
M. Xu a été jugé le 11 juillet 2022 par le tribunal du district de Liandu. Son avocat a plaidé non coupable. Le procureur l’a accusé d’être un récidiviste, car il avait été condamné à deux ans en 2018 pour sa pratique du Falun Gong. Le juge Ye Lu a condamné M. Xu à une peine de quatre ans avec une amende de 10 000 yuans le 2 novembre 2022.
M. Xu Yongqing
Avant sa dernière épreuve, M. Xu avait déjà été arrêté le 22 août 2016 pour avoir demandé aux autorités de retirer un panneau d’affichage de propagande dénigrant le Falun Gong près d’une station de métro. Résistant à ses efforts persistants pour obtenir justice, les autorités ont riposté en l’arrêtant à nouveau le 29 novembre 2017. Il a été condamné à une peine de deux ans de prison quelques mois plus tard.
M. Xu a perdu son emploi et a lutté contre une mauvaise santé en raison de la torture subie en prison, après avoir été libéré le 28 novembre 2019. Il a été contraint de déménager quatre fois, car la police ne cessait de faire pression sur ses propriétaires pour qu’ils résilient ses baux de location.
Mme Zhang Yanyan, une ingénieure principale en information à la retraite âgée de 68 ans de la ville de Nanjing, dans la province du Jiangsu, a été arrêtée le 9 septembre 2021, après avoir été signalée pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong dans un quartier résidentiel.
La police a mis Mme Zhang en liberté sous caution pour un an avec l’accusation de «saper l’application de la loi avec une organisation sectaire » et elle a payé une caution de 2 000 yuans. Comme Mme Zhang a refusé de renoncer au Falun Gong, la police a soumis son cas au parquet du district de Xuanwu le 21 février 2022. Elle a été inculpée peu après et a été jugée au tribunal du district de Xuanwu le 7 juin. Elle a été inculpée peu après et a été jugée au tribunal du district de Xuanwu le 7 juin.
Le tribunal a convoqué Mme Zhang le 24 octobre, et lui a ordonné de se présenter à lui le 27 octobre pour un entretien. Elle a également dû se soumettre à des tests quotidiens de COVID-19 avant l’entretien. La police l’a appelée plus tard, exigeant de connaître les résultats de ses tests. Elle a refusé d’obtempérer.
Mme Zhang s’est rendue au tribunal à l’heure prévue le 27 octobre, mais elle a été retenue par trois agents de police. Xu Mengjiao, le greffier du tribunal, lui a remis une pile de documents et lui a dit qu’elle avait été condamnée à un an et demi de prison et à une amende de 15 000 yuans.
Xu a dit que Mme Zhang pouvait faire appel dans les dix jours. Les policiers ont ensuite menotté Mme Zhang et l’ont emmenée au Département de police du district de Xuanwu pour une mise en quarantaine de deux jours. Elle a ensuite été emmenée dans un hôpital local pour y subir une radiographie du thorax, une tomodensitométrie du cerveau, un électrocardiogramme et une analyse de sang.
Lorsque la police l’a emmenée au centre de détention de la ville de Nanjing le 29 octobre, elle s’est vu refuser l’admission en raison d’une pression artérielle élevée de 250/120 mmHg. Sachant qu’elle avait l’intention de faire appel du verdict, le tribunal de district de Xuanwu a accepté de la libérer sous caution, jusqu’à ce que l’instance supérieure prenne une décision concernant son appel.
Mme Zhang a fait appel le 4 novembre. Elle a fait valoir que la police avait qualifié les documents de Falun Gong qui lui avait été confisqués de « document de promotion d’une secte », sans montrer les articles en question au tribunal. Elle a ajouté que le Falun Gong ne figurait pas sur la liste des sectes publiée par le ministère de la Sécurité publique et que l’interdiction des livres sur le Falun Gong avait été levée par le bureau chinois des publications en 2011.
Mme Zhang a également souligné que le procureur l’a accusée de « saper l’application de la loi », mais qu’il n’a pas précisé quelle loi avait été sapée et quels dommages elle avait causés. Elle a donc conclu que la condamnation du juge pour « atteinte à l’application de la loi » n’avait aucun fondement juridique.
Mme Li Jian, âgée de 61 ans, enseignait auparavant à l’Université Sun Yat-sen dans la ville de Guangzhou, province du Guangdong. Elle a été arrêtée à son domicile le 5 novembre 2020 pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong.
La police a soumis le cas de Mme Li au parquet le 25 février 2021. Elle a été condamnée à une peine de trois ans et demi et à une amende de 5000 yuans fin 2021. L’instance supérieure a décidé de confirmer le verdict initial le 25 avril 2022.
Ce n’est pas la première fois que Mme Li est prise pour cible en raison de sa croyance. Elle avait déjà été arrêtée le 28 décembre 2001 pour s’être rendue à Pékin afin de demander le droit de pratiquer le Falun Gong. La police lui a infligé un an de travaux forcés.
Ciblée pour s’être exprimée
Une ancienne enseignante de la ville de Chifeng, en Mongolie intérieure, a été arrêtée le 13 juillet 2022, après avoir été signalée pour avoir parlé aux gens du Falun Gong.
Mme Wang Xiufang travaillait à la centrale électrique de Yuanbaoshan avant son arrestation. Sa fille a été bouleversée d’apprendre que sa mère avait été condamnée à une peine de quatre ans de prison, lorsqu’elle s’est rendue au centre de détention de Pingzhuang début novembre pour effectuer un dépôt en espèces pour sa mère. Les autorités, notamment la police, le parquet et le tribunal, n’ont jamais informé leur famille de son procès et de sa condamnation.
Mme Wang, âgée de 56 ans, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997. Après le début de la persécution en 1999, elle s’est rendue à Pékin avec sa deuxième fille qui venait de naître afin de défendre le Falun Gong, mais elle a été arrêtée et ramenée à Chifeng. Elle ne s’est pas laissée décourager et s’est à nouveau rendue à Pékin, avec ses deux jeunes filles. Cette fois, elle a été arrêtée à mi-chemin de Pékin et renvoyée à Chifeng.
Avant sa dernière condamnation, Mme Wang avait été arrêtée de nombreuses autres fois, condamnée deux fois à sept ans de prison et à trois peines de travaux forcés d’une durée totale de six ans, pour avoir refusé d’abandonner sa croyance. L’une de ses peines de prison a été prolongée de cinq mois. Pendant son incarcération, elle a été fouettée, attachée à une chaise de fer, suspendue par ses poignets menottés, forcée de rester debout sous un soleil brûlant, privée de sommeil et a reçu des décharges électriques avec des matraques.
Pour tenter de la forcer à renoncer à sa croyance, le mari de Mme Wang l’a un jour frappée dans le dos avec un couteau, puis a essayé de l’étrangler. Terrifiées, leurs deux filles ont couru jusqu’à la maison de leur grand-père paternel. Apprenant ce qui s’était passé, le grand-père est arrivé rapidement. Voyant que Mme Wang saignait de la bouche et du nez, il a ouvert la fenêtre d’un coup de pied et est monté à l’intérieur pour arrêter son fils.
En raison des arrestations répétées et de la longue incarcération de Mme Wang, son mari a divorcé, la laissant s’occuper seule de leurs deux jeunes filles. Sa fille aînée a abandonné l’école à l’âge de 12 ans et est allée travailler pour aider à subvenir aux besoins de la famille.
Deux grands-mères septuagénaires condamnées à la prison
Deux femmes septuagénaires ont été condamnées le 9 juin 2022 pour avoir parlé aux gens de la persécution de leur croyance dans le Falun Gong.
Mme Tong Suqing, âgée de 77 ans, est originaire de la ville de Chengdu, dans la province du Sichuan, et Mme Liu Shaozhen, âgée de 73 ans, est originaire de la ville de Nanchang, dans la province du Jiangxi. Elles habitent toutes deux à Shenzhen, dans la province du Guangdong, pour s’occuper de leurs petits-enfants respectifs.
Elles sont allées faire leurs courses ensemble le 13 mai 2019. En voyant deux chauffeurs de livraison de nourriture en train de déjeuner dans le stationnement, elles se sont approchées et leur ont parlé du Falun Gong. L’un des chauffeurs, Lin, les a signalées, ce qui a entraîné leur arrestation. Leurs deux livres de Falun Gong et leur document d’information ont été confisqués.
Mme Tong a été libérée sous caution deux jours plus tard en raison de son hypertension artérielle. Mme Liu a été libérée sous caution après un mois de détention.
Mme Tong a de nouveau été signalée pour avoir parlé aux gens du Falun Gong en mars 2020 et arrêtée. Elle a souffert d’une pression artérielle extrêmement élevée après une nuit de détention au poste de police. Deux jours après sa libération sous caution, la police a informé ses enfants que le procureur l’avait mise en examen et qu’elle n’était pas autorisée à quitter Shenzhen, mais devait se préparer à être convoquée à tout moment.
Pendant ce temps, la police a également soumis le dossier de Mme Liu au parquet du district de Nanshan, qui l’a inculpée et a également transmis son dossier au tribunal du district de Nanshan.
Le tribunal du district de Nanshan a convoqué Mme Tong à plusieurs reprises, mais celle-ci a insisté sur le fait qu’elle n’avait violé aucune loi en parlant aux gens de sa croyance et a refusé de coopérer. Le juge a ordonné à la police de l’arrêter le 17 janvier 2022 et de la placer en détention au centre de détention local.
Le juge a annoncé les verdicts pour les deux pratiquantes le 9 juin 2022. Mme Tong a été condamnée à une peine d’un an et demi de prison avec une amende de 3000 yuans et Mme Liu à une peine de huit mois de prison avec un an de probation et une amende de 2000 yuans.
Mme Tong est membre du personnel médical à la retraite du réseau ferroviaire de la ville de Chengdu, dans la province du Sichuan. Elle souffrait de graves migraines, d’une épaule gelée et d’une hyperplasie osseuse vertébrale lombaire, qui ont toutes disparu après qu’elle a commencé à pratiquer le Falun Gong.
Avant sa dernière condamnation, elle a été arrêtée deux fois, le 1er mars 2006 et le 22 août 2010, pour avoir parlé aux gens du Falun Gong. Après sa deuxième arrestation, elle a été contrainte d’écrire une déclaration de renoncement au Falun Gong contre son gré au centre de lavage de cerveau.
Voir aussi :
Rapporté en octobre 2022 : 28 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance
Rapporté en septembre 2022 : 47 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance
Rapport d’août 2022 : 57 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance
Rapport de juillet 2022 : 55 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance
Rapporté au premier semestre 2022 : 366 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance
Rapporté en mai 2022 : 42 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance
Rapporté en avril 2022 : 57 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance
Rapporté en mars 2022 : 74 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance
Rapporté en février 2022 : 33 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance
Rapporté en janvier 2022 : 132 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance
En 2021, 1187 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés pour leur croyance
Traduit de l’anglais
Copyright © 2023 Minghui.org. Tous droits réservés.